It’s never too late to show you how I love you.

Si jamais Hogwarts n'aurait pas été aussi grand, je pense que j'en aurais déjà fait tout le tour en moins d'une heure. Très franchement, j'en avais marre. Vraiment marre de tourner en rond sans but précis à la recherche d'une personne qui apparemment avait beaucoup mieux à faire que de passer un peu de temps avec son petit ami. Parce que du temps à revendre, je suis qu'elle devait en avoir. Et là, je me retrouvais comme un idiot a chercher une personne qui depuis un certain temps, ne se souciait plus vraiment de savoir combien de tâches de rousseur apparaissaient sur mon visage au moindre rayons de soleil. J'avais l'impression que tout avait brûlé entre nous ces dernières semaines. C'était à peine si l'on se voyait. Si l'on se parlait. À peine si nous échangions un regard ou une mise à jour sur nos vie respective. J’apercevais sa chevelure brune et bouclée au coin d'un couloir et la seconde d'après elle n'y était plus. Je n'avais même plus la notion du temps qui nous séparait. J'avais juste l'impression de la perdre chaque jour un peu plus. Je poussais un soupir alors que j'atteignais le troisième étage, pensant que par chance, Merlin aurait mit la fortune à mes côtés pour que je puisse l'y croiser plus très loin. Il fallait à tout prix que je la trouve et qu'on discute un peu. Sa voix me manquait, sa présence, son odeur, sa peau. Embrasser ses lèvres que j'adorais tellement et le contact de sa petite main chaude dans la mienne. Je ne sais pas si mon vœu informulé me fut exhaussé mais en tout cas je n'eut plus à la chercher bien loin. Hermione Granger se trouvait dans l'angle du couloir appartenant au troisième étage, en grande discussion avec une autre personne. Un garçon. Un homme. Une personne de sexe masculin et ce fut tout ce que mon cerveau réussit à analyser. Je reculais alors pour me cacher derrière une armure, les observants comme si il s'agissait de la chose la plus effroyable que j'eus vu dans ma vie. Elle riait, semblait heureuse de bavarder avec cet individu, j'eus conscience qu'elle semblait bien le connaitre aussi. Génial. Était-ce possible ? Pouvait-elle m'avoir remplacé aussi vite sans même m'en faire le moindre commentaire ? J'ai beau être rouquin, je me sens stupide qu'à de rares occasions. J'étais tellement perdu dans mes pensées, bouillonnant littéralement d'une colère non-mesuré que je ne la vit pas se diriger devant moi -ou du moins l'armure derrière laquelle je me cachais- pour emprunter le couloir suivant. Je décidais alors de sortir de ma cachette pour lui parler. « Tu t'es fait des nouveaux amis à ce que je constate ? » C'était plus une affirmation qu'une question à mes yeux et le ton dur et distant que j'avais employé me trahissait quand à ma colère soudaine.

« Jealousy is nothing more than a fear of abandonment »

« Donc, quand j’ai annoncé mon rêve, Trelawney m’a bien fait comprendre que ce rêve était prémonitoire. Genre, elle veut me faire croire qu’un putain de cochon volant irlandais, tatoué de surcroît, allait m’attaquer dans les prochains jours. » S’exclama Theodore, incrédule. Adossée contre le mur d’un des couloirs du troisième étage, je fronçais les sourcils tout en lui faisant le réprimandant pour ce juron avant de rire franchement. « Tu sais, je maintiens ce que je pense. Le professeure Trelawney est l’absurdité incarnée. » - « J’avais oublié. Hermione Granger est la personne la moins réceptive à cette matière. » Quelques minutes plus tard, la conversation prenait fin et j’abandonnais mon camarade afin de me diriger vers l’armure qui marquait l’intersection entre ce couloir et un couloir adjacent, ayant à l’esprit qu’il fallait à tout prix que je le voie. Néanmoins, je ne m’attendais pas à voir surgir derrière cette ferraille enchantée Ronald Weasley que je m’apprêtais à aller chercher. Merlin semblait me rendre la tâche plus facile que je ne me l’imaginais. Avant même d’avoir eu le temps de prononcer Quidditch, j’eus la désagréable surprise de déchanter aussitôt et d’abandonner le sourire éclatant qui avait commencé à s’esquisser sur mon visage. J’eus alors conscience rapidement, bien trop rapidement que Merlin n’avait pas eu l’intention de me rendre la vie plus facile mais plutôt de me la compliquer. Le ton froid et distant que le rouquin avait employé eu le même effet qu’une douche froide, voire totalement gelée. Ou du moins, je supposais que l’effet y ressemblait étrangement et avait un arrière-goût semblable. Cet arrière-goût vicieux qui vous donne mal à la poitrine et vous compresse l’estomac. Je fis rapidement le lien entre l’armure et son accusation. Et d’un ton qui trahissait sans la moindre difficulté cette future colère, je répliquais : « Tu m’espionnais ?! Franchement, je pensais vraiment que tu m’avais tout fait. Mais là, tu m’impressionnes. » Ironie quand tu nous tiens... J’avais cependant conscience que le temps n’était pourtant pas aux jalousies et disputes malvenues. Nous devions rapidement renoué avant que cette succession d’évitements – qui foncièrement, était certes un peu plus de ma faute, que la sienne. – nous précipite tout droit au fond du gouffre, au point de non retour. Néanmoins, j’avoue qu’il m’est toujours difficile de ne pas m’énerver contre Ronald surtout quand ce dernier ose porter de fausses et injustes accusations à mon égard. Et pourtant, tout était paradoxal avec les sentiments passionnés que j'éprouvais pour lui. Ainsi, je poussais un soupir peu inaperçu, ravalant une remarque suffisante tout en tentant de calmer la colère qui menaçait de m’envahir. D’une intonation de voix agacée, où mon irritation pointait le bout de sa baguette à chaque mot, j'annonçais : « Et pour ta gouverne, Theodore n’est simplement qu’un AMI, et accessoirement l’un de mes camarades de classe. Aurais-tu donc l’amabilité d’arrêter de t’imaginer les choses les plus absurdes qu’elles soient ? » Mon interrogation n’était qu’en faite une fausse question, lancée sur un ton quasi-acerbe, prévoyant déjà l’énième dispute légendaire de notre relation.

