Il y avait tellement de choses à faire dans Poudlard que je ne pouvais pas rester toute la journée enfermé dans les appartements qu'on nous avait réservé. J'avais déjà vu le parc, je m'étais d'ailleurs perdu et j'étais tombé sur Ella, j'avais aussi vu le troisième étage alors que je voulais me rendre à la bibliothèque, mais ces escaliers facétieux m'avaient amené au troisième, mais ce n'était pas grave, parce que papa Harry m'avait protégé de... rho comment il s'appelle déjà ? Le monsieur tout moche avec son chat...ah oui, Rusard. Et puis on avait un peu parlé et il m'a montré sa salle commune parce qu'il devait aller chercher son balai. Il est vraiment gentil mon papa Harry. Déjà à cette époque, je l'aime beaucoup, il dit que ça ne le dérange pas que je l'appelle papa Harry, mais je ne le fais pas tout le temps, je ne veux pas qu'il se sente gêné, je le fais surtout quand on est seuls lui et moi. J'avais donc vu tous ces endroits, mais je n'avais pas encore tout vu de Poudlard, ce château était vraiment immense, je ne sais pas encore combien de temps on est coincés ici, mais je ne suis même pas sûr de pouvoir voir tout ce que je veux. Quoi qu'il en soit, j'ai encore réussi à me faufiler hors des appartements. Je sais, je ne devrais pas le faire, surtout qu'à chaque fois que je l'avais fait, il m'était arrivé quelque chose, mais peut-être que cette fois-ci ce serait différent, peut-être qu'il ne m'arriverait rien de mal. Bah quoi ? On peut rêver non ?

En fait, je marchais dans les couloirs en essayant de ne pas me faire voir, d'ailleurs c'était un des avantages qu'on avait quand on était petit comme moi, on passait plus facilement inaperçu, mais je ne savais pas vraiment où je voulais aller, il y avait tellement d'endroits super que je voulais voir. Il y en avait certains qu'il valait mieux que je vois en compagnie de quelqu'un d'autre, histoire qu'on ne s'étonne pas de voir un gamin de huit ans errer seul dans l'école. Soudain j'eus une idée, à la maison, j'avais souvent entendu mon papa Draco me parler de ses cours de potions, papa Harry, quand il en parlait c'était pour me dire à quel point le professeur Snape le détestait, apparement ce serait à cause de mon papi James, il n'avait pas été très gentil avec le professeur de papa quand celui-ci était jeune et comme papa Harry ressemblait à son papa, enfin à ce qu'il paraît, bah le professeur Snape l'a détesté tout de suite. Je ne sais pas lequel était le plus à plaindre des deux, mon papa ou bien le professeur ? Ceci étant, je m'étais toujours dit que dès que je pourrais, j'irais voir comment on fait les potions, à la maison je n'ai pas le droit, d'abord parce que personne n'en fait et puis je suis trop jeune pour rester près d'un chaudron il paraît. En même temps, je suis trop jeune pour tout alors. Et bien aujourd'hui, je ne serais pas trop jeune, non, aujourd'hui, je ferais une potion moi aussi. Cela ne doit pas être trop dur, il suffit juste de mettre des trucs... enfin des ingrédients dans un chaudron, de mélanger le tout et puis de chauffer un peu et voilà. Oui, je saurais faire cela. Je suis même sûr que je vais adorer le faire. Sauf si je suis aussi doué que papa Harry. Enfin ça je suppose que je le verrais assez vite.

