Sujet: ELIJAH ☼ set fire to the rain Jeu 13 Sep - 17:19
Julius soupira, appuyé dans le dossier de son fauteuil, les pieds sur son bureau et un verre de whisky dans la main. Sa femme n’aimait pas qu’il se tienne ainsi ni même qu’il boive. Mais il n’avait pas son éducation de sang-pur et c’était aux dernières nouvelles son bureau et il pouvait bien faire ce qu’il voulait. Et il aimait beaucoup les whiskys, sa préférence allant pour celui écossais. De toute façon, il était seul et ne devait rendre de compte à personne. Il réfléchissait tranquillement, profitant du silence. Il savait que ça ne durerait pas longtemps et que vu comment sa journée avait commencé. On pouvait même parler de semaine. Cela faisait en tout et pour tout sept jours que sa conversation avec Elijah s’était déroulée, de façon houleuse et cela lui avait définitivement donné matière à réfléchir. Il n’arrivait pas démêler ce qu’il ressentait de ce qu’il ne voulait pas ressentir et voulait ressentir. C’était un casse-tête et il commençait sérieusement à s’en lasser. Il aurait aimé rien qu’un instant que sa vie redevienne simple comme il y a dix ans. A cette époque, tout allait bien et semblait être fait pour durer dans le temps. Aujourd’hui, il réalisait toutes les erreurs qu’il avait réalisées en chemin. Il avait été trop laxiste envers sa famille, refusant de luttant et cédant aux caprices de sa femme et sa fille ce qui faisait qu’aujourd’hui, elles lui tapaient sur les nerfs. Il avait pris la marque, énorme erreur qui menaçait désormais la vie de sa fille. Et puis maintenant, au lieu de mettre un terme à son espèce de jeu tordu avec Elijah, il faisait comme s’il n’en voulait pas. Mais il encourageait le Serdaigle d’une certaine façon et il était donc coupable. Il prenait le risque que sa femme et sa fille découvrent tout pour une raison inconnu. Il soupira de nouveau. Il avait beaucoup trop de soucis et il allait avoir des rides avant l’âge.
Il y a cinq jours de cela, on avait aperçu un mangemort près de Poudlard. Julius ne savait pas si c’était Rosier ou pas mais cela avait sonné l’alarme dans son esprit. Il devait parler à sa fille, lui expliquer le danger et il avait besoin de temps avec elle pour se rassurer, voir de ses propres yeux qu’elle était en bonne santé, saine et sauve. Il s’était donc rendu à l’école de magie et avait demandé un entretien avec Minerva McGonagall qui si elle ne le portait pas dans son cœur n’en avait rien montré et s’était montrée compréhensive face à sa situation. Elle avait accepté que Snow quitte Poudlard seulement un week-end pour circonstance spéciale. Quand on avait averti cette dernière, elle avait accepté mais à condition que son petit-ami l’accompagne. Julius avait refusé. Il avait pris la décision ne plus voir le Serdaigle ou seulement par obligation. Ca n’en était pas une d’obligation. Mais sa fille ne comprenait que très rarement le mot « non ». Elle avait tempêté, tapé du pied, pleuré, crié, supplié. Julius avait tenu bon comme la directrice et leur réponse avait été irrévocable. Ce ne fut que le lendemain qu’ils changèrent d’avis quand Snow manqua à l’appel et qu’ils réalisèrent qu’elle campait dehors dans le but de se mettre volontairement en danger. Aussitôt Julius avait dit oui et McGonagall bien qu’agacée avait cédé aussi. C’était de cela dont parlait Julius. Il n’était pas assez ferme avec sa fille et se mettait tout seul dans des situations dérangeantes.
Cet après-midi même – début de samedi après-midi – il attendait sa fille et Elijah avec une Laureen ennuyée qui était certes ravie de revoir sa fille mais qui se serait passée de toute cette cérémonie. Julius savait qu’elle pensait qu’ils ne pouvaient pas sérieusement être attaqués par des mangemorts. Après tout, ils avaient été des partisans. Mais comme il lui avait fait remarquer, ils ne l’étaient plus et ça changeait tout. Laureen n’en était toujours pas convaincue. De plus, elle n’avait pas caché son irritation vis-à-vis d’Elijah ce qui avait contrarié Julius, Merlin seul sait pourquoi. Peut-être parce qu’il voulait être le seul à être contrarié par lui. Finalement, sa fille et son copain étaient arrivés. Après des embrassades, silences gênés et autres joyeusetés du genre, Julius avait pris sa fille à part et avait discuté pendant plus de deux heures avec elle – se demandant si Laureen et Elijah n’allaient pas s’entretuer pendant ce temps et faisant des pronostics sur le gagnant – ce qui avait été agréable. Il avait clairement expliqué à sa fille les dangers et elle avait compris. Ensuite, elle s’était lancée sur des sujets divers et ils avaient retrouvé leur complicité père fille. Ils n’étaient sortis que quand le dîner était sorti ce qui avait franchement embêté Julius. Il aurait voulu rester comme ça, complice avec son enfant et oublier le reste. Le dîner avait été plein de vides gênants, de remarques acérées et il avait vraiment eu envie de quitter la table, faisant fi des convenances. Seul le regard de sa femme l’avait retenu. Cette dernière, vers le dessert, s’était mise en tête d’emmener Snow faire les boutiques ce qui l’avait agacé. Sortir n’était pas sans danger, il avait eu le beau dire, il s’était fait envoyer boulet sous le regard amusé d’Elijah – regard qu’il avait senti sur lui une partie du dîner – et avait dû céder. Encore. Puis finalement après le dessert, il avait prétexté un dossier urgent qu’il avait oublié et avait laissé sa femme, sa fille et Elijah ensemble. Il en était là dans ses pensées quand on frappa à la porte. Persuadé que c’était sa femme, il retira ses pieds de son bureau en soupirant n’ayant pas envie de se disputer avec sa femme sur une chose aussi triviale. Puis il réfléchit quelques secondes et remit ses pieds sur son bureau parce qu’il devait commencer à prendre de bonnes décisions et arrêter de se plier à sa femme. Ca ne ferait que renforcer sa frustration et n’aiderait pas son couple à aller mieux. Finalement il lâcha d’une voix lasse : « Entrez. »
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Sujet: Re: ELIJAH ☼ set fire to the rain Jeu 13 Sep - 19:44
Julius & Elijah
La semaine avait été longue. Très longue pour moi. J’avais passé plus de temps avec Snow, conformément à ma promesse à Julius. Bien sûr à l’intérieure du château elle ne risquait rien, mais je savais que justement être auprès d’elle, l’empêcherait de s’aventurer à l’extérieure. Heureusement que j’avais mes moyens de la faire taire avec quelques moments de tendresses et ainsi calmer son comportement des plus lourds. Cependant après une semaine, je commençais sérieusement à espérer que cette histoire de danger qui planait au dessus de Snow et restait juste à l’état de menace, car je ne souhaitais pas passer tout mon temps avec elle. Le pire était qu’après les premiers jours si longtemps auprès d’elle, ce qui n’était pas du tout dans mes habitudes, elle était devenue pire qu’une glue perpétuelle, dégoulinante d’amour, et extrêmement capricieuse. Car oui, pour échapper à des maux de tête, je cédais très vite à ses caprices enfantins.
La situation avait atteint presque une situation critique, quand on avait demandé à voir Snow. C’était seulement à son retour que je découvris que Julius avait été à Poudlard. Je n’étais certes pas concerné, mais au fond de moi, je me sentis mal de ne pas avoir pu saisir l’occasion de le voir. Bien sûr je savais qu’on se reverrait, mais quand ? La réponse me fut donnée le lendemain, quand Snow faisait, encore, un de ces caprices. Elle m’avait certes dit le soir d’avant qu’elle voulait que je vienne, mais je n’aurais pas cru que la directrice accepterait. J’avouais que pour la première fois, le caractère capricieux de Snow m’avait plu.