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Si jamais je n'aurais pas été autant en colère, j'aurai pu croire que ma petite-amie avait été surprise puis heureuse de me voir avant que mon ton mesquin et ironique ne vienne la chatouiller. « Tu m’espionnais ?! Franchement, je pensais vraiment que tu m’avais tout fait. Mais là, tu m’impressionnes. » Non, pas du tout. Il se trouve justement que je te cherchais, depuis longtemps d'ailleurs, car ces derniers temps j'ai comme qui dirait l'impression que tu m'évites et que tu ne veux plus me voir. Donc dans mon expédition, j'ai réussi à te trouver, malheureusement tu n'étais pas seule. Et il faut donc que je découvre tout seul que tu t'es fait de nouveaux amis et que tu préfères en plus passer plus de temps avec eux qu'avec moi ! L'armure que tu vois là, a bien reconnu mon désarrois et m'a donc proposé de rester à côté d'elle en attendant gentillement que tu vienne dans ma direction ! Il est chouette mon monologue hein ?! Si seulement, en cet instant j'aurais été capable de le lui déballer normalement. Cependant face à ses accusations mon cerveau refusait de fonctionner correctement. « Et pour ta gouverne, Theodore n’est simplement qu’un AMI, et accessoirement l’un de mes camarades de classe. Aurais-tu donc l’amabilité d’arrêter de t’imaginer les choses les plus absurdes qu’elles soient ? » Theodore ? C'était qui celui-là ? Depuis quand est-ce que ma petit-amie a des amis qui s'appellent THEODORE ?! J'ouvris des yeux ronds comme des soucoupes. Le ton qu'elle avait employé m'ayant fait l'effet d'un sortilège Jambencoton, je ne pu que soupirer gravement. Bravo Ron, sa sent la dispute à des kilomètres à la ronde, très malin de ta part, non vraiment ! « Mais je ne l'ai jamais vu, je ne l'ai jamais vu auparavant. Pourquoi est-ce que je ne l'ai jamais vu auparavant ? Tu l'avais caché n'est-ce pas, de peur qu'on découvre votre soi-disante amitié qui à l'air de cacher plus ! » Ok, là je devais reconnaitre que je n'y avait pas été de main morte. Je n'avais pas du tout l'impression d'être l'auteur de ces accusations et je me dépêchais de reposer le long de mon flan, le doigt accusateur que j'avais pointé sur elle. Soit on m'avait lancé un sortilège, soit je perdais la boule. Je ne sais pas comment elle allait réagir à ces calomnies mais j'étais au moins sur que si jamais elle aurait pu me faire mal de ses poings à ce moment-là, elle l'aurait fait. D'ailleurs qu'est-ce qui l'en empêchait ? Bravo Ron, le héros des histoires d'amour qui va plus tarder à se retrouver célibataire ! Je secouais la tête presque malheureux. « Je te cherchais figures-toi. Et tu crois franchement que j'avais envie de tomber sur ça ! Toi rigolant avec un autre garçon ? » Si j'aurais pu je serais presque descendu dans la grande salle me chercher quelque chose à manger pour calmer mes nerfs et noyer ma jalousie. Je repris néanmoins. « Non désolé, alors m'en veux pas si je suis d'humeur ronchonne ! » J'avais un peu voir beaucoup hurler la fin de la phrase, si bien que je m'en voulu tout de suite après.

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Alors que les yeux de mon petit-ami s'écarquillaient, les miens s'assombrissaient et se faisaient durs au fur et à mesure de la conversation. Le pire fut très certainement les paroles qui suivirent : « Mais je ne l’ai jamais vu, je ne l’ai jamais vu auparavant. Pourquoi est-ce que je ne l’ai jamais vu auparavant ? Tu l’avais caché n’est-ce pas, de peur qu’on découvre votre soi-disante amitié qui a l’air de cacher plus ! » Si j’étais vraiment hors de contrôle, ma main se serait très certainement levée d’elle-même et je lui aurais balancé mon point dans la figure sans aucune compassion. Chose qui en soi, ne devrait pas tarder à arriver. Comment osait-il porter des infamies telles que celle-ci ? Ronald Weasley n’était qu’un crétin, un véritable crétin. Peut-être le pire qu’il puisse exister sur cette planète ! Attendant encore la suite de ses paroles, je ne pus que lui lancer des éclairs. Si j’avais pu l’assassiner d’un seul de mes regards, je l’aurais fait. Ainsi, dans ma tête, se produisaient de nombreux scénarios morbides dont je regrettais l’acte après exécution mais qui faisait, apparemment, tellement du bien. « Je te cherchais figures-toi. Et tu crois vraiment que j’avais envie de tomber sur ça ! Toi rigolant avec un autre garçon ? » Ah ah ah. Etait-il vraiment entrain de dire ces phrases-là ? Il se comportait comme le pire des imbéciles. Je vais devoir finir par m’enfermer. Sait-on jamais. Le jour où Ronald fera une crise de jalousie aigüe parce que je rigolerais avec Harry arrivera peut-être. De surcroît, sa manière de me chercher se révélait être quelque peu marginale. Je ne pensais pas que l’on puisse chercher quelqu’un de cette manière. Mais allez comprendre comment fonctionne le rouge et or… La suite me fit d’autant plus rire à l’intérieur. D’humeur ronchonne ? Il se foutait vraiment de ma gueule, en faite. Non, parce que me dire qu’il était d’humeur ronchonne, cela relevait du véritable euphémisme. Surtout on prenait au compte le fait qu’il hurlait. De cette manière, ce fut mon tour de faire entendre ma voix. « Et bien, déjà, si tu arrêtais de croire que l’univers tourne tout autour de ta petite personne, tu saurais que notre environnement relationnel ne s’arrête pas qu’à notre maison ! Secondo, j’avais oublié ma réputation. Merci de me la rappeler Ronald ! Après tout, ne suis-je pas une de ces gourgandines dont la préoccupation première est le nombre de garçons qui vont passer dans son lit ?! Ce qui se révèle être paradoxale pour une fille toujours vierge, tu ne crois pas ? » L’utilisation de son prénom entier ne fit que confirmer l’idée que j’étais absolument haineuse envers sa personne à ce moment-là. Bientôt, on me qualifierais de "la sorcière la plus agressive de son âge." Je marquais une pause avant de reprendre, mon index pointé fermement sur son torse, avec une voix loin d’être agacée : « Je pensais que tu me connaissais. Que tu savais que j’étais tout sauf du genre à avoir plusieurs petits-amis en même temps ! Déjà qu’il m’a fallu plus de quatre ans pour me mettre avec ‘’mon meilleur ami’’ ! (je mimais les guillemets) Après tout ce temps, tu doutes encore de la fidélité dont j’ai toujours fait preuve ?! Tu n’es qu’un crétin, un parfait crétin. » Mes derniers mots furent lâchés, voir crachés avec une hargne qu’on ne me connaissait pas ; une hargne haineuse et passablement dégoutée du fait que l'homme que j'aimais puisse penser des horreurs pareilles à mon sujet. Un rire moqueur se dégagea de mes cordes vocales avant que je reprenne : « La prochaine fois, préviens moi quand tu comptes faire une crise alors que je rigole avec Harry. Parce que Harry Potter n’est pas le ô grand Ronald Weasley ! » Oui, pour que l’on puisse prévoir le plan de sauvetage pour la prochaine apocalypse, cela va de soi. Je savais à l'avance que j'allais regretter mes paroles, mais la colère qui m'envahissait était telle que je ne pus que le défier du regard.

