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| JULES ღ I wish I could love you | |
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| Sujet: JULES ღ I wish I could love you Mer 13 Juin - 20:12 | |
| « Ce n’est pas de ma faute si je suis tombée amoureuse de toi.» Poppy n’arrêtait pas de ressasser cette phrase en boucle et en boucle, n’arrivant pas à oublier l’inoubliable. Comment avait-elle pu gaffer comme cela ? Ce secret qu’elle gardait précieusement depuis des mois lui avait glissé des mains comme un objet enduit d’huile. Impossible de le rattraper. Poppy était assise par terre, devant la cheminée et regarder le bois brûler doucement, bercée par les crépitements qui résonnaient de temps en temps. Il était plus d’une heure passée et tout le dortoir dormait certainement mais pas elle, elle ne pouvait pas et se retourner sans arrêt dans son lit l’avait rendue folle. Alors elle avait enfilé un débardeur, un jogging, avait attaché ses cheveux pour ne pas s’agacer dessus et était descendue cogiter en bas. Dire qu’aujourd’hui devait être un renouveau, c’était plus la fin de l’histoire compliquée qu’elle vivait depuis plusieurs mois et qui se finissait en tragédie. Et cette pièce de théâtre dont elle semblait être la victime à sacrifier lui volait le sommeil depuis trop longtemps. Tout avait commencé comme dans n’importe quel conte : une envie de rencontrer le prince charmant. La pensée pleine d’espoir mais ridicule que si on trouve l’amour, on sera plus heureux, que l’épanouissement qu’on recherchait tant arriverait enfin. Oui Pansy avait été ridiculement naïve pour penser qu’elle serait plus heureuse une fois qu’elle aurait trouvé l’amour. Et il lui était tombé dessus comme une masse de rochers mortels. Ashton, elle le connaissait depuis ses onze ans, c’était son meilleur ami, le petit-ami de sa meilleure amie et du jour au lendemain, son cœur battait pour lui, il battait tellement vite qu’elle avait cru qu’il voulait percer un trou dans sa poitrine pour rejoindre le Gryffondor. La pire bêtise qu’elle ait jamais faite : tomber amoureuse du seul garçon qu’elle ne pouvait pas avoir. Mais on ne choisit pas ses sentiments, ça vous tombe dessus comme une massue et on doit faire avec. Peut-être que Poppy s’était trop complu dans cet amour et au lieu de tout faire pour s’en sortir avait fait comme si c’était impossible. Malheureusement, ce voyage dans le temps avait été un brusque retour dans la réalité puisque Poppy avait fait la connaissance de Deirdre, Deirdre Shepards. La fille d’Ashton et certainement de Blake. Elle, elle ne faisait pas partie du tableau et elle avait pris la décision d’oublier le brun ou du moins d’essayer.
Et c’était là que les choses avaient commencé à déraper. Parce que peu de temps après sa décision, Jules, Serdaigle de son état un an plus qu’elle et poursuiveur dans l’équipe de Quidditch, était venu lui demander de venir le voir s’entraîner, autrement de sortir avec lui. Que les choses soient mises au clair, Poppy ne se servait nullement de lui. Elle connaissait Jules et l’appréciait à sa juste valeur et ne pouvait pas nier son charme. Mais elle n’en était pas amoureuse. Elle avait pourtant dit oui parce qu’elle avait besoin d’oublier Ashton. Elle se disait que le Serdaigle arriverait à la séduire, à la faire rire et elle finirait par laisser tomber cet amour à sens unique. Sauf que ça n’avait pas été commencé. Si elle passait sur l’horrible robe – en fait la robe était jolie mais ressemblait plus à un bout de tissu qu’elle s’était sentie nue le temps où elle l’avait portée – qu’on l’avait forcée à porter, le reste de l’après-midi avait été catastrophique. A son rendez-vous avec Jules, pendant qu’il volait, Ashton était venu la voir et ils s’étaient disputés comme jamais. Finalement, le temps orageux avait éclaté, la pluie était tombée et elle était restée là à oublier Jules qui était parti depuis longtemps et à se disputer avec Ashton. Et là, fatidique instant, elle lui avait dit. Dit qu’elle l’aimait et c’était ensuite enfuie en courant. Ca ne changeait rien, il savait. Maintenant il savait et lui en voulait certainement comme jamais. Et Poppy avait envie de pleurer mais elle se retenait parce que pour une fois elle voulait être forte. Alors elle restait prostrée devant la cheminée et priait pour que tout finisse par passer. Soudain, totalement plongée dans ses pensées, quelqu’un se laissa choir à ses côtés et elle sursauta brusquement. Elle tourna la tête vers l’inconnu qui venait la déranger et reconnut Jules. Elle lui offrit un pâle sourire. « Hey. Tu m’as fait peur. » Elle plongea son regard sur les flammes qui dévoraient le bois avec une certaine affection, ne sachant pas vraiment quoi dire avant de finalement se lancer. « Je suis tellement désolée pour cet après-midi. Je… Je ne voulais pas que ça se passe comme ça mais… Je t’ai à peine vue voler, je suis vraiment désolée Jules. |
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| Sujet: Re: JULES ღ I wish I could love you Jeu 14 Juin - 8:31 | |
| Les pensées de Jules ne firent qu'un tour dans sa tête alors qu'il attrapait une serviette de sa main droite. La douche qu'il venait de prendre ne lui avait pas suffit à ce la retirer de la tête, de ses pensées. C'était la seconde douche qu'il avait prise aujourd'hui, la première suite à son entraînement de Quidditch de cette après-midi, entraînement qu'elle était censée venir voir. Le couvre-feu était déjà passé depuis bien longtemps mais Jules ne pouvait pas dormir: elle occupait toutes ses pensées. Il ne pensait qu'à elle, à sa chevelure, à ses yeux pétillants, à son petit sourire et à ce oui qu'elle avait soufflé lorsqu'il lui avait demandé si elle voulait bien venir le voir s'entraîner. Pourtant il le savait. Il le savait au plus profond de lui-même qu'elle n'était pas libre et que même lorsqu'elle lui parlait, cœur n'y était pas. Il avait donc pensé lorsque cette hypothèse lui était apparue comme une évidence, qu'en sortant avec lui, ses sentiments finiraient par changer. Mais non, cela n'avait pas l'air. Il le voyait bien son regard triste lorsqu'elle levait les yeux vers lui, un regard qui dirait: "J'aimerai tellement, mais je ne peux pas..." Alors Jules lui souriait, passant outre ce détail. Il y en avait pourtant des centaines de sorcières à Poudlard, mais aucune ne s'appelait Poppy. Le jeune homme s'essuya rapidement avant d'attraper un jogging gris et un marcel blanc. Il ne comptait pas aller se coucher, de toute façon il ne pouvait pas. L'image de la jeune fille hantait son esprit. N'était-il pas assez bien pour elle ? Ou alors il ne lui plaisait peut-être pas ? Si elle le considérait comme un simple ami, elle devait lui dire et au plus vite. Jules n'aimait pas s'attacher aux autres. Il avait trop peu de souffrir. Il était convaincu que des personnes étaient destinées à en abandonner d'autres. Ça lui était déjà arrivé d'ailleurs, de s'attacher à une personne et qu'elle le délaisse plus tard, pour un motif quelconque. Il en avait trop souffert et ne voulait plus que cela recommence.