Donc, si mes souvenirs sont bons, les cours de potions étaient donnés dans les cachots. Je n'étais pas vraiment rassuré d'aller là-bas, mais bon, je n'avais pas le choix. Je me donnais du courage comme je pouvais, je pensais à mon lapin et j'imaginais que je l'avais dans mes bras. Si cela avait été le cas, j'aurais pu lui parler, mais bon tant pis. J'avançais donc droit devant moi, me dirigeant assez vite vers les cachots et lorsque j'y arrivais, je constatais que la porte de la salle de cours était resté ouverte, c'était vraiment un coup de chance, je devais faire vite si je ne voulais pas me faire surprendre. J'entrais donc dans la salle et un chaudron était déjà en train de chauffer, à croire qu'il n'attendait que moi. Maintenant la question était de savoir quelle potion j'allais bien pouvoir faire ? Bof, je peux toujours mettre des ingrédients dans le chaudron, on verra ce que ça donnera. J'approchais une chaise du chaudron puis je m'emparais de quelques fioles qui étaient sur les tables et commençait à en verser le contenu. Sur les étiquettes il y a des choses de marqué dessus. Je savais lire, mais je ne connaissais pas trop ces mots-là. Il y avait "Valériane", "Fève soporifique" et aussi "Asphodèle". En tout cas, c'était marrant, ça commençait à bouillir, mais par contre, ça ne sentait vraiment pas bon. Je me disais que j'allais arrêter là lorsque je vis un ingrédient qui était par terre. C'était une espèce de boule, ça faisait comme des boulettes de viande. Je m'apprêtais donc à l'ajouter dans la potion. Je levais le bras, mais je n'aimais pas vraiment la couleur qu'avait mon "travail", c'était bizarre.

A cause du méli-mélo temporel, ce début d'année scolaire avait été marqué par la présence de plusieurs professeurs pour enseigner chaque matière. Ce qui n'était pas plus mal, au vu de la soudaine augmentation des effectifs. Ainsi, les heures de potions étaient partagées entre le professeur Sawyer, qui aurait dû remplacer le professeur Slughorn en 1977, et le professeur Berry, qui venait de prendre poste en 1998.

Il fut toutefois rapidement évident que les deux jeunes enseignantes ne se valaient pas. Autant le professeur Sawyer faisait preuve d'un minimum de compétence et s'investissait dans les cours qu'elle donnait et se préoccupait de l'avenir de ses élèves, autant le professeur Berry ne montrait pas la moindre trace de ces différentes qualités.

En toute logique, Severus se rapprocha donc davantage du professeur Berry. Déjà, elle ne cherchait pas se mêler de ses projets. Elle s'en moquait éperdument, et c'était parfait. Par ailleurs, son manque d'intérêt pour son rôle de professeur présentait une belle opportunité, et le Serpentard n'avait pas tardé à la saisir. Il s'était proposé pour préparer les potions de démonstration à sa place et pour garder un œil sur la classe durant les cours auxquels il participait, et en échange, elle fermait les yeux sur ses utilisations personnelles de sa salle de cours et sur les ingrédients qu'il "empruntait" dans la réserve scolaire. Un arrangement qui leur bénéficiait mutuellement, donc, et dont Severus se félicitait.

Ce jour-là, Severus préparait un Élixir de Moque-Mort pour le cours de sixième année du lendemain. Cette potion était un précurseur de la Goutte du Mort-Vivant, pas tout à fait aussi puissant, mais déjà impressionnant dans ses effets : elle plaçait la personne qui l'ingérait dans une quasi-stase, donnant généralement bien assez de temps pour faire venir un médicomage compétent. Néanmoins, l'effet finissait par s'affaiblir de lui-même si rien n'était fait, la stase prenait fin au bout de deux ou trois semaines. Un autre désavantage était la délicatesse de la préparation, qui restait explosive pendant toute la deuxième partie de la procédure. Mais Severus ne s'en inquiétait pas vraiment, une telle potion ne lui posait aucune difficulté.

Il avait minuté la préparation pour la laisser mijoter juste en dessous de son point d'ébullition pendant quatre heures, et pouvoir passer à l'étape suivante juste après la fin de son dernier cours de l'après-midi. Son cours de runes anciennes venant de s'achever, le Serpentard avait donc pris la direction des cachots, estimant que la potion pourrait être finie dans une quarantaine de minutes et qu'il aurait ensuite le temps de prendre une douche avant de retrouver Regulus pour se rendre à la bibliothèque comme ils avaient convenu de le faire.

