|
| ASHTON ღ Be in love with you is the hardest thing in the world | |
| Auteur | Message |
---|
| Sujet: ASHTON ღ Be in love with you is the hardest thing in the world Ven 15 Juin - 18:26 | |
| Poppy lança un lumos informulé pour voir si quelqu’un se trouvait dans la salle commune à cette heure-ci. Personne. Tant mieux. Rassurée par l’absence d’individu, la jeune femme se dirigea vers la grande fenêtre qui éclairait la pièce de vie des Serdaigles et s’assit sur le rebord de la fenêtre. Elle se colla contre le mur et sa tête se laissa tomber contre les carreaux. D’un autre geste habile et encore une fois sans un mot, elle éteignit la lumière à l’extrémité de sa baguette. La lune était pleine ce soir et semblait s’aligner parfaitement avec la vitre, illuminant toute la pièce. La salle était certes plongée dans la commune mais quand les yeux de la blonde furent habitués à la pénombre, il put distinguer les fauteuils, tables et autres meubles sans l’aide de lumière. Néanmoins, ce n’était pas ce qui l’intéressait. Elle préférait regarder dehors, le spectacle était à la fois magnifique et vertigineux. Elle avait une vue d’ensemble sur le parc de Poudlard, le lac noir qui dormait paisiblement, le saule cogneur qui s’agitait (certainement des hiboux qui ne connaissaient pas le danger) et l’étendu de la forêt interdite où Poppy pouvait très bien imaginer des loups-garous affamés et dangereux parcourir les sentiers sinueux comme s’ils étaient leur territoire et c’était sans doute le cas. Elle se sentait toute petite, essayant presque de se fondre dans le mur et le sentiment d’apaisement qu’elle ressentait après ses derniers jours catastrophiques était le bienvenu. Elle aurait aimé pouvoir fermer les yeux et disparaître. Mais ça ne se passait pas comme ça. Le froid du vitrage contre son front lui faisait du bien. Elle avait chaud bien qu’elle ne portait qu’une nuisette et un léger peignoir – les deux en satin – et que le temps ne semblait pas particulièrement chaud cette nuit. Elle ferma les yeux et chantonna doucement la berceuse que sa mère lui chantait quand elle était petite. Il ne manquait plus que son parfum de Lilas et ça aurait été comme si elle était. C’était en hommage de ce parfum si particulier que Poppy portait le prénom Lilas. Quand elle avait vu le jour, son père tellement euphorique s’était écrié qu’elle sentait le lilas comme sa mère – Poppy doutait que ce soit vrai – et ils lui avaient donné ce prénom. Ses parents semblaient avoir une vie tellement simple, heureuse et elle regrettait de ne pas pouvoir s’épanouir comme eux. La raison était simple, elle était tout simplement amoureuse du mauvais garçon. Pourtant, sa mère croyait dur comme fer dans le destin et quand elle lui avait parlé de cette impression à propos d’Ashton, elle avait dit qu’il y avait toujours une bonne raison et que les choses étaient rarement mal faites. Poppy aurait bien voulu la croire mais à la vue des événements de ces derniers jours, elle en doutait sérieusement.
La Serdaigle n’avait toujours pas digéré sa dispute avec Ashton. D’ailleurs, ce n’était même pas une question de la digérer, c’était de panser la blessure qui lui avait infligé et heureusement que ce n’était qu’une métaphore, sinon elle serait déjà morte dans un bain de sang tellement elle souffrait. Elle estimait qu’une entaille béante dans son cœur n’aurait pas pu lui faire plus mal. Les mots qu’il lui avait dit la hantaient la nuit, il l’avait amputée de tout sommeil et c’était la cinquième nuit d’affilée qu’elle descendait dans la salle commune pour tenter d’apaiser ses maux de cœur et ensuite pouvoir trouver le sommeil. Malheureusement pour elle, il n’y avait pas qu’Ashton qui l’empêchait de dormir. Il y avait aussi Blake avec qui elle avait l’impression d’être en froid depuis qu’elle lui avait avoué à demi-mots qu’elle voyait Ashton avant – le soir – pour parler de choses et d’autres et qu’ils le lui avait caché. Elle n’avait pas vraiment apprécié mais Poppy avait ressenti le besoin de lui en parler, ne supportant plus toutes ses cachotteries qui lui donnaient mal à la tête. A côté, il y avait eu Jules et le fiasco provoquait par Ashton et par son incapacité à aimer quelqu’un d’autre que le Gryffondor. Elle pensait qu’à cet instant précis, Jules devait avoir autant envie de la voir que James Potter aurait voulu passer une soirée en tête à tête avec Severus Snape, c’était pour dire. Et en parlant de James, les rumeurs qui couraient sur leur soi disant relation secrète poussaient Poppy à prendre ses distances ce qui la blessait un peu plus car elle avait besoin d’un ami à qui parler et le seul qui connaissait toute l’histoire, c’était justement James. Elle devait donc se passer de lui et de ses mots rassurants. D’un côté, ce n’était pas plus mal. Poppy se faisait toujours l’impression d’être égoïste en s’apitoyant sur son sort, le fait qu’elle doive se débrouiller toute seule ferait disparaître son sentiment de culpabilité. Maigre récompense mais dans laquelle elle trouverait peut-être un peu de réconfort. Poppy sentit ses yeux se fermer et elle se dit qu’elle arriverait peut-être à dormir maintenant. Elle s’apprêta donc à remonter dans le dortoir des filles quand soudain quelque chose l’interpella. C’était jeudi. Jeudi soir. C’était fou que ça ne lui ait pas fait tilt plus tôt mais habituellement, le jeudi, Ashton et elle se retrouvaient dans cette salle abandonnée. C’était leur rendez-vous hebdomadaire en plus des autres imprévus qu’ils se glissaient dans le creux de l’oreille. Poppy savait bien sûr qu’Ashton n’y serait pas et c’était tant mieux parce qu’elle ne voulait pas le voir. Elle l’avait consciencieusement évité depuis qu’elle avait laissé échapper être amoureuse de lui. Elle ne voulait pas voir le dégoût sur visa ou encore l’incompréhension ou quoique ce soit d’autre. Ce qu’elle avait vu samedi lui avait suffit amplement. Néanmoins, muée par une force qu’elle ne comprit pas, elle se dirigea vers la sortie et la porte s’ouvrit pour la laisser passer.
La première chose qu’elle remarqua une fois dans le couloir, c’était qu’elle était pieds nus et que le sol était gelé. Un frisson la traversa et le mieux qu’elle aurait dû faire à cet instant était de répondre à l’énigme et de retourner au chaud. Pourtant, elle n’en fit rien, c’était plus fort qu’elle et prit la direction de leur salle. Quand elle y arriva, elle ouvrit la porte sans crainte que celle-ci grince car ils avaient spécialement choisi une salle de classe avec une porte qui ne faisait aucun bruit quand on la poussait. Sans surprise, il n’y avait personne et Poppy s’avança. D’un geste avec sa baguette, elle alluma quelques bougies et alla s’installer à une chaise. Elle observa les moindres petits détails de l’endroit, les fissures, le nombre de dalles, combien de chaises étaient bancales et elle se fit la sensation de dire endroit à là pièce, comme si c’était la dernière fois qu’elle y venait et avant de partir pour jamais, elle voulait mémoriser chaque détail. C’était une façon de faire son deuil et elle se promit de laisser tous ses sentiments ici, de les déposer et de ne plus jamais vouloir venir les rechercher. De toute façon, à quoi cela servait-il de l’aimer encore ? Elle n’arrivait pas à lui pardonner ce qu’il avait dit même si elle se doutait bien que c’était sous le coup de la colère. Ca ne passait pas, c’était comme essayer d’avaler un couteau et bien sûr, ça faisait mal, ne passait et on finissait par abandonner et rester avec pour toujours. C’était ce qu’elle allait faire. Elle n’était pas assez courageuse pour endurer la douleur et le retour en arrière semblait vain, non était vain. On ne retournait pas en arrière bien qu’elle l’aurait souhaité. Elle allait se lever quand elle entendit la porte s’ouvrir. Ou du moins, elle la sentit s’ouvrir. C’était instinctif, elle savait qu’il y avait quelqu’un derrière elle. Elle aurait aimé que ce soit un préfet mais son instinct lui soufflait que ce n’était pas le cas. Et sa mère qui disait que le destin ne faisait jamais les choses au hasard. Elle était sûre qu’en se retournant… Elle pivota sur elle-même et son nom vint à ses lèvres aussitôt. « Ashton. » Et elle se trouva bien naïve d’avoir pu penser une seule seconde laisser son amour dans cette pièce. C’était plus sa raison qu’elle laisserait ici. |
| | |
| Sujet: Re: ASHTON ღ Be in love with you is the hardest thing in the world Mer 20 Juin - 0:16 | |
| ________________________________________________________ Ashton n’était pas le genre de personne à souffrir d’insomnie. Il lui arrive, comme tout ado d’avoir parfois de la difficulté à s’endormir parce qu’il a trop dormi le même jour , parce qu’il est trop préoccupé par une chicane qu’il venait d’avoir avec sa petite-amie Blake, ou tout simplement parce qu’il n’arrive pas à dormir. C’est des choses qui arrivent. Tenter de s’endormir et que vous n’y arrivez tout simplement pas. Trop éveillé, pensant à trop de choses en même temps…Lorsque cela arrivait au brun, il se levait, tout simplement, allant se remettre les idées en place dans la salle commune de Gryffondor , vide , évidemment , à des heures pareilles, pas grand monde s’y trouvait. Un autre moyen qu’Ashton trouvait pour s’apaiser, c’était de lire un livre. Même si le grand brun ne lisait pas beaucoup (environ 2 livres par an ) cela l’aidait à se détendre à penser à autre chose.
