Les hommes , ce sont tous des cons. Des cons qui ne veulent qu’une chose : du sexe. Du sexe, bestial , sans aucune émotion, sans aucune attaches. Un bon coup une fois de temps en temps dans un lit, dans un parc, n’importe où en autant qu’ils soient satisfaits. Leur égo est tellement puissant, tellement élevé que jamais une femme ne pourrait arriver à se tailler une place à l’intérieur. Ils sont tous cons, ils méritent tous de crever en enfer. Ils ne méritent pas d’être avec des femmes, des femmes qui sont là à les aimer , à les satisfaire parce qu’elles ont trop peur de les perdre. Des femmes faibles… comme toi.
Assise, appuyée contre le rebord de la tour d’Astronomie, Snow ne cessait de remuer ces pensées dans sa tête. Ses doutes vis-à-vis Elijah ne cessaient de grandir. Elle se trouvait stupide, idiote d’être autant attachée à lui, de l’aimer autant alors que lui semble être de plus en plus distant avec lui. Plus il est distant avec elle, plus elle ressent le besoin de se rapprocher de lui. Il n’est qu’ouvert avec elle lorsqu’il s’agit de sexe, et ça ne déplaît pas à la jeune femme qui trouve cette activité bien plaisante. Le problème, c’est que quand on est en amour, on veut plus que du sexe, on veut une oreille attentive, quelqu’un qui est là pour nous bercer lorsqu’on est incapable de se consoler, quelqu’un qui veut nous protéger et nous chérir. Mais dans le cas de la jeune femme, on dirait bien que dans son cas, le sexe est la seule manière d’avoir un peu d’attention de son homme.
Regardant pour une énième fois les étoiles briller dans le ciel, Snow se doutait qu’il devait être plus de dix heures et que si elle se faisait prendre, elle allait avoir de sérieux problèmes. Mais après tout, quels problèmes ? Quelques points en moins pour sa maison ? Une retenue ? Snow était bien capable de s’arranger pour ne pas écoper de punitions pareilles. Habituée à jouer sur son côté plus ‘’innocent’’ que les profs connaissent d’elle pour avoir ce qu’elle veut, si quelqu’un la prend, elle pourra certainement l’utiliser, sans problèmes même. L’avantage d’être capable de déterminer ce que l’on veut et comment on va l’obtenir.
Mais Snow ne sait plus ce qu’elle veut, pas avec Elijah en tout cas. Oui, elle veut être avec lui, dans son lit, qu’il la possède encore et encore, mais elle veut aussi de l’affection. C’est bien beau le sexe, mais la jeune femme souffre d’un manque d’affection profond pour le moment. Ayant très peu d’amis (Snow s’aime et elle n’hésite pas à le dire), des parents loin d’elle, elle commence à en manquer, sérieusement. Elle ne s’aide pas, au contraire. Juste par exemple, la semaine dernière, un gars nommé Finnick avait refusé de lui donner un peu d’herbe alors qu’elle comptait le payer la semaine d’après. Il osait lui dire non, lui ? Elle eut bien tout essayé, c’était catégorique, maintenant les gallions, ou jamais. Il n’était pas vrai que cet idiot allait s’en sortir comme ça. Snow eut tôt fait le lendemain de répandre une rumeur comme quoi elle l’avait vu embrasser un mec. Les gens craignent un peu Snow et ses rumeurs, donc ils n’hésitèrent pas à la croire une seconde, ne voulant pas l’avoir sur le dos. Bien évidemment c’était faux, Snow savait pertinemment que ce Finnick n’était pas gay. Mais on ne lui dit pas non, à Snow.
Dégageant une mèche rebelle de ses longs cheveux bruns, une soudaine bourrasque de vent passa et refroidit instantanément la place. Être en hauteur lorsqu’il fait froid, c’est pas le meilleur, mais Snow s’en fichait. Ce vent lui redonnait vie. Elle se sentait vivante. Elle baissa la tête et se rendit compte qu’elle portait une vieille chemise appartenant à Elijah. Se souvenant des pensées qu’elle eut à son sujet un peu plus tôt, elle ressentit un profond dégoût pour cette chemise qu’elle s’empressa d’enlever, la déchirant limite au passage. Perdue, se rendant compte à quel point elle aurait l’air ridicule si quelqu’un venait à la voir, seule, en soutien-gorge et en paire de jeans dans la tour d’Astronomie, elle jeta la chemise le plus loin d’elle possible, puis se mit à pleurer. Elle pleura, et pas des petites larmes, mais des gros sanglots. Limite si elle n’était pas en crise d’hystérie. Snow ne perdait jamais ses moyens , sauf lorsqu’elle était seule. Elle en avait marre d’être seule. Elle veut être aimée, elle veut tout ce qu’elle n’a pas maintenant, tout ce qu’Elijah ne peut pas lui offrir. Essuyant ses larmes, elle continue de pleurer, hoquetant au passage. Heureusement qu’elle est seule, si quelqu’un la voit dans cet état, elle a tôt fait de le menacer ou de le jeter de la tour d’Astronomie. Ou les deux.
