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| « Let's go for a talk between bitches. » [PANSY P.] | |
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| Sujet: « Let's go for a talk between bitches. » [PANSY P.] Jeu 6 Sep - 16:21 | |
| Graham regarda son reflet dans le miroir présent dans les toilettes du quatrième étage, réservées aux garçons, pour la énième fois. Il se trouvait juste parfait. Graham n'était pas vaniteux ni encore moins narcissique. Il n'était absolument pas comme Narcisse dans la mythologie grecque et n'était absolument pas amoureux de son reflet. Au contraire. Pourtant, il n'en était qu'à un pas avant de franchir la maigre et fine ligne qui le séparait de ces deux états d'esprit. Graham plaisait et il le savait. Il en était aussi sûr et certain que de son propre prénom. C’était d’ailleurs ce qui faisait son charme et sa conviction et qui nourrissait son assurance maladive. Il vérifiait alors un bon nombre de fois son reflet dans tous les miroirs qu'il trouvait pour être sûr qu'il continuait toujours de plaire. Et surtout de plaire à n'importe qui. Là était caché le maître mot. Il s'observa quelques instants, plongea son regard dans le sien à travers la glace. Il jugea sa coiffure raté et le gilet qu'il avait choisi trop différent de la chemise à carreaux qui l'accompagnait. Mais tous le monde appréciait son look et il savait parfaitement se mettre en valeur. Et justement, ce qu'il portait en faisait les frais. Il se retourna pour observer son postérieur parfaitement mouler dans son jean foncé. Parfait. Il ne pouvait pas plaisanter, ni avec son look, ni avec ses manières avec la personne qu'il s’apprêtait à aller retrouver. Pansy Parkinson n'était pas du genre à se laisser faire ni à être le moins du monde, une fille facile. Elle avait pour habitude d'écraser tout ceux qu'elle rencontrait sur son passage et c'était un trait de son caractère que Graham appréciait tout particulièrement. Elle n'avait peur de personne et détestait, tout comme lui, Harry Potter. Il se passa une main sur son visage avant de se juger cette fois-ci, presque parfait. Il s'éloigna alors des lieux d'aisance pour dévaler tranquillement les escaliers qui n'en faisaient qu'à leur tête. Graham était du genre patient et prenait parfois tout son temps, faisant enrager ses camarades avec qui il avait rendez-vous. Il aimait bien se faire désirer et en être indifférent. Mais avec Pansy c'était différent. Elle n’aimait pas lorsqu'il était en retard et vice versa. Elle était comme son alter-égo au féminin et Graham adorait ça, sentant qu'il avait une personne dans son entourage qui comprenait vraiment qui il était. Il était du genre très libertin à laisser voir au grand jour ses pulsions. Il n'en avait presque jamais rien à faire de ce que les autres pouvait penser de lui. Le jeune Serdaigle arriva alors devant la grand salle, le lieu de rendez-vous qu'il s’était donné avec la jeune Serpentard. « Ayons une petite discussion avec notre chère Pansy. » Graham pénétra alors dans la pièce spacieuse, cherchant du regard le jeune femme.
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| Sujet: Re: « Let's go for a talk between bitches. » [PANSY P.] Jeu 6 Sep - 17:49 | |
| Pansy avait toujours était consciente du moment où il fallait dire stop. C'était une des nombreuses vertus qu'elle possédait – et que les mauvaises langues se taisent elle avait des vertus ! – et elle s'en servait bien mieux que quiconque. Elle était pragmatique voilà c'était le mot : pragmatique. Elle savait quand arrêter de ridiculiser un élève – il y avait un moment où s'était drôle et un autre où ce n'était plus qu'une simple torture banale et vulgaire – devant ses camarades. Elle savait quand arrêter d’être insolente – pour éviter la retenue – envers un professeur. Elle savait jusqu’à quel point il allait dans un numéro de séduction – pour obtenir ce qu’elle voulait – avant que l’autre ne puisse plus s’arrêter et essaie de lui rouler une pelle ce qui lui vaudrait un sortilège cuisant. Et elle savait quand il fallait arrêter de déprimer. La brune admettait sans peine qu’en ce moment ce n’était pas facile. Sa relation avec Théo se remettait péniblement et si on rajoutait les enfants du futur, les crises de larmes de ceux qui venaient du passé – ne pouvait-on pas sérieusement les enfermer pour attente à la santé de ceux qui ne pleuraient pas toutes les cinq minutes – et les vies prochainement catastrophiques – socialement parlant – de Draco et Blaise qui allaient épouser des fichus Gryffondor – le balafré et la belette Morgane toute puissante – Pansy passait la plupart du temps à broyer du noir, à se renfermer face à ses amis et à envoyer la majorité des gens se faire foutre. Sauf que ça faisait mauvais effet sur son statut de princesse de Serpentard et on commençait à préférer Daphné Greengrass à elle. Daphné Greengrass ! Elle n’arrêtait pas de se plaindre en permanence que Draco avait choisi sa sœur et c’était agaçant au possible parce que de toute façon Malfoy était bi et avec préférence pour les hommes. Sans compter qu’elle ne savait pas s’habiller, Pansy avait beaucoup plus de style qu’elle. Elle était arrivée hier avec une horrible robe étrange qui soi disant était en vogue en 2023. Vouloir être en avance sur la mode était totalement foireux et revenait généralement à un faux pas qui tuait les yeux de presque tout le monde. Surtout les siens. Dans tous les cas, Pansy ne pouvait pas tolérer que Daphné Greengrass devienne plus populaire qu’elle. Et il fallait pour cela qu’elle arrête de se morfondre et redevienne comme avant. Cela impliquait ses moments de « chienne » avec Graham Anderson. Et médire sur tout le monde avec lui lui avait étrangement moqué. Pas beaucoup de monde à Serpentard ne comprenait son affection pour le Serdaigle mais ses amis le toléraient et c’était tout ce qui comptait. Ensemble, ils étaient les deux plus grandes chiennes de Poudlard, adorant critiquer tout le monde, se rapporter les derniers ragots, parler de mode et de leurs conquêtes. Enfin Graham parlait de ses conquêtes, Pansy se contentait de parler de flirts et autres car il n’y avait que Théo. Et elle lui était entièrement fidèle malgré les rumeurs. Etrangement Graham pensait qu’elle trompait son amant. Elle ne l’avait jamais contredit. Leurs rencontres se déroulaient généralement dans la Grande Salle parce que c’était là où ils pouvaient critiquer tout en étant confortablement installés. Néanmoins cela révélait une grande organisation. Il fallait s’y trouver quand le prof surveillant était assez laxiste pour les laisser parler. Pansy jeta un coup d’œil au professeur Berry qui dormait sur son bureau après avoir sans doute ingéré des drogues. Elle pensa à ce pauvre Rogue qui devait en faire une syncope dans sa tombe. Elle haussa finalement les épaules, cette prof incompétente avait révolutionné sa vie. Elle aurait pu faire un strip-tease devant tout le monde qu’elle ne lui aurait rien dit. Elle sortit de ses pensées cyniques à l’arrivée de Graham qu’elle aperçut du coin d’œil. Elle lui fit un sourire qui ressemblait presque à un rictus et attendit qu’il s’installe en face d’elle. « J’ai cru que tu allais me faire attendre. Tu sais que je ne suis pas la dernière pimbêche que tu baises, j’ai horreur qu’on me fasse patienter. » Pansy lui sourit plus sincèrement cette fois, c’était sa façon de dire bonjour et franchement : qu’est-ce que ça lui avait manqué !
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| Sujet: Re: « Let's go for a talk between bitches. » [PANSY P.] Jeu 6 Sep - 20:04 | |
| Graham trouva Pansy assise dans la grande salle comme il l'avait espéré. Et très franchement, elle se serait mit dans de très gros problèmes si jamais elle ne l'avait pas été. Graham avait beau avoir un petit visage d'ange, il pouvait cacher sous son apparence de douceur. un vrai tempérament de feu qui l'aidait bien souvent lors de ses débats amoureux dans un lit. Cependant, même si il était patient, il n'aimait pas du tout qu'on le fasse attendre et il savait très bien que c'était le cas pour Pansy. Ah la magnifique Pansy. Graham n'avait jamais eu la chance de pratiquer quoique ce soit avec la jeune femme qui ne soit plus que des mots et ou de bonnes crises de fous rires. Et même si l'occasion ce serait présenté, il était persuadé que cela aurait été très bizarre ente eux deux, car ayant quelque peu la même nature et la même manière de penser, chacun aurait sûrement désespérément voulu prendre le dessus sur l'autre. Du moins, c'est toujours comme ça que Graham réagissait. Il savait que Pansy était en couple avec le Nott mais il était pourtant persuadé qu'elle le trompait à tout bout de champs car le mot fidélité ne rentrait pas dans son vocabulaire. Lorsque Pansy le vit arriver, elle lui adressa un sourire assez spécial qui ressemblait plus à un rictus au goût de Graham. Mais ce dernier s'en fichait royalement car il adorait les rictus. Ça et l'indifférence. Il ne dit rien et se contenta de s'installer avec paresse face à elle tout en soupirant. « J’ai cru que tu allais me faire attendre. Tu sais que je ne suis pas la dernière pimbêche que tu baises, j’ai horreur qu’on me fasse patienter. » Ces paroles étaient du Pansy à l'état pur. Elle employait au moins toujours une fois les mots pimbêche et baise lorsqu'elle avait une conversation avec Graham. Elle le considérait comme un libertin sauteur sur tout ce qui était capable de faire le moindre mouvement. Et elle ne se trompait pas vraiment. Graham savait parfaitement ce qu'il était et il l'assumait ouvertement. Sa sexualité n'était un secret pour personne et de ce fait, il adorait les commérages sur ses exploits, cela le fascinait et l’incitait à recommencer toujours et encore plus avec encore plus de monde. Il savait son tableau de chasse bien rempli et il savait aussi que Pansy en avait connaissance. « Bonjour Pansy, je vais bien merci et toi ? » L'ironie était toujours sa plus fidèle amie, si celle de Pansy était l'agressivité. Il adorait Pansy et ne se lassait jamais de sa présence. Il lui sourit d'un sourire qui se voulait innocent. Parfois les personnes qui se trouvaient à leur alentours ne comprenaient pas comment une Serpentard comme Pansy Parkinson, qui avait pour habitude de rabaisser tout le monde, pouvait converser joyeusement avec un Serdaigle qui avait la réputation de dévorer tout ceux qui se trouvaient sur son passage. Graham haussa les épaules et utilisa ses doigts pour tapoter doucement et distraitement la table qui se trouvait devant lui. « Alors, Parkinson, toujours avec ton Théodore Nott ? Je sais que les préjugés ne sont que forme d'ignorance, mais de toi à moi, comment peux-tu vivre le fait d'être attachée à une seule et unique personne au lieu d'être libre comme l'air, définitivement ? » Graham avait bien appuyé son dernier mot car il savait que la jeune était incapable de rester indéfiniment avec la même personne et que le dit Théodore Nott devait porter plus de cornes que quiconque.