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« Et bien, déjà, si tu arrêtais de croire que l’univers tourne tout autour de ta petite personne, tu saurais que notre environnement relationnel ne s’arrête pas qu’à notre maison ! Secondo, j’avais oublié ma réputation. Merci de me la rappeler Ronald ! Après tout, ne suis-je pas une de ces gourgandines dont la préoccupation première est le nombre de garçons qui vont passer dans son lit ?! Ce qui se révèle être paradoxale pour une fille toujours vierge, tu ne crois pas ? » Lorsque Hermione employait mon prénom en entier c'était que les choses ne prévoyaient rien de bon. J'avais horreur de ces disputes qui faisaient en sorte qu'elle et moi cessâmes de nous parler pendant des jours voir des semaines. Je n'aimais pas me tenir loin d'elle mais j'étais si vexé et orgueilleux que je gardais, la plupart du temps, une haine énorme envers elle qui finissait par se dissiper après maintes conversations avec Harry. Le pire dans tout cela était que de ces disputes, j'en étais souvent le provocateur. Les paroles d'Hermione me firent l'effet d'un poignard en plein cœur. Qu'était-elle en train de me reprocher au juste en me sortant qu'elle était encore vierge ? Et alors, moi je ne voulais absolument pas la brusquer et la mettre mal à l'aise. Puis je ne considérait absolument pas que tout tournait autour de moi voyons ! Au contraire, je me souciais plus d'elle parfois que de satisfaire mon propre estomac ! « Je pensais que tu me connaissais. Que tu savais que j’étais tout sauf du genre à avoir plusieurs petits-amis en même temps ! Déjà qu’il m’a fallu plus de quatre ans pour me mettre avec ‘’mon meilleur ami’’ ! Après tout ce temps, tu doutes encore de la fidélité dont j’ai toujours fait preuve ?! Tu n’es qu’un crétin, un parfait crétin. » Eh oui c'était bien ça, moi Ronald Weasley le parfait crétin ! Je l'attendais cette insulte sans vraiment l'attendre sachant pertinemment qu'elle viendrait me dire bonjour. J'étais en train de décevoir comme un pauvre idiot la fille que j'aimais. Comment pouvais-je être capable d'une telle chose ? De quoi l'accusai-je exactement ? Même moi je ne le savait pas, mais dans tous les cas, je venait de gagner le gros lot. Une bonne dispute à l'ancienne. Je me giflais mentalement de mon absence de bon sens. Elle eut un rire qui me fit froid dans le dos. « La prochaine fois, préviens moi quand tu comptes faire une crise alors que je rigole avec Harry. Parce que Harry Potter n’est pas le ô grand Ronald Weasley ! » Oh, je les avaient déjà eu ces doutes avec Harry, lors de septième année lorsque nous étions parti à la recherche des hocruxes. Et ce qui était sortit du médaillon de Riddle près du lac, m'en avait fait voir des pas mal aussi. Cependant, ses paroles me firent comme l'effet que le couteau planté dans mon cœur se retournait, traçant des cercles asymétriques. Baisant la tête, car je n'avais plus la force de la regarder dans les yeux, je ne pus que me résoudre à lui dire une phrase sans sens. « Tu ne comprends pas. » Hermione ne pas comprendre quelque chose ? La bonne blague que voilà ! Cependant, mon comportement, et de cela j'en étais sur, devait être pour elle un vrai mystère. « Ton amour pour moi n’a jamais eu aucun sens. » Je pus sentir que le couteau était retiré d'un geste brusque. Mes paroles me faisait mal. Je mettais mon cœur à nu. Elle n'avait plus qu'à l'écraser ou à le garder. J'avais murmuré ces paroles faisant part de mes doutes. Je relevais alors la tête avec défit. « Comment puis-je être sûr que ce que tu prétends ressentir pour moi ne va s'éteindre du jour au lendemain ? Que crois-tu que je ressens lorsque je te voit avec ces autres gars ? Ils ont l'air tellement mieux que moi. Et tu es une belle fille et tout cela sa créer des choses et surtout des doutes. » Ok. Si elle avait comprit quelque chose chapeau pour elle, car moi la j'étais dans le choux blanc. Je n'arrivais plus à penser correctement et en repensant aux paroles que je venais de sortir, je ne pouvais que me rendre compte qu'elles n'avaient aucun sens. Ronald Weasley, tu es le sorcier le plus idiot de la terre entière. Non mais quel idiot, non mais n'importe quoi ! Je fermais les yeux, attend qu¡elle me replonge une nouvelle fois le couteau dans la plaie béante de mon cœur.

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«Tu ne comprends pas. » Non, en effet. Je ne comprenais pas pourquoi il m’avait dit toutes ses horreurs qui résonnaient encore affreusement dans ma tête, et qui laissaient encore une douleur trop récente ; pourquoi je m’étais énervée contre lui alors qu’au fond, tout ceci était de ma faute. Etroitement lié au fait que je passais mon temps à l’éviter. Plus par peur que par envie, je le reconnais. Je comprenais simplement qu’il avait été jaloux que je passe du temps avec un autre garçon plutôt qu’avec lui. J’aurais réagi absolument de la même façon si, depuis tout ce temps, il me faisait le même coup que je lui faisais. Dans l’histoire, il avait été peut-être stupide de me dire autant de choses horribles, mais la personne la plus stupide, sans aucun doute, était moi. Alors que mon meilleur ami m’avait conseillée d’aller lui parler, d’affronter le souci de mes tourments. Et bien sûr, j’avais répondu "oui, oui. J’irais. C’est promis." Tu parles. C’était lui qui était venu me trouver finalement. « Ton amour pour moi n’a jamais eu aucun sens. » Il avait baissé la tête et avait laissé le ton fort et désagréable de l’instant d’avant sur le côté, pour un ton bas empli de doutes. Sa voix me fit mal au cœur. Comme si on m'enfonçait l'énième couteau en quelques minutes. Il doutait. Dire que tout ça était de ma faute. Notre couple était au ras des mandragores du à mes multiples évitements et cette dispute était la chose qui selon l’issu serait soit bonne soit mauvaise pour nous. Il avait peut-être cet impression mais au contraire de lui, je savais exactement pourquoi j’étais tombée amoureuse de lui mais je n’arrivais pas à lui montrer à quelle point j’avais besoin de lui et que mes actes m’avaient fait plus de mal que de bien. Hermione Granger ou la meuf la plus incapable dans les relations amoureuses. Deal with it. Après un imperceptible froncement de sourcils, mon visage se détendit un peu plus, laissant place à une moue désolée et à des yeux plus doux, qui avaient arrêté de lancer des éclairs. « Comment puis-je être sûr que ce que tu prétends ressentir pour moi ne va s'éteindre du jour au lendemain ? Que crois-tu que je ressens lorsque je te vois avec ces autres gars ? Ils ont l'air tellement mieux que moi. Et tu es une belle fille et tout cela sa créer des choses et surtout des doutes. » avait-il dit en relevant la tête. Oh non, je t’en prie Ron. Ne doute pas de mes sentiments. Comme dit un peu plus haut, je savais exactement ce qu’il ressentait quand il me voyait avec d’autres garçons, car je ne pouvais m’empêcher de ressentir la même chose lorsqu’il était en compagnie de la gente féminine. Ses derniers mots furent incompréhensibles. Il s’en mêlait les pinceaux. Bien sur son compliment me fit plaisir. Ainsi j’esquissais un léger sourire mais ceci n’effaçait pas ce qu’il avait imprégné dans ma tête peu de temps auparavant. « Tu n’as pas à douter de mes sentiments ni du pourquoi du comment je suis tombée amoureuse de toi. Parce que même si tu n’en a pas conscience, moi je le sais. Comme je sais ce que tu ressens quand tu me vois avec d’autres garçons, étant donné que je ressens la même chose quand tu es avec d’autres filles. Et je peux t’assurer que tu n’as rien à leur envier. » C’est juste que je ne suis tout simplement pas douée pour te le montrer. J’aurais dû lui dire, mais cette phrase était implicitement comprise dans mes paroles. Comme je lui avais dit, il n’avait rien à envier à Viktor Krum, ou à Theodore ou à un autre garçon. Si j’étais tombée amoureuse de lui, c’était parce qu’il avait cet authenticité unique qui m’attirait. Il dégageait cette aura que les autres garçons n’avaient pas et que, contrairement à son caractère qui, je l’avoue n’était pas forcément vivable, il avait cette force de caractère absolument passionnante qui m’avait fait succombé. Et pourquoi j’étais incapable de lui dire ceci ? Désespérant… « Dans tous les cas, je n’ai pas à t’en vouloir Ron. Tu n’as ni besoin de t’expliquer, ni besoin de t’excuser. Parce que si tu as dit toutes ces choses, c’est que tu es en colère contre moi. Je le sais et je l’assume parfaitement. Théodore n’était qu’une cause indirecte de m’en vouloir un peu plus. » Je marquais une pause avant de reprendre : « Parce que foncièrement, le problème c’est moi. Moi et mes évitements perpétuels. Et tu le sais autant que moi. » A ma voix se mêlaient de nombreuses émotions. Une fébrilité liée à une assurance de prendre enfin mon courage à deux mains pour lui expliquer tous mes agissements. De la culpabilité sur les propos que je lui avais dit, et une certaine douceur assez étrange dans ces circonstances. Dans tous les cas, mon ton avait quadruplement baissé et j'espérais ainsi que nous n'attirerons plus l'attention. Et bien voilà. Nous y étions. Espérons que le rouquin veuille bien entendre les explications de la petite amie la plus nulle au monde. Je pourrais avoir un oscar, c’est officiel.