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Sujet: Re: « You say i'm a kid, my ego is big... I don't give a sh*t. » Jeu 28 Juin - 21:30
Tap tap tap. Un grognement. Tu te tournes et te retourne dans son lit, enfoui sa tête sous tes couvertures essayant tant bien que mal de voler quelques secondes, quelques minutes de sommeil à la journée qui commence. Tap tap. Nouveau soupire, tu entends tes camarades de chambre s'agiter dans leur lit. Peut-être devrais-tu te lever pour aller te doucher, t'habiller et prendre un bon « petit-déjeuner » à ta façon tu ne penses pas Finnick ? Pourtant, tu n'en as ni la motivation, ni l'envie. Morphée te retient prisonnier de ses bras, impossible de te lever, pas envie. Une lumière s'allume, tel un grizzly sorti de sa longue hibernation tu pousses un grognement rauque, d'un coup sec tu remontres tes couvertures sous ton nez, allons bon Finnick sécher les cours c'est sacrément moche ! Tap tap tap. Tu ne bougeras pas, c'est décidé, McGonagall peut toujours venir te chercher, tu ne bougeras pas. Cette main, cette pression sur ton épaule ne te fera pas changer d'avis. Mcgonagall peut retourner là d'où elle vient, qu'elle y retourne seulement et te laisse... « Bordel Finnick bouge-toi ! » Aïe. Désorienté le jeune homme encore tout endormi que tu es se lève d'un bon et fixe, perdu l'oreiller qui git sur le sol, l'oreiller que Maxendre, l'un de tes camarades de dortoir vient de t'envoyer en plein visage. Tu clignes des yeux mon Finnick, te passes la main dans les cheveux alors que ton regard bleu acier balaye la chambre du regard. Sol tapis de chaussettes, de capes sales et de vieux bouquins, ce dortoir est une vraie garçonnière. Malgré les efforts de chacun, elle ne peut rester propre et rangée plus de vingt petites minutes. Tap tap tap. Les paupières encore lourdes de sommeil, tu fronces les sourcils, dubitatif. Dehors il ne fait pas grand soleil mais totalement nuit noir, on peut voir dans le ciel dégagé un million de petites étoiles scintiller. « Tu comptes le laisser dehors ce pauvre volatil ? Tu ne vois pas qu'il nous empêche de dormir ? » Maxendre désigne la fenêtre d'un petit geste du menton avant de replonger sous ses couvertures. Sans se presser c'est avec un petit sourire aux coins des lèvres que tu te lèves et ouvre la fenêtre au vieil hibou déplumé qui y toc depuis un bon moment déjà. Une lettre, tes sourcils se froncent un peu plus. Qui pourrait t'envoyer une lettre à des heures pareilles ? Et là tu le reconnais, ce vieil hiboux gris, celui que tu persécutais lorsque tu n'étais qu'un môme espérant être doux avec cet animal. Le hibou de ton cher papa. Tu soupires alors qu'une boule se forme dans ton ventre, juste là en dessus de ton estomac. Machinalement tu ouvres la lettre, alors qu'au fond ton cœur, ton cerveau t'hurlent à l'unisson de la jeter au feu. Cette lettre sera comme toutes ces lettres qu'il ne cesse de t'envoyer, intrigante, inquiétante. Elle ne dévoilera que quelques informations sur la vie de papa, sur la santé de maman assez cependant pour t'inquiéter. Trop de questions, de mises en garde pour que tes doutes et tes craintes s'amplifient. Sans vraiment savoir pourquoi, tes yeux parcours le parchemin qui comme prévu, fini dans ta valise sous ton lit comme toutes les autres. Tu t'assoies au bord de ton lit et prends une grande inspiration en te grattant la nuque -le tic qui ne te quitte plus depuis tes six ans. C'est physique, que tu sois perdu, gêné, frustré ou amusé il faut que tu te passes la main dans les cheveux, te gratte la nuque- Ton regard se pose sur ta table de nuit, ton sourire renaît.