En arrivant devant la salle de cours du Professeur Berry, Severus eut un léger froncement de sourcils, contrarié de voir la porte entrouverte. L'incompétence devait quand même avoir des imites. L'enseignante ne savait-elle pas que les salles de potions étaient maintenues à température et à pression constante par des charmes météorologiques, car certaines potions étaient sensibles à la moindre variation ? Encore heureux que ce ne soit pas le cas pour l'Élixir de Moque-Mort. Severus détestait voir son travail gâché par la négligence d'autrui.

Après être entré dans la salle, il referma donc soigneusement la porte derrière lui. Mais tandis que son corps accomplissait ce geste machinal, son esprit avait pilé net, incapable de croire les signaux que ses nerfs optiques lui envoyaient : comment pourrait-il y avoir un gamin, trop jeune pour être ne serait-ce qu'un première année, planté juste à côté de son chaudron en préparation, dont le contenu ne ressemblait plus de tout à ce qu'il avait laissé, et, surtout, surtout, qu'est-ce qui pourrait être passé par la tête dudit gamin pour qu'il s'apprête à ajouter une crotte de veracrasse à un mélange déjà au bord de l'explosion ?!

Severus eut l'impression de rester figé de longues minutes tant son incrédulité était grande, il fallait certainement ça pour digérer une telle situation, mais vu que quand il reprit ses esprits le mouvement destiné à ajouter la crotte était encore en pleine parabole ascendante, cela n'avait dû prendre en réalité qu'une fraction de seconde. Circé soit louée pour la relativité du temps. Et Einstein aussi, pendant qu'il y était.

Ne perdant plus un seul instant, le Serpentard fit glisser sa baguette dans sa main pour ôter la crotte de veracrasse de la main de l'enfant en la faisant venir à lui d'un Accio informulé, tout en instruisant sur un ton impératif ne laissant aucune place à la discussion.

« Recule-toi ! Tout de suite ! Cache-toi sous le bureau ! »

Le gamin avait tout intérêt à s'exécuter vite fait, parce que Severus n'avait pas de temps à perdre avec lui. Quand il avait qualifié mentalement l'état de la préparation comme au bord de l'explosion, ce n'était pas une hyperbole dramatique. A l'aspect de la préparation, brunâtre avec des paillettes dorées, de l'asphodèle avait été ajoutée, qui avait formé un précipité instable avec la véracelle déjà présente, puis un composé aqueux quelconque avait été introduit et avait porté à ébullition le mélange extrêmement acide, la réaction intense ayant déjà commencé à dégager des vapeurs nocives. Il était plus que temps d'intervenir.

Severus n'était même pas certain de pouvoir éviter l'explosion, mais il devait au minimum tout faire pour la contenir. Sinon, Poudlard perdrait au moins une aile. Et potentiellement au moins un élève s'il ne parvenait pas à s'abriter au moment critique. Les bureaux des salles de potions étaient spécialement étudiés pour servir d'abri en cas de risque d'explosion, leur bois était infusé de charmes de protection et ils pouvaient se refermer complètement quand quelqu'un était dessous, mais encore fallait-il qu'il trouve le temps de se placer sous l'un d'eux. Il ne pouvait pas simplement se mettre à l'abri et laisser l'explosion se produire sans rien tenter. Alors il allait devoir faire confiance à son instinct pour l'informer à temps s'il était trop tard.