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« Tu n’as pas à douter de mes sentiments ni du pourquoi du comment je suis tombée amoureuse de toi. Parce que même si tu n’en a pas conscience, moi je le sais. Comme je sais ce que tu ressens quand tu me vois avec d’autres garçons, étant donné que je ressens la même chose quand tu es avec d’autres filles. Et je peux t’assurer que tu n’as rien à leur envier. » Non en effet, je n'en avais pas conscience. Je m'étais toujours demandé pourquoi est-ce qu'une fille comme Hermione Granger avec laquelle je m'étais disputé mainte et mainte fois voudrait d'un garçon comme moi. Déjà pour le commencement, pourquoi était-elle tombé amoureuse de moi ? Elle, elle était bourrée de qualité, moi je n'en avais pas voir presque pas. Je me sentait stupide la plupart du temps à ses côtés et mes doutes pour moi étaient compréhensible. « Dans tous les cas, je n’ai pas à t’en vouloir Ron. Tu n’as ni besoin de t’expliquer, ni besoin de t’excuser. Parce que si tu as dit toutes ces choses, c’est que tu es en colère contre moi. Je le sais et je l’assume parfaitement. Théodore n’était qu’une cause indirecte de m’en vouloir un peu plus. Parce que foncièrement, le problème c’est moi. Moi et mes évitements perpétuels. Et tu le sais autant que moi. » Je songeais qu'elle pouvait être drôle ma Mione, et qu'en faite, je ne la connaissais pas aussi bien que ça. Elle disait toujours zag quand je pensais qu'elle dirait zig. Elle pouvait changer de ton en un instant et de manière de voir les choses. Voilà que trente secondes en arrière j'étais un sombre crétin qui accusait les gens à tord pour rien et maintenant, une toute autre version, je n'avais pas besoin de m'excuser car mes accusations étaient parfaitement sondés. Si c'était moi le méchant de l'histoire quelques instants plutôt, Hermione était en train d'endosser le rôle à la perfection. Nous fuyons depuis trop longtemps une conversation qui devait avoir lieu depuis bien longtemps. Pourquoi ? Je n'en étais pas bien sur. Dans tous les cas, cela ne pouvait plus être possible. Nous ne pouvions plus rester ainsi à nous poser de multiples questions chacun de notre côtés. Pour ma part, je voulais des réponses sur notre comportement et j’espérais que ce fut aussi le cas pour Hermione. Je plongeais alors mon regard azur dans ses yeux chocolats. « Alors la vraie question à poser est pourquoi est-ce que tu me fuies ? » Très franchement, je n'étais pas sûr d'avoir très envie de savoir la réponse, sachant que j'en sortirais encore plus blessé que je ne l'étais maintenant. « Qu'est-ce que j'ai fait de mal ? » Qu'est-ce que j'ai fait de si mal pour que tu n'es plus envie d'être avec moi ? Voilà le véritable fond de ma pensée que je me retenais de lui hurler en pleine figure. Je l'aimais bon sang, je l'aimais comme un fou et au lieu de m'amuser et de savourer mes dix-huit ans, je passais mon temps à la chercher et à me soucier d'elle. Mais ce n'était pas sa faute tout ça, c'était de la mienne. Il me parut alors juste de lui proposer d'une quelconque manière sa liberté, car c'était peut-être ce qu'elle attendait. « Si tu ne veux plus être avec moi, de toutes les manières possible, ce serait légitime et je comprendrais. J'ai juste besoin que tu me le dises clairement, si tel est le cas. » Et voilà, tout était dit.

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«Alors la vraie question à poser est pourquoi est-ce que tu me fuies ? » me posa enfin le rouquin cette question fatidique que j’essayais d’éviter depuis le commencement. Cette question qui pourtant résoudrait, je l’espère tous nos soucis, et à laquelle je devais répondre un jour ou l’autre. Ce jour-là était arrivé. Ses yeux étaient plongés dans les miens, ses magnifiques beaux yeux océans qui attendaient une réponse à ses questions depuis si longtemps. J’avais deux choix qui s’offraient à moi finalement. Soit je décidais de prendre la fuite et d’éviter cette question, ce qui aurait pour simple effet de ralentir mon rythme cardiaque qui, semblait-il avait couru un marathon. Mais je passerais également pour la personne la plus peureuse du moment et Ron tirerait des conclusions trop hâtives et je le blesserais davantage. Ce qui, franchement, n’était ni digne d’une Gryffondor ni digne de moi. Je détestais voir la souffrance chez autrui. Soit je prenais enfin mon courage à deux mains et j’affrontais le jugement de mon petit ami, me libérant ainsi d’un véritable poids qui régnait en maître sur mes épaules. C’était comme les prisonniers. Genre les Daltons qui se baladaient avec le boulet au pied lorsqu’ils étaient emprisonnés. Boulet qui faisait un bruit monstre. Dans mon cas, je n’étais pas accompagnée de 3 autres personnes mais de moi-seule. Et ce bruit monstre résonnait dans ma tête, me tourmentant à chaque instant. Je déglutis. « Qu’est ce que j’ai fait de mal ? » Nothing anyway darling. Comme je lui avais dit, bien qu’il ne semblait réellement pas l’avoir compris, que la personne qui avait foutu les problèmes dans notre couple, n’était pas lui. C’était moi. Le problème, c’est que mon rouquin avait réellement un problème de confiance en lui, et se remettait constamment en question quand quelque chose arrivait. Je ne niais pas le fait que je n’étais pas la parfaite sainte ni touche. Et par Gryffondor, heureusement. Je savais très bien que je pouvais faire des erreurs. Et l’éviter était jusque là ma plus grosse erreur. « Si tu ne veux plus être avec moi, de toutes les manières possibles, ce serait légitime et je comprendrais. J’ai juste besoin que tu me le dises clairement si tel est le cas. » Alors là. Ronald Weasley était réellement à côté de la plaque. Mais son raisonnement était sondé. Seulement, il était hors de question que je rompe avec lui que ce soit aujourd’hui ou les jours qui viennent. Si quelqu’un devait rompre ici même, ça serait lui, pas moi. J’avais tellement attendu, espéré qu’on soit enfin ensemble que l’idée de rompre avec lui me semblait la chose plus ridicule sur Terre. Et je n’exagérais pas. « Je te l’ai déjà dit. Tu n’as absolument rien fait de mal. Et l’idée de rompre avec toi ne m’est jamais venue à l’esprit. C’est juste que… » Je venais de baisser la tête, trouvant ainsi un intérêt nouveau à mes mains que je triturais nerveusement, avant de reprendre dans un rire jaune : « Tu vas me trouver pitoyable. » Ou comment passer de la fille super confiante à la fille dont la confiance s’est volatilisée en un rien de temps. En vente chez Fleury et Bott. Tout ça pour dire que quand il s’agissait du domaine sentimental, enfin surtout quand ce domaine sentimental s’appelle Ron, je passais de la fille forte et confiante à la fille peu confiante. Car après tout, mes sentiments pour lui étaient très certainement l’une de mes grandes faiblesses. Toujours la tête baissée, le regard planté sur mes mains et mes pieds qui me semblaient d’un coup tellement propices à de nombreuses expériences scientifiques, j’annonçais finalement la tant attendue raison de mes fuites : « J’ai juste peur Ron. Peur qu’on vienne me voir et qu’on me dise ce que je redoute tant. Que toutes ce qu’on m’a dit jusqu’à présent est le plus grand canular monté. Que je suis ni Madame Ronald Weasley, ni la mère de tes enfants et que tu ais préféré une autre femme à moi.. Et ça me tourmente tellement jour et nuit, que j’arrive même plus à agir correctement que ce soit quand tu es présent dans la même pièce que moi ou quand je pense à toi. Je suis sincèrement sincèrement désolée… » Je fermais les yeux, évitant tout contact visuel avec le roux. Affligeante vous avez dit ? En effet.