Pourtant il l'avait vu. Elle était venue, Comment ne pas la reconnaître avec la robe qu'elle avait revêtue. Peut-être même pour lui si ça se trouve ? On pouvait la voir à trois kilomètres à la ronde. Jules en saurait encore. Il avait été si heureux de la voir. Elle avait tenu sa promesse et était venue le voir voler... Même si il est vrai que les choses c'étaient dégradées un peu après. Un garçon était venu la rejoindre. Jules volait si haut qu'il n'avait pas vu son visage. Il avait juste pu voir qu'une discussion assez animée avait débuté entre les deux. Jules n'avait donc pas voulu s'en mêler et c'était dirigé dans les vestiaires pour se changer. Quand il était revenu sur le terrain, il pleuvait et Poppy n'était plus là. Il ne l'avait plus revue. Il décida de descendre dans la salle commune étant persuadé qu'il ne pourrait pas dormir. En entrant dans la pièce, il remarqua qu'il y avait déjà quelqu'un. Il aurait pu la reconnaître entre mille. Poppy se tenait face à la cheminée, les cheveux attachés et semblait perdue dans ses pensées. Il s'approcha alors doucement et sans faire aucun bruit, avant de se laisser tomber lourdement à ses côtés. Elle sursauta et lui offrit un maigre sourire. Malgré le faite que Jules était content de la voir il ne le lui rendit pas. « Hey. Tu m’as fait peur. » Il haussa les épaules absolument pas désolé du tout. « Je suis tellement désolée pour cet après-midi. Je… Je ne voulais pas que ça se passe comme ça mais… Je t’ai à peine vue voler, je suis vraiment désolée Jules. » Il la regarda droit dans les yeux et sentit comme un pincement au coeur. Elle ne lui disait pas tout. Poppy et lui partageait quelque chose en commun. Leur amitié avec Blake. Celle-ci était la meilleure amie de Poppy mais en même temps la confidente de Jules. Il pouvait tout lui raconter et viceversa. D'ailleurs il lui avait déjà parlé de Poppy et se fut elle qui lui conseilla de l'inviter à sortir avec lui. Elle, elle lui parlait de son petit-ami Ashton et de leurs petits désagréments. « Peu importe. Je peux te demander pourquoi, au moins ? » Il n'osait pas lui demander qui était le garçon qui se trouvait avec elle cette après-midi et la question lui brûlait les lèvres. Alors il se passa la main dans les cheveux assez gêné.
Dernière édition par Jules T. Orsino le Ven 15 Juin - 16:51, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: JULES ღ I wish I could love you Jeu 14 Juin - 19:50 | |
| Jules la regardait droit dans les yeux et Poppy se sentait mal à l’aise. Le même sentiment qu’elle ressentait quand elle essayait de mentir à quelqu’un – oui essayait parce que Poppy ne savait pas mentir, à chaque fois elle se mettait à rougir et à bégayer pathétiquement – et ce n’était pas du tout son attention. Elle ne voulait pas mentir au brun loin de là mais il semblait que la personne intègre qu’elle était avait paradoxalement réussi à accumuler un paquet de secrets dont elle ne voyait plus le bout et elle était en train de perdre pied. « Peu importe. Je peux te demander pourquoi, au moins ? » Elle hocha la tête. Bien sûr pensa-t-elle, bien sûr qu’il était en droit de demander pourquoi leur rendez-vous semblait avoir tourné – non avait tourné – en tragédie. Elle ouvrit la bouche pour prendre la parole puis la referma trois secondes plus tard, regardant le tapis au sol comme s’il était la huitième du monde. Elle ne savait pas quoi lui dire. C’était déjà tellement confus pour elle qu’elle peinait à mettre des mots sur ce qu’elle ressentait, sur ce qu’elle avait vécu. Le plus compliqué dans tout cela était qu’elle ne pouvait pas tout raconter à Jules. Elle ne pouvait pas lui dire : « Ashton le copain de Blake dont je suis amoureuse s’est mis en colère parce qu’il ne supporte pas de me partager pour au final dire qu’il ne m’appréciait et me trouvait aussi insignifiante qu’un baigneur pour moldu qui pleure quand on appuie dessus et en réponse, je lui ai dit que je l’aimais. » A l’écouter comme cela, on aurait pu trouver cela drôle mais ça ne l’était pas. Ca ne l’était pas du tout. D’ailleurs, Poppy n’arrivait pas à gérer cela. Elle en était incapable. Elle n’aurait même pas été capable de raconter tout ce qui s’était passé sans finir en larmes. La seule personne à qui elle pourrait se confier était James mais ce soir, il avait des choses à faire – dont elle ne voulait rien savoir parce qu’elle était certaine que c’était contraire au règlement – et même s’il avait semblé prêt à les décaler pour qu’elle puisse décharger tout ce qu’elle avait sur le cœur, Poppy avait refusé. Elle ne voulait nullement le déranger et elle serait tout autant déprimée demain, pas de soucis à faire.
« C’est en quelque sorte à cause d’Ashton. Le copain de Blake, tu dois voir qui c’est. » Poppy se sentait incapable de dire c’est à cause d’Ashton malgré toutes les horreurs qu’il lui avait dites. Elle se maudit intérieurement d’être autant amoureuse de lui. Elle se demanda un instant si Jules connaissait personnellement Ashton, elle ne pensait pas puisque le Gryffondor n’avait pas eu l’air de le connaître. Pourtant, Poppy savait que Jules et Blake étaient de bons amis, elle les avait vus plusieurs fois ensemble et si elle ne connaissait pas l’exacte nature de leur relation, elle ne doutait pas que Jules avait entendu parler d’Ashton parce que Blake aimait parler d’elle. Pas qu’elle soit narcissique mais c’était naturel chez elle, elle ramenait souvent la conversation à sa personne, Poppy ne lui en avait jamais voulu. Aussi, elle savait qu’Ashton était un des sujets de la belle brune. « C’est aussi mon meilleur ami. C’était. Je… Il est juste arrivé au début de votre entrainement et c’est agacé parce que je ne lui avais rien dit à propos de notre rendez-vous. Ca a dégénéré et… Je crois qu’on n’est plus amis. Et c’est assez déprimant, je ne voulais pas gâcher encore plus notre après-midi avec ça. » Oui, quand elle était rentrée dans son dortoir, elle s’était isolée dans la salle de bain et avait pleuré toutes les larmes de son corps. Elle était restée enfermée pendant plus de deux heures, inquiétant ses camarades de chambre mais elle en avait gros sur le cœur. Finalement, Poppy releva la tête vers Jules et lui offrit un sourire, encore un peu hésitant parce que si elle était capable d’en parler sans fondre en larmes, ça n’allait pas mieux pour autant. « Mais ça n’arrivera plus. Je ne pourrais jamais lui pardonner tout ce qu’il a dit. » Non, il lui avait fait trop de mal. Comme pour lui rappeler qu’elle souffrait, la douleur dans son bras se réveilla. Elle était tombée plus tôt dans l’après-midi à cause du sol humide et son coude avait violemment heurté le sol. Elle avait dû mettre un bandage car elle s’était fait une écorche profonde. « J’espère que tu ne m’en veux pas, je voulais vraiment passer cet après-midi avec toi mais je ne pouvais plus après tout ce qui s’était passé. |
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| Sujet: Re: JULES ღ I wish I could love you Ven 15 Juin - 16:45 | |
| Jules ne comprenait rien. Il était là, assit à côté d'une des filles les plus merveilleuse qu'il connaisse et il était incapable d'écouter ce qu'elle disait. Parce qu'elle lui en disait des choses. Elle essayait de répondre comme elle pouvait à la question qu'il venait juste de lui poser mais Jules n'écoutait pas. C'est pour dire, si à peine il entendait ce qu'elle disait. Il fixait son profil, son visage; ses lèvres remuer et se demandait quel goût elles devaient avoir. « C’est en quelque sorte à cause d’Ashton. Le copain de Blake, tu dois voir qui c’est [...] J’espère que tu ne m’en veux pas, je voulais vraiment passer cet après-midi avec toi mais je ne pouvais plus après tout ce qui s’était passé. » Poppy lui raconta comme elle et Ashton, son meilleur ami et accessoirement le petit-ami de Blake, s'étaient disputés aujourd'hui même pendant qu'il s'entraînait. Du coup, les pièces manquantes du puzzle qui l'aidait à comprendre le pourquoi du comment, s'emboîtaient dans sa tête. C'était donc lui et seulement par sa faute si son après-midi avec Poppy avait été gâché. Il pouvait comprendre que, après une dispute avec son meilleur ami, elle n’eut plus eu envie de rester avec lui et s'était donc isolée pour réfléchir à tout ça. Isolée, comme elle le faisait encore ce soir, assise seule dans leur salle commune, avant que Jules ne vienne la déranger. Malgré cela, le jeune homme ne se sentait absolument pas désolé de la déranger pour autant, au contraire. Il avait une multitude de questions et pensait que c’était le moment adéquat pour les lui poser.