Ni une ni deux te voilà maintenant dans le couloir avec un t-shirt tout propre sur le dos, un joint entre les lèvres, ta baguette dans la poche de ton jeans. Sans trop réfléchir tu décides de suivre ton instinct, tes pieds qui te mèneront bien quelque part. Dans l'immédiat tout à besoin d'aire frais, besoin de te perdre, te noyer dans la noirceur du ciel en observant les étoiles. La Tour d'Astronomie. A peine cette pensée effleure ton esprit que tu montes déjà les nombreuses marches pour y accéder et tout ça sans même tomber sur un préfet, ton jour de chance mon petit. Il te faut facilement trois bonnes minutes pour enfin sentir le vent balayer tes cheveux, sentir le contacte de ta peau avec la brise fraiche qui te remet les idées en places. Je peux maintenant voir un sourire, un si joli sourire étirer tes lèvres Finnick.
Comme fasciné par les étoiles, tu t'approches de la barrière et t'y appuies. Une grande bouffé d'air frais, ton regard se perd dans ce néant, dans ce tout. C'est si beau, si pur et tellement beau, même si avouons-le tu te les cailles, ce n'est pourtant pas ce qui t'empêchera de rester ici. D'un geste tu sors ta baguette prêt à allumer le joint toujours coincé entre tes lèvres en t'adossant à la barrière lorsque tu entends un reniflement. Tu fronces les sourcils alors que tes yeux s'habituent doucement à l'obscurité. Un autre reniflement se fait entendre vers ta droite. Un sanglot, quelqu'un en larmes. « Qu'est-ce que.. » Et là tu la vois enfin. Ce visage tu le connais, cette fille agitée par les sanglots tu l'as déjà vu. Elle est assise par terre, les jambes repliées contre elle-même et semble bien loin de l'image de la fille forte et cassante qu'elle essayait de donner lorsqu'elle t'a adressé la parole pour avoir de l'herbe. Ta première pensée n'est qu'haineuse et tu n'as qu'une envie lui rire au nez avant de l'abandonner à son triste sort sur cette tour où elle finira par mourir de froid. Pas que tu sois homophobes loin de là, t'es un mec plutôt ouvert d'esprit, tu n'aimes pourtant pas les manipulateurs les petits précieux qui pensent que tous leur est du et les rumeurs que cette mystérieuse fille a fait courir sur toi et ce soit disant baisé échangé avec un mec. Et pourtant tu continues de l'observer et le rire ironique se coince dans ta gorge. Elle est simplement vêtue d'un jeans et d'un soutien gorge. Certain pourrait rougir de trouver une fille dans de pareils circonstances et pourtant tu ne bouges pas d'un millimètre et ne détourne pas le regard, tu t'en moques, je le sais Finnick. Cette fille n'est pas la première que tu vois en soutien gorge et sans doutes pas la dernière alors à quoi bon jouer les pudiques hein ? Ce sont les sanglots qui l'agitent, la font trembler comme une feuille morte qui te font rester, qui te font oublier ces fausses rumeurs qu'elle a lancées sur toi. Après avoir remis ton joint ainsi que ta baguette dans ta poche de jeans, tu enlèves rapidement ton pull et avance de quelques pas dans sa direction. Tes fesses entrent en contact avec le sol, tu lui poses le vêtement sur les épaules pour lui éviter une longue agonie. Ton regard ne la quitte plus et tu observes avec attention le moindre petit détail de son visage sans même t'en cacher. Ton regard croise le sien « Prends-le. » Tu désignes le t-shirt qu'elle n'a toujours pas enfilé d'un petit geste de la main avant de te gratter la nuque amusée par la situation quoiqu'un peu inquiet et touché. « Tu vas mourir de froid sinon. Et je te rassure tu n'as rien à craindre, ce pull ne fait pas gay du tout. » Bien que ton ton soit un peu sec, un léger sourire étire tes lèvres, ton regard se plonge dans le sien avant de se tourner vers les étoiles. « Qu'importe son nom, tu ne devrais pas te mettre dans un état pareil pour lui. S'il te méritait vraiment il serait déjà ici tu ne crois pas ? »
Spoiler:
Voili voilou. J’espère que ça te vas (la narration principalement mais le rp en entier quoi) si faut modifier dis seulement !