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« Je te l’ai déjà dit. Tu n’as absolument rien fait de mal. Et l’idée de rompre avec toi ne m’est jamais venue à l’esprit. C’est juste que… Tu vas me trouver pitoyable. » Hermione, pitoyable ? Ben voyons, avant je me serais sûrement jeter à nouveau le sort de crache limace. Quelque chose cependant, ne tournait pas rond. Si je n'avait rien fait et que je n'étais pas la cause du faite que la fille dont j'étais éperdument amoureux, me fuyait, quelle était-elle ? Tant de questions sans réponses qui me faisaient siffler mes oreilles qui étaient sûrement déjà devenues rouges cramoisie. « J’ai juste peur Ron. Peur qu’on vienne me voir et qu’on me dise ce que je redoute tant. Que toutes ce qu’on m’a dit jusqu’à présent est le plus grand canular monté. Que je suis ni Madame Ronald Weasley, ni la mère de tes enfants et que tu ais préféré une autre femme à moi.. Et ça me tourmente tellement jour et nuit, que j’arrive même plus à agir correctement que ce soit quand tu es présent dans la même pièce que moi ou quand je pense à toi. Je suis sincèrement sincèrement désolée… » Quoi ?! Pouce, stop... Déjà, elle ne voulait pas rompre avec moi, ce qui était en somme un excellent point. Mais de quoi parlait-elle ? De notre futur ? Elle avait donc peur que tout ce que l'on nous avait raconter sur nous plus tard, ne soit que des mensonges ? Mais non voyons, ce serait impossible ! Ces petits êtres qui étaient venus du futur, nous ressemblaient tellement, c'était nous d'une différente manière, ils étaient trop réels pour ne pas que cela soit vrai. Pourquoi ma douce avait-elle peur d'une telle chose ? Pour moi elle était la seule et l'avait toujours été. M'exprimer est déjà un sacré soucis, comment allais-je le lui faire comprendre ? Je pris un air grave, soupirais profondément et pris ses petites mains entre les miennes. « Hermione, écoutes-moi. Écoutes-moi bien. Pour moi tu as toujours été la seule et l'unique. Et aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais aimé une autre que toi, voulu une autre que toi. Penser que tu n'en soit pas sûr et que tu doutes de tout ce qui nous retiens ensemble, me détruit à petits feux. Tu es ce que j'ai toujours rêvé d'avoir, tu m'entends ? Même lorsque tu ne m'adressais même plus la parole, je rêvais déjà du moment ou tu recommencerais à me crier dessus. C'est ridicule dit comme ça à haute voix. Mais je pense qu'il est temps que nous fassions le point sur...nos sentiments, peut-être bien ? Nos enfants, ou futur-enfants sont bien réel, et ils le seront encore plus si tu décide de vraiment les avoirs avec moi. Si tu en as envie, tu peux encore faire marche arrière, si tu n'es vraiment sûr de rien et si tout cela te fait vraiment trop peur.» Je regardais un instant par-dessus sa tête avant de replonger mon regard dans le sien. « Mais retiens seulement une chose, et qui plus est, la plus importante... Je t'aime. Et je t'aimerais toute ma vie et pour toujours.» Mélodrame digne d'un soap-opéra, mais je sentis soudain plus léger et heureux de enfin lui avoir dit ce que j'avais vraiment sur le cœur.

« Jealousy is nothing more than a fear of abandonment »

A dire vrai, je m'attendais à entendre Ron rire ouvertement, me dire quelque chose du genre "Hermione t'es d'un ridicule." L'ensemble avec le manque de tact qu'il sait habituellement faire preuve. Je m'attendais à avoir du Ron tout craché en faite. Avec une douceur infinie, il avait pris mes petites paumes dans les siennes m'intimant gentiment et implicitement d'ouvrir les yeux pour qu'il puisse glisser ses prunelles azures dans les miennes. « Hermione, écoutes-moi. Écoutes-moi bien. Pour moi tu as toujours été la seule et l'unique. Et aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais aimé une autre que toi, voulu une autre que toi. Penser que tu n'en soit pas sûr et que tu doutes de tout ce qui nous retiens ensemble, me détruit à petits feux. Tu es ce que j'ai toujours rêvé d'avoir, tu m'entends ? Même lorsque tu ne m'adressais même plus la parole, je rêvais déjà du moment ou tu recommencerais à me crier dessus. C'est ridicule dit comme ça à haute voix. Mais je pense qu'il est temps que nous fassions le point sur...nos sentiments, peut-être bien ? Nos enfants, ou futur-enfants sont bien réel, et ils le seront encore plus si tu décide de vraiment les avoirs avec moi. Si tu en as envie, tu peux encore faire marche arrière, si tu n'es vraiment sûr de rien et si tout cela te fait vraiment trop peur.» Ron me surprendrait toujours. Mettre son coeur à nu et ainsi aussi franc et honnête, ne put qu'amplifier l'émotion qui venait de me prendre. Un aussi beau discours de sa bouche était tout ce que j'avais besoin d'entendre pour faire envoler mes doutes aussitôt. Et pour un peu, je pleurerais presque d'émotions. D'ailleurs, pourquoi avais-je tant douté ? Peur de ne pas être à la hauteur, sans doute. Quoi qu'il en soit, j'avais été la fille la plus stupide de l'année. Rectification. La fille la plus idiote sentimentalement du mois. Voir depuis la rentrée en fin de compte. Si je voulais ces enfants avec lui ? Oh par Merlin, oui ! Qu’ils soient réels et qu’ils m’appellent Maman et lui Papa ? Encore plus. Malgré mes doutes, je ne me voyais absolument pas faire ma vie avec quelqu’un d’autre que ce grand rouquin qui se présentait devant moi. Il suffisait juste que je fasse face à mes peurs, comme une véritable lionne de chez les rouges et or. « Mais retiens seulement une chose, et qui plus est, la plus importante... Je t'aime. Et je t'aimerais toute ma vie et pour toujours.» On aurait pu se croire dans un film à l’eau de rose. Des yeux brillants – et pas qu’à cause des larmes qui perlaient – un sourire dessiné au bord des lèvres, voilà à quoi je devais ressembler. Ca allait être redondant, mais finalement, j’avais eu besoin d’entendre ce discours pour enfin assimiler que je n’avais absolument pas à avoir peur de quoi que ce soit tant que j’étais avec lui ; que je n’avais absolument pas à avoir peur qu’il se rende compte que finalement j’étais tout sauf la fille qu’il recherchait et qu’il voulait. Une vraie fille, tiens. Dans un élan passionnel, mes mains quittèrent les siennes et sur la pointe des pieds, j’enroulais mes bras autour du cou du rouquin et plongeais ma tête au creux de son épaule. Si on m’avait dit que lorsque cette conversation enflammée avait débutée, elle finirait par des déclarations d’amour si sincères qu’elles émeuvent, j’aurais ri au nez de la personne et l’aurais prié d’arrêter de se foutre de ma gueule. Parce qu’au début, c’était vraiment mal parti.« Tu t’es décidé à me faire pleurer, n’est ce pas ? » Fausse question, of course, annoncée dans un petit rire ému. Charmant. Me décidant de retrouver le semblant de civilisation aux yeux des passants qui m’avaient vu passé du stade de furie number one à la petite amie débordant d’amour, je me décalais, prenant soin de garder mes petits bras autour de son cou, toujours sur la pointe des pieds tandis que je finissais sur un murmure qui n’était adressé qu’à celui que j’aimais : « Je t’aime. Je t’aime tellement. » Simple mais efficace. « Et bien plus que toi. » terminais-je sur un sourire taquin. Ma phrase n'était placée là que pour le titiller peu , car au fond, nous nous aimions tous deux de manière égale.