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| Sujet: Re: « Let's go for a talk between bitches. » [PANSY P.] Ven 7 Sep - 6:50 | |
| « Bonjour Pansy, je vais bien merci et toi ? » La brune eut un léger reniflement amusé et aurait presque poussé la plaisanterie à répondre qu'elle allait très bien mais elle ne le fit pas car c'était généralement la phrase ironique par excellence et Pansy Parkinson n'utilisait pas l'excellence de tout le monde. Elle se contenta donc de balayer le tout d'un geste de main qui voulait clairement dire : « tu veux pas qu'on se fasse la révérance tant qu'on y est ? » Graham ne s'en formalisa pas plus que cela et reprit tout de suite après. « Alors, Parkinson, toujours avec ton Théodore Nott ? Je sais que les préjugés ne sont que forme d'ignorance, mais de toi à moi, comment peux-tu vivre le fait d'être attachée à une seule et unique personne au lieu d'être libre comme l'air, définitivement ? » Un léger rire échappa à Pansy et elle pensa un instant à toutes les greluches qui l'auraient fusillée du regard en disant qu'il n'y avait rien de drôle et en la pressant à répondre à la question. Théo avec son air mélancolique - qui en réalité était une froide indifférence – attirait beaucoup le regard des filles qui voyaient en lui le héros solitaire en mal d'amour. Le fait que sa petite-amie le trompe à tout bout de champ selon les rumeurs ne faisait que renforcer cet aspect au dédain de la brune qui était tout ce qu'il y a de plus jalouse et possessive. Elle n'aimait pas qu'on dise qu'elle trompait Théo après tout ce qu'ils avaient traversé. Mais avec Graham ça ne la gênait pas. Il était une des rares personnes qu'elle appréciait vraiment en dehors de sa petite bande. Elle le trouvait presque d'une naïveté touchante à penser que tout n'était que sexe. Il l'amusait, la divertissait et malgré tout elle avait une affection véridique pour lui même si elle pensait qu'il n'aurait pas apprécié d’être considéré ainsi. « A force d'être libre comme l'air, il finit par ne plus avoir personne pour te retenir. Tu comprendras plus tard. A 16 ans, tes hormones s'échauffent parfois trop tu ne crois pas ? Je vais finir par t'appeler par un surnom vulgaire contenant soit chatte soit chienne, choisis. » Imperceptiblement, Pansy remit le brun en place, lui rappelant qu'elle était tout de même de deux ans son ainé et qu'elle savait de quoi elle parlait. « Mais tu sais quoi, moi j'aimerais bien voir le trou qui finirait par retenir définitivement Graham Anderson. Métaphoriquement bien sûr quoique littéralement ça pourrait être amusant à voir. » Elle eut un rictus tout en notant avec quel génie elle avait détourné la conversation de Théo et la lançait sur Graham qui ne tarderait pas à se vanter de ses conquêtes alors qu'elle n'aurait pas à ressasser ses souvenirs pour savoir quel garçon avait tenté sa chance avec elle dans la semaine pour finir par se prendre un sort cuisant. Elle l'adorait celui-là. Elle appréciait de discuter avec Graham vraiment mais préférait railler ses conquêtes que s'en inventer. Le Serdaigle imaginait que sa vie sexuelle était débridée mais il n'y avait que Théo et encore, ils n'avaient pas de relations à Poudlard, tradition de sang-pur qui comptait pour le brun. Pansy se serait sans problème envoyée en l'air dans une salle de classe abandonnée mais elle s'adaptait. Elle était juste insatiable quand ils quittaient Poudlard. Théo assumait toujours, avec talent même. « Alors dis moi, qui a retenu ton attention ces dernières semaines ? » Et voilà, Théo définitivement écarté de la conversation. Pour l'instant. |
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| Sujet: Re: « Let's go for a talk between bitches. » [PANSY P.] Dim 9 Sep - 12:32 | |
| « A force d'être libre comme l'air, il finit par ne plus avoir personne pour te retenir. Tu comprendras plus tard. A 16 ans, tes hormones s'échauffent parfois trop tu ne crois pas ? Je vais finir par t'appeler par un surnom vulgaire contenant soit chatte soit chienne, choisis. » Et blah, blah, blah. Graham haussa un sourcil et s'enfonça un peu plus sur le banc sur lequel il était assit. Selon ses dires, Pansy Parkison avait l'air de bien mieux connaître la vie que quiconque. Elle aussi était passée par ses seize ans et ce n'était pas parce qu'elle avait deux ans de plus que lui, qu'elle pouvait se permettre de le juger ainsi. Même si, d'un certain côté, Graham savait pertinemment que la jeune femme avait raison. La première phrase prononcée par Pansy raisonnait dans sa tête 'A force d'être libre comme l'air, il finit par ne plus avoir personne pour te retenir.', le jeune Serdaigle n'avait pas envie d'être retenu par qui que ce soit. Il savait bien évidemment, qu'un jour il devrait se poser comme tout le monde, mais maintenant et aujourd'hui il n'en avait absolument pas envie, jouissant de son statut de libertin comme personne. Les gens avaient envie d'être avec lui et il n'avait, la plupart du temps, qu'à changé de couloir pour se trouver une nouvelle proie. De plus, ses proies revenaient toujours vers leur bourreau lui en demander toujours plus. Le prénom de Flynn apparut soudain dans son esprit sans que Graham ne puisse y faire quoique ce soit et son cœur se serra légèrement. Lui aussi avait envie d'être avec le jeune homme, mais la plupart du temps c'était impossible. Il ne pouvait se permettre de rester qu'avec une seule et même personne. Il détestait les sentiments et les choses romantiques et n'avait pas envie de se lancer dans une relation stable et durable. Pas maintenant, non. Mais Flynn... Il savait que si jamais il attendait trop, le jeune homme partirait voir ailleurs et qu'il aurait alors, perdu sa chance de l'avoir rien que pour lui. Il n'aurait alors, plus personne pour le retenir. Il secoua la tête blasé et planta son regard sur Pansy. « Mais tu sais quoi, moi j'aimerais bien voir le trou qui finirait par retenir définitivement Graham Anderson. Métaphoriquement bien sûr quoique littéralement ça pourrait être amusant à voir. » Graham adopta une expression presque choquée mais à la fois amusé. Le trou qui allait le retenir ? Il n'était pas encore arrivé. Ou si, mais pas encore prêt à la recevoir sans doute. « Alors dis moi, qui a retenu ton attention ces dernières semaines ? » C'était amusant de voir Pansy changer aussi rapidement de conversation pour s'en prendre au jeune homme. Celui-ci savait parfaitement qu'elle cherchait définitivement à chasser le terrain Nott de leur sujet de conversation. Graham haussa les épaules, préméditant d'avance qu'il y referait allusion, rien que pour l'embêter. « Une jeune Poufsouffle de cinquième année et un Gryffondor de sixième année. C'était trop facile de les avoirs. Mais j'ai une grande préférence pour les Gryffondor que je juge plus actif, les Poufsouffle sont bien trop passif à mon goût. Mais j'ai eu trop de choses à faire ces derniers temps et pas assez de temps pour les plaisirs charnels, ce qui est bien dommage. » Il ne pouvait mentionner Flynn, le laissant dans l'ombre pour éviter les moqueries de la part de Pansy. Si il en parlait, il était sûr qu'il serait découvert... Il eut un rire lent, pas très fier de ses dernières conquêtes. A chaque fois, l'autre Serdaigle qui s’infiltrait dans sa tête, refaisait très souvent surfasse ces derniers jours. Et Graham avait beau faire ce qu'il voulait et penser comme bon lui semblait, il n'arrivait pas à se l'enlever de la tête. Il prit une grande inspiration et afficha un sourire moqueur mais à la fois posé. « Et toi alors, chère Pansy, qui a retenu ton attention ces derniers temps ? »
Dernière édition par Graham H. Anderson le Jeu 13 Sep - 14:10, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: « Let's go for a talk between bitches. » [PANSY P.] Dim 9 Sep - 13:51 | |
| « Une jeune Poufsouffle de cinquième année et un Gryffondor de sixième année. C'était trop facile de les avoirs. Mais j'ai une grande préférence pour les Gryffondor que je juge plus actif, les Poufsouffle sont bien trop passif à mon goût. Mais j'ai eu trop de choses à faire ces derniers temps et pas assez de temps pour les plaisirs charnels, ce qui est bien dommage. » Pansy eut un rire hautain devant le palmarès que Graham venait de lui annoncer. Si la brune était libre comme l’était le Serdaigle, il était sûr qu’elle n’irait pas se chercher des proies chez les Gryffondors ou pire chez les Poufsouffles même si en soi un homme était un homme, peu importe sa maison. Mais non, elle n’aurait jamais pu coucher avec… eux. Et il fallait noter dans le « eux » tout le dédain possible. Coucher avec un Gryffondor, c’était suicidaire. Pourtant, Draco et Blaise l’avaient fait et le feront à vie dans quelques années. Le danger avec les Gryffondors, c’est que c’était justement « actif » comme disait Graham. Actif dans le sens « je prends les décisions. » Les Serpentards appelaient ça le contrôle et le contrôle, ils n’aiment pas trop le céder. Voire pas du tout. Il y avait forcément un conflit et ça se finissait mal. Voilà pourquoi fréquenter un Gryffondor était exclu. Quant aux Poufsouffles. Pansy ricana intérieurement. Pour elle, les Poufsouffles étaient des sans maison. SMF. Sans maison fixe. Et elle était certaine d’avoir raison. Les Serpentards étaient ambitieux. Les Serdaigles étaient érudits. Les Gryffondors étaient courageux – elle leur reconnaissait cette vertu même si les trois quarts du temps c’était revenir à avoir un gène suicidaire dans son ADN. Mais les Poufsouffles… Ils étaient quoi ? Loyaux ? Patients ? N’importe quel Serpentard, Serdaigle ou Gryffondor pouvait être loyal ou patient. Ce qui faisait donc que toutes les personnes n’étant ni courageuses, ni ambitieuses ni érudits avaient été regroupés dans une maison dont l’emblème était un blaireau. Plutôt significatif. Coucher avec un Poufsouffle, c’était comme coucher avec une espèce de guimauve visqueuse… « Et toi alors, chère Pansy, qui a retenu ton attention ces derniers temps ? » La brune eut un léger sourire. « Certainement pas de Poufsouffle ou de Gryffondor. Je ne comprends pas comment, toi, qui a un du goût, peut vouloir coucher avec un de ses spécimens. En plus, ce n’est pas comme si la population de Poudlard n’avait pas triplé ces dernières semaines. Je pense qu’il y a de quoi faire avec les Serdaigles et les Serpentards non ? Même s’ils sont en couple, ce n’est qu’une formalité non ? » La brune aurait bien lancé la conversation sur un futur défi à donner à Graham comme coucher avec un tel qui était en couple mais elle se retint, sachant que ce serait dangereux pour ces fesses. Déjà, éviter deux fois des questions quand on est avec un Serdaigle, c’est moyen et ça ne pouvait qu’attirer l’attention de Graham. Ensuite, les chances qu’il lui demande faire pareil était grandes et il aurait demandé des preuves et… non. Mauvaise idée. Ne pas défier Graham. Elle se contenta donc de sourire à nouveau, croisant ses jambes et répondit à la question par un tissu de mensonges – bien qu’elle était convaincante, expérience oblige. « Eh bien, tout d’abord il y a Regulus avec qui je compte bien conclure tôt ou tard, on est seulement amis – elle mima des guillemets en prononçant le mot ami – pour sauver les apparences mais je sais bien qu’il y a plus. » Entièrement faux, Regulus et elle étaient seulement amis. Et si elle croyait les rumeurs – et la façon dont Regulus les lui avaient démenties – il s’intéressait à une Poufsouffle. « Il y aussi Terry Bott de mon année. Il sort avec Padma Patil et c’est justement ce qui le rend intéressant, cette fille me tape sur les nerfs et j’aimerais bien la remettre à sa place. » Ca c’était vrai, Padma Patil prenait des airs en passant devant elle et elle n’allait pas tarder à lui faire une crasse quelconque. « Et deux trois autres conquêtes dont je ne prends même plus le temps de demander le nom, ils connaissent le mien c’est suffisant non ? » |
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| Sujet: Re: « Let's go for a talk between bitches. » [PANSY P.] Dim 9 Sep - 15:05 | |