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Sujet: Re: « You say i'm a kid, my ego is big... I don't give a sh*t. » Ven 29 Juin - 2:00
Décidemment, ce n’était pas du tout le jour de Snow. Se réfugier là, dans la tour d’Astronomie, en proie à une véritable crise d’hystérie (sa première à propos d’Elijah) n’était peut-être pas une bonne idée. Mais en même temps, où aurait-elle pu aller ? Elle n’a nulle part ou aller. Si Snow aurait tenté de laisser aller ses larmes dans son dortoir à Serpentard, ses camarades l’aurait qualifiée de faible, d’idiote. Il était très dur à Poudlard d’avoir un peu d’intimité, d’avoir un endroit où aller , un endroit pour se sentir bien. La plupart des gens considèrent Poudlard comme un deuxième chez-soi (ce qui est vrai, dans un sens) mais pour Snow, c’était surtout une école, une école ou elle était obligée de passer ses nuits et ses jours. Limite une prison. Il était donc normal pour la jeune femme de persuader ses professeurs de la laisser sortir, de lui donner une occasion par mois de sortir sur le chemin de traverse, seule, accompagnée d’Elijah, de sa mère ou de son père. Snow n’avait pas participé à la guerre, non pas parce qu’elle ne le voulait pas, mais bien parce que les Serpentards ont été jetés dans les donjons et qu’elle n’a rien pu faire pour protester, étant plus jeune. Non, elle ne serait probablement pas allée se battre, mais bien tenter de trouver les siens et de les supplier d’arrêter cela. C’était l’unes des raisons pourquoi elle voyait toujours Poudlard comme un lieu de prison. Parce qu’on l’avait obligé à se taire, à rester dans l’ombre.
Mais le souvenir de la guerre lui rappelait la mort d’une de ses amies, ce qui ne fit qu’accentuer ses sanglots. Oh et comment elle s’en fichait, de ses sanglots. Elle devait avoir l’air tout ce qui a de plus pathétique en ce moment, et le peu de maquillage qu’elle se met doit avoir coulé sur ses joues. S’essuyant les yeux d’une main tremblotante, elle déposa sa tête contre ses genoux, tentant de se calmer un peu et de reprendre une respiration régulière. Mais rien n’y fait, le visage d’Elijah surgissant dans chacune de ses pensées. Et les questions qu’elle se pose aussi. Vraiment, ce n’est pas sa journée. Et elle crevait de froid. Mais elle préférait crever de froid que de remettre cette chemise souillée, souillé de l’odeur d’Elijah, odeur dont elle est complètement folle. Sa drogue, un peu.
Fermant les yeux et hoquetant un peu, elle n’entendit pas les bruits de pas résonner dans la cage d’escaliers qui mène à la tour. Elle n’entendit pas non plus la personne contempler l’horizon un peu, en enlevant sa baguette de son jean peu subtilement. Laissant place à la réelle Snow, une Snow perdue, une Snow qui devient malgré elle insécure, insécure parce qu’elle ne se sent pas aimée de la personne qu’elle aime le plus au monde, parce qu’elle n’a personne à qui en parler, parce qu’elle se sent en ce moment comme une vrai prostituée. Un corps, et juste ça. On oublie l’âme qui l’habite, on pense qu’au corps. « Qu'est-ce que..» Snow arrêta de pleurer directement, paralysée. Quelqu’un est là. Et elle reconnut la voix, bien sûr que oui. Et ses craintes furent confirmées lorsqu’elle vit Finnick, le mec qui est la cible d’une rumeur qu’elle a elle-même lancé à son sujet, venir vers elle, la regardant d’un air neutre. Se sentant complètement idiote et stupide, elle ne sut pas du tout comment réagir sur le coup. Elle détourna la tête, honteuse, tentant de se reprendre le plus rapidement possible et de réagir à l’insulte qu’il lui lancerait. Parce qu’il la voit, dans un moment de faiblesse. Son image de Snow forte, manipulatrice et reine du monde est détruite, détruite à cause d’un mec, un connard de mec qui ne sait même pas qu’elle est là, à pleurer. La gorge serrée, elle le regarde, un air de défi dans les yeux et murmura. « Vas-y, descends-moi. Essaie donc, et je te jures que tu vas le regretter. »