Avant qu'elle n’eut fini ce qu'elle avait à lui dire, Jules avait rabaisser sa tête pour fixer le feu qui crépitait dans la cheminée. Ses pensées se bousculaient dans son esprit. Elle n'était pas sincère. Enfin si, elle l'était mais pas totalement. Jules pouvait en être sûr au son de sa voix. Elle ne lui disait pas tout. Elle avait prise la peine de se garder une partie de l'histoire et Jules eut la soudaine envie de découvrir ce qu'elle contenait. Il releva la tête pour porter encore une fois son attention sur son visage et ses expressions. Peut-être les trahiraient-elle. Il remarqua alors le bandage qu'elle avait sur son bras et se garda à son tour de lui demander ce qu'il lui était arrivé. Mais ses gestes, ses mains le trahir et du bout des doigts, il vint à toucher son bras. Elle ne recula pas, ne se déroba pas sous son geste mais leva un regard interrogateur vers lui. Peut-être lui avait-il fait mal ? Prenant soudain conscience de ce qu'il était en train de faire, il enleva très rapidement ses doigts comme si il s'était brûlé. Les mots ne voulaient pas sortir. A vrai dire, il avait tellement de choses à lui dire qu'il ne savait par quoi commencer. Il ouvrait la bouche puis la refermait pour enfin se pincer du pouce et l'index, l’arrête du nez en soupirant. « Je suis, moi, désolé de ce qu'il t'es arrivé avec ton meilleur ami et j'espère au fond que ce n'est pas trop grave...» Non et non. Ce n'était absolument pas ce qu'il voulait lui dire et n'en pensait pas un seul traître mot. Il voulait lui dire qu'en ce moment tout ce qu'il avait dans son esprit s'était elle et qu'il avait envie d'écrire sur papier chaque mot qu'elle disait pour ne pas les oublier. Il devait lui dire ce qu'il avait sur la conscience et il devait le faire maintenant. Il s'écarta un peu d'elle et entreprit sa tâche. « Écoutes.. Je ne sais pas vraiment comment formuler ça mais, j'ai besoin de savoir. Qu'est-ce que tu attends exactement de moi ? Parce que moi là je ne sais plus... Je ne sais plus comment je dois te regarder ni ce que je dois te dire ni ce que... Je ne sais pas non plus vraiment ce que je suis en train de te dire mais j'aimerai savoir... Enfaite, il faut que je sache. J'en ai besoin. Je sais que ton cœur n'est pas libre. Je l'ai tout de suite su... Ce genre de chose ne se cache pas. Et quand je te regarde, je me demande toujours ce qu'il y a dans ton esprit... Je n'attends rien de positif, je voudrais juste savoir.
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| Sujet: Re: JULES ღ I wish I could love you Ven 15 Juin - 19:11 | |
| Poppy se sentait horriblement, ne sachant pas trop quoi faire ou quoi dire. Elle se demanda un instant si leur rendez-vous aurait été dans le même ton, inconfortable et gêné. Elle se dit qu’elle, elle l’aurait certainement été puisque la robe qu’elle avait mise n’était pas son idée et même si ses camarades de chambre s’étaient accordées sur le fait qu’elle était super sexy, la blonde aurait préféré être hideuse que de porter ce bout de tissu qui n’avait pas amélioré les choses dans ses rapports avec Ashton. Aussitôt, ses pensées repartirent vers son ancien meilleur ami et elle aurait voulu se gifler d’être si pathétique et désespérément enamourachée de lui. Perdue dans ses pensées, elle ne vit pas la main de Jules se rapprocher et se poser sur son bras bandé. Elle sursauta et posa un regard interrogateur sur le brun mais ne se déroba, n’ayant pas vraiment mal et ne pouvant pas dire que le contact était désagréable. C’était une chose qu’elle appréciait grandement chez Jules. Si devant tout le monde il paraissait du genre mauvais garçon, dans les quelques moments intimes qu’elle avait passés avec lui, il était délicat, attentif comme s’il laissait tomber une sorte de carapace et montrait sa vraie personnalité. Et Poppy ne pouvait qu’être séduite par le fait qu’il se laisser aller devant elle. Si elle n’avait pas était amoureuse d’Ashton, aucun doute qu’elle serait tombée raide dingue de Jules. Finalement il retira sa main et Poppy regretta la chaleur qui émanait de ses doigts. « Je suis, moi, désolé de ce qu'il t'es arrivé avec ton meilleur ami et j'espère au fond que ce n'est pas trop grave...» Popy le remercia d’un sourire un peu timide, ne sachant pas quoi dire d’autre. Soudain, Jules s’écarta d’elle et vit dans sa posture qu’il allait lui dire quelque chose de sérieux. « Écoutes.. Je ne sais pas vraiment comment formuler ça mais, j'ai besoin de savoir. Qu'est-ce que tu attends exactement de moi ? Parce que moi là je ne sais plus... Je ne sais plus comment je dois te regarder ni ce que je dois te dire ni ce que... Je ne sais pas non plus vraiment ce que je suis en train de te dire mais j'aimerai savoir... Enfaite, il faut que je sache. J'en ai besoin. Je sais que ton cœur n'est pas libre. Je l'ai tout de suite su... Ce genre de chose ne se cache pas. Et quand je te regarde, je me demande toujours ce qu'il y a dans ton esprit... Je n'attends rien de positif, je voudrais juste savoir. « Je ne me sers pas de toi. » Poppy avait dit ça avec une telle brusquerie qu’on ne pouvait que croire en la sincérité de sa phrase. Elle tourna la tête vers Jules. Alors ainsi c’était si évident qu’elle était amoureuse de quelqu’un d’autre ? Ou alors en était-il conscient parce qu’il avait des sentiments pour elle et qu’il voyait que malgré toute sa volonté ils n’étaient pas réciproque. Enhardie, Poppy se releva pour se mettre à genoux face à Jules et lui prit le visage en coupe, le forçant à la regarder. Elle fixa ses yeux aux siens et inspira un grand coup avant de mettre son cœur à nu. « Je te jure, je te promets sur ce que j’ai de plus cher que je ne me sers pas de toi. Je t’apprécie vraiment et j’étais heureuse de pouvoir passer cet après-midi avec toi. Mais… Il est là à chaque seconde de chaque minute de chaque heure et malgré tous mes efforts pour l’oublier, je n’y arrive. Il est partout. Et je serais prête à me couper un bras pour réussir à ne plus penser à lui mais à moins de m’arracher le cœur, je ne sais pas si ce sera possible. J’aimerais tellement être amoureuse de quelqu’un comme toi… » Poppy regarda Jules un instant avant de s’écarter comme s’il était soudain inaccessible. « Tu mérites d’être aimé, tu es une personne merveilleuse et… » Elle se mordit la lèvre, pas sûr des prochains mots qui allaient franchir sa bouche. « Je crois que je pourrais t’aimer mais ça ne sera peut-être autant que je l’aime lui. Et si j’y arrive, il me faudra du temps. J’ai l’impression qu’il m’a brisée tu sais et je ne veux pas que tu souffres. » Là encore, elle en voulait Ashton. Elle ne le dirait pas à voix haute, elle ne dirait pas que c’était lui parce qu’il y avait trop de personnes qui pourraient être blessées mais si elle avait pu, elle lui aurait hurlé sa douleur au visage. « Mais si tu es prêt à m’attendre, je ferais tout pour l’oublier le plus rapidement possible. » Poppy se rassit, regardant Jules avec ses grands yeux bleus, se sentant presque nue, c’était en quelque sorte qu’elle offrait sur un plateau et elle n’avait jamais été aussi sincère avec un garçon qui n’était ni James ni Ashton. En soi, c’était un progrès fulgurant. |
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| Sujet: Re: JULES ღ I wish I could love you Ven 15 Juin - 23:39 | |
| Jules devait reconnaître qu'avouer tout ça à Poppy ne l'avait pas du tout aider. Il ne savait pas non plus exactement ce qu'il ressentait envers la jeune fille. Avait-il des sentiments ? Avait-il été trop longtemps seul et ce qu'il ressentait pour cette jeune fille n'était-il pas plus une attraction qu'autre chose ? Ou alors était-il tout bonnement tombé amoureux d'elle ? Non, impossible, c'était trop tôt. D'autant plus qu'il savait parfaitement qu'elle n'était pas libre. Que son coeur n'était pas libre. Et elle était bien en train de le lui confirmer. Jules sursauta, une fois qu'après qu'il eut finit de lui exprimer sa façon de penser, Poppy lui avoua subitement qu'elle ne se servait pas du tout de lui. Il n'avait jamais vu les choses de cet angle là mais c'est vrai que maintenant qu'il y pensait... Elle avait accepté son invitation à sortir avec lui alors qu'elle était amoureuse d'un autre. Si elle n'avait pas songé à oublier cette autre personne avec lui, Jules ne s'appelait pas Jules. Ciel, qu'elle était belle. Jules sentit les battements de son coeur s'accélérer un peu plus. Il se sentait idiot, car il sentait qu'elle n'avait pas fini de lui en faire voir de toutes les couleurs. Soudain, Poppy se positionna sur ses genoux avant de se rapprocher de lui et de prendre son visage en coupe entre ses mains. Le jeune homme se laissa faire et ne songea même pas à se retirer. Il adorait son contact. Son visage était tout près du sien. Il songea qu'il aurait donné beaucoup en ce moment-là pour que la jeune fille se rappoche de lui et l'embrasse. Rien qu'un minuscule baiser, un contact entre leurs lèvres. Elle lui raconta que oui elle en aimait un autre et que non elle n'arrivait pas à l'oublier mais, que si cela serait possible, elle ferait tout pour pouvoir l'oublier. Que c'était ce qu'elle voulait et qu'elle n'avait pas choisi de tomber amoureuse de cet autre.