C’est pourquoi, accompagnant « ma petite amie » j’arrivais dans le manoir Corcoran. Restant légèrement en retrait je les avais laissé faire leurs retrouvailles en famille, sans quitter Julius des yeux. Celui-ci s’éclipsa avec sa fille bien vite, me laissant seul avec sa femme au salon. On aurait pu entendre une mouche voler entre nous, tellement le silence avait été pesant et puis finalement la femme de Julius quitta la pièce pour aller je ne sais où. Le temps avait été long, le seul bruit encore présent venait de la pendule de l’horloge accroché au mur. L’elfe de maison était venu par deux fois pour m’apporter à boire.
L’heure du dîner finit par sonner et on se retrouva tous ensemble à table. L’occasion était à nouveau si belle pour observer chaque fais et geste de Julius. Amusé par ces situation « de famille », j’étais au fond de moi tout de même désolé pour Julius qui, je le savais, faisait beaucoup pour, pour le moment, les deux femmes de sa vie. Après le dessert, je m’étais retrouvé avec Snow et sa mère, qui parlaient entre elles de trucs de mode, de bijou, de leur shopping du lendemain… bref des trucs de filles. Nul envie de rester, je m’excusai et me retirai auprès de ces dames. Etant déjà venue quelques fois, je connaissais un peu le manoir et savait aussi vers où aller pour rejoindre la chambre d’ami.
Mes pas ne me menèrent pas vers la chambre mais vers le bureau de Julius. Arrivé devant la porte, je levai la main pour frapper dessus. A vrai dire je n’avais aucune idée du pourquoi exactement je venais le voir. J’avais juste envie de le voir. En entendant la permission d’entrer, je saisis la poignet de la porte et entrait à l’intérieure de la pièce. « Bonsoir » Je refermais la porte derrière moi et m’avançai vers le bureau. Sympa sa manière de bosser en tout cas. « Je ne te dérange pas ? », demandais-je amusé, sans pour autant attendre la réponse, car je m’asseyais déjà sur le siège en face de son bureau.
« Ta fille et ta femme ont d’excellent passe temps », annonçais-je ironiquement. Énumérer un à un tout ce qu’elles allaient acheter… Je me demandais s’il pouvait y avoir une fin à leur désire de vider totalement les boutiques.
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Sujet: Re: ELIJAH ☼ set fire to the rain Sam 15 Sep - 7:53
S’attendant à voir sa femme rentrer, Julius était en train de travailler le petit monologue qu’il allait lui servir que vu le prix que son bureau avait couté – il aurait très bien pu vivre avec la gamme inférieure – la moins des choses était qu’il puisse mettre ses pieds dessus s’il le désirait ! Il se dit aussi que si sa femme venait le voir, c’était certainement pour protester parce qu’il l’avait laissée seule avec sa fille et son dégénéré de petit-copain – et Julius était persuadé que dans l’histoire c’était Elijah qui envisageait de se tuer ou d’en tuer une des deux pour qu’elles se taisent – pour venir travailler. Il se dit donc, par conséquent, que c’était peut-être le moment de jeter un accio sur un quelconque dossier pour avoir l’air de travailler mais avant même qu’il puisse le faire, la porte s’ouvrit et dévoila… Non pas sa femme mais Elijah. Il resta là à le fixer, n’arrivant pas vraiment à réaliser que le Serdaigle se trouvait en face de lui après tout ce qui s’était passé tout en étant certain que ce n’était pas un rêve puisque lui-même avait fui les discours inquiétants de mode et shopping qui ne présageaient rien de bon pour son porte-monnaie. « Bonsoir » Etait-ce son imagination ou y avait-il quelque chose de l’ordre de l’intime dans ce mot ? Julius avait l’impression de jouer le rôle d’un amant marié qui attendait que son partenaire le rejoigne. C’était l’effet que lui faisait cette scène et peut-être était-ce le cas parce que c’était sensé être son futur. Quelque chose qu’il ne désirait pas vraiment. La porte se referma derrière le brun et une vague de tension apparut chez l’ex mangemort, le faisant se mettre sur ses gardes et il se promit, quoiqu’il se passe, de rester derrière le rempart rassurant qu’était son bureau. « Je ne te dérange pas ? » Julius pinça les lèvres, vexé devant l’air amusé d’Elijah et eut soudain très envie de lui répondre que si, il le dérangeait, qu’il était en plein milieu de… d’une séance de travaux manuels – il ne pouvait pas trouver mieux par Merlin – et qu’il l’interrompait. Cette stupide réponse lui fit penser que s’il disait, Elijah lui proposerait très certainement son aide et l’idée le fit presque rougir. Presque. Heureusement pour lui, il n’avait jamais été une personne touchée par ses montées de chaleurs intempestives. Il se maudit intérieurement pour penser à des choses pareilles puis décida qu’il avait bu quatre verres de vin plus un whisky en apéritif et maintenant il en avait encore et que c’était bien trop ce qui expliquait ses pensées confuses. Prudemment, il posa son verre encore plein comme si c’était une bombe à retardement qui pouvait lui délier un peu trop la langue et faire se produire des choses qui ne devaient pas mais alors pas arriver ! « Ta fille et ta femme ont d’excellent passe temps » Julius grogna légèrement et eut envie de lui répondre tout aussi ironiquement qu’il les appréciait tant, il n’avait qu’à y retourner. Mais soudain, il réalisa que lui-même avait fui et qu’Elijah était assez courageux pour avoir tenu une bonne demi-heure. Même venant de lui c’aurait été cruel. « Je suppose qu’ils le sont pour elles mais c’est quelque chose d’incompréhensible pour toi comme pour moi. » Puis il désigna le siège en face de lui. « Tu peux rester si tu veux. En attendant qu’on finisse par se demander où nous sommes passés. » La proposition était uniquement polie mais Julius que s’il voulait vraiment agir correctement, la politesse indiquait qu’il devait faire la conversation à son hôte. L’idée lui sembla irréalisable. De quoi Salazar pouvait-il lui parler ? Des cours ? Plutôt mourir et il était persuadé qu’Elijah aurait tourné sa tentative de conversation en dérision totale. De Poudlard ? Non. De sa famille ? Pour qu’il l’interroge sur la sienne ? Pas question. Des choses qu’ils avaient évoquées à Pré-Au-Lard ? … Julius en mourait d’envie d’un certain côté, il voulait en savoir plus sur ce que Mulan avait pu dire. Elijah semblait intimement persuadé que la gamine était heureuse et Julius ne pouvait pas s’empêcher de se sentir concerné. Lui qui était tellement préoccupé par sa famille ne pouvait pas rester de marbre face à celle qui était sa fille. Même si elle était le fruit très improbable d’une relation entre Elijah et lui. Alors oui, il aurait voulu demander mais il avait de grandes chances de s’emporter et autant détruire son bureau tout de suite. Finalement son verre lui sembla un très bon compromis et il le rattrapa pour en boire une gorgée. « Je t’en propose ? »
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Sujet: Re: ELIJAH ☼ set fire to the rain Sam 15 Sep - 11:40
Julius & Elijah
Premier bon point pour moi, pas d’explosion, ni même cette veine qui ressortait près de la tempe de Julius quand celui-ci était en colère. Bien sûr je doutais, qu’il soit heureux de me voir dans son bureau après ce qui c’était passé entre nous il y a une semaine. Mais peu importe, car je désirais le voir en tête à tête, pouvoir parler sans retenue, sans ces deux pipelettes qui seraient là à nous écouter. C’était d’ordre privé après tout. Et je n’avais nulle envie qu’elles soient au courant de ce qui se passait entre Julius et moi. Je balayai la pièce du regard, tentant d’en apprendre plus sur Julius, parlant d’un ton ironique sur sa femme et Snow. Merlin, je n’avais jamais souhaité avoir une famille, mais quand je voyais celle de Julius, je me demandais comment il avait fait toutes ces années pour ne pas déjà avoir des cheveux blancs. D’un côté, un bon coup de potion, les cacheraient sans problème. Ce fut donc amusé, que je me demandais si Julius pouvait déjà en avoir. « Je suppose qu’ils le sont pour elles mais c’est quelque chose d’incompréhensible pour toi comme pour moi. » J’acquiesçais de la tête. Je ne cachais pas qu’avec le peu de moyen que j’avais, je n’avais pas l’habitude d’aller jeter les gallions dans la gueule du dragon. « J’avoue, je n’ai pas ce désir inné d’aller acheter la dernière chemise en mode » Les habits que j’avais, malgré moi, étaient tout de même assez vieux pour la plupart. Mais tant qu’ils m’allaient, je ne voyais pas pourquoi je devrais en racheter.