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« Tu t’es décidé à me faire pleurer, n’est ce pas ? » J'eus un regard indigné. Bien sûr que non, je ne cherchais certainement pas à la faire pleurer, il ne manquait plus que ça. Je me sentais déjà assez bien coupable comme ça pour en plus en rajouter avec ses larmes. Elle avait positionné ses bras autour de mon cou et le fait que je sois bien plus grand qu'elle l'obligeait à se mettre sur la pointe des pieds pour être à peu près à ma hauteur. Je la trouvais adorable. Je la trouvais belle et j'avais comme le pressentiment que j'avais réussit à échapper à une énième dispute entre nous deux. « Je t’aime. Je t’aime tellement. Et bien plus que toi. » J'hochais la tête. Je savais qu'elle le disait pour m'embêter mais moi j'étais convaincu qu'elle tord. Je l'aimais énormément. Et bien plus qu'elle j'en étais persuadé. Ma vie n'étais rien du tout sans Hermione Granger. Son petite sourire me fit l'effet de fondre au soleil. Alors je me penchais pour déposer délicatement mes lèvres contre les siennes en un baiser très chaste comme j'aimais les faire. « Désolé d'avoir douter de toi. Je suis irrécupérable. » Habituellement j'avais horreur des excuses mais là, je l'ai les lui devaient. J'avais soudainement envie de partir dans un autre endroit avec elle. Quelque part ou personne ne pourrait nous déranger et là ou nous pourrions rattraper le temps perdu. C'était ça mon truc enfaite. Faire des conneries. Tout gâcher pour ensuite essayer de tout remettre en ordre. La plupart du temps, Harry me venait en aide ou alors Ginny. Mais quand il s'agissait d'Hermione, je ne pouvait plus que compter sur mon même. « Et si... Enfin, tu dois faire quelque chose là, maintenant ? » J’espérais qu'elle me dise que non, elle n'avait rien à faire, et que elle et moi pourrions aller nous promener quelque part, ensemble, sans personne ni ma mauvaise fois et ma maladresse.

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Lorsque ses lèvres se scellèrent aux miennes pour un baiser doux et tendre dont lui seul avait le secret et qui, de surcroît, me chavira totalement, un léger sourire se dessina sur mes lèvres. Le goût sucré de ses lippes s'imprégna en moi de nouveau, et un sentiment de bien-être infini, sentiment que je n'avais pas ressenti depuis un bon moment, se révéla à moi, comme une évidence. « Désolé d'avoir douter de toi. Je suis irrécupérable. » Dans un petit geste de la tête, j'indiquais que ce n'était pas grave, que j'étais disposée à oublier cette horrible dispute. Le tout accompagné d'un regard qui signifiait "C'est bon. N'en parlons plus, d'accord ?" C'était ça Ron ; un garçon passionné qui s'emballait facilement, manquant de tact et un peu trop gourmand, mais si attachant. Bon, certes, mon avis n'était pas très objectif, mais qu'importait. Cela me réconfortait qu'en dépit de tout ce qui s'était passé dans nos vies, qu'en dépit des épreuves, ce grand dadais roux n'avait absolument changé. Mon regard se fit plus tendre. « Et si... Enfin, tu dois faire quelque chose là, maintenant ? » Je fronçais légèrement les sourcils, signe de réflexion afin de me rappeler ce que je souhaitais faire avant de lui tomber dessus. Aux dernières nouvelles, j’avais quitté Theodore dans le but d’aller le chercher, sachant très bien que je me serais ravisée à la dernière minute. Mon tour de ronde avait lieu ce soir, mes devoirs étaient terminés depuis assez longtemps pour me laisser du temps libre, aucun cours n’était prévu cet après-midi. « Je n’ai plus rien à faire, ça tombe bien. » Une lueur malicieuse imprimée dans mes yeux bruns, je continuais : « Si tu veux vraiment m’avoir sur le dos toute la fin de ta journée, alors dans ce cas, je suis toute à toi. » De toute évidence, Ronald souhaitait savoir si j'avais du temps libre pour que l'on puisse être enfin ensemble, à profiter rien que tous les deux. Oui, ça m'arrive souvent de répondre aux questions avant qu'on me les pose. Un sourire en coin s'affirma au creux de mes lèvres alors que je répétais comme pour moi-même dans un murmure de contentement : « Oui, toute à toi. Enfin. »

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Peu après mon minuscule baiser, un sourire vraiment charmant se dessina sur les lèvres de ma dulcinée. Je l'aimais tant et je me sentais fier de moi, ne serait-ce que pour réussir à lui avoir arracher un si joli sourire. J'eus quand même légèrement peur à ce qu'Hermione rejette ma proposition, qu'elle ne fut même pas tenter par l'opportunité de passer la journée avec moi, rien qu'un court moment même. « Je n’ai plus rien à faire, ça tombe bien. Si tu veux vraiment m’avoir sur le dos toute la fin de ta journée, alors dans ce cas, je suis toute à toi. » Je supposais qu'évidemment elle au moins avait fini tous ses devoirs, qu'elle avait laissé son après-midi sans l'ombre d'une tâche, alors que moi au contraire...J'avais énormément de choses à faire et comme un imbécile et à mon habitude, j'avais tout laisser pour la dernière minute. Cependant, entre faire ses devoirs et passer l'après-midi avec Hermione, la question ne se posait même pas. « Oui, toute à toi. Enfin. » Un sourire de triomphe s'imposa sur mon visage, la perspective de passer toute une après-midi avec Hermione ne pouvait me rendre que très joyeux. Je posais délicatement mes mains autour de sa taille, l'enserrant de mes bras et joignant mes doigts entre eux, créant une sorte d'étau ou une sorte de protection autour d'elle. Pour ne plus qu'elle s'en aille. Pour ne plus qu'elle ne me laisse ou qu'on lui fasse de mal. J'aimais ce petit bout de femme depuis si longtemps maintenant, que la tenir dans mes bras était presque un rêve éveillé. Le seul détail qui tuait tout mon délire était ce couloir sombre dans lequel nous avions vraiment failli nous disputer comme des dingues. « J'imagine dans ce cas, que le Père Noël passe en avance pour moi cette année. » Je ponctuais mon geste d'un mini clin d’œil. Cette après-midi s’annonçait comme un vrai délice. « Donc, si moi aussi je suis tout à toi, qu'allons nous bien pouvoir faire ? » Enlève ce sourire ridicule de ton visage Weasley, tu vas lui faire peur !