Quand elle lui avoua qu'elle aurait aimé être amoureuse d'un garçon comme lui, Jules ravala sa salive, gêné. Il aurait voulu en cet instant lancer un sort pour pouvoir congeler ce moment, laisser ses paroles en suspends et avoir son visage face au sien encore longtemps. Elle se recula subitement et Jules se retrouva subitement déstabilisé. « Tu mérites d'être aimé, tu es une personne merveilleuse et... Je crois que je pourrais t'aimer mais ça ne sera peut-être autant que je l'aime lui. Et si j'y arrive, il me faudra du temps. J'ai l'impression qu'il m'a brisée tu sais et je ne veux pas que tu souffres. » Jules n'en croyais pas ses oreilles. Elle venait de dire quoi ? Que pensait-elle ? Elle pourrait l'aimer ? Jules la regarda sans la voir. Ses pensées ne faisaient qu'un tour dans sa tête. Impossible. Le pourrait-elle vraiment ? Le voulait-elle vraiment ? Ou était-ce simplement un moyen et une façon d'oublier celui qu'elle aimait ? Jules se passa la main dans les cheveux, peu convaincu. Il était très sceptique, mais il ne voulait pas lui montrer. Cependant, il s'arrêta dans son mouvement lorsqu'elle prononça une phrase qui, il devait l'admettre, lui fit perdre tous ses moyens. « « Mais si tu es prêt à m'attendre, je ferais tout pour l'oublier le plus rapidement possible. » Il releva la tête tellement vite, qu'il fut prit d'un certain tournis. Ainsi donc elle serait capable de tomber amoureuse de lui. Disait-elle ça pour le dire ou était-ce vraiment la vérité. Elle le regarda de ses grands yeux bleus, guettant la moindre réaction du jeune homme qui termina son mouvement avant de toussoter doucement. Que répondre à une telle révélation ? Voulait-il vraiment attendre jusqu'à ce qu'elle se décide ? Jusqu'à ce qu'elle y arrive même. Le voulait-elle vraiment ? Autant de questions rhétoriques qui flottaient dans son esprit. « Poppy...Que je souffre ou non, cela pour moi ça n'a pas d'importance. Ce que je veux c'est que toi tu te sentes bien. Je ne veux pas te voir triste. » Il réalisa en prononçant ses mots à quel point il le pensait vraiment. Il se souciait d'elle. Elle avait l'air si triste en ce moment. « Et je suis désolé, mais je ne peux pas attendre après une fille qui en aime un autre. L'amour est quelque chose de si mystérieux. Je n'ai pas envie d'attendre éternellement, tu comprends ? » Jules regardait la cheminée pour ne pas faire face à la jeune fille. Il ne pouvait pas. Bien sûr qu'il avait envie d'être avec elle, mais à quel prix ? « Cependant, je veux bien essayer. On peut toujours laisser faire les choses. Je veux dire, ne décides pas que tu souhaites tomber amoureuse de moi. Penses plutôt que tu veux passer du temps avec moi. Le temps nous en diras plus, je crois. » Il se retourna vers elle pour voir sa réaction. Grossière erreur. Son visage le trahit et il se rapprocha doucement d'elle avant de poser ses lèvres contre les siennes en un baiser chaste mais important. Il reprit vite conscience de ses actes avant de se relever rapidemment et gêné. « Désolé...
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| Sujet: Re: JULES ღ I wish I could love you Sam 16 Juin - 9:24 | |
| Poppy restait incertaine dans l’attente d’une réponse de Jules. Elle aurait aimé pouvoir réussir à lire sur son visage mais elle en était incapable. A y réfléchir, Poppy n’était pas très bonne dans le relationnel. Certes, elle était souriante et sociale mais d’une grande timidité qui l’empêchait souvent d’aller à la rencontre des autres. Cultivée, elle était à l’aise quand il s’agissait de sujets de sociétés et se laissait aller facilement aller – bavarde avec ses proches – sur ce qu’elle ressentait quand elle était avec une personne qu’elle connaissait très bien. Mais quand il s’agissait de parler d’amour et de mettre son cœur à nu, c’était une toute autre histoire dans laquelle elle n’excellait pas le moins du monde, ça elle en était certaine. Peut-être que ce qu’elle avait dit été inapproprié ? Qu’elle aurait dû nier ses sentiments pour un autre garçon et affirmer avoir le cœur libre comme l’air ? Mais ça aurait été un mensonge et Poppy refusait de croire qu’un couple puis évoluer positivement s’il était basé sur une tromperie. De toute façon, le rouge sur les joues de Poppy était une indication des plus marquée sur son gêne et son mensonge n’aurait pas été crédible deux minutes voire deux secondes, incapable de mentir qu’elle était. Elle se demanda si Jules avait des sentiments pour elle, vraiment présents ? Elle supposa qu’il devait bien avoir quelque chose et si son intérêt pour elle n’avait été que physique, il aurait fait comme si de rien n’était et n’aurait pas lancé une telle conversation qui menaçait de tuer leur relation dans l’œuf avant même qu’elle n’ait pu éclore. Poppy se demanda aussi ce qu’elle ressentirait si Jules décidait de ne pas vouloir l’attendre et de rester simplement amie avec elle. La frayeur qui la prit en quelques secondes manqua de l’étouffer. Et s’il se mettait en colère parce qu’elle ne l’aimait pas, qu’il ne la croyait pas quand elle disait ne pas s’être servi de lui et qu’il allait raconter tout cela ? La blonde ne voulait même pas imaginer les réactions autour d’elle. A cet instant précis, Jules était une allumette à deux doigts de tomber sur un chemin de poudre qui amènerait à faire exploser sa vie en morceaux. Et aucun moyen d’aller pleurer dans les bras de sa mère puisque vraisemblablement, elle n’avait aucune idée d’où elle pouvait bien être en 1998. « Poppy...Que je souffre ou non, cela pour moi ça n'a pas d'importance. Ce que je veux c'est que toi tu te sentes bien. Je ne veux pas te voir triste. » La blonde eut un sourire triste à cette phrase, culpabilisant un peu. Pourquoi tout le monde voulait son bonheur alors qu’elle s’en privait elle-même ? « Et je suis désolé, mais je ne peux pas attendre après une fille qui en aime un autre. L'amour est quelque chose de si mystérieux. Je n'ai pas envie d'attendre éternellement, tu comprends ? » Poppy hocha la tête. Donc c’était fini. Elle comprenait. La blonde eut la réponse à sa question de tout à l’heure : ce qu’elle ressentait c’était de l’acceptation. Elle n’était pas heurtée, blessée, triste, heureuse ou quoique ce soit Juste compréhensive et elle sut qu’elle était encore bien loin de l’amour pour Jules parce que sinon elle se serait battue plus pour lui ? D’un côté ce n’était pas comme si de nature ordinaire elle se bagarrait pour obtenir ce qu’elle voulait, elle était plus passive qu’active. color=blue]« Cependant, je veux bien essayer. On peut toujours laisser faire les choses. Je veux dire, ne décides pas que tu souhaites tomber amoureuse de moi. Penses plutôt que tu veux passer du temps avec moi. Le temps nous en dira plus, je crois. »[/color] Elle n’eut même pas le temps de réagir que soudain, deux lèvres se retrouvaient pressées contre les siennes. Elle écarquilla les yeux et resta immobile jusqu’à ce que Jules s’éloigne – ce qui ne prit pas énormément de temps. Poppy savait que sa réaction pouvait être vue comme un rejet parce qu’elle était toujours figée dans une pose qui comique qui laissait à penser qu’elle aurait voulu qu’il ne l’embrasse pas. D’un côté, Poppy n’avait pas voulu qu’il l’embrasse mais ne voulait pas non plus qu’il ne l’embrasse pas. Ce raisonnement totalement paradoxal était le résultat d’une absence de contact physique presque pathétique. Poppy