« Tu peux rester si tu veux. En attendant qu’on finisse par se demander où nous sommes passés. » « J’en doute Julius », répliquais-je avec un sourire, marquant son prénom d'un ton plus suave. C’était à peine qu’elles avaient levé la tête quand je m’étais retiré du salon. Elles étaient bien trop occupées à s’extasier, surtout Snow, devant les magazines. J’étais certain qu’elles n’iraient pas se coucher avant d’avoir, jugé, comparé et décidé sur chaque article. Bon après, c’était des trucs de filles, Snow n’était pas la seule à le faire. Les filles étaient si critiques sur leur physique, qu’il fallait absolument qu’elles portent des habits de dernière mode pour se considérer assez belle. Après, il est vrai qu’en plus de me donner envie de déshabiller Snow du regard, j’y ajoutais souvent l’acte.
« Je t’en propose ? » Je reposais les yeux sur Julius, puis sur son verre à peine entamé. « Volontiers, de l’eau me suffira, merci » Sans le quitter du regard, je l’observais se lever pour se diriger vers le bar et me servir un verre. Mon regard glissa le long de son dos pour s’arrêter sur ses fesses, dont la vue était certes des plus alléchantes. Ma langue passa sur ma lèvre supérieure, marquant le désir en moi de me joindre à lui contre ce bar. Pourtant je n’étais pas venue pour me faire jeter dès les premières minutes. « Tu devrais faire plus attention à ce que tu porte Julius, tes fesses sont à se damner dans ces pantalons. Tu ne voudrais pas que d’autres hommes portent leur intérêt sur toi ? » le prévenais-je mi amusé, mi sérieux, parce tout autant que j’étais ravi de pouvoir le regarder, je n’avais aucune envie d’avoir une concurrence inutile. Mais je ne m’en inquiétais pas vraiment.
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Sujet: Re: ELIJAH ☼ set fire to the rain Sam 15 Sep - 12:18
Julius attendait la réponse, le regard fixé sur u point quelconque, un pan de mur où semblait se dessiner une tâche noire et il essayait de déterminer ce que c’était en essayant de ne pas regretter d’avoir laissé Elijah rester. Maintenant que ce dernier était assis en face de lui, seul son bureau pouvait protéger son espace vital contre une attaque farouche du Serdaigle comme la dernière fois. Il espérait que le brun ne penserait pas à le contourner pour se rapprocher et tenter quoique ce soit. Julius avait honte de lui avouer qu’un matin, cela lui avait tout simplement coûté une douche froide. Il repensa vaguement à la minute précédente où ce dernier prononçait son nom d’une façon beaucoup trop intime. C’était à ce moment là qu’il avait commencé à regretter sa présence. A quoi pensait-il ? Il n’appréciait pas Elijah en soi. S’il rajoutait ses remarques déplacées, il aurait déjà dû aller voir sa fille pour lui annoncer le décès prématuré de son petit-ami cause d’attaques sexuelles sur sa personne. Il ferma les yeux une seconde avant des les rouvrir. Dans le genre ne pas se créer d’ennuis supplémentaires, il n’assurait définitivement pas. « Volontiers, de l’eau me suffira, merci » Julius le regarda étonné. Ce gosse fumait comme un pompier et certainement pas que des trucs légaux mais il ne buvait pas ? C’était l’hôpital qui se moquait de la charité. Néanmoins, il ne fit aucun commentaire, hocha la tête et se leva pour aller lui servir un verre. D’eau. Au passage il prit son propre verre et en avala une gorgée pour se donner du courage. Quand il le posa près de la bouteille, il en avait déjà bu la moitié. Des fois, il s’inquiétait de son débit d’alcool, cela lui rappelant son propre père. Il pensait parfois que peut-être l’alcoolémie était dans les gènes avant de finalement nier cet état de fait. De toute façon, son paternel n’était qu’un misérable moldu. Il n’avait rien à voir avec lui. Il attrapa un verre à whisky, la carafe d’eau et le remplit des trois quarts avant de reposer ladite carafe. Il attrapa le verre, prit le sien, en but une gorgée qu’il savoura tout en s’apprêtant à se retourner et… « Tu devrais faire plus attention à ce que tu porte Julius, tes fesses sont à se damner dans ces pantalons. Tu ne voudrais pas que d’autres hommes portent leur intérêt sur toi ? » Julius s’étrangla à moitié avec l’alcool qu’il avait en bouche avant de le recracher fort peu élégamment dans son verre. Il avait la gorge en feu et les larmes lui montèrent aux yeux. Il toussota un peu avant de se reprendre, de poser son verre et de le faire disparaître d’un coup de baguette – cette fois c’était définitif plus d’alcool tant qu’Elijah serait là – et s’essuya la bouche d’un revers de main. Il se retourna vers le Serdaigle qui avait l’air franchement amusé et il envisagea de lui donner son verre d’eau d’une façon peu déontologique avant de finalement se forcer à se calmer. C’était tout ce que cherchait le brun. Il voulait le faire sortir de ses gonds et il n’allait pas lui donner ce plaisir. Il s’approcha donc du bureau, posa sèchement le verre et se rassit dans son fauteuil, cette fois droit comme un i. Agacé, il observa le Serdaigle deux secondes avant de poser la question qui le travaillait. « A quoi tu joues sérieusement ? Qu’est-ce que tu cherches en faisant des commentaires comme ça ? » Tout en essayant de trouver par lui-même une réponse à sa question, il repensa à sa dernière conversation avec le jeune homme. La dernière fois ce dernier lui avait dit qu’il ne lui laissait aucune chance à lui et à leur hypothétique famille. Ca avait déclenché une vague de culpabilité en Julius tellement forte que ça en avait été écœurant. Il avait tout fait pour arrêter d’y penser et faire taire ce stupide sentiment qui n’avait pas lieu d’être. Cette fois il se disait qu’il n’avait vraiment aucune raison de se sentir coupable parce que tout ça c’était la faute d’Elijah. « La dernière fois tu m’as dit que je ne te laissais aucune chance. Je ne t’en laisserais certainement jamais une, toi et moi c’est la plus grande connerie que j’aie entendu mais une question. Si en toute hypothèse mon mariage n’allait pas bien et que j’avais bizarrement après des années d’hétérosexualité un penchant pour les hommes et que la différence d’âge ne me dérangeait pas, tu crois vraiment qu’avec cette attitude j’accepterais d’essayer avec toi ? Certainement pas. Tu agis comme si tout était une vaste blague mais ensuite tu te plains que je ne te laisse aucune chance. Tu ne peux que te tenir responsable de tout ça. Il n’y aura jamais rien entre nous mais s’il y avait une possibilité quelconque, ce ne serait pas moi qui gâcherais cette chance. Ce serait toi. »
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Sujet: Re: ELIJAH ☼ set fire to the rain Dim 16 Sep - 12:24
Julius & Elijah
Outch… Je ne savais pas que Julius n’aimait pas les compliments. En tout cas, le voir s’étrangler pour si peu avec sa boisson, me fit légèrement rire. Un rire que je stoppai brusquement à son regard mécontent sur moi. Je détournai les yeux sur les fenêtres, le sourire toujours sur les lèvres. Je le remercie pour le verre d’eau, me retenant vraiment de rire. Finalement j’avais bien fait de venir le voir, je m’amusais cent fois plus avec Julius que d’être en compagnie des dames au salon. « A quoi tu joues sérieusement ? Qu’est-ce que tu cherches en faisant des commentaires comme ça ? » Je reposai mon regard sur lui, qui s’était réinstallé sur son fauteuil en face de moi. Mon sourire s’agrandit un peu. « A te prévenir… et te complimenter », dis-je, accompagné d’un rire moqueur. Je tendis le bras pour saisir le verre d’eau. Je notai au passage que Julius s’était débarrassé de son verre. Il n’avait rien à craindre de moi, si jamais il devait à nouveau s’étouffer, je me ferais un plaisir de le sauver.