Mais cette-fois ci, l’insomnie d’Ashton ne se combattrait pas par de la lecture, ou par une petite visite dans la salle commune. Assis dans son lit, regardant le vide, il savait qu’il n’aurait bientôt plus le choix de reposer sa tête contre l’oreiller et de tenter de se rendormir, pour ne pas avoir des cernes grandes comme la Russie. Parce que depuis bientôt cinq jours, le brun a de sérieuses insomnies. Il refuse d’avouer que la raison de ces insomnies est la chicane avec Poppy, beaucoup trop orgueilleux pour, le Ashton. Il n’était pas faux que son humeur s’assombrissait de plus en plus, sa relation avec Blake et ses amis s’en faisait ressentir. Dès qu’il voyait une tête blonde qui pouvait ressembler à celle de Poppy, il s’empressait de changer de chemin ou de tout simplement regarder ailleurs. Le pire était lorsque leurs regards se croisaient, pendant une seconde à peine, dans la Grande Salle pendant les dîners. La table des Serdaigle étant plutôt proche de celle des Gryffondor, il n’était pas rare qu’en relevant la tête, Ashton surprenait Poppy entrain de le regarder ou vice-versa. Et dans tout les cas, rien . Pas une parole, pas d’excuses de la part d’Ashton, pas de chialage de la part de Poppy. Comme s’ils ne se connaissaient pas, comme deux étrangers. Blake ne comprenait pas l’attitude de son petit-ami et de sa meilleure amie, qui refusaient les deux d’être en présence de l’autre. Il se sentait stupide, mais en même temps, comment pouvait-il réagir ? Poppy lui avait avoué qu’elle était amoureuse de lui. Étrangement, cela ne fâcha pas le Gryffondor comme il aurait dû l’être. Il n’était pas rare qu’après les chicanes, dans son lit, tentant de trouver le sommeil, il laissait son esprit vagabonder vers des pensées plus interdites, comme par exemple, en remplaçant le visage de Blake dans leurs moments intimes par celui de Poppy. C’est seulement en faisant de telles réflexions qu’Ashton pouvait se laisser aller à un sommeil plus ou moins paisible, se réveillant souvent trop tôt à son goût. C’était déchirant pour Ashton de penser à une vie amoureuse avec Poppy alors qu’il sait que Blake est toujours dans sa vie. C’est comme un peu la tromper…Indirectement. Reposant sa tête sur l’oreiller moelleux, il regarda par la fenêtre. Les étoiles scintillantes illuminent le ciel de milles feux. Ashton eut un petit sourire triste en pensant que la vue était à peu près la même que celle de la salle abandonnée, ou il rencontrait Poppy en cachette.
Soudainement, la lumière fut dans sa tête. Il se glissa rapidement hors du lit, enfila un t-shirt et une paire de jeans, sortit en tentant de faire le moins de bruit possible. Le meilleur moyen de l’apaiser, serait, peut-être, de retourner dans cette salle. Poppy n’y serait pas, c’est évident, mais il se sentirait peut-être mieux en sortant de là. Ce n’est pas bien de se nourrir de souvenirs anciens, surtout ceux qui risquent d’être bel et bien considéré comme le passé et non un avenir prochain. La philosophie d’Ashton avait toujours été de vivre la vie simplement, un jour à la fois. Ne pas penser à l’avenir, ni au passé, seulement au présent. Maintenant, il ne pouvait s’empêcher de penser à tout sauf au présent, son amitié perdue avec Poppy, ce qu’il commence à ressentir vis-à-vis elle, sa relation avec Blake… Comment peut-il se le cacher ? Peut-être aimait-il Poppy d’une autre manière qu’une simple meilleure amie, mais que la présence de Blake lui fermait les yeux à chaque occasion. Sa crise de jalousie n’était tout simplement pas normale, il l’avait réalisé durant ses nombreux jours ou il broyait du noir. Son désir vis-à-vis Poppy, grandissant à chaque jour, ne l’était pas non plus. Mais il était beaucoup trop tard pour Ashton pour songer de nouveau à tout ça.
Zigzaguant rapidement dans tous les couloirs pour arriver finalement à destination, il sentit son cœur s’accélérer. Sans aucune raison. Poppy ne l’attendrait pas, comme à chaque soir. Peut-être parce que la dernière fois qu’ils s’étaient retrouvés dans cette salle, ils étaient tout simplement amis ? Sans aucune histoire d’amour qui venait tout gâcher, celle d’Ashton et de Blake, celle du stupide Serdaigle et de Poppy et …celle que Poppy aimerait avoir avec lui. Fermant les yeux pour chasser l’image de plus en plus récurrente de Poppy et lui ensemble, il s’avança vers la salle abandonné et entra la tête baissée. Lorsqu’il la releva, il figea lorsqu’il reconnut la silhouette immobile, de dos, de Poppy. Avait-elle eu la même idée que lui ? Non, elle ne souffrait pas de cette chicane, probablement. Heureuse avec son Serdaigle, pas de temps pour penser à Ashton. Non, elle veut simplement des excuses.
L’option de faire demi-tour semblait la meilleure dans la tête d’Ashton et il commença à reculer lentement lorsque Poppy, rapidement, pivota sur elle-même. « Ashton. » Le brun , immobile, ne sut pas vraiment comment réagir. Sa première réaction fut de baisser les yeux, honteux, voulant cacher ses cernes, et surtout qu’elle ne voit pas les émotions qui le traversait présentement. Se reculant un peu puis, relevant les yeux , croisant le regard de Poppy qui semblait tout aussi surprise que lui, il passa une main dans ses cheveux. « Je ne pensais pas que tu allais être ici. Je vais m’en aller. » Oui, il le voulait, mais son corps était figé, fixant sa meilleure amie, comme si c’était un aimant dont il était impossible de se détacher.
|
| | |
| Sujet: Re: ASHTON ღ Be in love with you is the hardest thing in the world Lun 25 Juin - 9:15 | |
| Quand Poppy avait sept ans, elle ne savait pas encore qu’elle était une sorcière. Le fait de ne pas connaître la magie, de ne pas savoir que ça existe ou alors d’y croire tellement fort sans en avoir une représentation concrète – à sept ans c’était un peu près le cas de Poppy en outrepassant le fait qu’elle avait fait voler la moitié de la bibliothèque de ses parents par terre – changeait la façon dont vous voyiez les choses. En effet, Poppy était convaincue qu’avant l’époque où elle ne se savait pas être une sorcière, il y avait des choses qui paraissaient magiques et aujourd’hui ces choses étaient… pas banales mais pas extraordinaires pour autant. La magie en soi, c’était une remise en question permanente des connaissances moldus. Faire la vaisselle en un simple sort, pouvoir voler, faire sortir de la fumée de ses oreilles, c’était des choses que les moldus ne pouvaient pas faire et ça impressionnait ceux qui étaient nés dans un monde où la magie n’était pas présente au même titre que l’oxygène. Elle, elle venait de ce monde où la magie était dans son imagination, irréelle. Aussi, jusqu’à Poudlard, elle avait été émerveillée par des choses qui aujourd’hui ne lui faisaient plus rien. A sept ans, ça avait été le cas. Elle était allée à la plage avec son père – sa mère était restée s’occuper de sa grand-mère malade – et s’était bourrée de glace et de baignades. Son père était – est toujours – médecin et un médecin, ça donne des médicaments qui guérissent mais en soi, ça ne guérit pas. C’est un instrument, c’était ce que pensait la blondinette de sept ans. Aussi, quand un homme avait fait un arrêt cardiaque sur la plage à cinq mètres d’eux, elle avait été impressionnée par le fait que son père puisse sauver une vie. Mais plus que cela, c’était le coup qu’il lui avait donné sur la poitrine pour faire repartir son cœur. Et rien ne pourrait jamais faire oublier à Poppy la force du poing qui s’était abattu sur la poitrine de l’inconnu et l’homme qui avait fait un bond, inhalant de l’air dont il avait été privé pendant quelques secondes et la douleur qui avait dû se propager dans son torse… A cet instant, Poppy était cet homme étendu sur la plage qui avait une douleur dans la poitrine et qui avait désespérément besoin d’air mais qui n’arrivait plus à respirer correctement. Et Ashton était ce coup contre sa poitrine qui propageait une douleur dans tout son corps.
Elle avait l’impression d’être paralysée, elle ne savait pas quoi faire et le regard du brun qu’elle avait tant évité ces derniers jours la clouait sur place. La gêne était présente entre eux mais aussi une curiosité dévorante parce que ça faisait cinq jours qu’ils ne s’étaient pas vus et Poppy se sentait comme une assoiffée qui n’avait pas pu boire depuis des jours et elle avalait chaque miette d’Ashton qu’elle pouvait. Elle le regarda de ses grands yeux bleus qui s’écarquillèrent face aux cernes du brun. Est-ce qu’il s’était disputé avec Blake ? Est-ce que ça n’allait pas entre eux ? Elle détestait ne pas savoir et ne pas pouvoir remonter le moral du brun. Elle en était malade. Mais après tout ce qu’il s’était passé, elle n’était pas sûre d’avoir encore le droit d’espérer pouvoir aider Ashton sans qu’il ne la rejette aussitôt. Rien que cette idée lui donnait envie de pleurer toutes les larmes de son corps. Elle ouvrit la bouche pour dire quoique ce soit mais rien ne sortit et Ashton la devança. « Je ne pensais pas que tu allais être ici. Je vais m’en aller. » Poppy eut envie de crier, non elle ne voulait pas qu’il parte, elle voulait le garder à ses côtés pour toujours. C’était ça qu’elle voulait lui dire quand elle ouvrit la bouche. Elle voulait lui dire qu’elle l’aimait et que cela la rendait folle et qu’elle en était désolée mais elle ne pouvait juste pas arrêter de l’aimer parce qu’elle avait l’impression qu’au moment même où elle le perdrait pour de bon son cœur s’arrêterait de battre et elle avait l’espoir qu’ils pouvaient rattraper, pardonner. Elle voulait y croire même si les paroles blessantes qu’il lui avait dit dansaient encore dans sa tête comme une mauvaise chanson et qu’à chaque fois qu’elle y pensait, elle pleurait parce que c’était vraiment horrible. Mais elle l’aimait et l’amour rendait aveugle, elle était aveugle. Et c’était une sorte de pot pourri de tout cela qu’elle voulait lui dire mais ce ne fut pas ce qui sortit de sa bouche. « Non reste. Je… Je vais y aller. » Elle hocha la tête pour se convaincre qu’elle venait de prendre la bonne décision et se mit en marche. Mais c’était comme si ses membres pesaient deux tonnes et honnêtement, c’était vraiment lourd et douloureux. Son cerveau tout entier la suppliait de rester dans cette pièce et Poppy se dit qu’elle était vraiment perdue si son encéphale ne suivait plus la raison mais son cœur qui avait clairement des problèmes de vus pour s’éprendre du seul type qu’elle ne pouvait pas avoir. Sérieusement. Finalement, elle atteignit la porte et posa sa main sur la porte. Et attendit. Attendit de pouvoir bouger ses deux tonnes de muscles pour actionner la poignée. Elle attendit et plus les secondes passaient, plus elle se sentait incapable de partir. Elle se retourna doucement et se retrouva face au dos d’Ashton. Il n’avait pas bougé et attendait certainement d’entendre le claquement de la porte pour se laisser aller. Mais elle ne pouvait pas juste partir alors que le destin lui offrait un semblant de moyen pour rattraper les choses. Cette idée fut comme si on ouvrait une valve en elle et tous les mots qu’elles voulaient dire s’échappèrent de sa bouche en un rien de temps. « Je suis désolée. Ashton. S’il te plait pardonne-moi. Je ne sors plus avec Jules et je… Je suis tellement désolée pour ce que je t’ai dit, je ne veux pas tout faire foirer entre toi et Blake. Mais… C’est juste là dans ma poitrine tout le temps et je n’ai pas réussi à le faire taire. Mais ne m’en veux pas, ne me laisse pas. Je voudrais que tout redevienne comme avant. Ne me laisse pas Ashton. Je t’en supplie. » Et bien sûr elle pleurait. Et elle s’en voulait mais elle ne voulait pas faire autrement parce que… merde, elle l’aimait tellement. |
| | |
| Sujet: Re: ASHTON ღ Be in love with you is the hardest thing in the world Ven 29 Juin - 1:20 | |
| ________________________________________________________ Pourquoi avait-il décidé de venir ici en pleine nuit ? Parce que c’est la salle abandonnée dans laquelle il passait toutes ces soirées et même parfois nuits avec Poppy, oui. Mais son impulsion nocturne le conduisit à se sentir encore plus mal : Poppy avait apparemment eut la même idée que lui , d’aller trouver un certain réconfort dans la salle. Lorsqu’il vit pour la première fois Poppy, dans le train qui conduisait à Poudlard, en compagnie de Blake, il eut tout de suite une bonne impression à son propos. Une bonne personne, qui dégageait quelque chose de spécial, mais qui plaisait à Ashton. Bien sûr, à 11 ans, la plupart des petits garçons ne comprennent pas cela et croient juste ‘’ que la petite fille aux cheveux blonds a l’air gentille’’. Mais en grandissant, la présence de Poppy pour Ashton est indispensable, apaisante. Elle l’aide à avoir un mode de vie normal, un train-train quotidien, une routine. À être lui. Comment pouvait-il se douter que la petite fille qu’il eut rencontré dans un train à 11 ans allait bientôt devenir la source de ses problèmes ! Problèmes qu’il ne peut chasser, certes. Problèmes qu’il est obligé de confronter, parce que l’on en a obligé. Comment pouvait-il maintenant ignorer que Poppy est amoureuse de lui ? Que Blake, sa petite-amie actuelle, le saura un jour où l’autre ? Si Blake ne se serait jamais assise dans le même compartiment que cette petite fille blonde, rien de tout cela ne serait arrivé. Tout aurait été beau, peut-être les chicanes avec Blake moins nombreuses.