| « Certainement pas de Poufsouffle ou de Gryffondor. Je ne comprends pas comment, toi, qui a un du goût, peut vouloir coucher avec un de ses spécimens. En plus, ce n’est pas comme si la population de Poudlard n’avait pas triplé ces dernières semaines. Je pense qu’il y a de quoi faire avec les Serdaigles et les Serpentards non ? Même s’ils sont en couple, ce n’est qu’une formalité non ? » Graham haussa un sourcil. Il savait que Pansy avait des préjugés mais pas à ce point là. Comment est-ce qu'il était possible de renier autant de personnes parce qu'elles étaient dans une maison qui ne lui revenait pas ? C'était une sacrée forme de discrimination et Graham n'en fut pas le moins étonné de la part de la Serpentard. Elle au moins, elle faisait bien partie de sa maison. En somme, le Choixpeau ne s'était pas trompé. Fort heureusement pour Graham, celui-ci n'avait pas les mêmes préjugés. Et si jamais il les avaient eu, son champs de vision pour les proies aurait vachement été restreint. Il ne l'avait jamais révélé à personne, mais lorsque Graham s'en prenait à un Serpentard c'était parce qu'il était vraiment en manque et non parce que la compagnie du Serpentard l’intéressait en elle-même. Il n'était pas fan de la compagnie des verts et argents en général, sauf de celle de Pansy évidemment, en jugeant certain très idiots comme par exemple ce Draco Malfoy, qui dans le futur allait finir sa vie avec le célèbre Harry Potter. Il préférait avant tout la compagnie des Serdaigle. « Eh bien, tout d’abord il y a Regulus avec qui je compte bien conclure tôt ou tard, on est seulement amis – elle mima des guillemets en prononçant le mot ami – pour sauver les apparences mais je sais bien qu’il y a plus. » Tiens, tiens. Graham posa ses coudes sur la tables soudainement très intéressé par les propos de Pansy. Elle comptait bien conclure avec Regulus ? Cela voulait donc dire, qu'elle ne l'avait pas fait encore. Graham ne prenait jamais son temps avec ceux qu'il fréquentait. Il concluait et ne prenait jamais de temps avec eux. Les apparences ? Pourquoi voulait-elle les sauver ? Graham s'en fichait de ce que les autres pouvaient penser et il faisait ce qu'il faisait avec qui il voulait, il ne montrait aucune apparence et ne cachait rien de ce fait. Rien ni personne, à part Flynn, évidemment. « Il y aussi Terry Bott de mon année. Il sort avec Padma Patil et c’est justement ce qui le rend intéressant, cette fille me tape sur les nerfs et j’aimerais bien la remettre à sa place. Et deux trois autres conquêtes dont je ne prends même plus le temps de demander le nom, ils connaissent le mien c’est suffisant non ? » Il y avait quelque chose dans ses propos qui ne tenait pas la route mais Graham n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. Il se dit, persuadé, que si jamais il allait demander des explications et vérités sur ce que Pansy venait de lui dire aux mentionnés, ils ne lui répondraient pas la même. Il y avait ce petit quelque chose dans sa façon de parler qui mettait à Graham, la puce à l'oreille. « Ah oui, rien que ça ? Terry Bott, sans déconner ? Alors toi tu t'en prends -dirons-nous- à une personne simplement parce que la personne avec laquelle elle sort ne te reviens pas ? » Graham se redressa en abordant un sourire moqueur. « Astucieux. Très astucieux et en même temps que c'est mesquin, c'est tout toi ça. » Oui, en effet c'était tout Pansy comme lui la voyait. En plus d'avoir des préjugés elle était machiavélique. Il était temps de réaborder le sujet qui ne plaisait pas tant que ça à cette chère Pansy. Graham afficha cette fois-ci un rictus moqueur tout en passant sa main dans ses cheveux. « Et ce cher Nott, que dirait-il si jamais il apprenait ce que tu fais derrière son dos ? »
Dernière édition par Graham H. Anderson le Jeu 13 Sep - 14:11, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: « Let's go for a talk between bitches. » [PANSY P.] Dim 9 Sep - 16:05 | |
| « Ah oui, rien que ça ? Terry Bott, sans déconner ? Alors toi tu t'en prends -dirons-nous- à une personne simplement parce que la personne avec laquelle elle sort ne te reviens pas ? » Graham lui adressa un sourire amusé, presque moqueur qui était presque une réplique du sien et dans ces moments-là, elle se disait que le brun aurait fait un bon Serpentard. Mais elle savait au fond qu’il avait sa place à Serdaigle. En plus d’être intelligent et d’avoir toutes les qualités de bleus et bronze, il n’était pas assez mesquin pour survivre parmi les verts et argent. Il y avait quelques exceptions dans sa maison qui étaient ambitieux mais tout de même – et le mot l’écœurait – gentils mais ces derniers étaient généralement mal acceptés. Quant à Graham, eh bien il était de sang-mêlé si elle ne se trompait pas. Il ne venait pas d’une lignée de sang-pur c’était certain et cela affectait sa façon de penser. On apprenait aux sangs-purs, dès leur plus jeune âge, à bien se tenir, à mettre un masque en permanence, à jouer un rôle. Ne jamais montrer ses émotions, c’était montrer ses faiblesses. Ne jamais faire quoique ce soit qui pouvait provoquer un scandale. Pansy savait déjà qu’en s’habillant comme elle aimait le faire, elle mettait un orteil sur la ligne à ne pas dépasser. Et même si elle n’avait plus de famille qu’elle devait écouter, elle ne dépasserait jamais les limites. Parce que ce serait décevoir Théo, s’exclure toute seule de leur petit club sélectif. Parce qu’elle n’en voyait pas l’intérêt. C’était sa mentalité. On l’avait balancé dès qu’elle avait su se tenir sur ses deux jambes dans des réceptions mondaines avec d’affreuses robes roses et elle avait dû s’adapter. Ne pas se plaindre, manger des choses étranges, sourire poliment à des vieux chauves, ne pas montrer qu’elle était fatiguée bien que les soirées s’éternisaient parfois jusqu’à minuit. C’était un monde fermé certes mais elle acceptait son statut, sa place. Elle n’aurait pas juste pu se conduire comme une libertine comme Graham le faisait. Ou on l’aurait renié. Même Bellatrix Lestrange avait pris mari pour suivre les traditions. Si une des plus grandes folles et meurtrières le faisait, n’importe qui suivrait ces mœurs. « Astucieux. Très astucieux et en même temps que c'est mesquin, c'est tout toi ça. » Bien évidemment que c’était elle, si elle avait été célibataire, elle l’aurait fait sans hésiter. Comme ce n’était pas le cas, elle comptait marchander avec Daphné Greengrass en lui promettant de lui prêter son maquillage ou alors de lui coincer Draco – ce qui incluait ensuite se faire pardonner auprès de Draco. « Et ce cher Nott, que dirait-il si jamais il apprenait ce que tu fais derrière son dos ? » Pansy pinça les lèvres une seconde, il y tenait à son Nott. La brune le fixa un instant en se demandant s’il ne l’avait pas percée à jour, compris qu’elle l’aimait sincèrement et il voulait lui faire cracher le morceau. Non. Il se serait vexé plutôt. Ou alors il avait juste remarqué qu’elle évitait la question et voulait l’embêter. Plus probable. Décidée à ne pas répondre, elle fit comme à son habitude : détourner la question. « Il n’est pas gay tu sais. » Elle regarda ses ongles un instant laissant flotter la phrase en suspens, telle une dramaqueen avant de reprendre. « Théo n’est pas gay. Je sais qu’il est mignon mais tu peux arrêter de tenter de me faire parler de lui, tu ne l’intéresserais pas. » Pansy fit comme si Graham était intéressé par son petit-ami (et ça se trouve elle avait raison Théo était vraiment mignon) et évita une fois de plus la question. « Oh et pour ta gouverne, je ne veux pas de Boot seulement à cause de Patil, il est canon, je ne regarde pas n’importe qui. S’il était moche, j’aurais envoyé Millicent le draguer. » Et Pansy lui lança un regard l’air de dire : tu me prends pour qui ? |
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| Sujet: Re: « Let's go for a talk between bitches. » [PANSY P.] Dim 9 Sep - 17:03 | |
| « Il n’est pas gay tu sais. » Graham ouvrit des yeux ronds comme des soucoupes. Pardon ? Quel importance cela avait de savoir que Théodore Nott était gay ou non ? De toute manière, heureusement pour lui qu'il ne l'était pas sinon il se serait déjà attiré les foudres de Pansy si jamais il avait fait son coming-out en plein milieu de leur relation. « Théo n’est pas gay. Je sais qu’il est mignon mais tu peux arrêter de tenter de me faire parler de lui, tu ne l’intéresserais pas. » Ce fut le petit choux à la crème que l'on avale de trop lorsque l'on a plus faim. Graham intéressé par Théodore Nott ? Ce Serpentard qui était encore bien plus arrogant que Pansy Parkinson, mais alors soit cette dernière s'était prit un mauvais sort soit elle était jalouse pour un rien. Théo n'était certainement pas au goût de Graham. Mignon certes, baisable non. Si il était assez bête pour rester avec une personne comme Pansy sans ne rien voir arriver c'était qu'il devait avoir une personnalité assez peu intéressante au yeux de Graham. Celui-ci se retint presque de rire. Elle évitait à tout bout de champs de parler de son petit-ami cela voulait dire qu'il y avait anguille sous roche. Graham voulait à tout prix savoir ce qu'il se passait et il n'était pas du genre à laisser tomber aussi facilement. Il finirait par apprendre ce qu'il se passait entre eux et pourquoi Pansy refusait catégoriquement de parler de son soi-disant petit-ami. « Oh et pour ta gouverne, je ne veux pas de Boot seulement à cause de Patil, il est canon, je ne regarde pas n’importe qui. S’il était moche, j’aurais envoyé Millicent le draguer. » De toute manière Millicent n'aurait eu aucune chance et Goyle ou Crabbe, ou celui avec qui elle sortait tenait sûrement beaucoup trop à elle. Graham eut un sourire beaucoup trop amusé et retint presque de lui rire au nez une deuxième fois. Décidément, elle le surprenait de plus en plus et disait toujours blanc quand il pensait qu'elle dirait noir. Il toussota légèrement pour lui démontrer qu'il n'était pas le moindre atteint par ses accusations. Il reprit cependant, son sérieux et se redressa en plantant directement son regard dans celui de son interlocutrice. « Saches pour ta gouvernes que Théodore Nott ne m'intéresse absolument pas et qu'à vouloir paraître indifférente en changeant de sujet chaque fois que je le mentionne, ne fait que prouver que quelque chose ne tourne pas rond avec. Que t'arrive-t-il Pansy ? D'habitude tu es la première à m'en parler. » Il savait parfaitement que la jeune femme ne mettrait pas moins de trente secondes à répondre une réplique sanglante. Ce n'était sûrement pas maintenant qu'il allait en apprendre d'avantage sur les histoires de cœur de Pansy Parkinson mais il voulait savoir et il finirait par savoir même si pour cela il devait investiguer une enquête. Ce n'était pas que les commérages l'intéressaient mais ce qui touchait à Pansy oui. « Moi intéressé par ce Serpentard qui pense qu'il vaut mieux que quiconque. Je crois que j'aurai tout entendu aujourd'hui. »
Dernière édition par Graham H. Anderson le Jeu 13 Sep - 14:13, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: « Let's go for a talk between bitches. » [PANSY P.] Dim 9 Sep - 17:35 | |
| « Saches pour ta gouvernes que Théodore Nott ne m'intéresse absolument pas et qu'à vouloir paraître indifférente en changeant de sujet chaque fois que je le mentionne, ne fait que prouver que quelque chose ne tourne pas rond avec. Que t'arrive-t-il Pansy ? D'habitude tu es la première à m'en parler. » Si la jeune femme n’avait pas été éduquée à justement porter ce masque auquel elle pensait tout à l’heure, elle aurait très certainement laissé passer une grimace étonnée, à la limite du outré même. Certes elle était soulagée d’un côté que Graham ne s’intéresse pas à Théo. Ce n’était pas comme s’il avait jamais montré de l’intérêt pour son petit-ami – non c’était de l’intérêt pour l’intérêt qu’elle portait à Théo nuance – mais bon Graham était connu pour sauter sur tout ce qui bouge et s’il avait une idée derrière la tête, Pansy savait qu’il était difficile de lui faire lâcher prise. Aussi, elle avait presque regretté de l’avoir affublé d’une quelconque attirance pour Théodore au cas où cela ferait de drôles idées en lui. Mais elle ne se trouva outrée face au ton sans appel de Graham, comme si c’était inimaginable qu’on puisse s’attirer au brun. D’un côté, elle aurait aimé que cela soit le cas pour que certaines pimbêches arrêtent de lui tourner autour mais venant de Graham… Elle le considérait comme une personne au goût sûr et aurait pu lui demander son avis sur une de ses tenues ce qui prouvait à quel point elle l’estimait. Elle n’écoutait généralement l’avis de personne. Aussi, c’était comme si Graham venait de lui cracher en pleine figure que choisir Théodore Nott avait été une de ses pires erreurs de goût. Et Pansy était follement amoureuse de lui au point qu’elle en fut vexée. Mais parce que son père était un Parkinson et lui avait enseigné certaines choses. Elle n’en montra strictement rien. Néanmoins, quelqu’un proche d’elle – encore plus proche que l’était Graham – aurait remarqué qu’elle n’avait pas remarqué la question concernant son petit secret qu’elle essayait de dissimuler au Serdaigle ce qui prouvait à quel point la jeune femme était vexée. Et une Pansy Parkinson vexée, parfois c’était pire qu’une gamine capricieuse. « Moi intéressé par ce Serpentard qui pense qu'il vaut mieux que quiconque. Je crois que j'aurai tout entendu aujourd'hui. » Et ça ce fut la goutte qui fit déborder le vase. « Ne parle pas des gens que tu ne connais pas. Tu ne sais rien de lui alors ne vas pas lui attribuer des défauts douteux. » La brune se rendit au moment même où elle reprenait son souffle qu’elle avait presque sifflé cette phrase. Ce n’était pas vraiment le genre d’attitude qui montrait qu’elle n’avait strictement rien à faire de Théo. « Et il n’y a rien qui ne tourne pas rond. Tout va merveilleusement avec Théo. Maintenant s’il te plait arrête d’être chiant comme ça, tu commences à devenir emmerdant Graham. On peut parler d’autre chose, discuter de Théo n’a strictement rien de captivant. » Pansy se maudit intérieurement pour être si peu convaincante. Si les circonstances avaient été différentes – à savoir si tout allait bien avec Théo – elle aurait inventé un mensonge, déclaré qu’elle couchait avec elle ne savait qui, donnait des détails croustillants mais comme les choses n’étaient pas à beau fixe dans son couple, elle ne voulait pas prendre le risque que cela remonte aux oreilles de son fiancé. Elle pensa un instant qu’elle aurait aussi pu tout déballer au Serdaigle mais il ne la comprendrait pas. Sérieusement, Graham Anderson connaissait-il quelque chose à propos de l’amour ? |