n’avait été embrassé que deux fois et notez le passif de la phrase. La première fois, ça avait dans une colonie moldue l’été de ses treize ans. Ils avaient fait un action-vérité et bien entendu les actions étaient du genre embrasse machin, etc. On avait donc à Kevin Karofski de l’embrasser et il l’avait fait rougissant comme pas possible – étant retournée dans la même colonie un an plus tard Kevin était venu la remercier car leur baiser lui avait permis de se rendre compte qu’il n’était pas attiré par les filles, Poppy ne s’en était pas vexée – tout comme la blonde. Le deuxième baiser daté de l’année dernière où Blake avait tenu à ce qu’elle accepte les avances d’un Poufsouffle qui en plus d’avoir essayé de lui fourrer sa langue au fond de la gorge, lui avait mis la main aux fesses. Blake s’était excusée deux fois, un record pour elle. Ce baiser avec Jules était de loin le plus satisfaisant mais ne venant pas d’une demande de Poppy, elle avait passé un record en termes de rougeurs. Elle cherchait désespérément ses mots pour que Jules sache que sa stupeur n’avait rien avec lui. Presque tremblante, elle prit la main du brun dans la sienne et débita à une vitesse presque éclair si bien que Jules ne comprit certainement pas tout : « On ne m’a embrassée que deux fois, tu es le troisième. Ne m’en veux pas si je ne suis pas à l’aise. » Et à cet instant précis, Poppy fut convaincue que tout anglais qui se respecte aurait pu faire cuire son petit-déjeuner sur ses joues brûlantes. |
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| Sujet: Re: JULES ღ I wish I could love you Sam 16 Juin - 17:08 | |
| Mais que venait-il de faire ? Jules n'en revenait pas. Comment avait-il oser l'embrasser alors qu'il venait à peine de lui dire qu'il ne pouvait pas l'attendre mais qu'il était apte à vouloir essayer. Comment avait-il pu l'embrasser en prenant ainsi le risque de la perdre définitivement ? S'ayez, il l'avait peut-être même perdue. Il s'était vite relevé, regrettant son geste mais, savourant encore le contact de ses lèvres contre les siennes. Telle une brise, un fantôme, un voile qui restait après être passé trop vite. Il porta sa main à ses cheveux. Il se sentait très nerveux, il avait l'impression d'avoir forcé les choses et s'en voulait terriblement. Il n'osait plus la regarder et tout ce qu'il voulait c'était de partir en courant se cacher dans le dortoir des garçons. Lui en voulait-elle ? En tout cas, elle était toute rouge. De gêne ? De dégoût ? Il songea durant un bref instant qu'elle avait peut-être pu ne pas apprécier son geste et qu'elle lui en voulait sûrement terriblement. Jules en avait embrassé des filles, il n'avait jamais eu beaucoup de mal à trouver des jeunes filles qui s'intéressaient à lui. C'était souvent réciproque d'ailleurs mais, jamais sincère et sérieux, voir même très long. Il savait parfaitement que Poppy n'avait pas beaucoup d'expérience. Il pouvait le voir. Il avait toujours eu un très bon flair par rapport à cela et savait lorsqu'une fille mentait lorsqu'elle prétendait qu'elle avait plus d'expérience qu'elle n'en avait réellement. Son manque de réaction ne fit que de mettre à jour sa supposition.
La première fois qu'il lui avait parlé, elle avait été très distante, presque trop timide. Parfois les filles timides cachent bien leur jeu. Parfois non. L'intimidait-il ? Il ne voulait en aucun l'intimidé. Il avait peur. Peur d'avoir tout gâché. Tout gâché en l'espace de six secondes pendant lesquels il s'était damné à lui voler un baiser. Soudain, elle remua et le rouge aux joues, elle attrapa sa main dans la sienne. Sa main tremblait. Elle ne savait absolument pas quoi lui dire, alors Jules reprit en l'espace d'un minuscule moment, un peu espoir qui c'était envolé un peu plus tôt. « On ne m’a embrassée que deux fois, tu es le troisième. Ne m’en veux pas si je ne suis pas à l’aise. » Jules se rassit maladroitement. Il avait eu raison depuis le départ. Que trois baisers dans sa vie ? Elle avait peut-être besoin d'un professeur ? Jules se mit à sourire en pensant cela. Un sourire n'était peut-être pas le bienvenue, mais il faisait quand même son petit effet, car il pouvait voir la jeune fille face à lui se détendre un peu. « Pardon Poppy, je ne voulais pas te mettre mal à l'aise. Parfois, j'ai du mal à contrôler mes pulsions. » Il sourit très gêné. Était-elle fâché ? Avait-il brisé le fin lien qui les unissaient malgré lui ? Comment pourrait-il se faire pardonner face à ça ? Accepterait-elle de le pardonner ? Toujours autant de questions rhétoriques qui restaient sans réponse dans son esprit. Il ne pu s'empêcher cependant de le lui demander. « Tu es fâché ? Tu m'en veux ? Non, parce que tu as les droits tu sais ? Et j'accepterai mon châtiment comme un condamné fautif. » Il sourit face à sa dernière phrase. Un peu d'humour ne ferait pas de mal à personne. Et l'ambiance en avait légèrement besoin. Il hocha la tête en souriant se sentant complètement idiot, jusqu'à ce qu'il ne réalise l'ampleur des choses qu'elle avait dites. « Attends..?! Rien que trois baisers dans ta vie ? Tu me taquines...
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| Sujet: Re: JULES ღ I wish I could love you Sam 16 Juin - 19:16 | |
| Poppy savait qu’ils étaient à un tournant. Parce que même s’il l’avait embrassée et qu’elle avait avoué n’avoir été embrassée que trois malheureuses fois en comptant celle-ci, la question était : voulait-elle qu’il la réembrasse encore ? Au fond, peu importait l’expérience parce qu’il fallait bien commencer quelque part. Ce qui comptait, c’était l’attirance entre deux personnes et si leur premier baiser avait été rapide et inattendu et presque gâché par l’après – la gêne de Poppy et le côté un peu inapproprié du geste de Jules qui aurait pu tomber un peu mieux – ce qui importait ce serait les suivants. Y aurait-il des suivants ? Poppy avait-elle envie d’être embrassée par Jules ? Oui. Non. Peut-être. Pas tout de suite. Oui voilà, pas tout de suite. Elle était totalement novice dans ce domaine et n’avait pas vraiment envie qu’on lui balance : « le meilleur moyen pour apprendre, c’est de pratiquer » parce que ça sonnait totalement dénué d’attention et presque pervers tellement l’impatience de vouloir mélanger sa salive à une autre résonnait dans cette phrase. Bien sûr, jusqu’à présent, Jules avait été on ne peut plus délicat et attentionné avec elle et elle ne pouvait pas lui mettre ce genre de comportement sur le dos. Mais voilà, Poppy voulait attendre. C’était tellement intime à ses yeux d’embrasser quelqu’un, ce n’était pas quelque chose qu’on fait mécaniquement, qui n’a pas plus d’importance qu’une poignée de mains. Pour Poppy, embrasser quelqu’un c’était avoir des sentiments à quelqu’un, lui faire confiance au point de se laisser totalement dans ses bras et ne pas craindre que cela dépasse certaines limites. Et si Poppy n’était pas stupide au point de croire que tout le monde pensait comme elle et que certaines ne faisaient cela que pour le plaisir, Poppy voulait vraiment être dans une situation où elle serait parfaitement à l’aise. Le seul problème, c’est que Jules ne remplissait aucune des deux conditions. Elle en était nullement amoureuse et ne le connaissait pas encore assez pour lui offrir quelque chose d’aussi personnel. Alors oui, ils étaient à un tournant où leur relation aurait pu s’écrouler toute entière.