Poppy n’est bien sûr pas la cause de ces chicanes, mais le nombre de fois où Ashton eut défendu sa meilleure amie dans certaines de ses querelles avec Blake était assez impressionnant, surtout si on prend en compte que Poppy est seulement sa meilleure amie. Il l’a toujours défendu avec hargne, et faisait valoir son point de vue à Blake jusqu’à temps qu’elle cède. Qu’elle cède, qu’elle comprenne que ce n’est pas de sa faute, à Poppy. Qu’elle n’est là que pour l’aider, qu’elle a toujours été là. Que lorsqu’elle entre en contact avec Ashton, que ce soit par la parole ou par le toucher, Ashton se sent toujours incroyablement léger, heureux. Que lorsqu’elle est un peu plus triste où déçue, le brun ressent toujours un besoin intense de la protéger, de lui dire que tout ira mieux, que ce n’est qu’une mauvaise passe. De la prendre dans ses bras. Et parfois, il lui arrivait même d’avoir des pensées un peu moins catholiques. De l’imaginer sur un lit, et lui qui…
Pourquoi pensait-il à tout cela ? Pourquoi, seulement en entrant dans une vieille salle abandonnée, toutes ces émotions surgirent en lui ? Comment se fait-il que seulement, en croisant le regard de son amie, il éprouva un désir urgent et profond de lui dire : je souffre, je ne sais plus où j’en suis, aides-moi. Elle ne pouvait l’aider, parce que c’était à lui de réaliser l’irréalisable. C’était à lui de comprendre pourquoi Blake l’attirait moins et pourquoi la jolie blonde le faisait trembler de rage lorsqu’il la voyait échanger un regard avec un autre, un simple regard de rien du tout. La plupart diront que c’est une évidence, pour Ashton, c’est le plus grand des casse-têtes, dont le dernier morceau se trouvait bien caché dans son cœur. Mais non, ce soir n’était pas le moment pour résoudre le casse-tête. Et il fit part de son envie de quitter l’endroit à Poppy, qui l’empêcha d’aller plus loin. Juste entendre le son de sa voix le fit frissonner encore une fois de tout son être. « Non reste. Je… Je vais y aller. » Il la regarda, impuissant, passer à ses côtés et se diriger vers la porte. Il sentit son odeur, elle passa tout près de lui. Ashton ne pouvait se contenir : il la suivit du regard, sans aucune subtilité. Il la vit bloquer devant la porte. Elle ne bougeait pas. Elle se contentait de tenir la poignée dans ses mains. Puis, elle se retourna vers lui et il s’empressa de lui tourner le dos. Ashton ne pouvait supporter le regard de Poppy, son regard humide de larmes, une fois de plus. Son regard lourd, remplie de reproches. Elle commença de nouveau à pleurer et Ashton pouvait parier qu’elle était en train de pleurer, mais il pouvait bien comprendre pourquoi. Le Gryffondor n’étant pas lui-même un modèle d’homme sensible, il se contenta de lui faire dos et chaque mot qu’elle prononça enclencha une culpabilité profonde chez lui. « Je suis désolée. Ashton. S’il te plait pardonne-moi. Je ne sors plus avec Jules et je… Je suis tellement désolée pour ce que je t’ai dit, je ne veux pas tout faire foirer entre toi et Blake. Mais… C’est juste là dans ma poitrine tout le temps et je n’ai pas réussi à le faire taire. Mais ne m’en veux pas, ne me laisse pas. Je voudrais que tout redevienne comme avant. Ne me laisse pas Ashton. Je t’en supplie. » Elle était de nouveau malheureuse, et à cause de lui. Lui, le con, le con sans émotions qui l’avait blessé, comme s’il était le roi et elle, un vulgaire pion. Ashton eut trois secondes d’hésitation entre le moment ou il se trouvait de dos à Poppy et l’instant ou il se retourna vers elle, lui faisant face. Il se rendit pleinement compte à quel point il s’était détruit lui-même en parlant ainsi à Poppy, mais comment il l’avait détruite. Plus de petit-ami pour elle, plus d’amie pour Ashton. « Poppy…» Encore une fois, le sentiment de culpabilité tripla, quadrupla, quintupla, bref, devint extrêmement élevé. « Ne t’excuses pas. C’est moi qui a été con, c’est moi le problème entre nous deux. Tu n’as rien fait de mal, seulement avoir tenté de…m’oublier. Je n’aurais jamais dû te parler ainsi, tu n’as rien fait pour mériter ça. Je suis con, je suis tellement con. Incapable de gérer mes questionnements, incapable de gérer le fait qu’un mec pourrait me faire perdre la chose la plus précieuse que j’ai en ce moment. » Oups. Il se rendit compte qu’il avait été un peu trop loin en disant cela. Techniquement, c’est Blake la personne la plus précieuse à ses yeux…Mais à quoi bon se mentir ? Il baissa les yeux, honteux.
|
| | |
| Sujet: Re: ASHTON ღ Be in love with you is the hardest thing in the world Sam 30 Juin - 9:02 | |
| « Poppy… » La blonde crut entendre une sorte de regrets dans la voix d’Ashton et elle renifla pathétiquement, passant une main sur une de ses joues blanches comme la porcelaine. A cet instant, elle se sentait tellement fragile, tellement facile à atteindre, à blesser. Elle observait Ashton et le suppliait du regard. Avec ses grands yeux bleus humides de larmes qui coulaient encore un peu. Elle le regardait et elle espérait qu’il comprenne le message qu’elle essayait de lui faire passer. Ne me détruis pas plus que tu l’as déjà fait. Parce qu’elle ne s’en serait pas relevée, la douleur aurait été trop insupportable et elle était presque sûre qu’elle aurait pu en arrêter de respirer. Elle avait le cœur au bord des lèvres prête à le vomir et regarder Ashton le piétiner sans regret. Elle avait peur, comme jamais elle n’avait eu peur. Pourquoi s’était-elle excusée ? Elle savait qu’elle avait le dos large, qu’elle prenait facilement la responsabilité des autres si cela pouvait les alléger un peu. Quand Blake parlait trop et qu’elle s’en excusait, même si Poppy pensait aussi qu’elle bavardait énormément, elle disait que ce n’était pas grave parce qu’elle était là pour écouter. Quand Ashton se faisait engueuler par Blake parce qu’il n’avait pas eu une note décente aux yeux de sa petite-amie, Poppy disait que c’était de sa faute, qu’elle aurait dû l’aider à mieux réviser. La liste était longue. Néanmoins, Poppy se demandait si elle n’avait pas fait le pas de trop en prenant sur elle la dispute qu’elle avait eu avec Ashton parce qu’au plus profond d’elle-même, elle était certaine de ne pas en être responsable mais elle ne comprenait pas l’accès de colère du garçon. Alors au lieu de tenter de comprendre, elle prenait ça sur elle, se disant que si elle ne pleurait pas autant ou si elle avait réussir à taire ses fichus sentiments, ce ne serait jamais arrivé. Si elle ne s’était pax excusée, il n’y aurait pas eu cette attente interminable où elle se demandait si elle avait aggravé les choses ou les avait arrangées. Elle aurait dû partir, ne pas chercher plus. Après tout ce qui s’était passé, partir aurait été le plus raisonnable à faire. Mais comme tout le temps avec Ashton, elle vivait dans le déraisonnable. « Ne t’excuses pas. C’est moi qui a été con, c’est moi le problème entre nous deux. Tu n’as rien fait de mal, seulement avoir tenté de…m’oublier. Je n’aurais jamais dû te parler ainsi, tu n’as rien fait pour mériter ça. Je suis con, je suis tellement con. » Son cœur se mit à battre énormément, redescendant dans sa poitrine et propageant un sentiment de plénitude. D’espoir. Tout n’était pas perdu, elle pourrait lui pardonner avec le temps. Elle y arriverait elle… « Incapable de gérer mes questionnements, incapable de gérer le fait qu’un mec pourrait me faire perdre la chose la plus précieuse que j’ai en ce moment. »
Ce fut comme un bug dans les pensées de Poppy, comme si la phrase avait court-circuité son cerveau et elle ne pouvait plus que rester là immobile, arrêtant même de respirer. Et puis son système se remit en marche et Poppy s’appuya brutalement contre la porte pour ne pas tomber alors qu’elle inspirait bruyamment. Ashton avait baissé les yeux, comme coupable et elle avait envie de lui hurler dessus, d’arrêter ça. De ne pas faire comme s’il était coupable de quoique ce soit. C’était grave ce qu’il venait de dire. Ce n’était pas censé être elle la personne la plus importante à ses yeux. Ca devait, c’était Blake. Et elle n’accepterait pas d’autre réponse. Elle se ressaisit, se redressant avant de d’essuyer les dernières larmes. « Tu n’as pas le droit Ash’. Vraiment pas le droit. Je te l’interdis même. Tu m’entends ? Tu n’as pas le droit de me dire des choses comme cela. » Poppy aurait voulu pouvoir crier ou avoir une voix ferme mais ses mots tremblaient, comme alcooliques. En fait, c’était elle qui était alcoolique. Parce que malgré sa volonté, c’était comme si après des mois d’abstinence, elle se retrouvait face à une bouteille de whisky-pur-feu et personne pour l’empêcher d’en boire. Là il n’y avait personne pour l’empêcher d’espérer face aux mots du garçon. Sauf sa conscience. Sa conscience qui l’obligeait à penser à une Blake dévastée si les personnes qui comptaient le plus pour elle la trompaient. « Je t’aime d’accord ? Je t’aime à en mourir. Et j’aurais voulu ne jamais tomber amoureuse de toi. Ni même ne jamais te le dire. Mais je suis là debout devant toi à te dire que je t’aime et… » Elle passa une main dans ses cheveux, n’arrivant pas à accorder ses mots pour faire une phrase correcte. Pourtant, qu’y avait-il de compliquer dans sujet verbe complément ? Quand on était amoureux, c’était la fin du monde. « Et je fais tout pour t’oublier. A chaque seconde de chaque minute, je fais tout pour t’oublier. Et c’est la chose la plus dure que j’ai jamais fait tu sais. Tu es tout le temps là. Tes sourires, ton odeur, toi, c’est là en permanence. C’est comme le supplice de Tantale tu sais. Tu es là mais je ne peux pas t’attraper. Alors j’essaie… D’arrêter de t’aimer. » Sa voix tremblait, elle butait sur les mots, c’était comme se mettre à nue comme jamais elle ne l’avait fait. Elle n’avait jamais été aussi sincère. « Mais à chaque fois tu… fais quelque chose ou dis quelque chose qui me fait espérer. Toutes ses soirées ici… Tout ça, ça m’a fait espérer. Mais c’est pas de ta faute. Parce que tu savais pas. Mais maintenant tu sais. » Elle n’était pas sûre que ce qu’elle disait avait bien un sens mais qui s’en occupait. « Tu as une fille tu sais. Une magnifique petite fille. Deirdre. Et je suis sûre que sa mère est Blake. » Ou elle aurait aimé s’en convaincre parce que les informations de la gamine la conduisaient à une toute autre conclusion. « Le plus simple serait de ne plus jamais te parler. Mais je tiens à toi. A notre amitié. Alors je me fais violence. Et j’essaie de t’oublier. Parfois j’ai juste l’impression que c’est tellement ancré en moi que je devrais m’arracher le cœur. J’ai mal Ash’. Je souffre tellement mais je ne veux pas te perdre. Alors… Tu as une fille. Tu vas en avoir une avec Blake. Je t’interdis de me dire que je suis la personne la plus importante à tes yeux. Tu ne peux pas me faire ça. Parce que tu as une fille. Parce que je ne suis pas sa mère. Parce que ça fait trop mal. Ne fais plus jamais ça. » Sa voix se brisa. Et tout avait été dit. |