Les quelques minutes qui suivirent furent éprouvantes. Après avoir vu le gamin s'éloigner en direction du bureau le plus proche, Severus avait focalisé son entière attention sur le contenu du chaudron. Il avait d'abord opéré une stabilisation d'urgence avec de l'essence de pirdale et une agitation vigoureuse, afin que l'acidité soit transférée dans la phase organique et que la réaction en chaîne ne soit plus alimentée. Il avait ensuite réduit le feu, mais sans l'éteindre totalement, afin d'éviter la formation de davantage de précipité, qui constituait un facteur imprévisible dans les réactions du fait de son hétérogénéité. Il avait ensuite pris le temps de déclencher le sortilège de soufflerie de la salle afin de commencer à évacuer les vapeurs nocives qui avaient pu se former. Et ensuite, il avait préparé à toute vitesse et ajouté les uns à la suite des autres une série d'ingrédients qui finiraient de neutraliser le mélange avant qu'il ne gagne une énergie suffisante pour exploser en dépit de ses actions. L'ensemble tenait de la course contre le temps, et jusqu'au tout dernier moment, Severus ne s'était pas senti certain d'avoir l'avantage.

Mais enfin, ce fut terminé. Et il avait réussi. Le contenu du chaudron était désormais parfaitement inerte, et il put éteindre complètement la flamme et se débarrasser du reliquat avec un simple sortilège. Il avait réussi. L'explosion n'aurait pas lieu.

Severus poussa un long soupir de soulagement, et s'appuya des deux bras sur le bureau du professeur, laissant sa tête tomber en avant. Il se sentait mentalement éreinté. Il allait lui falloir un peu de temps pour se remettre du stress qu'il venait d'éprouver. Il n'avait plus été aussi proche d'une explosion depuis la fois où il avait essayé de préparer une Larme de Vipère alors qu'il n'avait que douze ans, ce qui était prématuré même pour quelqu'un de son génie. Et jamais il n'avait fait face à une explosion potentielle de cette ampleur. Il avait toujours du mal à réaliser ce qui avait manqué de se passer. Mais l'explosion avait été évitée. Pour le moment, c'est tout ce qui comptait.

Je suis quelqu'un de très maladroit. C'est vrai, dès qu'il y a une bêtise à faire, c'est moi qui m'y colle. Ce n'est pas de ma faute, je suis petit. Bon d'accord, ce n'est pas une excuse terrible, mais c'est la seule que j'ai en réserve. Pour le moment, je m'apprête à ajouter un... une...à dire vrai, je n'ai aucune idée de ce que je tiens dans ma main. Cela ressemble à une boulette de viande, mais étant donné le "parfum" qui s'en dégage, je ne suis pas vraiment sûr que ce soit exactement ça. Le liquide qui se trouve dans le chaudron devant moi a une odeur également très bizarre et je suis certain que si je le goûtais, ce ne serait pas bon du tout. Papa Harry m'a dit une fois que si les potions avaient mauvais goût c'était pour ne pas que les gens soient...euh quel mot il a dit déjà ? Ah oui, pour ne pas qu'ils soient dépendants. Je ne sais pas trop ce que ça veut dire, mais je n'ai pas osé lui demander sur le moment parce que tout le monde avait l'air de connaître la signification de ce mot et après, je n'y ai plus vraiment pensé. Un jour il faudra quand même que je lui demande. Pendant un instant, je me demandais si c'était une si bonne idée que cela de mettre cette chose inconnue dans la mixture qui faisait déjà de drôles de bruits et qui en plus avait une couleur un peu spéciale. Je ne savais même pas ce que j'avais mis dans le chaudron, mais je me disais qu'en ajoutant des ingrédients au hasard, cela donnerait forcément quelque chose. Bien sûr je ne sais pas encore si ça donnera quelque chose de bien, mais bon. Papa Draco m'a parlé d'une potion une fois qui peut te tuer. C'est dangereux quand même.