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Le magnifique sourire qui s'afficha sur le visage du rouquin eut le mérite d'éclairer l'intégralité du couloir et de donner un éclat de je-ne-sais-quoi à mes yeux. J'adorais le voir sourire, sourires dont je ne pourrais me lasser. De surcroît, je fus fière de voir à quelle point la perspective de passer du temps avec moi semblait le rendre heureux. Comme elle me rendait particulièrement emplie de bonheur. D'où la petite teinte rosée de mes joues que ces dernières avaient prises sous le coup de l'émotion. Prisonnière de ses bras qui enroulaient délicatement ma taille, je ne pouvais que me sentir complète. Comme si la bulle qui nous entourait, s'était soudée de nouveau, nous isolant du reste du monde. Son regard azur plongeait dans le mien plus sombre ; mon cœur paressait se gonfler de plus en plus, au rythme des minutes qui défilaient. « J'imagine dans ce cas, que le Père Noël passe en avance pour moi cette année. » Son clin d'œil qui accompagnait ses paroles et le sourire divin qu'il arborait eurent pour effet de resserrer doucement la prise de mes bras tandis que mes jambes faillirent défaillir, dans l'idée de me maintenir un peu plus à lui. C'était fou quel incroyable pouvoir Ronald Weasley exerçait sur moi. S'il n'arrêtait pas d'afficher ce sourire et d'afficher cette moue exhaustivement exquise, je ne donnais pas cher au fait que je n'allais pas tarder à prendre sa bouche fougueusement. Par Gryffondor, reprends toi Hermione. « Donc, si moi aussi je suis tout à toi, qu'allons nous bien pouvoir faire ? » Lentement, toujours sur la pointe des pieds ignorant la légère douleur que commençait à me procurer ma bien-aimée voûte plantaire, mes mains partirent effleurer amoureusement les tâches de rousseur qui ornaient le visage de mon petit ami, considérant ce dernier comme une des plus belles merveilles du monde. Je déposais un délicat baiser sur ses lèvres, avide de connaître leur forme, leur saveur par cœur. « Et bien peut-être que l'on pourrait commencer par quitter cet endroit et en trouver un rien qu'à nous, juste pour pouvoir s'éloigner de tout ce monde.» Marquant une pause, je repris cependant peu de temps après, d'un air détaché : « Après tout, il y a bien des salles abandonnées pas loin. A moins que tu préfères un endroit beaucoup plus chaleureux. » Et un léger rire argentin s'échappa de ma bouche.

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« Et bien peut-être que l'on pourrait commencer par quitter cet endroit et en trouver un rien qu'à nous, juste pour pouvoir s'éloigner de tout ce monde.» Quitter cet endroit ? Je ne pus qu'afficher un grand sourire tellement tous les pores de ma peau ne demandaient que ça. J'avais envie de quitter cet affreux couloir et d'emmener ma belle avec moi dans un endroit qui mérite vraiment sa présence. Elle était tellement belle. Dénuée de tous artifice, de bijoux et de vêtements couteux. Elle était tout simplement celle que j'avais toujours aimé et pour qui j'avais définitivement craqué ce fameux jour ou elle avait ouvert la porte du compartiment dans lequel je me trouvais avec Harry pour chercher, Trévor, le crapaud de Neville. Que ce soit ses yeux chocolats ou son épaisse chevelure, je ne pus lui résister bien longtemps. Et là encore en la regardant, je voyais toujours cette petite fille de onze ans et me revoyais en gamin maladroit et désintéressé.« Après tout, il y a bien des salles abandonnées pas loin. A moins que tu préfères un endroit beaucoup plus chaleureux. » Je crus perdre mon sourire lorsqu'elle annonça le fait d'aller dans une salle abandonnée. J'étais fou d'elle mais pas au point de l'emmener dans un endroit glauque et froid. Je voulais quelque chose de très confortable pour elle. Malheureusement, nous étions coincés. Une chambre tranquille aurait été la bienvenue, mais je n'étais pas sur que elle et moi avions le même point de vue sur la situation. De ce fait, comment lui demander ce qu'elle voudrait faire avec moi sans qu'elle ne puisse lire sur mon fichu visage un mode de livre ouvert qui refléterait le véritable but de mes pensées. Je lui fit un grand sourire avant de l'attraper par la taille et de la soulever dans les airs de sorte que, ma bien-aimée se retrouve dos au mur du fameux couloir. Je pressais alors mon corps contre le sien. « Je suppose qu'enfaite il faudrait vraiment partir mais d'un autre côté vois-tu, le fait d'être là, ici, maintenant et de suite dans ce couloir avec toi, seuls, me donne de sacrées idées. » Je suis fou. Et même pire que fou. Comment pouvais-je avoir le culot de lui dire de telles choses. J'allais finir par l'effrayer, c'est tout ce que j'allais gagner.