| | |
| Sujet: Re: ASHTON ღ Be in love with you is the hardest thing in the world Ven 6 Juil - 1:17 | |
| ________________________________________________________ Avait-il vraiment dit cela ? Le brun venait d’exposer la plus intime de ses pensées à sa meilleure amie, la principale concernée et la dernière personne au monde qu’il aurait voulu qui sache cette pensée… Après peut-être Blake. Juste imaginer la réaction de Blake face à des paroles comme celles que venait de prononcer Ashton…Il hésitait entre son propre suicide, histoire de ne pas vivre une réaction comme la sienne, ou bien, son meurtre, commis par Blake. Les deux sont plausibles… Quand on connaît bien Blake. Ashton secoua discrètement sa tête pour chasser de telles pensées de son esprit. Pensées plutôt alarmantes, si quelqu’un les entendrait. Pensées extrêmement choquantes, pour sa famille. Ashton n’est pas du genre suicidaire, du tout. Au contraire, c’est un garçon très simple qui n’a jamais souffert psychologiquement. Mais quelqu’un de profondément malheureux comme lui présentement…Ashton n’a jamais été réellement malheureux. Il a eu des mauvaises passes, comme tout adolescent. Mais malheureux à ce point, jamais et il ne sait pas comment le gérer. Était-ce ce sentiment que Poppy ressentait depuis tant d’années, quand elle le voyait avec Blake ? Si c’est ça, Poppy est la femme la plus forte qu’Ashton connait. Une barre de fer. Masquer ses sentiments ainsi…Son héroïne. Autant comme le personnage dont nous étions fan jeune et comment nous voulions lui ressembler, et aussi la drogue. L’héroïne, la drogue la plus addictive. C’est une réaction qu’il faisait, une réaction de quelqu’un en manque. « Tu n’as pas le droit Ash’. Vraiment pas le droit. Je te l’interdis même. Tu m’entends ? Tu n’as pas le droit de me dire des choses comme cela. » Et c’est reparti. Ashton s’appuya contre une table, la tête baissée. « Je t’aime d’accord ? Je t’aime à en mourir. Et j’aurais voulu ne jamais tomber amoureuse de toi. Ni même ne jamais te le dire. Mais je suis là debout devant toi à te dire que je t’aime et… » Ashton se sentit pris d’une violente nausée. « Et je fais tout pour t’oublier. A chaque seconde de chaque minute, je fais tout pour t’oublier. Et c’est la chose la plus dure que j’ai jamais fait tu sais. Tu es tout le temps là. Tes sourires, ton odeur, toi, c’est là en permanence. C’est comme le supplice de Tantale tu sais. Tu es là mais je ne peux pas t’attraper. Alors j’essaie… D’arrêter de t’aimer. » Il déglutit difficilement. Les paroles de Poppy s’entremêlaient dans sa tête. C’était impossible qu’elle aime autant Ashton. C’est impossible d’aimer quelqu’un autant. Pourtant, il voulait croire aux paroles de Poppy, s’y attacher, s’y accrocher, comme une bouée. Jamais on ne lui avait témoigné autant d’amour, même de la part de Blake, de ses parents. Que lui , un pauvre type comme lui, sois digne d’autant d’amour ? Non. Il n’est pas laid, il peut se l’accorder. C’est même plutôt un beau garçon. Mais il ne mérite pas une fille aussi intelligente et belle que Poppy, aussi parfaite, désirable et…Et ça recommence. Ses pensées, comme s’il était un célibataire. Comme si Blake n’existait plus à ses yeux. « Mais à chaque fois tu… fais quelque chose ou dis quelque chose qui me fait espérer. Toutes ses soirées ici… Tout ça, ça m’a fait espérer. Mais c’est pas de ta faute. Parce que tu savais pas. Mais maintenant tu sais. » Honteux, coupable, gêné, triste , en colère contre-lui-même, bourré de regrets. Un mélange de tout ça, ça ne donne pas quelque chose de très beau, de très agréable à vivre, et pourtant, c’est ce qui arrivait au pauvre Ashton. Ou, la-pire-personne-qui-existe-sur-terre-présentement, s’il pouvait se permettre de s’appeler ainsi. « Tu as une fille tu sais. Une magnifique petite fille. Deirdre. Et je suis sûre que sa mère est Blake. » Son souffle se coupa. Impossible. Il ne pouvait avoir une fille, c’était impossible. Impossible. Impossible. Impossible. Pas avec Blake. Allait-il faiblir à ce point ? Faiblir et devenir un homme soumis à Blake, tout le contraire de tout ce qu’il se bat à être ? Non, ça ne se pouvait pas. « Arrêtes. » Oui, il fallait qu’elle arrête. C’en était trop, elle en disait trop. Trop pour lui, trop. Il allait craquer, il le sentait. « Le plus simple serait de ne plus jamais te parler. Mais je tiens à toi. A notre amitié. Alors je me fais violence. Et j’essaie de t’oublier. Parfois j’ai juste l’impression que c’est tellement ancré en moi que je devrais m’arracher le cœur. J’ai mal Ash’. Je souffre tellement mais je ne veux pas te perdre. Alors… Tu as une fille. Tu vas en avoir une avec Blake. Je t’interdis de me dire que je suis la personne la plus importante à tes yeux. Tu ne peux pas me faire ça. Parce que tu as une fille. Parce que je ne suis pas sa mère. Parce que ça fait trop mal. Ne fais plus jamais ça. » « ARRÊTES ! » Il ne se rendit pas compte qu’il s’était avancé, qu’il était trop près de Poppy, qu’il avait agrippé son bras d’une manière violente. Horrifié par son propre geste, il la lâcha, les yeux grands comme des soucoupes. « Excuses-moi. » Démuni, il resta devant elle et soutint son regard. « Je peux pas me justifier. Je sais pas quoi te dire, je sais plus quoi faire. Tu m’accuses de ne pas pouvoir ressentir ça, de ne pas te considérer comme la personne la plus précieuse à mes yeux alors que…ben, c’est le cas ! Je peux rien y faire, je suis comme ça. Et puis là tu balances tout ça et tu crois que je pourrai sortir de cette pièce le sourire aux lèvres et que je serai heureux de savoir que j’ai une fille avec Blake alors que c’est la dernière chose que je veux, tu comprends pas Poppy, je sais plus quoi faire, je sais plus ce que je veux, je comprends pas pourquoi j’ai réagi comme ça la dernière fois, je comprends pas pourquoi quand je te vois avec un autre j’ai envie de lui défoncer la tête contre un mur, c’est pas normal tu es censée être seulement ma meilleure amie et je suis un con de pas avoir vu tout ça, je voulais pas te donner de faux espoirs, je voulais pas que tout ça arrives et….merde, je suis un con, tu devrais t’en aller, tu mérites pas d’être ami avec quelqu’un comme moi, je mérites pas d’avoir une fille aussi superbe et belle et compréhensive et gentille et tout ça comme amie. » Vidé son sac. Il avait tout dit, d’une manière plus ou moins claire, mais il avait tout dit. La gorge serrée, il tapota le dos de Poppy comme signe d’excuse (on voit ici toute l’habileté d’Ashton avec les filles) mais le simple contact de sa main contre sa peau nue le fit frissonner et il ne chercha pas à le cacher. Gardant sa main contre le dos de Poppy, il décida de céder. Enfin, il céda. Il la prit dans ses bras, et enfouit sa tête contre son cou, dans ses cheveux, respirant son odeur, la tenant tellement fort qu’elle ne pourrait pas le repousser si elle le voulait. Son cœur se remit à battre d’une manière démesurée, et Poppy le sentirait probablement, collée ainsi contre lui…Ashton ne se sentait pas coupable, non. C’était probablement le dernier moment, la dernière fois qu’il aurait l’occasion de la prendre ainsi, parce qu’après, il deviendrait un homme faible, soumis, cette gamine le prouverait. Gamine qu’il n’avait même pas envie de rencontrer. Cette Deirdre…Un signe d’échec, oui. L’enlaçant, il ressentait tout de Poppy : ses frêles jambes contre les siennes, ses cheveux chatouillant son cou, ses seins contre sa poitrine et…Oh non, il ne devait pas y penser. Ce n’était pas le bon endroit, ni le bon moment pour ressentir du désir à son égard. Il se décolla de son cou, mais s’appuya contre son épaule, n’osant pas affronter le regard de celle-ci. Elle allait probablement le gifler pour l’avoir attiré contre elle ainsi après tout ce qu’elle venait de dire, mais il ne pouvait s’en empêcher. Il l’aime trop. Il l’aime… Il l’aime ?! Cette unique phrase tourna dans son esprit. Il est amoureux de Poppy, oui. Tout est clair maintenant. Son cœur ne bat pas pour Blake, il bat pour Poppy depuis des années, depuis des mois, des jours. C’est une présence comme la sienne qui le réconforte, pas une présence agressante comme celle de Blake. Comment osait-il se faire violence ainsi ?