« Pardon Poppy, je ne voulais pas te mettre mal à l'aise. Parfois, j'ai du mal à contrôler mes pulsions. » La Serdaigle lui offrit un sourire pour lui dire que ce n’était rien, elle ne pouvait pas lui en vouloir pour cela. Elle n’avait jamais eu à proprement parler de pulsions mais au plus profond d’elle-même, elle était certaine que si elle en avait, elles lui diraient de sauter sur son ancien meilleur ami… Et c’était tellement décalé et indélicat de penser à cela quand elle était avec Jules. « Tu es fâché ? Tu m'en veux ? Non, parce que tu as les droits tu sais ? Et j'accepterai mon châtiment comme un condamné fautif. » Poppy eut un léger rire, le premier de la soirée et secoua la tête, réfutant l’idée qu’elle lui en voulait tout en pensant au proverbe moldu qui disait : femme qui rit à moitié dans ton lit. De quoi dégouter toutes les femmes de rire devant un homme de peur qu’il se méprenne sur ses attentions. Quelques mèches de cheveux s’échappèrent de sa queue de cheval et la blonde commença à les tresser pour s’occuper un peu les doigts. « Attends..?! Rien que trois baisers dans ta vie ? Tu me taquines... » Poppy lui lança un regard en coin pour lui montrer que non elle disait la vérité. Rire l’avait légèrement tendue. « Non et les deux étaient de pures catastrophes qui auraient pu me faire renoncer à avoir un quelconque contact physique avec des garçons, je t’assure. » Elle fit une pause, réfléchissant quelques instants avant de tourner la tête et de parler plus calmement et posément qu’elle ne l’avait jamais fait depuis le début de cette conversation. « Tu sais Blake dit souvent que je suis jolie et que je devrais me trouver un petit-ami facilement mais ça ne m’intéresse pas. Je veux dire, je ne veux pas d’un petit-ami juste pour les contacts physiques. Peut-être que je dis parce que mon expérience est quasi nulle dans ce domaine mais j’aime à penser que si j’embrassais quelqu’un, ce serait plus qu’une histoire de lèvres et de langue mais parce que je me sens bien avec lui, parce que j’ai envie de construire quelque chose avec cette personne. C’est ce que je veux, embrasser quelqu’un parce que je sais que ce sera plus qu’une histoire de salive. Mais aujourd’hui, ça semble presque ridicule de dire cela.
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| Sujet: Re: JULES ღ I wish I could love you Ven 22 Juin - 20:27 | |
| Jules avait encore un grand sourire après avoir prononcé sa phrase, car après tout, son but était de la taquiner pour faire redescendre la tension qui était montée entre eux. Il l'avait embrassé sans son consentement et se sentait encore bien malheureux de l'avoir fait. Il avait savouré ce baiser dans les moindres détails, mais se sentait bien vide, car il savait parfaitement que ce qu'il ressentait n'était pas réciproque et cela le rendait malheureux au plus haut point. N'arriverait-il donc jamais à trouver une fille avec qui ça collerait bien ? Une fille avec laquelle il puisse se sentir bien ? Rire et s'épanouir ? Aimer et être aimé en retour ? Il saurait lui montrer à quel point il pouvait être drôle, charmant, attentionné et tout ce qu'elle voudrait. Car si elle aurait besoin d'un prince charmant, il serait capable de se transformer en ce prince charmant. Si elle aurait besoin d'un chevalier servant, il saurait bien être ce chevalier servant. Il pourrait être tout ce que cette fille en particulier voudrait. Il lui suffisait juste de la trouver maintenant. Dans le fond, il savait que Poppy n'était pas pour lui, mais il se sentait attiré par elle et voulait ou du moins ne pouvait pas lutter contre cette attirance qu'il ressentait et était persuadé que Poppy la ressentait aussi d'une certaine manière, minime soit-elle. Il la vit lui lancer un regard en coin avant de lui répondre légèrement tendue. « Non et les deux étaient de pures catastrophes qui auraient pu me faire renoncer à avoir un quelconque contact physique avec des garçons, je t'assure. » Elle fit une pause et Jules eu un sourire peiné pour elle. Ce n'était pas très sympa comme expérience. Cependant, il ne pouvait que l'admirer. Elle avait sut ce contenir et ne pas trop se vendre comme le faisaient d'autres sorcières. Et dire que son troisième baiser était, par sa faute, un baiser volé. Jules sentit comme un arrière-goût amer dans s'installer dans sa bouche « Tu sais Blake dit souvent que je suis jolie et que je devrais me trouver un petit-ami facilement mais ça ne m'intéresse pas. Je veux dire, je ne veux pas d'un petit-ami juste pour les contacts physiques. Peut-être que je dis parce que mon expérience est quasi nulle dans ce domaine mais j'aime à penser que si j'embrassais quelqu'un, ce serait plus qu'une histoire de lèvres et de langue mais parce que je me sens bien avec lui, parce que j'ai envie de construire quelque chose avec cette personne. C'est ce que je veux, embrasser quelqu'un parce que je sais que ce sera plus qu'une histoire de salive. Mais aujourd'hui, ça semble presque ridicule de dire cela. » Jules consentit. Blake avait raison, Poppy était jolie et elle pourrait trouver, si elle le voulait, un petit-ami en un rien de temps. Jules en était sûr, plus d'un élève de Poudlard se serait volontiers ridiculisé ne serait-ce que pour avoir la chance de sortir avec Poppy. Dans ses paroles, Jules avait l'impression de se prendre milles et uns reproches. De toute manière, il les méritaient. Il acquiesça difficilement, se demandant comment est-ce qu'elle pourrait bien le pardonner un jour. Si elle y arrivait un jour, ce qui n'était pas gagné. Plus elle parlait et plus Jules savait qu'au final, entre eux, ça ne pourrait jamais coller plus que quelques jours. Non seulement parce qu'elle était amoureuse d'un autre mais aussi parce qu'il savait qu'elle serait encore amoureuse de cet autre encore bien longtemps. Il soupira. Un soupire sec, court, mais qui en disait long sur ses sentiments. Il comprenait bien ce qu'elle disait et savait que pour le moment elle ne voulait être que son amie. « Blake a tout à fait raison. » Il lui sourit pas tellement sûr de lui, ni très sûr de si cette phrase était une affirmation ou un compliment. « Écoutes, je te comprends parfaitement et je m'en veux encore pour le... baiser. Si on peut appeler cela comme ça. » Il se passa une main dans les cheveux. Un geste qu'il faisait très souvent lorsqu'il était très nerveux. « Mais voilà; si tu as besoin d'un soldat ou de juste quelqu'un qui te tiens dans ses bras, sache que je suis là... Vu ce que tu viens de me raconter je ne t'en demanderai jamais plus, loin de là mais je suis prêt à être ton ami. » Jules lui fit un petit sourire suivi d'un clin-d'oeil. « Je suis prêt à t'écouter quand ça n'ira pas et à supporter tous tes caprices...» Il sourit encore plus sachant ou en se demandant du moins, si ses paroles lui ferait plaisir...