Me mettant à l’aise sur le fauteuil, je reposai mon coude sur l’accoudoir et ma tête sur mon poing, sans quitter Julius des yeux. Il semblait à nouveau contrarié. C’était fatiguant de le voir toujours aussi braqué contre moi. « La dernière fois tu m’as dit que je ne te laissais aucune chance. {…} Il n’y aura jamais rien entre nous mais s’il y avait une possibilité quelconque, ce ne serait pas moi qui gâcherais cette chance. Ce serait toi. » A notre dernière rencontre, j’avoue m’être laissé prendre par les sentiments. Une chose, dont j’étais persuadé ne devait plus arriver. Je me contentai donc cette fois ci de rire, sans méchanceté, aux paroles de Julius. Je ne savais toujours pas si j’étais ce qui était le mieux pour Julius, mais il n’y avait pas que nous deux à prendre en considération dans cette histoire. « Tu te rends compte que ça ne fait même pas cinq minutes que je suis là et tu me parle déjà de notre futur » Et je disais bien notre futur, et non notre probable futur. Visiblement ma démarche la semaine dernière avait très bien fonctionné. « Donc ton mariage bat déjà de l’aile ? », demandai-je pensif. Donc Mulan avait raison. C’était une bonne chose. « Tu ne m’en parlerais pas, étant donné que moi-même je n l’ai pas mentionné, si ce n’était pas le cas », relevai-je avant qu’il ne me contredise. « Mais peu importe » Je lui souris avec douceur avant de me redresser doucement. Je bu une gorgée de mon verre puis le reposai sur le bureau en face de moi.
« En tout cas ce qui me fait plaisir, c’est qu’au moins tu ne le nie pas, même si tu ne parle que de possibilités. Ça aurait été si simple de nier toute cette affaire et jamais revenir dessus, mais tu ne l’as jamais fais » Une conclusion en douceur, tout en retirant mes gants que je déposai à côté de mon verre d’eau. Je restai debout en face de Julius, sans le quitter des yeux. « Ne pense pas le faire maintenant, car c’est trop tard », souriais-je en saisissant ma cravate à moitié défaite. « J’ai chaud, ça ne te dérange pas si je me mets à l’aise ? » demandais-je sans pour autant attendre une réponse. Je tirais sur la cravate, la laissant retomber sur l’accoudoir du fauteuil. Je haussais des épaules d’un air nonchalant. « De toute façon vu que tu crois que les hommes te laissent indifférent, ça ne devrait pas te déranger » continuais-je avant que Julius ait pu me répondre, tout en déboutonnant ma chemise, un bouton après l’autre, dans une lenteur calculé.
hj: a tomber ton vava ♥
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Sujet: Re: ELIJAH ☼ set fire to the rain Dim 16 Sep - 13:56
Honnêtement, si Julius s’était senti coupablement la dernière fois – il aurait aimé dire légèrement coupable mais c’aurait été de la mauvaise foi et il s’était promis de ne jamais être de mauvaise foi c’était le début des ennuis – cette fois il espérait le blesser consciemment pour lui faire regretter d’être tellement… lui. Néanmoins, au lieu de se montrer atteint comme l’aurait souhaité l’ancien mangemort, il parut juste amusé à en juger par le rire qu’il lâcha. Julius pinça les lèvres et grogna légèrement. Content d’être une source d’amusement pour toi, pensa-t-il, vexé. Pour changer. Parfois, il se donnait l’impression d’être une vulgaire poupée offerte à Elijah avec comme instruction : appuie sur ce bouton et tu le feras grogner à tous les coups. Le Serdaigle le faisait tourner en rond et pourtant, il était le plus âgé des deux. C’était ridicule. Soudain, Julius se trouva très fatigué et s’affaissa un peu dans son siège tout en se demandant comment il ferait plus tard. Il s’imaginait quelques années plus tard avec Elijah qui connaîtrait tous ses petits secrets et qui se ferait un plaisir de les utiliser contre lui. Ce type aurait dû aller à Serpentard. Il était sûr qu’il n’aurait jamais le dernier mot pour des choses comme l’éducation de leur fille ou… Par Serpentard, il ne venait pas de penser ça. Il ne venait pas de penser à son futur en tant que couple avec Elijah ? Il se raidit de nouveau, se redressant et se calant dans son siège. C’était vraiment, vraiment mauvais. La présence du Serdaigle lui mettait la tête à l’envers. « Tu te rends compte que ça ne fait même pas cinq minutes que je suis là et tu me parle déjà de notre futur » Malheureusement oui. Elijah avait raison. Ca ne voulait pas sortir de sa tête. C’était comme une mauvaise plante qui prenait racine et tuait toutes les autres plantes. Elijah était nocif pour sa santé. Il devrait le mettre à la porte. Maintenant. Mais est-ce que le brun partirait seulement ? Certainement pas, non. « Donc ton mariage bat déjà de l’aile ? » Non ! Fichu gamin qui retournait tous ses arguments. Il était dans l’hypothétique. Il fallait bien que son couple n’aille pas bien pour qu’il envisage d’aller voir ailleurs. Ce qui n’était pas le cas. Certes, Laureen était agaçante mais il l’aimait et c’était non négociable. « Tu ne m’en parlerais pas, étant donné que moi-même je n l’ai pas mentionné, si ce n’était pas le cas » Julius roula des yeux, les Serdaigle n’étaient-ils pas sensés être logique ? Il ne voyait pas pourquoi on regarderait ailleurs si tout allait bien. Il ne se rappelait qui lui avait dit ça un jour mais si on hésitait entre deux personnes, il fallait choisir la deuxième. Si tout allait bien avec la première, on ne regardait pas ailleurs. Et lui ne regardait définitivement pas Elijah. « Mais peu importe » Julius allait protester, retourner ses arguments mais se fit couper avant même d’avoir commencé. « En tout cas ce qui me fait plaisir, c’est qu’au moins tu ne le nie pas, même si tu ne parle que de possibilités. Ça aurait été si simple de nier toute cette affaire et jamais revenir dessus, mais tu ne l’as jamais fais » Là encore Julius n’était pas d’accord. Comment pouvait-il nier alors qu’Elijah était sur lui la plupart du temps ? Le garçon se leva et Julius se tendit encore plus si possible. « Ne pense pas le faire maintenant, car c’est trop tard » De toute façon ce n’était possible pensa distraitement Julius alors qu’il suivait la main du brun du regard qui détachait la cravate. Il faisait quoi ? « J’ai chaud, ça ne te dérange pas si je me mets à l’aise ? » Merlin. Que pouvait-il dire d’autre alors que le commentaire où il était obligé d’y voir un double sens allumait un brasier en lui. « De toute façon vu que tu crois que les hommes te laissent indifférent, ça ne devrait pas te déranger » Julius savait qu’il le provoquait encore et qu’il ne devait pas rentrer dans son jeu en s’énervant ou en reculant. Seulement, il ne voyait toujours pas comment l’écraser et remporter une minuscule victoire. Jusqu’à là ses idées n’avaient pas été brillantes et il avait honte d’admettre qu’une grande partie de lui se concentrer pour éviter qu’une certaine partie de son anatomie commence à avoir chaud elle aussi. Il tenta de ne pas fixer la chair dévoilée au fur et à mesure et se demanda comment un torse plat, sans aucune forme féminine pouvait l’exister ? Il n’y avait pas de rondeur mais il paraissait doux comme la poitrine d’une femme. Il savait qu’il pouvait être attiré par Elijah, que la mauvaise plante contrôlait déjà ses désirs et que s’il se laissait aller et avec une grande dose d’alcool dans le sang – tout de même – il aurait pu commettre l’irréparable. Mais il ne