Alors qu’elle s’attendait à des répliques cinglantes, elle fut encore plus paralysée lorsqu’elle le vit s’asseoir tout près d’elle en retirant son pull, le posant sur ses épaules. Sur le coup, elle ne bougea pas et se contenta de soutenir son regard. Elle savait qu’il la détaillait, qu’il détaillait chacun de ses traits de son visage. Elle n’était pas intimidée, les gens la regardaient toujours ouvertement, soi de jalousie, soi d’admiration. Mais lui, c’était différent. Comme s’il cherchait à comprendre qu’est ce qui causerait une crise d’hystérie pareille. « Prends-le. » Prendre quoi ? Le pull ? Peu habituée à ce qu’un homme manifeste une attention pareille, elle ne sut pas trop comment réagir. Il sembla lui aussi pris au dépourvu par le manque de réactions de la jeune femme qu’il se gratta la nuque nerveusement. « Tu vas mourir de froid sinon. Et je te rassure tu n'as rien à craindre, ce pull ne fait pas gay du tout. » Un léger rictus étira ses lèvres. Apparemment, le mec n’était pas si affecté par la rumeur… Bon, après tout, elle s’en fichait. Maintenant qu’il était là à côté d’elle, elle le voyait d’une toute autre manière maintenant. Alors qu’elle avait besoin de quelqu’un, il arriva , et à la place de l’humilier, s’occupa d’elle. Elle ne répondit toujours pas et se contenta de le regarder, espérant que ses yeux diraient ‘’merci’’ pour elle et qu’elle n’aurait pas à lui dire. Un peu trop orgueilleuse pour ça. Entreprenant d’enfiler le chandail, elle essuya les larmes qui coulaient toujours et l’enfila rapidement. Mal à l’aise qu’il l’ait vu en sous-vêtements ? Pas vraiment, mais elle aurait préféré que non, c’est sûr. Elle craint toujours qu’il aille dire à tout le monde ce qu’il a vu. Cela la stresse beaucoup, Snow tient à sa réputation de fille aussi solide qu’un rocher, et elle n’a pas envie que ce Poufsouffle vienne la détruire.
Moins de deux secondes après avoir mis le pull, elle eut un frisson, mais pas de froid, de bien être. La réaction fut instantanée : le pull réchauffa la pauvre Snow, qui enroula les bras autour de son corps pour profiter encore plus de la chaleur. Il y eut un silence, elle s’attendait à voir Finnick partir, mais non, il restait là, à ses côtés. « Qu'importe son nom, tu ne devrais pas te mettre dans un état pareil pour lui. S'il te méritait vraiment il serait déjà ici tu ne crois pas ? » Quoi ? Comment avait-il deviné que…? Ouvrant les yeux comme des soucoupes, Snow se sentit encore plus mal à l’aise. Elle pleurait pour un garçon oui, et il l’avait deviné. Dégageant une mèche de sa joue, elle sentit ses yeux s’embuer de larmes et s’empressa de les essuyer pour ne pas reperdre ses moyens devant ce type qu’elle connaît à peine. Mais le mal étant déjà fait, elle pleura silencieusement en même temps de s’adresser à lui, d’un ton qui se veut sec, mais qui sonne plutôt désespéré, malheureusement pour elle. « Tu…Tu ne sais absolument rien. Tu viens ici, tu me passes ton pull, tu tentes de me consoler, alors que j’ai dit à toute l’école que tu es gay. Et puis quoi ? Dès demain, tu vas aller raconter à tout le monde comment je suis pathétique parce que je pleures à cause d’un mec…dont tu ne sais rien. » Frustrée, elle ferma les yeux et les rouvrit rapidement, prise d’une nausée. Respirant un bon coup, elle tourna la tête vers le Poufsouffle et fut assez surprise de voir comment il la fixait, puis, comment il tourna la tête vers les étoiles. « Tu n’es pas obligé de rester, je suis parfaitement capable de me gérer moi-même. Je n’ai pas besoin de ton aide. » Oh , en fait si, elle a besoin de son aide. Enfin, pas nécessairement la sienne, mais juste besoin de quelqu’un contre qui elle pourra poser sa tête et pleurer librement. Et puis après, ce serait terminé, elle se reprendra, et tout redeviendra comme avant...Ou presque. Snow détourna la tête de Finnick et contempla les étoiles à son tour, s’attendant à ce qu’il parte.
Spoiler:
mais non, ton RP est parfait, et comme tu vois il m'a beaucoup inspirée et j'ai pas pu m'empêcher de répondre XD prends ton temps pour y répondre
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Sujet: Re: « You say i'm a kid, my ego is big... I don't give a sh*t. »
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