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| Sujet: Re: JULES ღ I wish I could love you Mar 26 Juin - 19:47 | |
| Poppy remarquait avec un intérêt croissant à quel point ce qu’on désirait souvent le matin était finalement à l’opposé de ce qu’on voulait le soir. Il y a quelques heures, Poppy ne voulait qu’une chose : du silence. Elle aurait voulu avoir une télécommande magique et pouvoir appuyer sur muet et ne plus entendre ce qu’Ashton lui disait. Parce que c’était méchant, blessant et surtout irréparable. C’était comme si son cœur avait été représenté par une figure en cristal et qu’avec un marteau, il l’avait détruit. Même avec de la colle, les fissures seraient encore là. Aucun retour en arrière possible. Et Poppy aurait voulu qu’il se taise pour l’amour de Dieu. Pour que leur amitié puisse survivre. Au final, il n’y avait pas eu une seconde de silence, tué par le bruit assourdissant de la pluie qui était un écho à ses larmes. Il y avait eu ses sanglots déchirants et sa déclaration fracassante. Rien de tout cela n’était silencieux mais maintenant Poppy ne voulait plus de cela. Elle ne voulait plus d’un vide sans mots, pesant, étouffant, calfeutré. Non, elle avait besoin que Jules parle, qu’il dise n’importe quoi, qu’il prenne le bon carrefour. Parce que oui, ils étaient toujours à ce tournant et Jules avait deux choix : a ou b. Et peu importe lequel menait à son cœur et lequel menait à une amitié qui finirait par se refroidir avec le temps parce qu’on ne pouvait pas vraiment tenter d’être amis puis un couple sans au finir par gâcher les deux si la relation amoureuse échouait. Poppy savait qu’un des chemins était lisse comme du marbre. Qu’il suffisait de s’engager et de marcher tout simplement. Mais qu’au bout, ce n’était plus que de la glace glissante, fragile, qui se brise. Le chemin simple c’était celui de l’amitié qui se finit mal. L’autre voie, elle était une invitation au recul, remplie de ronces, d’épines, c’était un peu le chemin que le prince Philippe avait dû emprunter dans la belle au bois dormant pour aller chercher sa princesse, pour récupérer Aurore. Et Poppy se rappelait de la première fois qu’elle avait entendu l’histoire, à quel point elle avait serré les cuisses dans son lit pendant que sa mère lisait en espérant que Philippe arriverait à vaincre le dragon. Ba voilà. Le chemin pour arriver jusqu’à elle, amoureuse et épanouie, c’était des centaines de ronces et un dragon gigantesque qui portait le nom de son amour pour Ashton et qui était vraiment énorme et virulent et dangereux. Mais elle en avait juste marre. Parce que dans l’histoire, le dragon n’était jamais un garde mais un bourreau et elle avait envie qu’on se batte pour elle. Zut à la fin. Si Blake avait raison… « Blake a tout à fait raison. » Ou plutôt s’il pensait que Blake avait raison, il n’avait qu’à se battre pour elle et terrasser le dragon. Terrasser Ashton. Le faire sortir de sa vie.
« Écoutes, je te comprends parfaitement et je m'en veux encore pour le... baiser. Si on peut appeler cela comme ça. » Même si elle ne se l’avoua pas clairement, à cet instant, elle sut que Jules prenait déjà le mauvais croisement. Un prince ne regrettait rien. « Mais voilà; si tu as besoin d'un soldat ou de juste quelqu'un qui te tiens dans ses bras, sache que je suis là... Vu ce que tu viens de me raconter je ne t'en demanderai jamais plus, loin de là mais je suis prêt à être ton ami. » Et ne proposait pas d’être juste un simple ami. Poppy savait bien tout ça. Peut-être que les contes de fées n’étaient pas la réalité mais elle était certaine que là, ce n’était pas la bonne voie qu’il prenait. Jules lui sourit franchement et Poppy sourit en retour mais ce n’était pas des plus sincères. « Je suis prêt à t'écouter quand ça n'ira pas et à supporter tous tes caprices...» La blonde se stoppa brutalement dans ses pensées et ne résonna plus que le dernier mot de Jules. Caprices ? Elle se releva brusquement, regardant le garçon de haut, presque indignée parce que… Caprices ? La galanterie se perdait-elle ? Entre Ashton qui la traitait de poupée chialeuse et maintenant Jules qui disait qu’elle était capricieuse. Bon, elle savait qu’il ne l’avait pas dit dans ce sens mais ce n’était pas vraiment ce qu’elle avait envie d’entendre là tout de suite. Oui, Jules avait pris la mauvaise route et venait de mettre un pied sur une route des plus glissantes. Elle secoua la tête, faisant sauter sa queue de cheval. « Caprices ? » Sa voix sonnait indignée. Elle ne lui en voulait pas pour le baiser. Il ne pouvait pas savoir qu’elle n’avait jamais embrassé. Et elle pouvait comprendre le désir, c’était le genre de trucs qui la troublaient mais qu’elle pouvait accepter. En fait, elle aurait presque préféré qu’il l’embrasse de force plutôt qu’il tente de se montrer compréhensif parce que c’était un échec. Et de loin. « Mon amour pour ce garçon n’est pas un caprice, le fait que je ne sois pas à l’aise à être embrassée n’est pas un caprice. Rien de tout cela n’en est un. Je ne veux pas souffler chaud et froid avec toi, ce n’est pas du tout ce que je veux. Je… » Bon le fait qu’elle ne sache pas ce qu’elle voulait ne jouait pas en sa faveur mais… « En fait, je ne sais pas ce que je veux. Je suis perdue, amoureuse de la mauvaise personne et j’ai peur. Et je voudrais ma mère et elle n’est pas là. Je suis terrifiée et je n’arrête pas de pleurer. Et je n’y peux rien. Et j’aimerais arrêter vraiment. Vraiment arrêter. Mais je n’y arrive pas et en fait, tant pis. Qu’on pense de moi que je suis une poupée pleurnicheuse. Ce n’est pas grave. C’est ce que je suis. Je pleure et je suis terrifiée. C’est tout ce que je sais. Et je ne veux pas que tu me dises… ça ! Je me suis ouverte à toi, j’essaie de m’engager dans la limite de mes moyens et crois-moi ils sont limités. Mais… Ce n’est définitivement pas ce que j’avais besoin d’entendre. » Poppy avait conscience de frôler l’hystérie. Une larme glissa sur sa joue et elle l’essuya rageusement, tournant sur elle-même, en proie à une panique totale. « Je suis désolée. Je ne voulais pas… C’est juste une longue journée. Trop longue. » |
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| Sujet: Re: JULES ღ I wish I could love you Mer 27 Juin - 14:26 | |
| « Caprices ? » Oh, oh. Terrain miné. Une petite sonnette retentit dans l'esprit de Jules. Elle n'avait pas comprit ce qu'il voulait dire et maintenant elle allait, il le présentait, lui en faire voir de toutes les couleurs. Sa voix semblait brisée, elle avait l'air indignée. Son expression choqua au plus haut point Jules, qui se demandait encore pourquoi elle n'avait pas comprit ce qu'il voulait entendre par le mot "caprice". « Mon amour pour ce garçon n’est pas un caprice, le fait que je ne sois pas à l’aise à être embrassée n’est pas un caprice. Rien de tout cela n’en est un. Je ne veux pas souffler chaud et froid avec toi, ce n’est pas du tout ce que je veux. Je… » Jules hocha la tête. Alors soit elle était fatiguée soit elle était... fatiguée. Comment pouvait-elle penser que Jules considérait son amour pour un garçon comme un caprice ? Au contraire. Pour lui ce n'était pas du tout un caprice, il avait aussi sa petite expérience sur le sujet et pouvait parfaitement comprendre ce que Poppy ressentait. Ensuite, il n'allait certainement pas non plus considérer le fait qu'elle ai été gênée par rapport à son baiser. Bien sûr, il ne pouvait pas savoir qu'elle avait aussi peu d'expérience sur le sujet car Blake ne lui avait jamais rien commenté par rapport à ça mais en même temps c'était lui qui avait déclenché sa gène en l'embrassant sans son consentement et il ne pouvait, dans tous les cas, que s'en prendre à lui, certainement pas à la jeune fille. Il avait du mal à comprendre le file de ses paroles et se demandait même comment est-ce qu'il allait pouvait pouvoir justifier ce que pour lui voulait dire caprice. « En fait, je ne sais pas ce que je veux. Je suis perdue, amoureuse de la mauvaise personne et j’ai peur. Et je voudrais ma mère et elle n’est pas là. Je suis terrifiée et je n’arrête pas de pleurer. Et je n’y peux rien. Et j’aimerais arrêter vraiment. Vraiment arrêter. Mais je n’y arrive pas et en fait, tant pis. Qu’on pense de moi que je suis une poupée pleurnicheuse. Ce n’est pas grave. C’est ce que je suis. Je pleure et je suis terrifiée. C’est tout ce que je sais. Et je ne veux pas que tu me dises… ça ! Je me suis ouverte à toi, j’essaie de m’engager dans la limite de mes moyens et crois-moi ils sont limités. Mais… Ce n’est définitivement pas ce que j’avais besoin d’entendre. » Quoi ?! Jules en resta sans voix. Elle n'avait vraiment rien compris. Elle devrait pourtant savoir ce que signifiait un caprice dans une amitié, il la savait très proche de James Potter pourtant. Il avait peine à croire qu'elle n'avait pas compris ses propos. C'est-à-dire, il lui proposait son amitié faute de pouvoir l'attendre éternellement. Quand est-ce qu'il avait mentionné le fait qu'elle fut une capricieuse par rapport à tout ce qu'elle lui avait dit ? Jamais. Nulle part. Il se passa une main dans les cheveux, perdu. C'est Poppy qui devait être perdue, oui, pas lui. Il remarqua une larme dévaler la joue de la jeune femme et sentit son cœur se serrer. Il la vit l'essuyer rageusement avant qu'elle ne rajoute qu'elle était désolé car ce fut, pour elle, une longue journée. Jules ne chercha pas à en savoir plus et commença à déballer son speech, formé de paroles sans queue ni tête.