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Le sourire que Ronald m'adressa fut radieux, si bien qu'il me fallut quelques secondes pour comprendre que j'étais actuellement soulevée dans les airs par l'amour de ma vie. Avant même d'avoir pu dire quoique ce soit, intriguée par la tournure de la situation, je me retrouvais collée contre le mur. Sitôt fait, un hoquet de surprise traversa mes lèvres lorsque le corps de Ron se retrouva pressé contre le mien. « Je suppose qu'enfaite il faudrait vraiment partir mais d'un autre côté vois-tu, le fait d'être là, ici, maintenant et de suite dans ce couloir avec toi, seuls, me donne de sacrées idées. » Il n'en fallut pas plus pour que je rougisse de façon plutôt violente, tandis que ma respiration commençait à s'accélérer. Merlin, il voulait… Avec moi. Inspire. Expire. Tout va bien Hermione. Regardant sur les côtés, je remarquais enfin que nous étions seuls. Seules nos respirations brisaient le silence qui venait de s'installer. Bien que la fierté de savoir qu'il me désirait autant qu'il avait alimenté mes rêveries les moins chastes, était présente, la sensation de savoir que la situation allait déraper progressivement était elle aussi présente. Une lueur d'appréhension était apparue dans mes yeux chocolats alors que je glissais à nouveau mes yeux dans l'océan de ceux de mon bien-aimé. « Tu... Enfin… Je ne suis pas sûre que faire ce genre de choses dans un couloir soit autorisé par le règlement. » Pas sûre que Minerva McGonagall apprécie. Ma tête se transformait au fur et à mesure en débat de l'Assemblée Nationale. Une voix me criait d'être raisonnable. Du genre "Voyons Hermione. Tu vas finir par choquer Merlin si tu suis les idées passionnées de Ron. Sois raisonnable et affirme à Ronald qu'il vaut mieux partir avant que tout dérape." L'autre, quant à elle, me poussait plus à faire le : "Par Pattenrond ! Tu ne vas tout de même pas rester chaste et prude toute ta vie ma petite Hermione. Voyons, si tu continues comme ça, à trente ans, tu seras aussi vierge qu'un lama puceau. Tu ne veux pas ressembler à Ombrage, non ? Alors secoue toi ma vieille !" Oui, bon, c'est sûr que je n'aimerais pas ressembler à Dolorès Ombrage… Et puis même, ça serait malsain dans un couloir toujours vide à cette heure… Oui et bien, ce couloir est vide Hermione… Je soupirais. En sept ans à Poudlard, j'aurais vraiment enfreint plus des trois quarts du règlement. En même temps, quand tes meilleurs amis sont un Potter et un Weasley, tu peux qu'enfreindre les règles. Normal quoi. « Je te jure Weasley, si quelqu'un arrive, je te tue de mes propres mains. C'est clair ? Mais je maintiens que…» terminais-je. Que faire ça dans un couloir c'est malsain et inconscient. Seulement je ne pus pas terminer ma phrase étant donné que mes lèvres se retrouvaient collés à celle du rouquin pour un baiser loin d'être timide et catholique. Qui avait capturé les lèvres de l'autre ? Absolument aucune idée. Comme quoi le cœur a ses raisons que la raison ignore.

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« Tu... Enfin… Je ne suis pas sûre que faire ce genre de choses dans un couloir soit autorisé par le règlement. » Sa réplique me fit quelque peu rire. Je m'attend à tout mais certainement pas à cela. Elle et moi n'avions pas encore eut le droit à notre première fois. Et je voulais d'un côté que ce moment que nous partagerions sûrement un jour soit plus que magique. Je voulais qu'à ce moment précis elle se sente bien. Ainsi, moi aussi je pouvais moi aussi me sentir bien. Je l'aimais tellement que je voulais tout faire pour qu'elle se sente aussi bien que si elle était confortablement installée dans son lit ou plongée dans un très bon bouquin. Je me moquais éperdument de ce que pouvait bien raconter le règlement et si jamais Rusard osait venir me tirer les ficelles de mon caleçon fétiche, je lui offrirais très volontiers des chocolats de la boutique de Georges. Cela faisait environ sept ans qu'elle, Harry et moi ne suivions pas le règlement, ce n'était pas aujourd'hui que cela allait changer pour moi. « Je te jure Weasley, si quelqu'un arrive, je te tue de mes propres mains. C'est clair ? Mais je maintiens que…» Une menace ? J'adorais cela. Elle était si mignonne après tout quand elle essayait de se mettre en colère, de prendre les devants ou quand elle était littéralement et vraiment en colère. Je laissais glisser ma main le long de son bras, me sentant vraiment très proche d'elle. Un sourire coquin avait alors prit possession de mes lèvres. Je devais vraiment lui faire peur. Cependant, elle devait pas vraiment s'en rendre compte car, je pouvais sentir sa respiration accélérer en même temps que les battements de mon cœur. Ma main prit le chemin de la naissance de son cou et descendit en une caresse très sensuelle vers sa poitrine, sans pour autant l'effleurer, puis elle continua sa descente vers son flanc gauche. Elle avait la peau si douce, tellement douce qu'elle me donnait envie d'arracher tous ses vêtements un à un pour pouvoir profiter de ce corps à 100 %. Je pris alors possession de sa bouche comme jamais je l'avais fait auparavant, avant de me reculer assez brutalement et placer mes lèvres tout contre les siennes. « Quel règlement ? Puis il n'y personne ici. Personne à part toi. Toi et moi. » Un sourire vraiment tordu apparut sur mon visage alors que je commençais à mordiller le lobe de son oreille pas tellement sur dans le fond, qu'elle apprécie ce geste-là. J'étais fou. Littéralement fou d'elle. Et je ne savais pas non plus d’où me venait cette audace mais je me sentais comme un nouvel homme près à relever tous les défis.

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Ron faisait preuve d'une audace que je ne lui avais jamais vu. Et ça me plaisait que Ron prenne ainsi les devants. Sa main glissa le long de mon bras, dans un mouvement qui me fit frissonner. Ma respiration ne cessait pas d'accélérer tandis que mon rythme cardiaque faisait de même. Et le beau rouquin continuait ses caresses tout en douceur et volupté. Sa seconde caresse eut le mérite d'être si sensuelle qu'elle me fit soupirer de contentement, éveillant tous mes sens. J'étais tout simplement dépendante à Ron et le simple fait de me rappeler qu'être éloigné de lui me faisait souffrir ne faisait qu'accroître mon désir de passer ma vie à ses côtés. Il me rendait folle. Folle d'amour, de tendresse, de désirs et de fantasmes. Je me perdais dans ses yeux océans, fonder comme neige au soleil sous ses regards et ses sourires. Ses caresses me faisaient sentir belle et je souhaitais toujours être à la hauteur pour le combler de bonheur. Ma main souhaitait se nicher à jamais dans ses cheveux de feu, caresser ses lèvres avec délicatesse et sensualité et effecteur la même douce torture à ses multiples mais extraordinaires tâches de rousseur qui lui donnaient cet air enfantin si craquant. Bref, au moindre geste, il me faisait succomber. Le baiser qui nous lia se spécifia comme étant un baiser nouveau, nous apportant de nouvelles choses. Un baiser empli de passion, d'amour et de désir. Lorsque le Gryffondor stoppa notre embrassade, je l'entendis prononcer tout contre mes lèvres, son souffle se mêlant au mien lascivement, à l'unisson : « Quel règlement ? Puis il n'y personne ici. Personne à part toi. Toi et moi. » Un sourire amusée se fonda sur mes lèvres, alors que mon bien-aimé s'attaquait à mon oreille. Surprise sur le coup, ses petits mordillements eurent pour effet de laisser échapper de la barrière de mes lippes, un gémissement plutôt aigu. De surcroît, sentir sa respiration tout contre mon oreille était si… merveilleux, excitant. Mon lobe d'oreille se révélait être une de mes zones érogènes et je savais au fond de moi que mon adorable petit ami n'allait pas hésiter à s'en servir contre moi. Mutine, une de mes mains s'égarait dans les cheveux flamboyants du garçon tandis que l'autre, quant à elle, dessinait amoureusement on-ne-sait quelle forme à travers le tissu du haut du garçon. Profitant quelques instants encore de la plaisante torture que me prodiguait Ronald accompagnée en rythme de mes petits gémissement avant que je ne décide de prendre un peu le contrôle. Dégageant mon oreille de sa bouche divine, je lui adressais un regard plein de sous-entendus avant que ma main située dans son dos ne vienne se situer langoureusement dans son cou tandis que ma bouche y plongeait à son tour pour goûter toutes les subtilités de sa gorge. Mes lèvres s'y égaraient, y parsemaient de nombreux petits baisers audacieux, mordant légèrement et partiellement sa peau délicieuse. Je m'entendis prononcer un « je t'aime » entre mes baisers alors que ces derniers n'arrivaient pas à se rassasier.