Mais il est trop tard. Le mal est fait. Deirdre en est la preuve. Jamais il n’avouera à Poppy ce qu’il eut tant de difficulté à s’avouer lui-même. Il se contenta de savourer son contact, ne pensant plus à rien d’autre. Et en sortant de cette salle abandonnée, il va tenter d’enfouir ce sentiment au plus profond de lui-même, de l’écraser, pour ne pas se faire mal encore plus loin. Lentement, sa drogue redeviendrait Blake, et tout redeviendra comme avant. Oui, en effet. Il sentit des larmes monter dans ses yeux à cette seule pensée et il s’empressa de cligner les yeux rapidement. Oui , il était triste, démuni , désespéré, mais c’est quand même pas une raison pour pleurer devant Poppy hein.
|
| | |
| Sujet: Re: ASHTON ღ Be in love with you is the hardest thing in the world Mer 11 Juil - 17:04 | |
| Au fil de son discours, Poppy s’était vaguement demandée comment Ashton allait réagir parce que ce qu’elle lui disait plus qu’un simple « je t’aime ». C’était comme si elle lui avait donné tous ses journaux intimes en lui disant de les lire. C’était comme avoir retiré ses vêtements pour qu’il la voie sans rien pour la cacher. C’était comme lui donner une baguette et un livre pour qu’il comprenne comme utiliser la Legilimancie. C’était lui donner la clé de son cœur. Ce qu’elle lui avait sur le terrain de Quidditch c’était trois mots, peut-être quatre mais qu’importe, c’était des mots qui parfois ne veulent rien dire dans la bouche de certains. Des mots qu’elle aurait pu nier si elle avait été douée pour mentir. Dire non je ne le pensais ou pas dans le sens que tu crois. Au fond ça aurait été rattrapable. Mais là, elle lui avait tout dit. Vraiment tout dit. Elle s’était jeté la tête la première chose qu’elle faisait très rarement. Il n’y avait aucun retour possible en arrière. Et durant tout ce temps, elle s’était fait violence pour regarder le brun, pour ne pas détourner le regard et parler tête baissée. Pourtant, elle aurait pu être dans le noir, ça aurait été pareil. Durant tout ce temps, elle avait été comme enfermée dans un monde à part, fait de noir et sa voix se répercutant contre le silence. Elle voyait Ashton sans le voir. Elle parlait sans l’écouter. Aussi, elle ne vit pas l’effet de ses mots sur lui. Si ça avait été le cas, elle n’aurait pas sursauté aussi violemment. Parce que d’un coup il était sur elle. Lui attrapant le bras avec force qu’un gémissement plaintif lui échappa. Un instant la peur l’irradia, juste une maigre seconde mais peut-être une seconde de trop. Avant elle n’aurait jamais eu peur mais elle ne savait plus comment allait réagir Ashton. C’était comme s’il était un inconnu et cette pensée l’horrifia. Ils avaient glissé et étaient tombés au point de s’en faire mal. Leur amitié saignait et la blonde avait l’impression que c’était une blessure mortelle qui allait tout terrasser dans les prochaines minutes. « ARRÊTES ! » Le cri résonna avec force dans ses oreilles et son cœur se stoppa au moins une seconde avant de repartir à toute allure. Ashton sembla soudain se rendre compte d’où il était puisqu’il la lâcha aussitôt. Ca ne changeait rien au fait que Poppy le regardait toujours comme une biche prise dans les phares d’une voiture. Elle en tremblait presque. Mais en regardant Ashton, elle pouvait aussi dire qu’il était pris tout comme entre les lumières d’un véhicule qui lui fonçait droit dessus. Ils étaient perdus l’un comme l’autre et Poppy se sentait obligée de devoir les maintenir à la surface même si elle était aussi confuse que son meilleur ami. Mais s’il voyait qu’elle avait eu peur – ou avait encore peur – de lui, ça serait comme le poignarder et elle ne voulait pas de cela. Au fond la blonde était persuadée qu’Ashton tenait à elle et qu’il n’avait pas pensé ce qu’il lui avait dit – même si elle lui en voulait encore – et qu’il se serait senti affreux de l’effrayer. Elle dévisagea un instant ses cernes. Même elle n’avait pas aussi mauvais aspect. Il allait mal et elle se sentait coupable. Ils étaient dans un tourbillon sans fin de remords et d’incompréhension. « Excuses-moi. » Elle hocha la tête, un peu raide dans son mouvement. « Je peux pas me justifier. Je sais pas quoi te dire, je sais plus quoi faire. Tu m’accuses de ne pas pouvoir ressentir ça, de ne pas te considérer comme la personne la plus précieuse à mes yeux alors que…ben, c’est le cas ! Je peux rien y faire, je suis comme ça. Et puis là tu balances tout ça et tu crois que je pourrai sortir de cette pièce le sourire aux lèvres et que je serai heureux de savoir que j’ai une fille avec Blake alors que c’est la dernière chose que je veux, tu comprends pas Poppy, je sais plus quoi faire, je sais plus ce que je veux, je comprends pas pourquoi j’ai réagi comme ça la dernière fois, je comprends pas pourquoi quand je te vois avec un autre j’ai envie de lui défoncer la tête contre un mur, c’est pas normal tu es censée être seulement ma meilleure amie et je suis un con de pas avoir vu tout ça, je voulais pas te donner de faux espoirs, je voulais pas que tout ça arrives et….merde, je suis un con, tu devrais t’en aller, tu mérites pas d’être ami avec quelqu’un comme moi, je mérites pas d’avoir une fille aussi superbe et belle et compréhensive et gentille et tout ça comme amie. » Poppy écouta le discours décousu de son meilleur ami, ne sachant pas en quoi en pensant, arrêtant même de comprendre où il lui avoua ne pas vouloir d’enfants avec Blake parce que… Ok, elle savait qu’il n’aimait pas que Blake en parle, qu’il ne voulait pas se projeter dans l’avenir mais à un moment, il en aurait voulu ? N’est-ce pas ? Parce qu’Ashton aime Blake ? Depuis la maternelle ? C’est Ashton et Blake, Blake et Ashton, ils étaient destinés à être ensemble aux yeux de Poppy. Il y avait cette légende que sa mère avait racontée à Poppy une fois. Cette dernière lui parlait beaucoup des mythes grecs et il y en avait un qui disait que les hommes avaient avant quatre bras, quatre jambes, deux têtes. Et que les Dieux, effrayés par eux qui auraient être plus puissant, les avaient divisés en deux créant les hommes d’aujourd’hui. C’était le mythe des âmes sœurs. Eh bien voilà, à ses yeux, Ashton était l’âme sœur de Blake et vice versa. Ca ne pouvait pas être autrement. Et bien sûr même si Ashton lui disait de partir elle n’allait pas le faire mais elle savait déjà que ce qu’elle dirait irait dans le bon sens pour Blake, qu’elle se sacrifierait encore une fois parce qu’Ashton était sous le choc. Sa meilleure amie l’aimait, il se disputait avec sa copine et soudain un désir naissait. Mais Poppy était persuadée qu’il ne l’aimait pas et elle tenterait de lui rendre les idées claires même si elle en souffrirait. Parce que chez elle, ce n’était pas un fantasme, une passade, c’était juste elle toute entière. Toute sa vie depuis qu’elle s’était rendue qu’elle aimait Ashton tournait autour de cela. James, Jules, Blake, ses amis, le reste. Tout était à cause de ses sentiments. Elle sentit une tape dans son dos et releva les yeux qu’elle n’avait pas souvenir d’avoir baissé et d’un coup, elle se retrouva dans les bras du garçon qui le serra tellement fort qu’elle était prisonnière. Son visage s’enfouit dans son cou et elle sentit le souffle tremblant du garçon se heurter sur sa peau et elle frissonna violemment. Elle ne portait pas grand-chose sur elle et elle sentait sa chaleur émaner de lui vers elle avec une telle acuité qu’elle en avait le vertige et heureusement qu’il la tenait si étroitement parce que tout ça c’était trop pour elle que ses genoux auraient pu lâcher. Et elle pensait : qu’est-ce que tu fais Ashton ? Mais qu’est-ce que tu fais ? Et elle ne savait pas. Elle n’arrivait plus à réfléchir parce qu’elle avait chaud, tellement chaud d’avoir Ashton si proche d’elle. Une vague de désir la foudroya, c’était bien la première fois qu’elle ressentait une telle chose. Oui elle avait déjà fantasmé et non elle ne l’aurait pas avoué mais jamais quand on l’avait embrassée ou touchée elle n’avait eu envie de quoique ce soit. Et là, une simple étreinte la mettait dans un état que ses joues rougirent instantanément. Elle sentait le cœur d’Ashton batte en rythme avec le sien et elle n’osait pas bouger. Elle sentit la tête du jeune homme glisser de son con sur son épaule et instinctivement elle passa ses bras autour de son cou, se hissant un peu sur la pointe des pieds pour pouvoir joindre ses deux mains. Elle ne sait pas combien de temps ils restèrent ainsi mais ça lui sembla des heures. Elle finit par avoir mal aux jambes mais elle profitait honteusement de la faiblesse du brun, ça n’arriverait certainement plus. Doucement, cela lui pris presque trente secondes, elle finit par appuyer sa joue contre le crâne du brun et elle ferma les yeux. Les larmes lui picotaient son iris sensible d’avoir trop pleuré mais elle ne fit rien pour retenir une goutte d’eau qui glissa sur sa joue. Elle ne savait pas quoi dire ni quoi penser ou quoi faire c’était… Elle aurait voulu faire un discours mais était à court de mots. « Qu’est-ce qu’on fait Ash’ ? Qu’est-ce qu’on est en train de faire ? » C’était presque une supplique, pitié qu’il lui donne la réponse. Qu’il lui dise clairement qu’il l’aimait – même si à ses yeux les probabilités frôlaient les -100% – ou alors qu’il la rejette ou qu’il… M’embrasse. Elle se dégagea brusquement. Au fil des minutes l’étreinte du garçon s’était faite moins dure et elle réussit à se libérer, mettant trois bons mètres entre eux. Elle passa dix fois d’affilés ses mains dans ses cheveux en marmonnant par elle et elle savait qu’à cet instant, le brun devait certainement la prendre pour une folle. Les mots se bousculaient dans sa bouche mais se heurtaient à une barrière invisible. Et puis aussitôt que ce regain d’énergie et d’affolement l’avait saisie, il disparut et elle se laissa tomba à genoux par terre. « Je ne peux pas Ash’. Je ne sais pas ce qu’on fait mais quoiqu’on fasse, je ne peux pas. Il y a Blake et tout ça peu importe ce que c’est là. S’il te plait, va-t-en, tu n’es pas toi-même. Et j’ai peur. J’ai peur de ce que tu pourrais faire. Alors va-t-en. » Plus que tout, elle avait peur de ce qu’elle pourrait faire… |