le voulait pas. Le seul moyen de résister était de faire croire à Elijah qu’il ne l’attirait pas. Il suffisait qu’il maintienne un masque assez froid et indifférent pour rabaisser le jeune homme assez longtemps jusqu’à ce qu’il s’en aille. Il inspira discrètement. S’aller être un jeu d’endurance et il n’était pas sûr d’en avoir autant que le brun. Mais il se força à fixer Elijah droit dans les yeux, à détailler chaque morceau de peau découverte et de faire comme si ça n’avait aucune importance. D’un geste gracieux de main calculée – bien que la nervosité montait – il l’invita à continuer. « Mais vas-y mets-toi à l’aise. Tu peux même tout enlever si tu le désires. Mis à part que ce n’est pas très déontologique, il n’y a aucun problème. Néanmoins, je me demande ? » Il se leva, faisant racler le fauteuil par terre. Il s’approcha un petit peu sans pour autant franchir la distance de sécurité et observa un instant le garçon. Un sourire de mépris se dessina sur ses lèvres et il se dit qu’on devrait lui accorder une récompense pour son jeu d’acteur. « Tu te crois qu’en te mettant nu tu vas réussir à m’exciter ? Tout ce que tu risques de faire, c’est perdre ta crédibilité et de te faire passer pour une catin. Mais c’est toi que ça regarde. Fais ce que tu veux. » Il lui offrit un rictus amusé. « Oh et mon mariage va très bien. Je n’étais que dans l’hypothétique et toi qui es censé être un petit génie, je pense que tu peux aisément comprendre qu’il faudrait que mon mariage aille mal pour que je regarde ailleurs. Simple logique. Ce qui n’est pas le cas. » Il s’appuya contre le bout de son bureau. Une remarque lui brûlait la langue et il ne put la retenir bien qu’elle allumait certaines images dans son esprit. « Bon alors ? C’est quoi la suite du programme pour arriver à me séduire ? M’inviter carrément à m’envoyer en l’air ? Ce serait bien ton genre. C’est tout ce qui compte pour toi non ? Au fond ta fille chérie n’est certainement le résultat qu’une histoire de sexe. »
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Sujet: Re: ELIJAH ☼ set fire to the rain Dim 16 Sep - 15:20
Julius & Elijah
Mes doigts glissèrent une à une sur les boutons que je défis de la chemise. Certes, je voulais voir la réaction de Julius, dont les commentaires froids n’allaient certainement pas tarder. Mais au fond de moi, je savais que je ne pouvais pas le laisser indifférent et c’était tout ce que je voulais. La dernière fois, je voulais qu’il garde en tête notre conversation, qui apportait déjà ses fruits maintenant. Et aujourd’hui, je voulais juste lui faire entrevoir ce qui pouvait se cacher sous ces vêtements. Car ne voulant pas trop dévoiler, je ne fis que laisser la chemise ouverte, sans pour autant la retirer. « Mais vas-y mets-toi à l’aise. Tu peux même tout enlever si tu le désires. Mis à part que ce n’est pas très déontologique, il n’y a aucun problème. Néanmoins, je me demande ? » J’hochais de la tête, n’ayant nulle envie de retirer plus que nécessaire. En fait si, si ça tenait qu’à moi, je pourrais tout retirer et voir ainsi clairement la réaction de Julius, mais ce serait brûler des étapes. Un peu de mystère, c’était ce que je devais avoir. Et si plus tard, Julius repensait à maintenant en s’imaginant que je retire davantage, là, j’aurais à nouveau réussis mon coup. « Quoi donc ? », demandai-je tout en me saisissant de mon verre pour boire un nouveau une gorgée.
« Tu te crois qu’en te mettant nu tu vas réussir à m’exciter ? Tout ce que tu risques de faire, c’est perdre ta crédibilité et de te faire passer pour une catin. Mais c’est toi que ça regarde. Fais ce que tu veux. » A nu ? Justement… non. Mais je me tu, écoutant simplement ce qu’il avait à dire. Naturellement je m’attendais à une telle réaction. Que pouvait il faire de plus à part tenter de tourner l’affaire à son avantage. « Oh et mon mariage va très bien. Je n’étais que dans l’hypothétique et toi qui es censé être un petit génie, je pense que tu peux aisément comprendre qu’il faudrait que mon mariage aille mal pour que je regarde ailleurs. Simple logique. Ce qui n’est pas le cas. » Je souris et reposai le verre sur le bureau. « Non, tu sais aussi bien que moi qu’un mariage ne doit pas forcément aller mal pour qu’on ait envie d’aller voir ailleurs. Mais si c’est le cas pour toi, alors je ne peux que t’en féliciter » Je n’allais pas lui dire que je savais que c’était le cas. Bien sûr, tout ce que pouvait me dire Mulan était un plus et quelques données étaient même très intéressante, mais le fait que je sois au courant, Julius ne devait pas le savoir.
Je pourrais, bien sûr, lui demander pourquoi il semblait plus méprisé par ma présence que d’habitude, maintenant que je m’étais mis à l’aise. Où même pourquoi il avait frissonné à notre rapprochement la semaine dernière. Et mettre ça sous le compte du temps, était bien trop facile. Je savais que je ne le laissais pas indifférent. Et ça me plaisait. La meilleure, était qu’il ne me parle même pas de sa fille. Un père aurait été révolté, m’aurait même déjà jeté dehors en m’interdisant de m’approcher de sa fille. Mais Snow… s’était comme envolé.
« Bon alors ? C’est quoi la suite du programme pour arriver à me séduire ? M’inviter carrément à m’envoyer en l’air ? Ce serait bien ton genre. C’est tout ce qui compte pour toi non ? Au fond ta fille chérie n’est certainement le résultat qu’une histoire de sexe. » Je sentis mes dents se serrer et ma mâchoire se crisper. Je relevai la tête vers Julius, tentant de paraître le plus calme possible. Il pouvait m’attaquer, m’insulter, me frapper même s’il le voulait, mais parler ainsi de notre fille était inacceptable. « Julius… comment tu peux insulter ta fille de cette manière ? Tu t’écoute au moins. Tu peux me blesser si tu le veux, mais laisse Mulan en dehors de ça » C’était si bas de sa part. Et il se considérait comme un père voulant protéger son enfant ? « J’espère sincèrement qu’elle ne saura jamais que tu pense qu’elle n’est le fruit que d’une histoire de sexe » Ce qui était impossible, je ne connaissais pas encore quels vont être les moyens utilisés pour qu’un homme puisse porter sa progéniture, mais ce n’était certainement pas juste une histoire de sexe.
J’inspirais longuement, déçu par le comportement qu’avait adopté Julius. Je savais qu’il pourrait dire n’importe quoi pour me toucher, mais de là à insulter Mulan également. Ça n’aurait tenu qu’à moi, je lui en aurais foutu une, mais par respect pour Mulan, je m’étais retenu. Je doutais qu’elle veuille qu’on en vienne aux mains, même pour elle. En tout cas il m’avait énervé et j’étais prêt à abattre mes dernières cartes. « Si tu veux qu’on arrête une bonne fois pour toute cette histoire, je te propose un marché. », commençai-je en m’approchant de lui. « Un baiser. Si ça te laisse de marbre, alors je m’avouerais vaincu et on ne reparlera plus jamais de notre futur et on va laisser les choses arriver telles qu’elles doivent venir. Mais si ça te fait un quelconque effet alors, je continuerais Julius, parce que je ne laisserais pas cet avenir entre nous disparaître à cause de ton entêtement » Je lui donnais le choix. S’il était joueur et surtout qu’il voulait vraiment arrêter une bonne fois pour tout ce qui se passait entre nous, alors c’était si simple d’accepter ce marché.