« Poppy... Tu n'as rien compris. » Il la regarda, guettant une quelconque réaction de sa part. Il devait s'expliquer et au plus vite. Il prit sa respiration et suivit tout simplement ce que lui dictait son cœur. « Je ne t'ai en aucun cas traité de capricieuse. Ni ai fait la moindre allusion. Tu n'es pas capricieuse Poppy, loin de là. Tu es une jeune femme blessée et qui cherche encore des réponses et s'est normal de pleurer. Si tu ne le fessait pas, tu exploserais je pense... Enfin, ce que je cherche à te faire comprendre, sans que tu ne m'interprètes mal encore, c'est que... Hum... Enfaite, je ne sais pas vraiment comment formuler cela. Je ne suis pas très doué avec les mots, seulement voilà... » Il marqua une pose, la regardant en coin, juste pour s'assurer qu'elle l'écoutait. Il reprit une autre bouffée d'air et reprit : « Je sais que tu aimes un autre garçon. Cela, je l'ai bien compris. Et j'aurai tellement aimé que ce soit différent, j'aurai aimé t'avoir rencontré le premier pour que tu puisses me découvrir avant l'autre garçon. Seulement, on a pas toujours ce qu'on veut. Et j'ai peur Poppy moi aussi, peur de devoir t'attendre éternellement. De devoir attendre quelque chose qui ne viendrait pas. C'est pour sa que je propose de rester à tes côtés différemment. En étant ton ami. Je pourrai ainsi te prouver ce que je vaux à ma manière et si un jour tu veux de moi, différemment aussi, sache que je serais là. Je t'aurai aussi attendu d'une autre façon. Je... ne sais pas si je suis assez clair, car dans mon esprit c'est la confusion totale. » Il ne se souvenait pas d'avoir autant parlé dans toute sa vie. Il soupira et ne lui laissa pas le temps de répondre car il devait absolument lui expliquer ce que signifiait capricieuse pour lui. « Je disais supporter tes caprices, par rapport à notre amitié. Exemple, tu veux sortir faire un tour et je n'en ai pas très envie, tu me supplie, taquine et je finis par céder rien que pour te faire plaisir. C'est un exemple parmi tant d'autre pour t'expliquer ce que je voulais laisser sous-entendre. » Il sourit. L'aurait-elle comprit cette fois-ci ? « Personne n'est capricieux parce qu'il aime, que ce soit peu ou à la folie. Personne n'est capricieux parce qu'il pleure que ce soit un peu ou tout le temps. Surtout pas toi, Poppy... Et je suis désolé si ta mère te manque, j'aurai bien aimé pouvoir faire quelque chose pour y remédier... » Il lui fit un sourire peiné et s'allongea d'un coup à même le sol en expirant à fond, nerveux. |
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| Sujet: Re: JULES ღ I wish I could love you Sam 30 Juin - 9:01 | |
| « Poppy... Tu n'as rien compris. » Ladite Poppy se tourna vers Jules, retenant difficilement ses larmes alors qu’elle attendait une explication. Elle espérait que ce serait une bonne explication. Parce qu’elle avait l’impression de couler et elle aurait aimé qu’on lui dise comme garder la tête hors de l’eau. Jules se lança et Poppy écouta, écouta tout, attentivement, buvant presque chaque mot. Mais chaque mot, chaque phrase était une gorgée d’eau qui la faisait couler un peu plus. Poppy réalisait à quel point elle s’était trompée, donnant à Jules le rôle du méchant, celui qui ne comprenait pas, qui ne comprenait rien. Poppy finit par ne plus écouter ce qu’il disait. Pas que ça ne l’intéressait pas mais elle était plongée dans une sorte de brouillard et elle se demanda un instant comment elle faisait pour tenir debout. Elle avait besoin de s’allonger. Elle avait besoin de sommeil. Elle ferma les yeux deux secondes avant de les rouvrir et de les poser sur Jules. Elle le voyait bouger les lèvres mais elle n’entendait strictement rien, ça bourdonnait dans ses oreilles et c’était vraiment très bizarre. Elle avait l’image mais pas le son. C’était comme ses nouvelles télévisions qui marchaient une fois sur deux. Dans le silence complet qui l’entourait – elle avait bien conscience du fait que ce n’était pas normal et qu’il y avait un truc qui clochait mais elle se sentait comme anesthésiée alors elle ne s’en occupa pas vraiment – elle sentait comme une poche s’ouvrir en elle. Des pensées interdites qui lui faisaient comprendre que son éclat d’il y a quelques minutes était dû à la fatigue certes mais à une envie de décourager Jules, de l’obliger à prendre une pente glissante, à abandonner, à s’agacer contre elle, à tout faire pour tuer leur histoire dans l’œuf. Poppy réalisait que tout ce qu’elle avait voulu depuis le début de cette conversation, c’était que Jules fasse un faux-pas. C’était fou comme le silence avait un effet thérapeutique, comment Poppy s’avouait plus facilement les choses. Pas que ça les rende plus digérables, au contraire. Dans le silence, son attitude avait une douleur fracassante. Elle ne se comprenait pas. Pourquoi ne pas vouloir laisser à Jules une chance ? Poppy n’était pas certaine de la réponse. D’un côté, la dernière chose qu’elle voulait, c’était de voir souffrir Jules et ça arriverait très certainement si elle le laissait espérer. Elle n’était juste pas prête. D’un coup, les lèvres du garçon arrêtèrent de bouger dans le vide et le son revint. « Et je suis désolé si ta mère te manque, j'aurai bien aimé pouvoir faire quelque chose pour y remédier... » Elle eut un sourire triste. Elle regarda le garçon s’allonger, il semblait nerveux. Il attendait certainement de voir si elle l’excusait. Le sentiment de culpabilité en elle grandit. Elle s’approcha de lui en titubant un peu et se laissa tomber à genoux près de lui. Elle attrapa sa main et le regarda longuement avant de prendre la parole. Si Jules savait déchiffrer les visages, il se doutait très certainement de ce qu’elle allait dire. « Je suis désolée. Tellement désolée. Je ne voulais pas… Je n’ai pas compris mais au fond… Je crois que j’espérais que tu penses que je n’étais qu’une fille capricieuse. Je n’aurais pas dû accepter ce rendez-vous Jules ou même te dire tout ce que je t’ai dit parce que… Je suis fatiguée. Là maintenant tout de suite j’aimerais pouvoir m’écrouler de sommeil. Mais ça ne change rien au fait que je pense sincèrement ce que je vais te dire. Tu es un garçon qui mérite à être connu et aimer. Mais je ne suis pas prête, vraiment pas prête. Et je n’ai pas envie que tu tentes de t’engager avec moi ou que tu sois mon ami en te disant que peut-être dans la minute qui suit, je serais prête à sortir enfin avec toi. J’ai des problèmes à régler et je dois le faire avant même de penser à sortir avec quelqu’un. Je suis vraiment désolée Jules mais j’ai besoin d’être seule. Quand j’irais mieux et si tu ne m’en veux pas trop, j’espère qu’on pourra être amis. » Elle lui sourit tendrement, se pencha et l’embrassa sur la joue avant de s’écarter. Elle partit ensuite rapidement, ne voulant pas discuter une minute de plus. Quand elle fut dans son dortoir, elle s’écroula en larmes dans son lit et pleura jusqu’à ce que l’aube se lève. Seulement là, elle trouva le sommeil.
- Spoiler:
Bon tu t'en doutes, c'était ma dernière réponse xD Je sais pas si tu réponds pour clôturer ou si mon poste est le dernier. Si tu réponds pas, mp moi pour que j'archive ^^
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| | | | JULES ღ I wish I could love you | |
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