| | |
| Sujet: Re: ASHTON ღ Be in love with you is the hardest thing in the world Sam 14 Juil - 0:41 | |
| Ashton se demanda réellement si tout ça était réel. Lui dans les bras de Poppy, sentir soudainement ses bras entourer son cou alors que lui enfouissait son visage à l’intérieur…C’était trop, trop d’émotions à la fois, mais la plus grande était probablement l’amour…suivie de très près par le désir. Les bras de Poppy lui procuraient un effet réparateur mais aussi dévastateur , à un tel point qu’il en perdait toute son éducation, qu’il devenait un homme avec un instinct limite animal…Qu’il devenait fou, oui. Et le pire fut quand Poppy vint déposer sa joue contre le crâne d’Ashton. Merde, comment il aurait pu fondre à ce moment. Merde, comment il aimerait jamais ne la lâcher. Merde, comment il pourrait l’embrasser à ce moment ! Céder à cette pulsion ultime , pulsion dont il ne réalise pas tout à fait les conséquences…Prenant une grande respiration, il ravala la boule coincée dans sa gorge et ferma les yeux, pensif. Pensif à propos de presque tout…Sauf Blake. La dernière chose qui traversait son esprit en ce moment, c’était son actuelle petite-amie, Blake, ce qui peut sembler extrêmement déplacé et irrespectueux et tout ce qui vient avec, mais c’était bien le cas. Blake, sa dernière pensée, Poppy sa première, ce qu’elle aurait pu lui offrir si Blake n’avait pas existé…Sa première fois avec Poppy, puis d’une manière plus bestiale, fougueuse et…
Oh merde. Il sentit son visage devenir complètement pâle, blanc même, et d’un geste instinctif se recula de Poppy, même si heureusement, cela paraissait totalement naturel. Il se retourna aussitôt, mal à l’aise, en essayant de respirer le plus possible pour que la bosse dans son jean disparaisse entièrement. Comment aurait-il pu mieux gâcher la soirée qu’en ressentant un profond désir mais qu’au moins, Poppy ne le sentes pas ? Enfin, il espérait sincèrement qu’elle ne l’aille pas ressenti, sinon c’était terminé, leur amitié, sa relation avec Blake, sa vie sociale, tout quoi. Autant mieux aller se cacher dans les montagnes avec les géants ou refaire sa scolarité à Durmstrang plutôt que de sentir les regards , les rires et les jugements…Ashton a une réputation en béton du bon gars fidèle, joyeux et simple qui ne se prend pas la tête, le genre de personne que tout le monde apprécie quoi. Alors non, hors de question qu’un incident aussi stupide qu’une érection pour sa meilleure amie vienne tout gâcher.
Il passa une main derrière ses cheveux et sentit un truc mouillé…Il avait sué ? Non, le reste de son corps est parfaitement sec. Les larmes de Poppy, bien sûr. Bon dieu, il n’arrête pas de la faire pleurer. C’est un con, tout ce qu’il fait provoque les pleurs de la Serdaigle. Il attendit un moment, que cela passe et que surtout son désir se taise. « Qu’est-ce qu’on fait Ash’ ? Qu’est-ce qu’on est en train de faire ? » Plutôt pris au dépourvu, Ashton se retint de répondre « on s’est donné un câlin, y’a rien de mal » sachant que Poppy allait sortir un discours comme quoi non c’est mal, c’est pas bien, tu es en couple avec Blake et tu l’aimes et moi je t’aime et blablabla… La tirade habituelle quoi. Ashton ne répondit pas sur le champ, mal à l’aise. Il jeta un coup d’œil vers Poppy et la vit stressée, se passant la main dans les cheveux et en murmurant des …trucs…incompréhensibles ? Ashton se demanda si elle avait sentie ce qu’il sentait beaucoup trop en ce moment et qu’elle essayait de dire gentiment à Ashton que bah, c’est fini, qu’il doit maîtriser ses pulsions et…Arrgh. Pulsions qui recommencent de plus belle lorsqu’il songea encore une autre fois aux sous-vêtements de Poppy, lorsqu’elle l’enlaçait, il sentait son soutien-gorge à travers sa chemise de nuit.
Soudainement, il entendit un boum. Il se retourna et vit Poppy qui semblait être tombée à genoux. « Je ne peux pas Ash’. Je ne sais pas ce qu’on fait mais quoiqu’on fasse, je ne peux pas. Il y a Blake et tout ça peu importe ce que c’est là. S’il te plait, va-t-en, tu n’es pas toi-même. Et j’ai peur. J’ai peur de ce que tu pourrais faire. Alors va-t-en. » Ashton passa la tête baissée devant elle en marmonnant à son tour. « Oui je vais partir, excellente idée, s’en aller, oui voilà ce qu’il faut faire. » Mais arrivé à la porte, il resta bloqué comme Poppy quelques instants plus tôt, la main sur la poignée. Il sentait la respiration saccadée de Poppy derrière lui, la bosse dans son pantalon, son amour pour elle qui allait exploser d’un moment à l’autre, son désir grandissant…et tout se passa tellement vite.
Il se retourna rapidement, pris Poppy par les bras et la releva de force, hésita un instant puis, l’embrassa. Fougueusement, passionnément, désespérément. La retenant de force les mains sur ses hanches, il se douta alors que bon, son désir ne passerait pas inaperçu mais tant pis. Tant pis. On est jeune une fois, on s’aime une fois et on s’assume. Ses lèvres s’harmonisent parfaitement avec les siennes. Ce qui était un peu timide devint de plus en plus assuré et fiévreux, l’embrassant à pleine bouche, savourant pleinement le premier et dernier contact de sa langue qui danse avec la sienne, de ses lèvres soudées au siennes et de son corps si près du sien. Ashton avait chaud, il ne se supportait plus et c’était une grosse erreur qu’il faisait. Une énorme. Gigantesque. Astronomique. Et puis ? Il arrêta le baiser avec Poppy parce qu’il manquait de souffle. Mais l’obligea à rester contre lui et colla son front contre le sien, silencieux, désireux. Il l’embrassa de nouveau timidement sur la bouche avant de murmurer. « Je sais ce que tu vas le dire et si tu m'aimes vraiment , ne le dis pas. » Non, si elle parlait, elle briserait la magie et elle ne peut pas, pas dans un moment comme celui là. Il la garda contre elle, comme si c’était un bien précieux, un cadeau et se promit de ne jamais la laisser partir même si c’est ce qu’il allait faire dans peu de temps probablement.
|
| | |
| Sujet: Re: ASHTON ღ Be in love with you is the hardest thing in the world Sam 14 Juil - 10:32 | |
| Recroquevillée au sol, Poppy avait les yeux fixés sur le sol, posés sur une fissure qui à cet instant lui paraissait être la chose la plus merveilleuse du monde. Elle se retenait presque de respirer, essayant de paraître immobile le temps qu’Ashton s’en aille comme elle l’avait supplié de faire. Elle craignait que le moindre mouvement brusque de sa part fasse céder ses barrières et qu’elle se mette à pleurer encore une fois – ce qui définitivement ferait rester Ashton – ou alors qu’Ashton reste tout simplement et refuse de partir. Alors elle imitait une statue de marbre, impassible dans ses mouvements alors qu’au fond elle bouillonnait totalement. Elle avait le cœur à deux doigts d’exploser et rester immobile était la chose la plus dure qu’elle ait jamais faite. Finalement, Ashton la libéra d’un poids en acceptant enfin de partir. « Oui je vais partir, excellente idée, s’en aller, oui voilà ce qu’il faut faire. » Poppy ne répondit rien, sentant que la situation était définitivement étrange et lourde et que oui ne pas bouger était la meilleure solution. Elle resta prostrée au sol, attendant le bruit de la poignée qui s’enclenche, de la porte qui se referme et ensuite, elle pourrait craquer, essayer de comprendre parce que là, un truc lui échappait et ses supplications pour tenter de revenir à la normale avec Ashton étaient passées à la trappe. Mais la porte ne se referma jamais. Elle ne s’ouvrit même pas. Sans qu’elle comprenne comment, Poppy se retrouva violemment debout, tirée par le brun qui la hissa sur pieds avec une force qu’elle en fut sur le coup étourdie. Et cet instant de choc, de surprise suffit à Poppy pour ne pas remarquer ce que son meilleur ami – quoique maintenant ce n’était plus le cas – était prêt à l’embrasser. Parce que sinon elle l’aurait repoussé. Mais c’était trop tard et ses lèvres se posèrent sur les siennes. Et ce fut comme une explosion dans tout son corps. Un énorme trou noir qui l’aspirait avec une force qu’elle sentit aussitôt ses genoux faiblir sous la force de l’émotion qu’elle ressentit. Et le désir, foudroyant, dévasta tout comme un raz-de-marée. Et honnêtement, ça c’était plus fort que tout. Parce qu’elle rêvait de ce moment depuis tellement longtemps. Elle n’aurait pas dû mais après tout ce n’était qu’un rêve. Qui soudain devint réalité et le monde aurait pu s’arrêter de tourner que ça n’aurait rien changé. Et Poppy, après être restée quelques secondes les yeux écarquillés, fit la seule chose que son cerveau était en mesure de lui dicter : se rapprocher et embrasser Ashton à son tour. Et elle ne savait pas faire cela mais c’était Ashton et avec lui, elle aurait tout fait. Sa façon de la tenir la rendait totalement folle, il la serrait tellement fort contre lui qu’elle pouvait presque sentir le désespoir dans son geste. Et la façon dont elle ouvrit la bouche et répondit timidement au baiser montrait aussi son désespoir. Pitié que ça ne s’arrête jamais. Même si c’était son véritable premier baiser et qu’il y avait peut-être trop de langue et trop de dents – en fait elle n’en savait rien – c’était tellement parfait. Tellement bon. Ses bras s’enroulèrent autour du cou du garçon et le baiser s’approfondit. Poppy sentit quelque chose de dur contre sa cuisse et pensa bêtement que c’était sa baguette ou sa ceinture. Elle s’en fichait en fait, elle embrassait Ashton, c’était tout ce qui comptait. Finalement, ils rompirent le baiser et la blonde était à bout de souffle et si le brun la lâchait à cet instant, elle s’écroulerait comme une poupée désarticulée. Mais ses mains étaient bien là sur sa taille. Et pas prêtes de partir. Il posa son front contre le sien et posa un doux baiser sur ses lèvres. « Je sais ce que tu vas le dire et si tu m'aimes vraiment , ne le dis pas. » Pour tout dire, il avait clairement annihilé toute pensée chez la blonde et elle se contentait de tenter de regagner son souffle, son esprit tout en restant dans les bras du garçon.