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Sujet: Re: ELIJAH ☼ set fire to the rain Dim 16 Sep - 15:56
Julius eut bien du mal à retenir le sourire satisfait qui voulut se dessiner sur ses lèvres quand il vit Elijah serrer les poings. Cela l’amusa de le voir s’énerver alors qu’il tentait d’être l’incarnation de la débauche avec sa chemise ouverte et son sourire en coin. Pour une fois, ce n’était pas lui qui risquait de perdre le contrôle. Néanmoins, ce dernier donna très vite à sa victoire un goût amer qui resterait un certain temps. « Julius… comment tu peux insulter ta fille de cette manière ? Tu t’écoute au moins. Tu peux me blesser si tu le veux, mais laisse Mulan en dehors de ça » Par Salazar, ce gosse avait vraiment un talent pour le faire culpabiliser. Il baissa la tête, gênée. Le pire, c’est qu’il avait raison et la façon dont il lui parlait le faisait passer pour un gamin de huit ans. Il voulait le blesser à tout prix et en avait oublié ses principes moraux. Il était certes un Serpentard, il était ambitieux mais n’était jamais déloyal. Il préférait gagner en conservant son honneur et non pas en trichant. Sinon, de quoi devait-il se réjouir ? D’être plus méchant et vil que l’autre ? Surtout que oui, faute de preuves, Mulan était sa fille et il n’insultait pas sa famille. Excepté son père mais ce n’était pas comme s’il le considérait vraiment comme un membre de sa famille. C’était juste son paternel par défaut voilà tout. « J’espère sincèrement qu’elle ne saura jamais que tu penses qu’elle n’est le fruit que d’une histoire de sexe. » Julius ne répondit rien mais s’excusant mentalement auprès de sa fille. Il espérait n’avoir jamais dit quelque chose comme cela devant sa fille. Et il ne pensait pas… Presque pas. Honnêtement il ne le savait pas, ce n’était pas comme s’il avait tous les détails. Ce n’était pas non plus comme s’il avait permis à sa fille de lui donner. Maudit Elijah, maudite victoire, maudit jeu. Il avait envie d’aller se coucher. D’aller dormir et d’être déjà demain pour oublier le brun, son attitude provocatrice, son envie de lui poser des questions, son envie de lui tout court. D’oublier que tout cela n’était pas normal. Qu’il ne pouvait pas être attiré par un homme. « Si tu veux qu’on arrête une bonne fois pour toute cette histoire, je te propose un marché. » Julius releva la tête, l’observant impassible, tentant une fois de plus de ne montrer aucune émotion. Il attendit que le brun continue, pensant au pire comme au meilleur, sachant que pour éloigner définitivement Elijah il devrait lui prouver qu’il ne ressentait rien pour lui et il ne pouvait même pas se l’affirmer à lui-même. Est-ce qu’Elijah en avait conscience ? Est-ce qu’il comprenait ses faiblesses, ses hésitations, ses silences ? Il espérait que non. « Un baiser. Si ça te laisse de marbre, alors je m’avouerais vaincu et on ne reparlera plus jamais de notre futur et on va laisser les choses arriver telles qu’elles doivent venir. Mais si ça te fait un quelconque effet alors, je continuerais Julius, parce que je ne laisserais pas cet avenir entre nous disparaître à cause de ton entêtement » Son souffle se coupa dans sa poitrine et son regard se posa sur les deux lèvres humides de son verre d’eau. Il aurait voulu l’arrêter mais se fut incontrôlable. La vague de désir qui l’envahit le surprit. Il savait qu’il pouvait fantasmer sur Elijah, pas que son corps le voulait désespérément. Il s’imagina l’attirer à lui, plaquer ses lèvres contre les siennes et forcer le barrage de ses dents pour lui voler son souffle. Il imagina la chaleur du baiser, les mains masculines du Serdaigle sur sa taille et leurs bassins collés l’un contre l’autre. Il réalisa que la scène, il l’avait déjà imaginée, rêvée et il dut se faire violence pour ne pas lui sauter dessus. Ce n’était qu’un désir malsain. Une envie de l’interdit. Il n’aimait pas Elijah, il lui tapait sur les nerfs, il ne voulait pas d’avenir avec lui. Il voulait se reconstruire avec sa femme et sa fille. Il se força à détacher son regard des lèvres du brun et secoua la tête. Pour son plus grand malheur sa vois était rauque. « Je veux qu’on arrête une bonne fois pour toute cette histoire. Mais pas en rendant ma femme et ma fille cocues en même temps. Je ne vais pas t’embrasser pour prouver quoique ce soit. Si je restais de marbre je ne me le pardonnerais. Si ça me faisait de l’effet, je ne me le pardonnerais pas et ça ne changerait rien entre nous. Tout au plus, ça prouverait que j’ai des lubies étranges. Mais je ne commencerais pas à t’apprécier et je ne penserais pas à un avenir autrement qu’avec ma femme. Epargne-toi cette peine et oublie-moi. Ca vaudra mieux pour tout le monde. » Et d'un geste assuré, il s'approcha du brun, posa ses mains sur sa poitrine, le repoussa légèrement et se détourna pour aller se rasseoir dans son fauteuil.
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Sujet: Re: ELIJAH ☼ set fire to the rain Dim 16 Sep - 18:01
Julius & Elijah
Le silence de Julius en ce qui concernait Mulan, me réconfortait au moins un peu sur le fait qu’il reconnaisse qu’il était allé trop loin. J’espérais aussi qu’à l’avenir, même s’il voulait me blesser, qu’il réfléchisse un peu avant de dire n’importe quoi. Je supposai qu’il ne devait pas spécialement être fier de son coup et pour amorcer légèrement la situation entre nous, je lui proposai un marché. Une offre simple, nette et précise. J’étais prêt à lâcher prise si Julius ne ressentait absolument rien pour moi. Bien sûr, je ne le lui aurais pas proposé sans être certain de gagner, où que Julius décline le marché. Dans tous les cas, j’étais gagnant.
M’approchant davantage de Julius, en lui proposant mon offre, j’espérais ainsi, soit le mettre mal à l’aise, soit au moins lui prouver que j’étais sincère avec ce que je disais. Je souris, en apercevant les yeux de Julius quitter mon regard, pour mes lèvres visiblement. Je touchais un point sensible et je le savais. Maintenant… je doutais quand même qu’il accepte. A vrai dire je serais vraiment surpris si jamais Julius dise oui, mais cela ne retirerai en rien mon envie de l’embrasser, au contraire. « Je veux qu’on arrête une bonne fois pour toute cette histoire. Mais pas en rendant ma femme et ma fille cocues en même temps. Je ne vais pas t’embrasser pour prouver quoique ce soit. Si je restais de marbre je ne me le pardonnerais. Si ça me faisait de l’effet, je ne me le pardonnerais pas et ça ne changerait rien entre nous. Tout au plus, ça prouverait que j’ai des lubies étranges. Mais je ne commencerais pas à t’apprécier et je ne penserais pas à un avenir autrement qu’avec ma femme. Epargne-toi cette peine et oublie-moi. Ca vaudra mieux pour tout le monde. » Des lubies étranges ? C’était assez amusant comment Julius représentait les choses. Il ne serait pas le premier homme à changer de sexualité au court de sa vie. J’hochais doucement de la tête, sans cesser de lui sourire. « Comment tu veux, que je t’oublie ? », demandais-je d’une voix plus basse tout en me rapprochant encore d’un pas. « Tu sais, je comprends ton comportement farouche de ne pas vouloir croire à ce que Mulan nous ait dit. Je pense même que si les situations seraient inversé que je réagirais comme toi. En fait c’est une réaction tout à fait normale. Alors peut être que tu aime encore ta femme, pour le moment… parce qu’a part mon caractère qui t’énerve la plupart du temps, tu ne connais pas grand-chose sur moi et dans la logique des choses, avec le temps tes sentiments envers moi changeront. » Je lui fis un doux sourire, m’étant arrêté à un pas de lui, pour ne pas qu’il me fuit.
« Je ne peux pas encore prouver que les sentiments sont là, entre nous, mais tu ne pourras pas nier que dès qu’on est près l’un de l’autre, l’air devient électrique et ça même avant que Mulan nous dise quoi que ce soit. » Julius m’avait toujours attiré et ça dès la première fois que Snow m’avait présenté à lui. En tout cas, je n’étais pas prêt à abandonner et je ne savais pas exactement ce qui me poussait à franchir certaines limites, mais l’envie était tout simplement plus forte que la raison cette fois-ci. « Garde en tête que tu n’as pas accepté mon marché et que tu ne dois pas te sentir coupable pour quoi que ce soit », lui dis-je sans lui laisser le temps de répliquer, où même analyser ce que je venais de dire. Je réduis rapidement l’espace entre nous, l’acculant contre son bureau, une main le saisissant contre sa taille et l’autre glissant sur son cou pour ne pas qu’il m’échappe.
Mon corps collé une deuxième fois contre le sien, je ne lui laissais aucun moyen, à part celle de la force de me repousser, pour s’en aller. Déposant mes lèvres contre les siennes, qui sentaient encore le whisky qu’il avait bu il y a peu. Je plaquai ma main sur sa nuque pour le rapprocher de moi, et resserrer ainsi notre étreinte. Un baiser, dont j’avais rêvé depuis fort longtemps et très vite je perdis le contrôle sur le corps et l’esprit, savourant seulement nos lèvres l’unes contre l’autre, qui provoquaient des frissons de plaisir. Un moment à la fois agréable et troublant, car je saisissais mieux l’incroyable attirance qu’il exerçait sur moi. Sans le laisser le temps de respirer, je cherchai à approfondir notre baiser, avec fougue, chargé de ce désir que j’éprouvai pour lui. Qu’on éprouvait. J’étais heureux d’enfin pouvoir l’embrasser, le serrer contre moi, le caresser.
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Sujet: Re: ELIJAH ☼ set fire to the rain Dim 16 Sep - 18:40
Maintenant qu’il avait clairement dit les choses sans vouloir être méchant ni blessant, seulement la vérité, il espérait qu’Elijah le laisserait partir, qu’il arrêterait, qu’il ferait une croix sur lui. Mais en trente-cinq de vie si Elijah avait dû apprendre quelque chose, c’était que l’espoir prenait un malin plaisir à décevoir. Aussi, bien sûr, Elijah ne le laissa pas s’écarter mais en plus se rapprocha. Si Julius respirait fortement, son torse frôlerait celui d’Elijah et cette idée manquait de le faire frissonner. Il avait l’impression d’être un adolescent pré-pubère qui était excité dès qu’il voyait un décolleté un peu trop plongé. Néanmoins ici, ce n’était pas vraiment le décolleté qu’il regarderait. Ca ne changeait rien au fait qu’Elijah l’excitait ridiculement. « Comment tu veux, que je t’oublie ? » Julius soupira, évidemment maintenant il avait le droit au discours de l’amoureux déploré. Qu’il se lance un sortilège d’oublier, qu’il couche avec tout Poudlard entier, qu’il se prenne en cuite, peu importe tant qu’il finissait par sortir de sa vie et accessoirement – ce serait un bonus appréciable – de celle de sa fille. « Tu sais, je comprends ton comportement farouche de ne pas vouloir croire à ce que Mulan nous ait dit. Je pense même que si les situations seraient inversé que je réagirais comme toi. En fait c’est une réaction tout à fait normale. Alors peut être que tu aime encore ta femme, pour le moment… parce qu’a part mon caractère qui t’énerve la plupart du temps, tu ne connais pas grand-chose sur moi et dans la logique des choses, avec le temps tes sentiments envers moi changeront. » Touché. Julius grogna légèrement à nouveau. Etait-il ridicule de ne pas vouloir que les choses changent ? D’être effrayé par tout cela ? Non il ne pensait pas. Par exemple, il avait entendu comme tout le monde comme quoi Harry Potter et Draco Malfoy finiraient ensemble. Il doutait qu’ils soient tombés dans les bras l’un de l’autre à cette nouvelle. Il en doutait très fortement. Ce n’était pas qu’il ne croyait pas Mulan, c’était qu’il n’en avait pas envie. Il avait mis tellement de temps à construire cette vie, il ne voyait pas pourquoi la quitter. Pour une promesse de mieux ? C’était trop fou. Il imaginait déjà les cris de sa femme, le divorce épuisant, le regard écœuré de sa fille qui ne lui pardonnerait jamais et quand elle apprendrait qu’il avait fait un enfant à son ancien petit-ami qu’elle aimait… Autant aller chercher une corde et trouver une poutre. Alors, pensa-t-il, si tu ressens quoique ce soit pour moi Elijah, ne me fais pas ça. Il le sentait se rapprocher encore plus et il revint fixer ses lèvres. La proposition lui tournait en tête. L’embrasser. Ce n’était qu’un baiser… « Je ne peux pas encore prouver que les sentiments sont là, entre nous, mais tu ne pourras pas nier que dès qu’on est près l’un de l’autre, l’air devient électrique et ça même avant que Mulan nous dise quoi que ce soit. » Oui mais ce n’était que du désir avait-il envie de crier, il n’allait pas tout foutre en l’air pour un simple désir, aussi électrisant soit-il. Garde en tête que tu n’as pas accepté mon marché et que tu ne dois pas te sentir coupable pour quoi que ce soit » Et d’un coup le monde changea de point de vue. D’un coup, il avait deux mains sur lui, un corps masculin pressé contre le sien et une bouche brûlante contre la sienne. Il en écarquilla les yeux tellement il était choqué. La pression contre ses lèvres se fit plus forte et il sentit quelque chose d’humide et… Il était trop choqué pour repousser Elijah. Mais trop enivré de désir pour ne pas… D’un geste, une de ses mains se glissa sous la chemise pour appuyer sur les reins du garçon, l’autre se glissa dans ses cheveux pour l’approcher et il laissa le baiser s’approfondir, embrassant à pleine bouche Elijah. C’était le baiser le plus sauvage et brûlant qu’il avait reçu et donné. Ca n’avait rien de tendre, d’un peu retenu parce qu’avec une femme, c’était assommant de sensation. Il se demanda pourquoi il n’avait pas fait ça plus tôt. Sa langue dansait avec celle du Serdaigle et il perdait la tête se fichant du fait qu’il soit le copain de sa fille… Merlin ! D’un geste brusque – et sûrement inattendu pour le Serdaigle – il le repoussa de toutes ses forces et regarda le brun tituber alors qu’il reprenait son souffle réalisant pleinement ce qu’il avait fait. La douleur cuisante arriva comme une claque. Il avait embrassé un mec. Le copain de sa fille. Alors qu’il était marié. Une envie de vomir le prit et il la retint difficilement. Sa respiration était sifflante et il ne réalisait pas encore l’ampleur de son acte. Mais la culpabilité avait pris place en lui comme un monstre affamé et il se demanda s’il arriverait à se regarder en face un jour de nouveau. « Casse-toi ! »
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Sujet: Re: ELIJAH ☼ set fire to the rain Dim 16 Sep - 19:24
Julius & Elijah
Heureux. C’était ainsi que je me sentais, heureux et en paix, contre Julius, qui partageait ce baiser. Il ne m’avait pas repoussé et à sa réponse, je glissai ardemment ma langue contre la sienne, une danse, un ballet sans fin. C’était au moins ce que je croyais pendant quelques secondes. Quelques secondes où plus rien à part nous deux existait. J’aurais pu rester ainsi, contre lui, goûtant avidement à ses lèvres, à sa langue pour l’éternité. Il me faisait perdre la raison, rien qu’avec ce baiser. Je mordis ses lèvres quand celles-ci se firent arraché des miennes. Repoussé, je faillis en perdre l’équilibre, tant mon esprit était brumeux. Je me rattrapai tant bien que mal contre le bar derrière moi, donc les bouteilles en cristaux s’entrechoquèrent l’une contre l’autre. Pendant un certain moment, je ne compris pas ce qui se passait. Pourquoi je ne sentais plus la chaleur rassurante de Julius contre moi ? Pourquoi je n’avais plus le goût sucré, parfumé du dernier whisky qu’il avait bu, contre mes lèvres ? Pourquoi je n’avais plus ses mains sur moi ? Pourquoi je n’avais plus cette sensation enivrante de totalement lui appartenir ?
L’horreur vit place. Ce regard. Ce comportement. J’avais l’impression de pourrir de l’intérieure, tellement j’avais mal. Pourquoi Julius réagissait il ainsi. Peut être que c’était normal. Le choc ? D’avoir répondu au baiser ? Peut être que j’aurais dû m’y attendre, mais cela ne retirait en rien le fait que j’en souffrais. « Casse-toi ! » Un sort de la mort aurait été plus doux à ce moment précis. Je remarquais à peine que depuis que nos lèvres s’étaient quitté, j’avais cessé de respiré. Les poumons en feu, j’happai un grand bol d’air, respirant rapidement. Je me remis sur pied et même si j’aurais aimé rester et le rassurer, le prendre contre moi, je savais que c’était une bien mauvaise idée. Je devais le laisser seul, le laisser digérer, et surtout j’espérais qu’il accepterait son attirance vers moi. Je ne savais absolument pas comment les choses allaient suivre…
Etais-je heureux ? Satisfait ? Plus maintenant. Ce baiser venait de laisser un goût amer en bouche. Si seulement je pouvais m’en débarrasser en goûtant davantage aux lèvres de Julius. Si seulement…
Le contournant, je saisis mes affaires et reposai mon regard sur l’homme à côté de moi, qui me tournait le dos. J’avançais ma main vers lui, mais je renonçais de le toucher. « Julius… » Que pouvais-je lui dire ? M’excuser ? Même si la douleur de ce rejet était présente, je n’oublierais jamais ce moment intense entre nous. « A demain » C’était tout ce que je pouvais dire, sans joie, sans moquerie, mais un peu inquiet pour cet homme qui semblait aller si mal. Si ce n’était pas moi qui l’avais mis dans un tel état, alors j’aurais tout fait pour l’aider.
Mes affaires en main, je quittais silencieusement son bureau, refermant la porte derrière moi. Un rire du salon me parvenait… Sur le coup, et certainement parce que je devais tout simplement tourner ma colère vers quelqu’un, je ne pouvais que les détester. Je les détestais d’être là, à accabler autant Julius, à l’empêcher d’être heureux. Pourquoi ne pouvaient-elles pas tout simplement disparaitre et nous laisser tranquille. Etais-je égoïste de vouloir que Julius et moi soyons heureux, qu’on ait ce futur si prometteur que Mulan nous avait relevés… ?
Je me décollais de la porte, me dirigeant vers la chambre d’amis, tout en sortant un joint de ma poche. Que les heures passent vite… qu’on soit demain… qu’on rentre enfin à Poudlard.
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Sujet: Re: ELIJAH ☼ set fire to the rain Lun 17 Sep - 8:51
Après le départ d’Elijah, Julius se laissa glisser au sol, appuyé contre le bureau, le regard vide. Il avait une forte envie de vomir et d’oublier ce qui venait de se passer. Oublier qu’il n’avait jamais autant aimé un baiser que celui qu’Elijah lui avait donné. Donné. Et non pas pris de force comme il aurait voulu le penser. Il avait répondu et avait franchement merdé sur toute la ligne. La culpabilité qu’il ressentait semblait prendre un malin plaisir à répondre en lui un acide ravageur et il ne savait pas ce qui le retenait de se pencher sur le côté et de vomir tout le contenu de son estomac. La retenue peut-être ou le reste de fierté qu’il avait encore. Ses pensées partaient dans tous les sens. Il repensait au baiser et au plaisir ravageur qu’il avait ressenti. Il revoyait l’air défait d’Elijah quand il l’avait repoussé et il avait eu envie de se frapper ou de prendre le brun dans ses bras pour effacer cet air triste de son visage. Cette scène avait au moins eu le mérite de lui confirmer qu’Elijah ne jouait pas avec lui. Il ne voulait pas que coucher avec lui ce qui d’un côté était encore pire. Il l’avait embrassé en se doutant qu’il était peut-être véritablement attaché à sa personne. Et ensuite l’avait repoussé. Il n’aimait pas le brun mais ce n’était pas pour autant qu’il voulait lui briser le cœur ou peu importe ce que c’était. Il soupira lentement. Et si sa fille apprenait ce qui s’était passé dans ce bureau ? Elle ne lui pardonnerait jamais. Si Elijah ne l’aimait pas, Snow en était amoureuse, il l’avait bien compris et il allait lui briser le cœur. Il aurait dû lui dire depuis le début ce que faisait Elijah et non pas les cacher. En faisant cela, il s’impliquait et se rendait coupable. Et Laureen. Elle ne se remettrait probablement jamais du fait que son mari avait embrassé un homme de dix-sept ans son cadet. Elle piquerait une crise, ferait un énorme scandale. Il ferma les yeux et décida qu’il avait besoin d’un verre.
Le verre se transforma en deux et bientôt il avait bu la moitié d’un vieux scotch. Toujours avachi partout, encore conscient pour se dire qu’il avait dépassé la limite de sobriété, il repensait au baiser qu’Elijah lui avait donné. Il se rappelait que leurs lèvres étaient parfaites réunies ensemble et qu’il avait vraiment aimé l’embrasser. Il voulait le faire encore et encore. Il voulait lui enlever cette fichue chemise qui l’avait rendu complètement fou, il voulait le pousser contre son bureau et le toucher partout où il voudrait. Il le voulait et ça faisait mal de ne pas pouvoir le faire. Bien que, perdu dans les méandres de l’alcool, il se demandait pourquoi il ne pouvait pas. Sa femme et sa fille étaient deux horribles dépensières qui ne comprenaient pas pourquoi il était si réservé à jeter l’argent par la fenêtre. Elijah n’était certainement pas comme cela et ils éduqueraient leur fille dans l’idée de respecter l’argent. Il serait heureux avec Elijah. Un homme n’avait pas de règles, n’était pas chiant parce qu’il mettait ses pieds sur son bureau. Et le sexe paraissait génial. Peut-être qu’il avait raté le coche dans sa vie et qu’il aurait au moins dû essayer de coucher avec un homme avant de déclarer qu’il aimait les femmes. Ouais. Peut-être. Il pensa à se lever et aller rejoindre Elijah dans sa chambre – ils avaient été intraitables sur le fait que Snow dormirait dans sa chambre seule – et lui dire qu’il regrettait de l’avoir repoussé. Il en était là dans ses pensées quand sa femme rentra dans la pièce. Après cela, ce ne fut plus que cris de sa part, et grognements pour lui. Elle détestait quand il buvait et lui fit bien comprendre. Néanmoins, elle alla trop loin quand elle évoqua son père. D’un geste puissant, il jeta le verre qu’il tenait à la main contre le mur. Il explosa en des dizaines d’éclats. Tous deux sursautèrent à ce bruit. Il n’en revenait pas qu’il ait été capable de faire ça. Laureen le regardait comme si elle ne l’avait jamais vu. « Je suis désolé… » Sa voix était lourde d’alcool. « Ne parle pas de mon père. » Une larme coula sur sa joue au souvenir de son paternel, il se sentait effrayé, perdu, seul. Il aurait voulu que Laureen vienne le prendre dans ses bras et le console. Elle se contenta juste de dire qu’elle dormirait dans une chambre d’amie ce soir. Puis elle partit. Et ce fut le trou noir.