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| Sujet: Re: « Let's go for a talk between bitches. » [PANSY P.] Mer 12 Sep - 13:49 | |
| « Ne parle pas des gens que tu ne connais pas. Tu ne sais rien de lui alors ne vas pas lui attribuer des défauts douteux. » Graham cru tout simplement qu'il allait s’étouffer avec l'hypocrisie dont faisait preuve Pansy. Tout dans son comportement et sa manière de répondre au jeune homme prouvait que la jeune femme jouait presque un double jeu et qu'elle en avait plus à faire de Théodore Nott que ce qu'elle voulait démontrer. « Et il n’y a rien qui ne tourne pas rond. Tout va merveilleusement avec Théo. Maintenant s’il te plait arrête d’être chiant comme ça, tu commences à devenir emmerdant Graham. On peut parler d’autre chose, discuter de Théo n’a strictement rien de captivant. » Rien qui ne tourne pas rond, disait-elle ? Graham avait presque envie de toussoter pour cacher le sourire qui était en train de s'élargir sur ses lèvres. Puis, emmerdant, lui ? Oui, c'était bien vrai, le Serdaigle aimait bien embêter les autres mais là il n'en avait pas le sentiment. Au contraire, il aimait savoir ce qu'il se passait dans la vie de la jeune Serpentard et ne comprenait pas sa manière, qui pourtant lui était si familière, de se mettre ainsi sur la défensive. Pas qu'elle ne le fasse jamais, mais en présence de Graham et surtout envers lui, c'était plutôt rare. Et de plus, pour lui si, parler de Théodore Nott était quelque chose d'assez captivant, car Graham était presque sûr que sa copine jouait un double jeu et savoir quelque chose sur un Serpentard que celui-ci ignorait, rendait les choses très captivantes. Enfin, il avait penser presque parce que finalement, de ce double jeu que jouait supposément Pansy, Graham n'en était plus si sur que ça. « Je te demande pardon ? Il ne faut pas parler des gens qu'on ne connais pas alors que tu es la première à critiquer tout le monde sans jamais avoir adresser la parole au trois quart d'entre eux ? Mais c'est l'hôpital qui se fous de la charité, dis-moi ? » Graham s'était redresser droit comme un i pour pouvoir déballer tout ça à la jeune femme en face de lui. Non et puis quoi encore ? C'était bien vrai que celle-ci critiquait tout le monde alors pourquoi lui ne pourrait pas le faire ? Alors certes, elle n'aimait pas qu'on parle de son cher petit-ami mais Graham devait bien avouer que mettre la jeune fille sur les nerfs était un jeu auquel il aimait bien jouer et aujourd'hui il considérait qu'il avait battu son record car, il ne lui avait pas fallut bien plus de dix minutes pour lui faire hausser le ton. Il se détendit un peu et sentit les traits de son visage s'adoucir un peu. « Mais très bien Pansy, si tu ne veux pas qu'on parle de lui, je ne t'en parlerai plus, ni le mentionnerai, promis. » D'habitude le jeune Serdaigle n'était pas du genre à laisser les autres prendre le dessus sur lui ni à abandonner si facilement. Mais il n'avait certainement pas envie de se disputer avec Pansy Parkinson, savourant trop les moments durant lesquels il retrouvait la jeune femme pour discuter avec elle. Il tenta alors le compliment pour refaire descendre la tension, ne sachant si sa tac-tic allait fonctionner ou si Pansy s'acharner sur lui pour être bien trop curieux et téméraire avec les choses qui ne le regardait définitivement pas. « J'aime beaucoup ce que tu portes aujourd'hui. Tout à fait toi. »
Dernière édition par Graham H. Anderson le Jeu 13 Sep - 14:14, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: « Let's go for a talk between bitches. » [PANSY P.] Mer 12 Sep - 15:57 | |
| « Je te demande pardon ? Il ne faut pas parler des gens qu'on ne connait pas alors que tu es la première à critiquer tout le monde sans jamais avoir adressé la parole au trois quart d'entre eux ? Mais c'est l'hôpital qui se fout de la charité, dis-moi ? » Pansy le fusilla du regard. Elle n’aimait pas qu’on lui parle comme cela, en la prenant de haut comme Graham le faisait à l’instant. Et si elle appréciait le garçon, il ne faudrait pas qu’il pousse le bouchon trop loin, la brune n’était pas une des personnes les plus patientes qui soit. De plus, certes, elle critiquait beaucoup de personnes mais elle avait un bon instinct et généralement ne se trompait que de très peu. Et de toute façon, elle était la reine des garces, avait-elle besoin d’une bonne raison pour critiquer quelqu’un ? Non. Le point était que Graham n’était définitivement pas la reine des garces (même s’il aurait pu l’être) et qu’il aurait pu avoir le tact de ne pas juger son petit-ami devant elle, sachant qu’elle le prendrait très mal. Si, admettons, elle trompait vraiment Théo, elle l’aurait tout de même mal pris car Théo aurait été une sorte de jouet, elle ne supportait pas qu’on critique ses jouets. Elle était donc décidée à remettre en place Graham une fois pour toute parce qu’elle n’acceptait définitivement pas qu’on lui parle comme cela et qu’elle était de l’école « faites ce que je dis, pas ce que je fais » et qu’encore une fois, elle était la princesse des Serpentards, elle pouvait donc tout faire – de son point de vue du moins. Néanmoins, Graham lui coupa l’herbe sous le pied. « Mais très bien Pansy, si tu ne veux pas qu'on parle de lui, je ne t'en parlerai plus, ni le mentionnerai, promis. » Pansy s’arrêta aussitôt, satisfaite avant même d’avoir dit quelque chose. C’était ce qu’elle voulait entendre et elle oublia aussitôt de répondre durement à Graham. Elle l’appréciait trop pour avoir envie de se disputer avec lui. Elle fit un geste de main pour lui dire que c’était oublié surtout que maintenant elle avait la promesse que Théo ne serait plus abordé et tant mieux parce qu’elle se sentait assez coupable de parler de lui comme ça – même si ça ne dérangerait pas le brun il connaissait sa petite-amie et savait ce qu’elle était capable de faire – et le sentiment de culpabilité chez les Serpentards était assez désagréable, cette sensation qui se tordait dans son ventre, très peu pour elle. « J'aime beaucoup ce que tu portes aujourd'hui. Tout à fait toi. » Elle lui offrit un sourire made in elle. « Evidemment. Je ne te retournerai pas le compliment, le fait que je sois assise en face de toi en est déjà un en soi. Surtout que, je le reconnais, ton deuxième prénom est mode et style à la fois. » C’était ce qui avait attiré Pansy chez Graham, son sens de la mode inné. Au début, elle avait entendu parler de lui par les rumeurs. Le petit libertin des Serdaigles qui couchait avec beaucoup de personnes, tout sexe confondu, c’était le genre de personnes qui attiraient son attention. Mais quand elle avait vu, classe, hautain, elle avait su qu’elle voulait être amie avec lui. C’était le genre de personne que Pansy apprécierait forcément. Elle se pencha un peu sur le côté alors qu’une Poufsouffle attirait son attention. Elle était perchée sur des talons encore plus haut que les siens – à vue d’œil Pansy aurait dit que ça atteignait facilement vingt centimètres elle ne pensait pas cela possible ; les talons étaient épais plusieurs centimètres de larges – ce qui était étonnant. Sa robe de sorcier était ouverte sur un short écossais avec un pull bleu turquoise qui laissait voir son nombril percé et qui donnait l’impression d’avoir été rétréci au lavage. Dans ses cheveux, elle avait noué sa cravate et cela donnait un résultat discutable. Soyons honnête, affreux. « Tu peux dire que c’est l’hôpital qui se fout de la charité mais comment ne pas critiquer ça. Regarde. » Elle lui fit un signe de se retourner tout en arrivant pas à croire que ce n’était pas une infraction de se balader comme ça. Elle devrait lui enlever des points… |
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| Sujet: Re: « Let's go for a talk between bitches. » [PANSY P.] Jeu 13 Sep - 13:41 | |
| « Évidemment. Je ne te retournerai pas le compliment, le fait que je sois assise en face de toi en est déjà un en soi. Surtout que, je le reconnais, ton deuxième prénom est mode et style à la fois. » Graham fit une sorte de petite moue en entendant la réflexion que venait de lui lancer Pansy. Elle savait parfaitement qu'il haïssait son second prénom. Harry était le prénom le plus pourri de la planète entière et la cause du pourquoi ses parents le lui avait collé le rendait, à chaque fois qu'il y pensait, fou de rage. Ses parents, de grands admirateurs du célèbre Harry Potter avaient décidés de lui attribuer le prénom du sauveur du monde sorcier comme un espèce d'hommage. En un principe, Graham apprit un peu plus tard que ses parents voulaient l'appeler tout simplement Harry mais que grâce -et oui grâce car il avait échapper de peu à ce prénom ignoble- au décès de son grand-père ses parents décidèrent de l'appeler comme le défunt. Le jeune Serdaigle ne savait toujours pas ce qui était le mieux: s'appeler comme le plus prétentieux des Gryffondor vainqueur d'un fou qui voulait se prendre pour le maître du monde ou tout simplement porter le prénom d'un mort ? Il était tellement perdu dans ses pensées qu'il n'entendit presque pas Pansy lui faire une seconde remarque, non sur sa personne cette fois-ci. « Tu peux dire que c’est l’hôpital qui se fout de la charité mais comment ne pas critiquer ça. Regarde. » Il suivit son regard et fut choqué par ce que ses propres yeux lui rapportaient. Une Poufsouffle dans une tenue décidément que l'on pouvait qualifié d'affreuse voir même horrible et perchée sur des talons encore plus haut que ceux que devait porter Pansy, venait de faire son apparition dans la Grande Salle. Mais à quoi pouvait donc bien penser cette jeune fille pour s'afficher dans une tenue pareille ? Graham connaissait parfaitement la liberté d'expression mais là c’était presque une atteinte à sa vue et une agression pour ses yeux. Pour rien au monde il ne s'approcherait de cette jeune Poufsouffle pour avoir quoique ce soit avec elle. D'un mouvement d'épaule et se sentant sûrement observé, la Poufsouffle en question se retourna vers la Serpentard et le Serdaigle pour les fixer durant quelque secondes. Graham pu alors observer que son maquillage équivalait sa tenue. Il songea que si jamais elle ne faisait pas partie de Poudlard, elle aurait sûrement trouver sa place dans un cirque moldue. Graham se retourna assez précipitamment vers Pansy tout en baisant la tête. Il se retenait visiblement de rire aux éclats et ne voulait en aucun cas s'attirer des problèmes ni même les foudres d'une jeune femme en chaleur dans une tenue hideuse. Il ne se sentait pas d'humeur. « Comment est-ce possible de s'afficher dans une tenue pareille ? Elle devrait vraiment revoir l'ordre de ses priorités. Mais je suis gentil et si elle veut, je veux bien lui apprendre à s’habiller correctement. » Il laissa alors sa joie s'exprimer librement, se foutant ouvertement de la Poufsouffle. Lorsqu'il reprit ses esprit, il s'essuya une petite larme qui était en train de couler sur sa joue et après avoir remit ses cheveux en place d'un geste de la main, il ancra son regard dans celui de son interlocutrice. « Bon et à part cela ? Tu n'as pas une rumeur ou une information croustillante à m'apprendre sur n'importe qui ? » Graham n'était pas du genre à se soucier des autres ni de ceux qu'il ne connaissait pas et était la plupart du temps, le premier à fuir tous les commérages. Mais il savait que Pansy les adoraient et avait juste envie de pimenter leur manque de conversation avec de la critique, comme ils savaient si bien le faire. |
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| Sujet: Re: « Let's go for a talk between bitches. » [PANSY P.] Jeu 13 Sep - 14:25 | |
| Pansy observa la réaction de Graham quand il se retourna pour voir l’horreur qu’elle lui désignait. Elle était à la fois amusée par la tête du Serdaigle et en même temps tout simplement écœurée par le sujet de leur moquerie. Devant sentir leurs regards sur elle, la Poufsouffle se retourna et Pansy retint un hoquet de stupeur en réalisant que le maquillage était encore pire que la tenue en elle-même – ce qui se révélait être un exploit. Graham se retourna rapidement et d’un coup d’œil elle vit qu’il se retenait difficilement d’éclater de rire, les coins de sa bouche tiquant délicieusement. Pansy eut un sourire moqueur et reporta son attention sur la Poufsouffle qui s’était figée sur place, la fixant aussi. Un sourire plus lascif étira les lèvres de Pansy et elle continua de la regarder sans ciller une seule seconde. Si sa bouche était toujours étirée par un sourire, ses yeux étaient froids, presque glacés, et affichaient clairement un défi. Ose donc pensa Pansy sachant que si la Poufsouffle faisait ne serait-ce qu’un signe provocateur, la Serpentard l’humilierait si rapidement et méchamment qu’elle supplierait sa mère de la faire changer d’école. C’était déjà arrivé. Deux fois. Finalement, la Poufsouffle détourna le regard et partit tête basse. Dommage. Elle aurait bien aimé se refaire la main sur une petite Poufsouffle mais cette dernière n’avait pas envie de jouer au chat et à la souris. Ils étaient tellement inutiles ces blaireaux. La voix de Graham la sortit de ses pensées où elle imaginait les dix tournures les plus amusantes pour faire pleurer la Poufsouffle. « Comment est-ce possible de s'afficher dans une tenue pareille ? Elle devrait vraiment revoir l'ordre de ses priorités. Mais je suis gentil et si elle veut, je veux bien lui apprendre à s’habiller correctement. » « Ne sois pas si gentil, de toute façon c’est définitivement un cas perdu. » Mais intérieurement Pansy se promit de se renseigner sur l’identité de cette nauséeuse Poufsouffle pour voir si elle était capable de faire pire que cela et dans ce cas là de lui faire comprendre qu’elle lui gâchait le paysage. Peut-être pourrait-elle-même lui retirer des points pour cela… « Bon et à part cela ? Tu n'as pas une rumeur ou une information croustillante à m'apprendre sur n'importe qui ? » Pansy retourna brusquement son attention vers Graham et lui fit un sourire absolument charmant. Pansy a-do-rait parler ragots. C’était son passe-temps favori et elle avait un certain talent pour formuler les choses. Elle était toujours au courant de tout et ne tarda pas à tenter de se remémorer tout ce qu’elle avait entendu dernièrement et ce qu’elle n’avait pas encore dévoilé. « Je n’en ai pas qu’une mon cher. D’abord il y a cette fille de ta promo je crois, Maria Jones, je ne sais pas si tu la connais, elle est à Gryffondor. Et avec cette nouveau jeu de trouver qui est l’enfant de qui ou le parent de qui, il se trouve qu’il y a un certain Jones qui vient du passé, Thomas Jones. Un Gryffondor aussi. Et une bonne connaissance de Serpentard m’a confiée que Jones se tapait à première vue une prof. La petite Maria serait donc le fruit d’un manquement à une règle des plus fondamentales de Poudlard. Je me demande si elle en est seulement au courant que son père a fait la chienne d’un prof. J’ai aussi surpris, par pur hasard évidemment, un rapprochement un peu trop rapproché entre une Gryffondor et un des fils de Loufoca. Ce qui veut dire que la fille de Londubat portera très bientôt l’étiquette cocue sur le front. Oh et pour finir, j’ai la preuve que la descendance de Potter est tordue. Je tiens de la bouche de Dominique Weasley même qu’elle est sortie avec James Potter qui est théoriquement son cousin. » Et pour accentuer ses propos, elle fit une légère grimace. |
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| Sujet: Re: « Let's go for a talk between bitches. » [PANSY P.] Dim 16 Sep - 14:15 | |
| « Je n’en ai pas qu’une mon cher. D’abord il y a cette fille de ta promo je crois, Maria Jones, je ne sais pas si tu la connais, elle est à Gryffondor. Et avec cette nouveau jeu de trouver qui est l’enfant de qui ou le parent de qui, il se trouve qu’il y a un certain Jones qui vient du passé, Thomas Jones. Un Gryffondor aussi. Et une bonne connaissance de Serpentard m’a confiée que Jones se tapait à première vue une prof. La petite Maria serait donc le fruit d’un manquement à une règle des plus fondamentales de Poudlard. Je me demande si elle en est seulement au courant que son père a fait la chienne d’un prof. J’ai aussi surpris, par pur hasard évidemment, un rapprochement un peu trop rapproché entre une Gryffondor et un des fils de Loufoca. Ce qui veut dire que la fille de Londubat portera très bientôt l’étiquette cocue sur le front. Oh et pour finir, j’ai la preuve que la descendance de Potter est tordue. Je tiens de la bouche de Dominique Weasley même qu’elle est sortie avec James Potter qui est théoriquement son cousin. » Pansy fit une légère grimace après avoir fini son presque monologue et Graham se rendit compte qu'il n'était pas vraiment sûr d'avoir compris tout ce que Pansy venait de lui dire ou plutôt de lui révéler. Alors un certain Jones du passé aurait retrouvé sa fille à Poudlard sans le savoir et la mère de celle-ci serait une professeur ? Il y aurait donc eu dans eu liaison interdite entre eux deux ? Assez intéressant certes, mais démunit de toute originalité. Ce n'était pas par hasard la fille de ce dénommé Jones, Maria Jones donc, qui aurait elle-même une liaison avec un autre professeur de cette époque ? Graham en avait entendu parler dans les couloirs comme une rumeur un peu folle que les gens commentaient sans vraiment avoir de preuves sur lesquelles se baser. Cependant, ce ne serait rien d'étonnant, comme quoi ce serait sûrement un caractère héréditaire de coucher avec un professeur et de braver l'interdit, n'est-ce pas ? De plus, le petit passage sur les Potter le choqua légèrement. Jamais dans sa vie ça ne lui viendrait à l'esprit de fricotter ou de faire quoique ce soit avec une personne qui ait un peu du même sang que lui dans les veines. Et de savoir qu'une Weasley était sortie avec son propre cousin Potter lui donnait envie de vomir. « De toute façon, Potter est un tordu. Normal que ça famille le soit un peu aussi. » Graham ne connaissait absolument pas les Potter ni les Potter-Malfoy et encore moins les Weasley et n'avait donc aucun droit de les juger. Mais le fait de porter le même prénom qu'un sorcier prétentieux et de savoir que son amie Pansy Parkinson partageait sa haine envers Potter, ne lui donnait qu'envie de le critiquer et de l'insulter à tout bout de champs. Il le fuyait presque lorsqu'il le croisait dans les couloirs, sentant en lui un grosse bouffée de colère le ronger de l'intérieur. Si il aurait pu, il lui aurait déjà jeté un grand nombre de sorts plus horribles les uns que les autres. Soudain, Graham se sentit très fiévreux et une question assez spéciale lui vint à l'esprit. Il avait très envie de connaître une réponse qu'il savait aussi assez nocive pour sa réputation. Elle pouvait soit l'enchanter soit le contrarier et même si le Serdaigle avait envie de connaître cette fameuse réponse, il ne pu s'empêcher de ressentir de la peur et son estomac se contracta assez douloureusement, alors qu'il essayait de rester neutre et d'employé un ton normal et détaché tout en faisant sa demande. « Et sinon Pansy, dis-moi... Tu ne saurais pas, par hasard, si il y aurait certaines...rumeurs par rapport à moi ces derniers temps ? » Si la jeune femme face à lui se mettait à sourire c'était que la réponse était positive sinon, il ne lui restait plus qu'à prier. |
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| Sujet: Re: « Let's go for a talk between bitches. » [PANSY P.] Dim 16 Sep - 17:08 | |
| Pansy attendait avec une impatience enfantine la réponse de Graham. Elle adorait être dans cette position de force, celle qui savait tout sur tout le monde. Ca lui procurait un sentiment réconfortant de pouvoir. Et c’était important pour elle. La brune avait rapidement compris que les commérages de Poudlard serait le moyen de s’imposer et s’était rassurant d’avoir une quelconque influence. Surtout quand ses meilleurs amis et petit-ami étaient des garçons importants de l’école. Draco, Blaise et Théo se faisaient tous respecter d’une façon ou d’une autre et elle n’avait jamais voulu être vue comme la petite Pansy Parkinson sous leur protection. Elle voulait avoir tant de couilles qu’eux et avait vite trouvé comment. N’importe qui à Poudlard craignait ses commérages, elle en savait plus que la majorité des gens et savait comment blesser, comment les atteindre, bien mieux que le poing droit de Goyle. Aussi, savourait-elle toujours ce moment de supériorité face aux autres. « De toute façon, Potter est un tordu. Normal que ça famille le soit un peu aussi. » Une autre raison pour laquelle elle adorait Graham, sa haine pour Potty. Elle eut un rire amusé tout en tournant la tête autour d’elle. La prof de potions était toujours en train de cuver dans son coin et elle était persuadée que ce serait McGonagall qui la réveillerait pour lui annoncer que sa permanence était finie et le repas du soir déjà servi. Elle haussa les épaules amusées avant de reporter son attention sur Graham. « Et sinon Pansy, dis-moi... Tu ne saurais pas, par hasard, si il y aurait certaines...rumeurs par rapport à moi ces derniers temps ? » La brune haussa les épaules en le regardant comme s’il venait d’évoquer un sujet particulièrement ennuyeux. Il n’y avait rien de drôle à évoquer les rumeurs provoquées par Graham Anderson parce qu’elles étaient toujours les mêmes : il avait couché avec un tel, quelqu’un disait qu’il avait couché avec lui – généralement faux – ou encore un prude ou homophobe de service disait qu’il avait eu une liaison particulièrement écœurante avec machin ce qui était aussi faux. Plus que ça, c’était elle qui lançait les rumeurs sur le garçon, les tenant de sa propre bouche. Elle allait lui répondre comme d’habitude, évoquant la dernière en date totalement impensable avec un certain dédain quand elle se stoppa avant même d’avoir ouvert la bouche. Graham lui avait en fait posé la même question que d’autres personnes qu’elle ne tenait pas en estime. Est-ce qu’on dit quelque chose sur moi à traduire par chez un petit secret et j’ai peur qu’il soit découvert. Pansy ne montra rien mais intérieurement elle jubila. Graham ne lui aurait jamais demandé ça s’il n’y avait pas eu autre chose. En plus en retournant la question dans sa tête, elle était formulée bizarrement. Il y avait toujours des rumeurs à propos de lui, là il évoquait « certaines ». Il cachait un truc et Pansy voulait découvrir quoi. Et elle savait très bien exécuter cette extraction. Elle se pencha sur la table dans le ton de la confidence. « Tu te rappelles de Marcus Flint, je ne sais pas si tu l’as croisé, peut-être en première année. Il était capitaine des Serpentards. Pendant sa dernière année, ce cher Flint a filé la syphilis à une de ses conquêtes, maladie sexuelle qu’on trouve rarement chez les sorciers à moins de se taper une moldue. Pour un Serpentard fils à papa et sang-pur coucher avec une moldue c’est pas terrible tu crois pas ? L’affaire a été étouffée et si j’ai rien dit, c’est parce que Draco me l’a demandé. Et je l’ai écouté parce que c’est mon meilleur ami. Même chez moi, loyauté ça veut dire quelque chose. » Elle lui fit un sourire engageant sachant très bien qu’il se demande pourquoi elle lui parle de ce Troll de Flint au lieu de lui. « Oui, il y a une rumeur sur toi. Enfin, il y avait. Quand j’en ai entendu parler, j’ai pas voulu y croire et j’ai menacé la fille qui savait pour qu’elle se taise. J’ai fait mes petites recherches et j’en suis arrivée à la conclusion que c’était vrai. » Elle lui lança un regard un peu vexé avant de reprendre. « Je comprends que ça pourrait nuire à ta réputation mais tu n’étais pas obligée de me le cacher. Comme tu vois je n’ai rien dit. Franchement Graham, je suis une des rares personnes avec qui tu es ami et que tu ne couches pas, je mérite plus de confiance non ? Pour te faire rattraper, donne-moi tous les détails et j’oublierai cet écart de conduite de ta part. » Et voilà comment Pansy Parkinson avait toujours les meilleurs ragots de Poudlard. |
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| Sujet: Re: « Let's go for a talk between bitches. » [PANSY P.] Lun 17 Sep - 16:20 | |
| « Tu te rappelles de Marcus Flint, je ne sais pas si tu l’as croisé, peut-être en première année. Il était capitaine des Serpentards. Pendant sa dernière année, ce cher Flint a filé la syphilis à une de ses conquêtes, maladie sexuelle qu’on trouve rarement chez les sorciers à moins de se taper une moldue. Pour un Serpentard fils à papa et sang-pur coucher avec une moldue c’est pas terrible tu crois pas ? L’affaire a été étouffée et si j’ai rien dit, c’est parce que Draco me l’a demandé. Et je l’ai écouté parce que c’est mon meilleur ami. Même chez moi, loyauté ça veut dire quelque chose. » La seule pensée qui vint à Graham à ce moment précis fut : Quoi ? Enfin, quelque chose de plus vulgaire qu'il ne dirait jamais en présence d'une fille. Pourquoi diable, Pansy Parkinson était-elle en train de lui parler d'un dénommé Marcus Flint alors que sa seule demande était de savoir si jamais il y avait X rumeurs sur son compte. Coucher avec une moldue ne dérangerait pas plus que cela à Graham. Il n'avait aucunes mauvaises pensées sur eux. Ils étaient inférieurs aux sorciers certes, mais n'étaient pas déplaisant à regarder pour autant. Mais ce Marcus Flint ne faisait vraiment pas attention à lui si il s'était permis d'attraper une maladie moldue. Quel goujat. Alors qu'il se perdait dans ses pensées son attention fut de nouveau captivé par ce que Pansy se mit de nouveau à lui raconter. « Oui, il y a une rumeur sur toi. Enfin, il y avait. Quand j’en ai entendu parler, j’ai pas voulu y croire et j’ai menacé la fille qui savait pour qu’elle se taise. J’ai fait mes petites recherches et j’en suis arrivée à la conclusion que c’était vrai. » Il y avait donc bien une rumeur sur lui. Oui, mais laquelle ? Graham ne sut vraiment quelle réaction adopté si bien que son visage décida pour lui. Il avait complétement écarquillé les yeux comme des soucoupes et sa bouche s'était ouverte formant un O parfait. Pansy avait fait quoi ? Qui était cette fille qui savait quoi ? Il avait besoin de réponse et il en avait besoin tout de suite. Il toussota et reprit convalescence. Cependant, il savait pertinemment que son regard bourré de questions, le trahissait. « Je comprends que ça pourrait nuire à ta réputation mais tu n’étais pas obligée de me le cacher. Comme tu vois je n’ai rien dit. Franchement Graham, je suis une des rares personnes avec qui tu es ami et que tu ne couches pas, je mérite plus de confiance non ? Pour te faire rattraper, donne-moi tous les détails et j’oublierai cet écart de conduite de ta part. » Oui, il était bien clair que Pansy Parkinson était une de ses rares amies fille avec laquelle il ne couchait pas et à qui il avait accordé une certaine confiance. Cependant, il ne comprenait toujours pas son geste, ni en quoi consistait la rumeur ni qui était cette fille dont Pansy parlait. Heureusement que Pansy n'avait rien dit -enfin c'est ce qu'elle disait- mais justement en quoi consistait au juste ce qu'elle n'avait pas dit ? Elle ne pouvait pas être au courant pour Flynn c'était impossible. « Pansy, tu sais que je ne vais pas aller très loin si tu ne me donnes pas un peu plus de détails par rapport à cette rumeur ? » Il attendit quelques secondes afin de récupérer une respiration à peu près normale et reprit. « Je crois que je dois d'abord te remercier pour ne rien avoir dit et pour avoir fait taire cette fille qui prétendait en savoir trop sur ma personne. Mais si tu ne me dis pas de quoi il s'agit, ce n'est plus vraiment un ragot. » Il lui fit un maigre sourire songeant pertinemment que la situation amusait la jeune femme. Graham se souvint alors d'une situation assez délicate au cours de laquelle il avait quelque peu abusé d'une fille de Poufsouffle qu'il avait à moitié drogué en lui faisant boire de l'alcool. Évidemment, lui aussi avait bu, la jeune fille n'était pas inconsciente mais pas au point de pouvoir se défendre. Il savait très bien qu'elle se souvenait de tous les détails et qu'elle le mépriserait à vie. Depuis ce jour, Graham s'en voulait et s'était promis de se faire pardonner un jour auprès de la jeune femme. Il eut une mine assez peiné. Si c'était la jeune fille en question qui racontait cela sur son dos, cela ne lui faisait ni chaud ni froid. Ce qui été arrivé était arrivé et le mal était déjà fait. Il reprit un peu confiance en lui. « Si c'est de Susan Bones dont il est question, sache que ce qu'elle dit sur mon dos ne m'atteint pas du tout. Il est certes probable que ce qu'elle dit soit vrai mais je m'en fiche royalement. » Puis il songea que ce n'était pas ça du tout la rumeur dont Pansy parlait. Et si il était réellement question de Flynn ? Et si jamais quelqu'un les avaient vu tous les deux et s'était imaginé certaines choses et était parti les raconter à qui bon voulait l'entendre ? Non personne ne pouvait savoir que Graham Anderson, le libertin de service était en train de tomber amoureux d'un autre garçon. « Alors, de quoi s'agit-il ? » |
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| Sujet: Re: « Let's go for a talk between bitches. » [PANSY P.] Sam 29 Sep - 13:35 | |
| Pansy se retenait difficilement de sourire devant le regard de Graham. Elle avait l’impression que s’il avait pu, il lui aurait arraché toutes les réponses qu’il attendait. C’était bien la première fois qu’elle voyait le Serdaigle paraître si dépendent de quelqu’un – à savoir elle et cela était encore plus grisant – et perdre son sang froid. Ca devait être vraiment énorme et elle avait hâte de savoir de quoi il en retournait. Les idées les plus folles tournaient dans sa tête et elle se demanda si elle arriverait à garder cela pour elle si c’était une rumeur qui propulserait sa côte de popularité à des astres infinis. D’un côté, ce serait faire une croix sur Graham mais peut-être qu’il se contenterait de se vexer et Pansy était généralement assez douée pour arriver à se faire pardonner de ses amis. Elle y arrivait toujours avec Blaise et même Draco. Et Graham Anderson ne serait jamais une aussi grande diva que Draco Malfoy. Oui, il ne pourrait pas s’empêcher de tout révéler si c’était trop énorme. « Pansy, tu sais que je ne vais pas aller très loin si tu ne me donnes pas un peu plus de détails par rapport à cette rumeur ? » Il avait dit ça à une telle vitesse que Pansy eut du mal à saisir tous les mots. La curiosité dévorait la brune. Qu’est-ce qui pouvait être aussi dérangeant pour mettre Graham Anderson dans tous ses états ? Elle plissa légèrement les yeux en espérant qu’il n’avait mis personne en cloque. Ce serait dérangeant pour lui. « Je crois que je dois d'abord te remercier pour ne rien avoir dit et pour avoir fait taire cette fille qui prétendait en savoir trop sur ma personne. Mais si tu ne me dis pas de quoi il s'agit, ce n'est plus vraiment un ragot. » En fait, ça n’en avait jamais été un et ça ne le serait pas tant que Graham aurait vendu la mèche. Pour cela, il fallait qu’il finisse par craquer et tout avouer. Mais Pansy sut à cet instant précis qu’elle devrait le pousser un peu plus pour qu’il lui dise tout. Il n’allait pas balancer son petit secret sans opposer de résistance sinon ça n’avait rien d’intéressant. « Si c'est de Susan Bones dont il est question, sache que ce qu'elle dit sur mon dos ne m'atteint pas du tout. Il est certes probable que ce qu'elle dit soit vrai mais je m'en fiche royalement. » Susan Bones… Oh non pitié. Pansy était déjà au courant, ça ne pouvait pas être ça qui inquiétait Draco. Elle le savait par Ernie MacMillan. Si on demandait à Pansy, non elle n’était ni amie avec Susan Bones ni avec Ernie MacMillan qu’ils soient des sangs-purs ou pas. C’était avant tout des Poufsouffles… Bon peut-être avec Ernie après réflexion. Pour sa défense, elle s’était liée d’amitié avec lui bien avant Poudlard et comment aurait-elle pu deviner qu’il deviendrait un jaune ? Elle l’aurait placé à Serdaigle ce qui n’était pas aussi bien que Serpentard mais fréquentable. Mais voilà Ernie était toujours quelqu’un qui la connaissait depuis longtemps et qui… se fichait des convenances. Pansy n’aurait pas cru dire cela un jour mais des fois ça faisait du bien de ne plus être au dessus de tout le monde. Elle se confiait à Ernie quand ni Draco ni Blaise ou Théo ne pouvaient l’aider. Généralement, c’était justement parce que ça n’allait pas avec Théo. Bref Ernie avait un jour pesté contre le Serdaigle pour ce qu’il avait osé faire à Bones et il avait fallu toute la bonne volonté du monde pour que Pansy l’empêche d’aller régler son compte à Graham. Ernie en passait définitivement trop pour cette Poufsouffle. « Alors, de quoi s'agit-il ? » Pansy fit non de la tête. « Sérieusement Graham ? » Elle lui lança un regard noir faisant comme si elle lui en voulait de quelque chose – et c’était peut-être même le cas – avant de reprendre. « Tu sais très bien que ça n’a aucun rapport avec Bones, c’est une rumeur de second étage que je n’aurais même pas pris le temps d’étouffer. De toute façon, peu importe ce qu’elle dit sur toi, ce n’est pas pire que d’autres. » Et c’était très certainement vrai. « Tu sais de quoi je parle. Tu le sais très bien et il est hors de question que je le dise à haute voix. C’est juste énorme et tu aurais dû me le dire. Je croyais qu’on était amis Graham et là tu fais comme si tu ne voyais pas de quoi je voulais parler. La moindre des choses que tu puisses faire pour que je te pardonne est de me l’avouer correctement avec les détails. Et là j’envisagerai d’oublier que je ne l’ai pas appris de ta bouche. » Elle croisa les bras faisant mine de bouder et attendit en se retenant de taper du pied.
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Désolée du petit retard comme j'ai dit j'étais absente et ta sign (surtout la vidéo) vend du rêve
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| Sujet: Re: « Let's go for a talk between bitches. » [PANSY P.] Dim 30 Sep - 15:20 | |
| « Sérieusement Graham ? » Le jeune homme ne pu que hausser un sourcil, ne comprenant pas vraiment ce que la jeune femme attendait de lui. « Tu sais très bien que ça n’a aucun rapport avec Bones, c’est une rumeur de second étage que je n’aurais même pas pris le temps d’étouffer. De toute façon, peu importe ce qu’elle dit sur toi, ce n’est pas pire que d’autres. » Il soupira, rassuré. Il n'aimait pas vraiment le sujet de Susan Bones et s'en voulait déjà assez de ce qu'il c'était passé et de ce qu'il lui avait fait. Ensuite, ce que les autres disaient sur lui, le jeune homme s'en foutait royalement car à part ses mésaventures sexuels, ils ne savaient rien du tout mais alors rien sur lui et ne le connaissait même pas, car Graham faisait très attention aux amis qu'il choisissait. « Tu sais de quoi je parle. Tu le sais très bien et il est hors de question que je le dise à haute voix. C’est juste énorme et tu aurais dû me le dire. Je croyais qu’on était amis Graham et là tu fais comme si tu ne voyais pas de quoi je voulais parler. La moindre des choses que tu puisses faire pour que je te pardonne est de me l’avouer correctement avec les détails. Et là j’envisagerai d’oublier que je ne l’ai pas appris de ta bouche. » Eh non, le jeune homme ne savait pas du tout de quoi Pansy voulait parler, il songea même que ce qu'elle savait était peut-être même quelque chose que lui ne savait pas. Pas encore du moins. Il ne faisait pas semblant, il ne voyait pas du tout de quoi la jeune femme voulait parler et tout ce qu'il espérait en ce moment même fut que ce qu'elle avançait n'était pas du tout ce à quoi il pensait. Il n'avait certainement pas l'intention de lui avouer quoique ce soit, se mettant ainsi tout simplement en péril. D'autant plus qu'il ne savait pas exactement, qu'il n'était pas du tout sûr de ce qu'il ressentait pour le jeune homme qui dernièrement hantait très régulièrement ses pensées. Non personne ne devait savoir que Graham s'attachait à quelqu'un et qu'il commençait à ressentir des sentiments. Rien que le simple fait de prononcer dans son esprit ce mot le répugnait et de songer que les sentiments était en relation avec de l'amour, lui donnait des haut-le-cœur. Il n'aimait pas l'amour. Il n'aimait personne. Point barre. Il songea simplement que c'était le plus fréquemment dans des situations les plus compromettantes que les personnes se rendaient parfois compte à quel point elles étaient capables de se mentir à elles-mêmes sans l'aide de personne. Et Graham était tout simplement en train de se mentir à lui-même mais se l'avouer était une toute autre histoire. Il soupira et passa une main dans ses cheveux. Diable, qu'est-ce qui lui avait prit de demander si des rumeurs courraient sur lui, qu'est-ce qu'il en avait à faire après tout ? Certes il voulait vérifier que personne ne savait pour Flynn et lui mais maintenant que la situation était carrément en train de lui échapper des mains, il s'en fichait carrément. Il préférait ne pas connaître la réponse et jouer la carte de l'indifférence, le seul bon moyen pour s'en sortir indemne. Il fixa Pansy durant quelques minutes et jugea son expression. Elle avait croisé ses bras sur sa poitrine et avait adopter pour une expression boudeuse. Et tout cela était du bluff ? Et si enfaite la jeune Serpentard ne savait rien du tout et qu'elle voulait tout simplement que le Serdaigle ne lui révéla tout de son bon vouloir. Il en était hors de question. Graham n'allait certainement pas lui révéler quoique ce soit. Bien qu'il sache pertinemment dans son fort intérieur qu'il y serait d'une certaine manière, obligé. « Pourquoi veux-tu que je te le dise de vive voix si jamais tu es courant de la chose ? Pour que je te la confirme, n'est-ce pas ? Avec des détails en plus, hein... » Il respira un bon coup sentant qu'il n'allait plus tarder à exploser. Le suspens le mettait hors de lui. « Et bien saches que cette chose énorme que j'aurais du te dire, je ne sais pas ce que c'est ! Si seulement tu voulais bien me donner un indice sur ce de quoi il s'agit, je serais ravis de répondre à toutes tes questions ! » Dans l'état d’esprit dans lequel il se trouvait le cynisme ne marchait pas du tout. Cependant, pendant que son cerveau réfléchissait à toute allure, il songea que changer de tactique ne serait pas plus mal. Il allait lui avouer un morceau de son secret et attendrait de voir ce que Pansy lui répondrait ou suivant son expression, il pourrait aussi découvrir si c'était bien ce à quoi elle faisait référence ou au contraire qu'elle ne le savait pas du tout. « Mais tu as raison. Et il y a bien quelque chose qui me pèse sur la conscience. » Il se rapprocha un peu de la jeune femme et prit une mine peiné. « Tu sais que je suis très libertin, n'est-ce pas que tu le sais ? Et bien que je ne connaisse rien à l'amour, celui-ci est bien décidé à me donner une fâcheuse leçon...» Il observa ses traits guettant la moindre réaction tout en la laissant méditer sur ses paroles.
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T'inquiètes point pour les retards Merci ! Quand Mark Salling nous sort "Chris Square!" Il me tue et quand Darren lui sort "It could happen", je meurs MDR Mais Mark est vachement remonté dans mon estime quand il réplique "It Should" *_* Okéee je sors xD
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| Sujet: Re: « Let's go for a talk between bitches. » [PANSY P.] Dim 30 Sep - 17:42 | |
| Pansy en était presque arrivée à taper du pied en attendant que Graham finisse par lâcher le morceau et commençant même à être irritée du fait qu’il ne le fasse pas. Parce que sérieusement, il avait un secret énorme qu’il ne lui avait pas dit et c’était vexant. Elle était honnêtement sa seule amie féminine avec qui il ne couchait pas. Ce qui en faisait presque sa meilleure amie puisqu’elle était la seule. En toute logique, elle savait que sentimentalement, Graham l’appréciait énormément mais pas au point de lui faire confiance aveuglément et Pansy lui cachait beaucoup de choses surtout en rapport avec Théo. Mais peu importait au fond ! Graham aurait dû lui révéler son secret depuis deux bonnes minutes maintenant et c’était vexant qu’il ne veuille pas se faire pardonner. Il allait bientôt devoir s’y mettre sérieusement, Pansy se sentant de plus en plus d’humeur agacée. « Pourquoi veux-tu que je te le dise de vive voix si jamais tu es courant de la chose ? Pour que je te la confirme, n'est-ce pas ? Avec des détails en plus, hein... » Pour te faire pardonner idiot, pensa-t-elle. Elle allait d’ailleurs lui expliquer cela en plus vulgairement – preuve de sa contrariété – mais Graham la coupa avant même qu’elle puisse protester. « Et bien saches que cette chose énorme que j'aurais du te dire, je ne sais pas ce que c'est ! Si seulement tu voulais bien me donner un indice sur ce de quoi il s'agit, je serais ravi de répondre à toutes tes questions ! » Elle roula des yeux et se recula un peu de la table en retenant de ne pas s’affaler un peu. Le problème était que contrairement aux idiots qui venaient lui demander des informations et qu’elle manipulait comme des poupées de chiffons, Graham n’était pas un imbécile fini et n’était pas si impressionnable. Néanmoins, elle était persuadée qu’il savait de quoi elle parlait. Elle visait ce secret qu’il s’était promis de garder pour lui-même évidemment comme n’importe qui. Il ne devait pas y en avoir trente-six des promesses ou pire il n’était pas naïf au point de ne pas voir où elle voulait en venir ? Non, il savait mais il était coriace. C’était de toute façon impossible qu’elle en sache hypothétiquement plus sur lui qu’il n’en savait sur sa personne. Il fallait qu’elle lui donne un indice. Elle réfléchit un instant avant de trouver quelque chose de passe-partout qui devrait convenir. Ca ne servait à rien de chercher quelque chose de subtil, elle n’avait aucune idée de quoi ils parlaient mais il fallait que ça paraisse convaincant. Elle allait lui répondre mais Graham se pencha soudain sur la table et elle en fit aussitôt de même sachant que cela signifiait qu’il allait lui avouer un petit secret – le secret ? – qu’elle apprécierait certainement. « Mais tu as raison. Et il y a bien quelque chose qui me pèse sur la conscience. » Eh bien voilà, on y arrivait. Pas besoin d’en faire un dramashow mais après tout Graham était une dramaqueen. « Tu sais que je suis très libertin, n'est-ce pas que tu le sais ? Et bien que je ne connaisse rien à l'amour, celui-ci est bien décidé à me donner une fâcheuse leçon...» Oh. My. Fucking. God. Pansy se retint d’écarquiller les yeux brutalement et d’ouvrir la bouche en enfonçant durement ses ongles dans la paume de sa main. Ne rien montrer. Ne surtout rien montrer de ce qu’elle ressentait. Elle connaissait la leçon. A chaque fois qu’elle portait des talons vertigineux qui lui blessaient les pieds à chaque pas, elle se forçait de faire comme si c’était un exercice ridiculement simple et qu’elle était au dessus des stupides ampoules. Elle donnait l’impression d’être supérieure aux autres filles qui la jalousaient même si elle souffrait comme pas possible. Elle se força donc à ne rien montrer bien que la nouvelle était juste énorme. Graham Anderson venait de lui parler d’amour. Bon il n’avait pas parlé d’amour venant de sa personne mais si ça lui pesait sur la conscience, c’était tout sauf anodin et elle s’imaginait déjà des choses de natures différentes le plus ridicule étant Graham Anderson. Mais d’un côté, ce n’était qu’une question de temps, l’amour était un sentiment humain qui ressemblait souvent à une maladie contagieuse mais dont on ne pouvait échapper. Même elle était amoureuse. Ce n’était pas Graham qui passerait à la trappe. Au final, elle n’avait aucune idée si ce que venait de lui avouer Graham était le fameux secret mais elle s’en foutait royalement. C’était suffisamment croustillant pour qu’il désire tout savoir à propos de cette leçon d’amour. Elle reprit donc sur elle et s’éloigna de Graham. Elle lui commença à tapoter sur la table, faisant rebondir ses ongles parfaitement manucurés. « Alors de un, si je veux que tu me le dises avec des détails c’est justement pour te faire pardonner de ne m’avoir rien dit. De deux, ne prend pas ses airs de dramaqueen, tu n’es pas très discret pour protéger un secret. De trois, je te donne un indice : tu y penses matin, midi et soir et dès que tu as une minute de libre parce que tu n’en reviens pas que ça puisse t’arriver. De quatre et pour finir, tu n’avais pas besoin d’indice puisque tu viens d’évoquer le sujet tout seul comme un grand alors tu me parles de… » Pansy se coupa brutalement. Elle n’avait aucune idée du sexe de cette personne. Garçon ou fille ? Elle aurait pu dire de cette personne mais son hésitation passerait bel et bien pour une hésitation et Graham aurait la puce à l’oreille. Alors garçon ou fille ? Garçon. Un garçon ça n’avait as de règles, c’était moins chiant. Une fille enamourachée se serait fait jeter, un garçon c’était à voir. Elle laissa courir ses yeux sur la salle se demandant qui avait ravi l’attention de Graham et puis lui offrit un autre sourire. « … de cet adonis. Dans tous les détails et je te pardonne de ne pas m’avoir dit que tu voyais quelqu’un. Ou même sortait. Si je n’étais pas intervenue, c’est ce qui courrait sur ton compte maintenant. Tu peux franchement me dire merci. » Elle savait qu’elle jouait gros en commençant à donner des détails inventés. Graham avait tout de même été évasif mais c’était plus fort que Pansy. Elle s’imaginait déjà tout, ce type accro à Graham et lui commençant à céder en niant en même temps ressentir quoique ce soit. C’était tellement cliché et Graham était lui-même un cliché que ça ne pouvait être que ça. Il fallait que ça le soit ou alors elle se serait bien plantée et resterait sur sa faim avec un Graham agacé sur les bras.