Doucement, le feu d’artifice qui dansait dans son corps commença à se calmer et elle tenta d’analyser la situation. Un garçon l’avait embrassé. Pas la première fois. Elle avait répondu. Définitivement la première fois. Elle avait envie de l’embrasser encore. Elle avait envie de tout avec lui. Elle n’était pas certaine de ce qu’était le tout. Mais elle le voulait. Vraiment. Le garçon était Ashton. C’était son ancien meilleur ami parce qu’a-t-on des pensées non catholiques à propos de son meilleur ami ? Non. Ashton sortait avec Blake. Blake était sa meilleure amie. Ce qu’elle faisait définitivement mal. Mais il lui avait coupé l’herbe sous le pied en lui disant de ne pas dire ce qu’elle devait dire. Poppy pensa à Blake. Pendant un long moment où le silence s’éternisait entre la Serdaigle et le Gryffondor. Leurs souffles se mélangeaient, ils étaient intimement intimes et elle pensait à Blake. Elle se disait qu’elle avait déjà été à sa place. Et qu’être dans les bras d’Ashton, c’était certainement la chose que tout le monde devrait vouloir. Elle se disait qu’à ce moment, elle brisait le cœur de sa meilleure amie. De Blake. Et dans la brume qu’était son cerveau, ça lui semblait horrible. Ca l’était vraiment. Mais elle n’arrivait pas à réfléchir correctement parce qu’Ashton l’avait embrassée. Que son rêve se réalisait. Et que cela la rendait égoïste. Elle décida donc de ne pas réfléchir, ça serait pour demain… Oui, demain. Elle ouvrit les yeux qu’elle n’avait pas conscience d’avoir fermé et étudia le garçon. Il était tellement beau et elle avait envie de l’embrasser. Elle le sentait tendu dans ses bras parce qu’elle n’avait rien dit, n’avait rien fait. Elle voulait poser ses lèvres sur les siennes en réalité. Encore et encore. Mais elle n’osait pas. Elle gigota un peu parce que depuis tout à l’heure, la ceinte ou baguette du brun lui faisait un peu mal bien que ça paraissait… dur. Merlin… Poppy haleta bruyamment, ses yeux s’écarquillant grotesquement alors qu’elle comprenait ce qui était sur sa cuisse et non, c’était trop. Même faire des phrases courtes n’auraient pas aidé à digérer le fait qu’il y avait une érection près de son bassin. Elle paniqua aussitôt et sa poitrine se soulevait rapidement. Son front n’était plus collé contre celui du brun mais elle restait dans ses bras. Et à quel point c’était ridicule de paniquer dans cette étreinte ? Elle aurait dû s’écarter mais elle n’y arrivait pas. Elle assimilait difficilement la réalité et elle était sûre qu’Ashton devait paniquer lui aussi parce c’était vraiment étrange cette situation. Finalement, elle réussit à s’écarter de lui. Juste de quelques pas. Puis encore de quelques pas. Elle fixait étrangement la porte et on aurait pu penser qu’elle calculait les probabilités de s’enfuir mais ce n’était pas cela. Elle sentait le regard d’Ashton sur elle. Il ne devait certainement pas comprendre ce qui se passait. Elle savait que son comportement était étrange et ridicule et honnêtement après son premier vrai baiser, elle aurait espéré mieux. Mais la situation était compliqué et c’était véritablement ça qui empêchait Poppy de se détendre. Finalement loin du brun, elle retrouva plus ou moins sa capacité à réfléchir et se calma.
« Je suis désolée, je ne voulais pas réagir comme ça. Je… C’est nouveau pour moi. » Elle se rapprocha de lui et prit son visage en coupe. Elle le regarda avec ses grands yeux, le dévorant du regard, voulant se rappeler de ce moment à tout jamais. Elle passa ses pouces sur ses pommettes, puis son index sur son doigt, redessinant le contour de son visage. Ses caresses étaient légères, plus des frôlements que de véritables touches. Elle passa son pouce sur ses lèvres et osa ce qu’elle ne pensait pas pouvoir faire un jour. Elle se hissa sur la pointe de pieds et caressa ses lèvres des siennes pendant un énième de seconde. Puis se recula. Ashton se trouvait à mi-chemin entre la porte et elle. Poppy avait l’impression d’avoir plus ou moins retrouvée sa capacité à penser. Quoique c’était étrange. Elle avait l’impression de flotter sur un nuage et de pouvoir tout voir clairement. Mais quand elle se penchait, la vue s’obscurcissait et elle ne comprenait plus rien. Les mots se mélangeaient dans son cerveau et elle se força à prendre une grande inspiration avant de se faire confiance et d’ouvrir la bouche et dire tout ce qui tournait dans sa tête en espérant que ce ne serait pas un discours totalement décousu. « Je t’aime. » La voix de Poppy était faible et elle savait qu’elle se répétait – peut-être un peu trop – et qu’Ashton avait compris mais elle avait besoin de le dire pour qu’il se rende compte d’à quel point c’était réel. Vraiment réel. « Et même si je suis certainement la pire personne du monde, je veux t’embrasser. Encore. Je veux tout faire avec toi. Parce que tu es l’homme de ma vie. C’est clair à mes yeux. Et Blake est ma meilleure amie. Et je vais m’en vouloir énormément pour ça mais je crois que là… Il n’est pas question d’elle mais de toi et moi. Qu’est-ce que tu ressens pour moi Ash’ ? Parce que tu es là, tu m’embrasses et c’est la chose la plus géniale qui m’est jamais arrivée. Mais, qu’est-ce que ça représente pour toi Ash’ ? » Sa voix de noua un peu plus, la question tournait dans sa tête depuis le début mais elle était trop troublée par sa culpabilité, ses sentiments pour vraiment la poser. Mais elle se devait d’être pragmatique, pour une fois, elle devait penser à elle. « Je n’arrive pas à croire que je vais dire ça parce que… Justement je devrais penser à Blake tu sais. Mais je n’y arrive pas. Et je pense à moi et je te demande choisir Ashton. Soit tu décides de partir, pas forcément pour aller retrouver Blake et en fait je crois que tu ne devrais parce que ce serait lui mentir et ça le ferait souffrir. Donc soit tu pars et on fait comme si rien n’était jamais arrivé ou… Alors tu me choisis moi mais si tu fais ça, si tu veux quoique ce soit avec moi… Est-ce que tu m’aimes ? Ou est-ce que tu me désires ? Parce que je ne supporterais pas que tu te sois trompé. Je me relèverais, je ne pourrais pas. Je voudrais juste comprendre parce que tu m’embrasses… Et je crois que je suis un peu euphorique et je t’aime et je n’arrête pas de le dire mais… Ne me choisis pas si tu n’es pas sûre parce que je suis vraiment sérieuse à propos de toi. Je crois que je pourrais mourir d’amour toi. Alors s’il te plait Ash’, ne me fais pas souffrir. » Sa voix était tremblante et Poppy se reconnaissait déjà un peu mieux. Honnêtement, elle ne savait pas ce qu’elle faisait. Elle était perdue dans maelstrom d’émotions et elle était étonnée d’arriver à aligner deux pensées. Et en fait elle ne demandait pas vraiment à Ashton de choisir, ce n’était pas ce qu’elle voulait faire. Elle ne voulait pas lui poser un ultimatum ou autre. Elle voulait juste qu’il comprenne qu’entre eux, ce serait compliqué avec Blake, avec tout le reste, avec elle parce qu’elle était très certainement prude et sa culpabilité à gérer. Et ce soir, c’était un peu intemporel mais demain, Blake serait là et ce serait un retour à la réalité. Et elle voulait être sûre qu’il comprenne ce que la choisir impliquait. « Ce sera pas facile Ash’. Ce sera comme remontrer un fleuve à contre courant. Alors si tu… Si tu n’es pas sûr, va-t-en. » Et Poppy priait pour qu’il reste parce que maintenant qu’elle avait goûté à ses baisers, elle était certaine d’être addicte à lui. Il était sa drogue depuis tellement longtemps. Pitié qu’il reste. Pitié qu’il l’embrasse. Qu’il ne laisse pas. Encore une fois. Hj : C'est genre un pavé vraiment et j'en suis pas trop satisfaite et je trouve que ça part dans tous les sens mais voilà... |
| | |
| Sujet: Re: ASHTON ღ Be in love with you is the hardest thing in the world Dim 15 Juil - 18:58 | |
| Voilà, c’était fait. Le mal était fait, comme on le dit si souvent. Ashton savait maintenant qu’il ne pouvait reculer en arrière. Il risquerait de blesser trop de personnes, Poppy, Blake, lui-même…Ses amis, qui vont le considérer comme quelqu’un d’infidèle et d’irrespectueux, qui a osé briser le cœur de ses deux amies, pour rien. Parce que oui, même s’il avait embrassé Poppy et réalisé ses sentiments pour elle, il est toujours profondément attaché à Blake et se sent extrêmement coupable de lui avoir fait du mal. Peut-être qu’il avait embrassé Poppy oui, mais que sa culpabilité l’ait fait renoncé à toute relation avec elle et qu’il avait continué avec Blake, fait comme si de rien était, comme si rien ne c’était passé.