J'allais finalement me décider à lancer la boulette dans la marmite lorsqu'elle vola de mes mains. Ce n'était pas drôle ça. Je m'apprêtais à me retourner pour faire part de mon mécontentement lorsque j'entendis une phrase dit sur un ton qui me figea sur place

« Recule-toi ! Tout de suite ! Cache-toi sous le bureau ! »

Je descendait du tabouret et, tout en reculant, je fixais en tremblant un peu, le garçon qui m'avait parlé. Je ne l'avais jamais vu de ma vie. Je ne savais pas s'il était gentil ou pas et je ne pouvais pas le savoir maintenant parce que quelque chose me disait qu'il venait de m'éviter de faire une grosse bêtise. Pour une fois, je lui obéis sans discuter. Oui, c'est très rare que j'obéisse sans discuter à un inconnu. Déjà avec mes parents j'essaye toujours de les faire changer d'avis, même si je sais très bien que j'y arriverais jamais, alors vous imaginez avec quelqu'un que je ne connais pas. Bref, je fais ce qu'il m'a dit et je me couche sous le bureau, je pose mes mains sur ma tête. Je ne sais pas pourquoi je fais ça, mais j'avoue que j'ai un peu peur, j'aimerais bien que mes papas soient là. Quoi que, s'ils étaient là, je suis sûr que je me ferais encore gronder. Comme je fermais les yeux, je ne voyais pas ce que le garçon faisait, mais lorsque je l'entendis soupirer, je me suis dit que ce devait être fini, alors doucement j'ouvrais les yeux et enlevais les mains de ma tête. J'osais lever mon regard vers le garçon, j'étais encore sous le bureau, au cas où...et bien je ne sais pas, mais je ne connais pas vraiment les réactions de jeune...c'est marrant que je dise ça, il est plus vieux que moi. Bref, voyant qu'il a les bras sur le bureau et qu'il ne quitte pas des yeux le chaudron, semblant soulagé par son intervention, je prend le risque de sortir de ma cachette et je me relève. Doucement je me dirige vers lui. Je voulais essayer de faire des potions, c'est tout, je ne voulais pas faire de mal moi. On ne me laisse jamais rien faire parce que je suis trop petit... c'est pas juste.

Je pose doucement ma main sur un des bras du Monsieur, je ne sais pas trop comment commencer, je sais maintenant que j'aurais pu provoquer...et bien...quelque chose de mal, mais ce n'était pas ce que je voulais alors il m'a peut-être sauvé...enfin l'école, mais c'est pareil. D'une toute petite voix, parce que j'ai quand même un peu honte de moi, je commence à parler.

- Pardon... je ne voulais pas mal faire. Tu diras pas à mes frères ou à mes soeurs hein ?

Je m'éloigne un peu de lui en soupirant et m'assois sagement sur une chaise, enfin d'abord je l'escalade un peu, on a pas idée de mettre des chaises si hautes et ensuite je bats des pieds dans le vide.

- C'est pas drôle d'être petit, on peut rien faire. Je voulais savoir ce que ça faisait de faire une potion, j'en ai toujours entendu parler à la maison, mais je n'ai jamais pu en faire parce que mon Papa Ry est, selon ses propres mots une catastrophe dans cette matière et mon Papa Draco ne veut tout simplement pas que je m'approche d'un chaudron avant d'avoir l'âge d'aller à Poudlard.

Je penche la tête sur le côté en regardant le Monsieur. Il ne doit pas comprendre grand chose à ce que je dis parce qu'il ne me connait pas du tout et peut-être même qu'il se fiche complètement de savoir qui je suis, mais on m'a toujours dit que c'est beaucoup plus poli de se présenter à quelqu'un.

- Au fait, moi c'est Gaby... euh Gabriel Potter-Malfoy, je sais, c'est un nom très long, mais j'y tiens. Et toi ? C'est comment ton nom ? Tu sais et bah je suis sûr que quand je serais grand, je serais comme mon papa Draco, je serais super fort en potion parce que ça a l'air super intéressant... enfin quand on sait bien mettre les ingrédients, ça doit être intéressant.

Je ne pu pas m'empêcher de faire un petit sourire malicieux. Bah quoi ? C'est vrai, quand on sait mettre les bons ingrédients dans le bon ordre, ce doit être marrant à faire.