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C'est la phrase de Darren qui m'a tuée XD Juste largue ta blondasse de copine et sort avec Chris merde XD
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| Sujet: Re: « Let's go for a talk between bitches. » [PANSY P.] Lun 1 Oct - 12:41 | |
| « Alors de un, si je veux que tu me le dises avec des détails c’est justement pour te faire pardonner de ne m’avoir rien dit. De deux, ne prend pas ses airs de dramaqueen, tu n’es pas très discret pour protéger un secret. De trois, je te donne un indice : tu y penses matin, midi et soir et dès que tu as une minute de libre parce que tu n’en reviens pas que ça puisse t’arriver. De quatre et pour finir, tu n’avais pas besoin d’indice puisque tu viens d’évoquer le sujet tout seul comme un grand alors tu me parles de… » Se faire pardonner de n'avoir rien dit ? Graham réprima un sourire, il ne lui disait pas tout ce qu'il faisait, tous ceux qu'il voyait et se gardait bien de lui répéter quand il se tapait des Gryffondor pour évité qu'elle ne lui fasse la morale ou qu'elle adopte son expression de dégoût et ce n'était pour autant qu'il avait envie de se faire pardonner. De son pardon, il n'en avait strictement rien à faire. Comme les gens disaient, chacun a son jardin secret. Bon certes, il n'était pas très brillant pour protéger ses propres secrets mais il savait tout garder pour lui à l'inverse de Pansy. Lorsqu'elle prononça la phrase à propos de ses pensées, Graham se retint de justesse d'afficher une mine de surprise sur son visage. Alors, elle savait vraiment de chez vraiment ? Elle ne bluffait pas ? Ou alors si au contraire, elle avait compris que vu qu'il venait de lui parler d'amour elle en avait conclut qu'il était attiré par une personne qui ne faisait que hanter ses pensées toute la sainte journée. Comment savoir sans retomber bien emprisonné dans des filets ? Pansy arrivait généralement à bien cerner les gens et elle n'avait pas eu grand mal à cerner Graham dés le début de leur relation amicale. De ce fait, il venait juste de réaliser qu'elle avait tout compris et qu'il n'allait pas tarder à tout lui révéler. Au final à quoi bon se mentir ? Il avait besoin d'en parler à une personne autre que celui qui hantait ses pensées, il avait besoin de conseils et bien qu'il sache que Parkinson n'était pas la mieux placer pour cela, elle restait quand même son amie. Cependant, le fait de lui révéler lui coûterait quelque chose de bien précieux car il était sûr et certain que la jeune femme irait sans aucun doute le répéter à tout le monde même ceux qui s'en ficherait de l'entendre. La question principale était alors: la croiront-ils ? Graham déglutit difficilement. S'ayé, il avait prit sa décision, il allait lui dire. Lui dire certes mais il se garderait bien quelques détails, comme le prénom de cet être qui commençait à lui devenir malencontreusement si cher ou le sexe de celui-ci. Le jeune Serdaigle étant bisexuel, il pouvait donc faire croire ce qu'il voulait. Hommes ou femmes pour lui ça n'avait pas d'importance, même si finalement son cœur balançait pour un homme, un apollon aphrodisiaque. « … de cet adonis. Dans tous les détails et je te pardonne de ne pas m’avoir dit que tu voyais quelqu’un. Ou même sortait. Si je n’étais pas intervenue, c’est ce qui courrait sur ton compte maintenant. Tu peux franchement me dire merci. » Il ne voyait pas quelqu'un en vérité. Il accordait plus d'importance à une personne qu'il ne se l'aurait jamais cru permis, ni possible. Il continuait à voir tous ses autres coups d'un soir sans remords. Il continuait mais plus comme avant, sa fréquence avait diminuée. Et puis enfaite, qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire les bruits qui courraient sur son compte aujourd'hui. Que les gens le savent en couple ou non, au final, il s'en fichait. Pourquoi pas finalement le croire casé ? Qu'est-ce que sa ferrait aux autres ? Il était pratiquement sûr de ne briser aucun cœur chaleureux après tout, alors bon... Il fixa Pansy, son cerveau bouillonnant à dix mille à l'heure. Il était un des libertins des plus célèbres de Poudlard qui n'aimait pas l'amour. Et ensuite ? Il n'était que le froid et distant Graham Anderson qui était en train de se faire fondre la glace par un autre. Il soupira vaincu et se recula, s'adossa au dossier de sa chaise et en croisant ses jambes. Il posa une main sur son genoux et contempla sa main une fraction de seconde. Cette main qui avait été posée sur le torse de tout nouvel amant. « D'accord, tu gagnes. Je vais te dire exactement de quoi il s'agit. Je me passerais, cependant, de tous commentaires cyniques. » Il planta son regard dans celui de Pansy, la défiant presque. « Tu as tout d'abord raison. Je pense à cette personne constamment ses derniers temps, sans vraiment comprendre pourquoi. Elle n'a pourtant rien de plus que les autres ni physiquement ni...intérieurement. Et pourtant seul Merlin sait que j'accorde une plus grande importance au physique qu'à autre chose d'humain. Finalement pour te dire, que je ne comprends absolument pas ce qui m'arrive et que accessoirement, ça m'agace. Ce n'est certainement pas à toi que je m'adresserais pour parler d'amour et je ne vois pas non plus en quoi, savoir cette... où plutôt ce truc sur moi t'apporte quelque chose. » Il soupira une autre fois, avant de décroiser ses jambes et de croiser ses bras sur sa poitrine. « À part peut-être t'apporter une joie immense de savoir que je suis royalement en train de foncer droit dans un mur. » Pas de nom, pas de sexe. Il venait juste de lui avouer qu'il était en train de tomber amoureux comme un vulgaire débutant. « C'est ce que tu voulais savoir, ou pas du tout ? Puis enfin merci, vu que tu voulais tant que je te le dise. » Un sourire cynique s'afficha alors sur ses lèvres, bien qu'il n'avait aucune raison de sourire après tout. |
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| Sujet: Re: « Let's go for a talk between bitches. » [PANSY P.] Lun 1 Oct - 15:15 | |
| Pansy attendait avec impatience que Graham lui raconte enfin toute l’histoire et se retenait de jubiler parce que Graham Anderson apprenant enfin que l’amour existait, c’était excellent. C’était l’arroseur arrosé et Pansy adorait toujours fanfaronner : « je te l’avais bien dit. » « D'accord, tu gagnes. Je vais te dire exactement de quoi il s'agit. Je me passerais, cependant, de tous commentaires cyniques. » Elle fit un geste de la main pour dire qu’elle en ferait certainement et que ce n’était pas la peine d’espérer le contraire. Qu’il commence donc à enfin tout lui avouer. Elle se retenait de sourire, impatiente qu’elle était – on aurait dit une enfant pensa-t-elle quelques secondes plus tard en se ressaisissant, elle n’était pas un vulgaire Poufsouffle ! « Tu as tout d'abord raison. Je pense à cette personne constamment ses derniers temps, sans vraiment comprendre pourquoi. Elle n'a pourtant rien de plus que les autres ni physiquement ni...intérieurement. Et pourtant seul Merlin sait que j'accorde une plus grande importance au physique qu'à autre chose d'humain. Finalement pour te dire, que je ne comprends absolument pas ce qui m'arrive et qu’accessoirement, ça m'agace. Ce n'est certainement pas à toi que je m'adresserais pour parler d'amour et je ne vois pas non plus en quoi, savoir cette... où plutôt ce truc sur moi t'apporte quelque chose. » Sa bouche manqua de s’ouvrir en un joli « o » bien dessiné tant elle ne s’attendait pas à ce que Graham soit déjà aussi mordu… Ni à ce qu’il se confie aussi honnêtement. Elle s’attendait à ce qu’il lui donne un nom, qu’il lui explique sordidement qu’il avait couché avec ce type sans doute un peu trop souvent et que ça ne voulait rien dire. Mais aucun nom – et Pansy se promit de travailler sur ça – ni même aucun déni. Graham admettait qu’il parlait d’amour et qu’il était réellement perdu. L’envie de jubiler était passée. Sous ses couches profondes de dédain, de phrases vulgaires, de moqueries en tout genre et de méchanceté, Pansy n’en restait pas moins une personne sensible et romantique à ses heures perdues qui, contrairement à ce que la majorité de Poudlard pensait, était capable de s’attendrir. Et généralement, ce n’était qu’en présence de Draco, Blaise et évidemment Théo mais elle appréciait sincèrement Graham et elle pouvait admettre sans peine que la période qu’il traversait n’était pas facile. Elle avait connu ça avec Draco et elle n’avait pas vraiment envie d’être méchante avec le brun pour qu’ensuite il se referme. L’amour, aux yeux de Pans, était une chose indispensable qui donnait un sens à la vie. Certes, elle adorait critiquer tout le monde et lancer des piques et rumeurs à tout va mais si personne n’était là pour l’apprécier, pour l’aimer, où était le but ? « À part peut-être t'apporter une joie immense de savoir que je suis royalement en train de foncer droit dans un mur. » Et non ça ne lui apporta aucune joie immense, seulement une certaine satisfaction qu’elle lui ferait évidemment connaître. « C'est ce que tu voulais savoir, ou pas du tout ? Puis enfin merci, vu que tu voulais tant que je te le dise. » Elle ne releva pas le cynisme et pensa que oui, c’était définitivement ce qu’elle voulait entendre. « Eh bien j’attends toujours d’autres détails mais oui c’était ça. Et au passage, ça m’apporte deux choses. Un la satisfaction d’avoir cette information et de deux celle de pouvoir dit : je te l’avais dit. » Un instant, Pansy envisagea de lui avouer la vérité sur Théo. Qu’elle ne l’avait jamais trompé et qu’elle en était folle amoureuse, etc. Mais Graham le prendrait certainement mal puisqu’il pensait partager quelque chose avec elle qui était faux. Cela mettrait en péril leur amitié et elle savait que ce n’était pas ce qu’elle avait de mieux à faire. Elle décida donc de ne pas parler de son petit-ami de nouveau. Elle ne pourrait définitivement pas faire croire qu’elle en était amoureuse mais qu’elle le trompait tout de même. C’était peu crédible ou alors cela sous-entendait que Théo était un amant lamentable et ce n’était définitivement pas le cas. « Mais sinon je ne vais pas jubiler ni le répéter si ce que tu penses. Tu te rappelles ? J’ai déjà étouffé cette rumeur, je comprends que tu veuilles garder ta réputation de play-boy. C’est ton droit et en tant qu’amie, garce d’accord mais amie quand même, je respecte ton choix. » Elle lui offrit un sourire sincère, ceux qu’on voyait rarement sur le visage de Pansy Parkinson mais qui lui allaient divinement bien. « Je ne sais pas ce que tu crois mais l’amour, ça ne rend pas plus faible Graham et ça ne vole pas non plus ta liberté. Certes tu dois être fidèle à la même personne mais c’est quelque chose de plutôt génial tu vois ? Parce que tu sais qu’il y aura toujours quelqu’un qui sera là pour toi. Parce que tu peux t’appuyer sur cette personne et ça te rend plus fort. Et ce que tu partages avec elle est en quelque sorte unique, tu ne pourras jamais l’avoir avec une personne et rien que pour ça vaut la peine de connaître l’amour même si tu peux en souffrir. Et oui même si tu n’auras plus qu’un seul cul dans ta vie, ça ne devrait pas te déranger si c’est un cul que tu aimes vraiment. » Pansy savait qu’elle parlait sans doute trop en connaissance de cause et que Graham n’était pas un Serdaigle pour rien et qu’il finirait par avoir la puce à l’oreille mais elle voulait être là en tant que vraie amie et ce qu’une vraie amie aurait fait. |
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| Sujet: Re: « Let's go for a talk between bitches. » [PANSY P.] Dim 14 Oct - 13:58 | |
| « Eh bien j’attends toujours d’autres détails mais oui c’était ça. Et au passage, ça m’apporte deux choses. Un la satisfaction d’avoir cette information et de deux celle de pouvoir dit : je te l’avais dit. » D'autres détails ? Il était hors de question que Graham les lui donne, cela ne regardait que lui. Évidemment, il adorait Pansy et la considérait comme l'une de ses meilleures amies même si il y avait certain traits de son caractère qu'il ne pouvait supporter. Mais c'est comme cela que l'on aime des personnes, songea-t-il, avec leurs défauts et leurs qualités. Évidemment qu'elle le lui avait bien dit et évidemment qu'il était tombé dans le piège comme un pauvre débutant. L'amour n'était qu'un ramassé de conneries pour lui, malheureusement, celui-ci était bien décidé à lui prouver le contraire. Il n'était pas encore prêt à lui parler de Flynn, ni à lui dire qui il était. Son regard moqueur lui suffisait amplement pour l'instant. « Mais sinon je ne vais pas jubiler ni le répéter si ce que tu penses. Tu te rappelles ? J’ai déjà étouffé cette rumeur, je comprends que tu veuilles garder ta réputation de play-boy. C’est ton droit et en tant qu’amie, garce d’accord mais amie quand même, je respecte ton choix. » Heureusement qu'elle avait soit-disant étouffé la rumeur. Maintenant qu'il y réfléchissait bien, il commençait à ne plus vraiment se soucier de sa réputation puisque tout ce qu'il savait était qu'il voulait Flynn. Le plus dur était de se l'avouer. « Je ne sais pas ce que tu crois mais l’amour, ça ne rend pas plus faible Graham et ça ne vole pas non plus ta liberté. Certes tu dois être fidèle à la même personne mais c’est quelque chose de plutôt génial tu vois ? Parce que tu sais qu’il y aura toujours quelqu’un qui sera là pour toi. Parce que tu peux t’appuyer sur cette personne et ça te rend plus fort. Et ce que tu partages avec elle est en quelque sorte unique, tu ne pourras jamais l’avoir avec une personne et rien que pour ça vaut la peine de connaître l’amour même si tu peux en souffrir. Et oui même si tu n’auras plus qu’un seul cul dans ta vie, ça ne devrait pas te déranger si c’est un cul que tu aimes vraiment. » Si il n'aurait pas été aussi sceptique il aurait surement eu la larme à l’œil face à ce petit discours de son amie. Évidemment comme toujours, il savait qu'elle avait raison. Cependant, le fait qu'elle en sache beaucoup sur la fidélité le titilla quelque peu, mais comme il lui avait promis de ne plus aborder le sujet Nott, il ravala aussi sournoisement ses questions. « Je sais que tu as raison, Pansy. La fidélité ne me pose aucun problème, cette personne aime le sexe, ça me suffis amplement.» Il jeta un regard autour d'eux histoire de s'assurait que des oreilles indiscrètes ne surveillaient pas ce qu'ils se disaient. « Je sais pas vraiment et ne saurais dire quand cette connerie qu'on appelle amour m'est tombé dessus. Je m'en serais bien passé vois-tu... Mais en même temps, je suis en train de me dire, que me poser quelques temps ne serait pas de trop et si c'est cette personne que j'ai choisi et bien... » Il soupira, ne sachant plus trop ce qu'il disait. Il se sentait assez déboussoler et perdu maintenant et tout ce dont il avait envie c'était de retrouver Flynn. « Dans tous les cas, merci Pansy. Y'a vraiment que toi pour m'écouter...alors je te dirais quelque chose d'autre. Il s'agit d'un... garçon. Un vrai. Qui ne comprend pas non plus ce qu'il lui arrive, ironie du sort. J'ai adoré cette conversation avec toi et je compte sur toi pour ne pas...trop commenter cette nouvelle a tout le monde. À plus tard. » Il lui fit un clin d’œil et se leva tout en lui souriant. Il se pencha par-dessus la table et lui déposa un baiser sur la joue, avant de lui lancer un dernier coup de tête et de s'éloigner, l’esprit un peu plus léger mais tout aussi préoccuper.
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