Pensif, il oublia un instant ce qui le rendait mal à l’aise mais la réaction de Poppy le ramena brutalement à la réalité, lorsqu’elle s’éloigna rapidement de lui, l’air extrêmement traumatisé. Ashton se retint de lancer un juron bien senti, parce qu’il savait maintenant deux choses : elle trouvait cela extrêmement …dégoutant ? Et qu’il n’aurait probablement pas ce qu’il a envie d’avoir ce soir. Cherchant à se justifier du mieux qu’il le pouvait, il amorça un geste vers elle , croyant que s’excuser ne ferait qu’ajouter de l’huile sur le feu. Mais Poppy le fit avant elle, elle s’excusa , tout cela étant nouveau pour elle, Ashton pouvait comprendre qu’elle ne soit pas expérimentée…Mais Ashton s’était attendu à ce que Poppy réagisse autrement. Ashton savait bien que Poppy n’avait jamais eu de petit-ami ou enfin, presque, si on ne compte pas Jules, mais bref, peut-être avait-elle déjà eu un coup d’un soir ? Et qu’elle en aille seulement parlé à Blake et non à lui ? Mais en même temps, Ashton était persuadé que sa meilleure amie est toujours vierge…M’enfin.
Elle se rapprocha de lui de nouveau et pris son visage entre ses mains, le caressant. Ashton sur le coup ne fut pas très sûr de lui-même , et ne bougea pas d’un poil, les sourcils froncés. Mais lorsque Poppy se hissa sur la pointe des pieds pour poser ses lèvres contre les siennes, il se retint de force pour ne pas répondre au baiser encore une autre fois, craignant de faire du mal à Poppy. « Je t’aime. » Ashton eut un petit sourire avant de se gratter les cheveux, mal à l’aise. Les déclarations d’amour, c’est pas vraiment son truc…«Hum, je sais. » Bonjour monsieur pathétique. Roulant les yeux, il se reprit rapidement. « M’enfin, je crois que moi aussi…Non, je crois pas, je sais.» Bon…C’était un début, mais il ne se sentait pas encore près à lui répondre de même, parce que c’était encore trop, parce qu’il y a Blake, et parce que merde, si ça continue, il va continuer à avoir des pensées de moins en moins catholiques et…oh non, ça ne peut pas arriver dans une salle abandonnée, oh non.
…Mais aussitôt qu’il eut terminé, Poppy recommença son blabla habituel. Comment elle se sentait mal pour Blake, qu’il devait choisir entre elle et Blake parce qu’il était allé trop loin, elle se demande si Ashton la désire, alors que la réponse est assez évidente, bref, des questionnements, trop de questionnements pour le pauvre Ashton qui à peine à se remettre de ses émotions. Il se rapprocha de nouveau de Poppy et pris son visage entre ses mains pendant qu’elle parlait et l’embrassa de nouveau, beaucoup plus tendrement et amoureusement surtout. Parce qu’il en avait envie aussi, mais parce que d’un côté, ça serait le seul moyen pour qu’elle se taise. « Tu parles un peu trop. » Avec un sourire, il s’éloigna d’elle en enlevant ses mains de son doux visage. Il décida d’être un peu plus franc cette fois-ci avec elle, pour qu’elle cesse de douter d’elle une fois par toute, sinon ils n’iraient pas très loin dans leur début de relation. « Ce sera pas facile Ash’. Ce sera comme remontrer un fleuve à contre courant. Alors si tu… Si tu n’es pas sûr, va-t-en. » Non, cette fois-ci, contrairement à l’autre, il ne partirait pas. « Alors premièrement je me demande comment tu peux te demander si je te désires vraiment, il me semble que la réponse est évidente…» Il détourna la regard un instant, un peu mal à l’aise de sa propre franchise mais il était temps qu’elle s’ouvre les yeux. « Et je n’ai pas besoin de partir, ma décision est déjà prise. » Ashton eut l’espoir un moment que la petite Deirdre est la fille de lui et Poppy, mais bon il faut pas trop rêver. Ne sachant pas vraiment s’il devait embrasser Poppy de nouveau ou s’éloigner, il décida tout simplement de se hisser sur la table à sa droite, attendant que Poppy réagisse…Et si elle allait pleurer de joie…Ashton allait réellement désespérer pour de bon, se promettant de faire des recherches sur le corps humain : qui peut générer autant de larmes ?
|
| | |
| Sujet: Re: ASHTON ღ Be in love with you is the hardest thing in the world Dim 15 Juil - 19:59 | |
| L’attente de la réponse d’Ashton ne fut pas bien longue et honnêtement, Poppy pensa tant mieux. Parce qu’au moment même où il l’embrassa encore, elle réalisa qu’elle n’attendait que ça comme si elle était soudain devenue accro à ses baisers et qu’elle allait être en manque à chaque fois que ses lèvres seraient loin des siennes. C’était en soi un changement brutal pour la blonde qui jusqu’à présent n’avait jamais été convaincue de la nécessité de s’embrasser mais qui maintenant comprenait le bien fondé de cette envie. C’était tellement merveilleux de bouger sa bouche en harmonie parfaite avec celle d’un autre. Merveilleux, inédit, ouvrant la possibilité de ce qu’on pouvait faire à deux. Et bien évidemment, connaissant Poppy, il n’y avait pas de sous-entendu dans cette phrase mais juste la certitude que sa mère avait raison sur les âmes sœurs et que oui, à une époque elle avait certainement fait un avec une autre personne. Et elle espérait que c’était Ashton. Et elle espérait à ne plus avoir à le quitter jamais. Pourtant le doute était là. Et il se fit plus fort quand le brun rompit le baiser. Il lui avait plus ou moins dit qu’il l’aimait. Il l’avait choisie. Et ça comptait beaucoup pour Poppy mais à côté, il y avait tellement d’autres choses. En priorité Blake. Rien que cela faisait tomber une pierre d’une tonne dans l’estomac de la Serdaigle. Elle avait envie de se réjouir, de se dire qu’elle pourrait passer du temps et du temps dans les bras du brun. Mais ce n’était pas la réalité.
« Et je n’ai pas besoin de partir, ma décision est déjà prise. » Pourtant le brun s’éloigna et Poppy sut que c’était à elle de venir cette fois. Qu’ils sachent tous les deux que l’un comme l’autre voulait s’engager dans cette relation. Et Rowena oui, elle le voulait. Mais la peur la cloua sur place. Elle pensa en quelques secondes à un millier de choses. Ses parents, Blake, Ashton, Jules, James, les rumeurs, ses camarades de dortoir, Deirdre, même son poisson rouge décédé s’interféra dans son esprit – Merlin sait pour quelle raison – et tout cela donna envie à Poppy de pleurer. Parce que c’était son truc de pleurer. La blonde était persuadée que quand Ashton avait besoin de se défouler, il allait sur le terrain de Quidditch ou venait lui parler. Eh bien, elle, elle pleurait. C’était son truc. Mais elle retint ses larmes encore une fois. Parce que les paroles d’Ashton lui revinrent en pleine figure. Une poupée pleurnicheuse. Oui même avec tous les baisers du monde, elle aurait du mal à l’oublier, elle en était certaine. Sauf quand elle retournerait dans son temps. Elle se figea. Ou du moins son sang se figea parce qu’elle, elle était déjà immobile. Morgane c’était vrai. Quand on aurait un moyen de les ramener dans leur temps, ils oublieraient tout. Elle ne pouvait pas se rappeler de la mort de James par exemple parce que Merlin sait qu’elle aurait tenté de l’empêcher. Et elle ne se rappellerait pas non plus de cela. C’est ce qui la poussa à faire un pas, puis deux et enfin rejoindre Ashton qui s’était perché sur une table. Elle s’arrêta en face de lui et finit par saisir sa main dans la sienne, entrelaçant leurs doigts. Un instant, elle se dit qu’elle aurait pu lui dire, faisons n’importe quoi, on ne se rappellera de rien. Mais elle se retint. Elle pouvait rentrer demain comme dans un an et un an c’était long. Elle n’allait pas agir en inconsciente pour une probabilité future. Elle se contenta de lui serrer la main et de regarder le mur à sa droite avec intérêt.
Et maintenant ? Oui, maintenant, ils faisaient quoi. Poppy aurait eu envie qu’ils s’embrassent. Encore. Parce que même si elle n’avait pas de point de comparaison – ou si peu – elle était certaine qu’Ashton embrassait divinement bien. D’un autre côté, ils devaient parler. Il y avait des choses évidentes. Qu’est-on maintenant l’un pour l’autre ? Des amants qui se cachent ? Un couple ? Des amis avec bénéfice – totalement hors de question pour Poppy – qui explorent de nouveaux horizons ? Et qu’en était-il de Blake ? Allait-il rompre avec elle ? Et elle ? Aurait-elle le courage de lui dire : « j’aime Ashton et je lui ai dit, c’est pour ça qu’il t’a brisée le cœur. » ? Et ensuite ? Leur relation resterait-elle cachée ? Ou joueraient-ils les couples en public ? Que voulait-elle réellement ? Que voulait Ashton réellement ? Et leur dispute de la dernière fois ? Ashton ne pensait certainement pas ce qu’il lui avait dit ? Ou alors juste un peu ? Arriverait-elle à lui pardonner ? Et sérieusement, est-ce que leur début de relation survivrait à toutes ces questions ? Poppy avait l’impression que non ça n’arriverait pas. Rien que d’y penser elle avait un mal de tête. En plus, Ashton n’était pas vraiment le garçon qui s’exprimait beaucoup. Ce qui causait des disputes avec Blake. Et la dernière chose qu’elle voulait, c’était le forcer à parler de choses dont il ne voulait pas. L’ennui, c’est qu’ils devaient en parler. Poppy avait besoin de savoir où se situer. C’était tellement incertain qu’elle avait l’impression de pouvoir tout faire s’écrouler. Et le bonheur qu’elle ressentait se mélangeait avec une peur profonde qui lui tordait les entrailles. Elle posa ses yeux sur leurs doigts entrelacés et se dit vraiment que le mieux aurait été de rester dans cette pièce pour toujours. Vraiment. « Je crois qu’on devrait parler de certaines choses. » Sa voix était incertaine et elle aurait vraiment aimé qu’Ashton lui redise qu’elle parlait trop et qu’il la fasse taire d’un baiser. Mais c’était important. Sauf que Poppy bloquait sur les mots. « Je… J’ai pleins de questions et je ne veux pas t’embêter avec ça mais je crois que c’est vraiment important qu’on en parle même si… » Poppy inspira profondément, il fallait qu’elle le fasse. Qu’elle s’implique dans cette relation jusqu’au bout. Qu’elle lui dise qu’elle le désirait comme elle l’aimait. Pour qu’Ashton sache que quoiqu’il dise, elle serait toujours là. « Même si j’aimerais juste que tu m’embrasses. Je crois qu’on doit parler. Tu peux poser les questions que tu veux, je répondrais à tout promis. Mais laisse-moi poser les miennes. C’est vraiment important. » |
| | | Oh it's "Contenu sponsorisé"
| Sujet: Re: ASHTON ღ Be in love with you is the hardest thing in the world | |
| |
| | | | ASHTON ღ Be in love with you is the hardest thing in the world | |
|
Sujets similaires | |
|
Page 1 sur 1 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |