Comprendre et écouter. C'était ce que ma mère me disait souvent. Elle savait que j'étais le genre de jeune femme impatiente et qui agissait sans vraiment réfléchir. Je n'écoutais pas ce que l'on me disait. Quelque chose qui me perdra selon mes proches.

Je venais d'avoir dix-neuf ans. Voilà deux ans que le Lord avait disparu à jamais de notre vie. Plus jamais il ne sèmerait le malheur et la mort autour de lui. Je m'étais toujours battu avec le bon camp. J'avais admiré les exploits de l'Ordre du Pheonix qui était jusque là une organisation secrète fondé par le plus puissant sorcier du monde : Albus Dumbledor. Cette guerre en nous avait malgré elle semée des séquelles sur nos esprits qui ne disparaitraient jamais. J'avais vu mourir des gens devant moi comme tous ceux de notre époque. Nous avions tous perdu des amis, des frères, des soeurs, des parents. Heureusement pour moi aucun de mes parents ou de mes frères étaient morts, mais j'avais eu la peur de ma vie en ayant aucune nouvelle de l'aîné de la fratrie : Aldric qui était lui aussi Auror. A croire que c'est de famille ! Il était une sorte de modèle à mes yeux, mais bien sûr je ne lui dirais jamais. Hors de question de flatter son égo ! Hélas, j'avais perdu des amis lors de la bataille de Poudlard. La douleur était quelque chose d'infâme et vif, mais petit à petit on s'en remet. Doucement, mais surement. On apprend à vivre avec ses pertes et on se souvient des bons moments que l'on a passé à leur côté. Bien sûr cela n'effaçait pas le manque concernant des amis qui étaient primordiaux.

Cette guerre a encore plus renforcé mes convictions. Je voulais me battre contre l'injustice et le métier d'Auror me permettait de réaliser un rêve. Protéger notre communauté du mal qui grouillait autour de nos frontières. Je pratiquais mon métier avec plaisir. L'envie d'explorer et de traquer le mal. Au bureau on disait de moi que j'étais une petite étincelle. Je semais la joie un peu autour de moi pour éviter de penser à la gravité de notre métier. Ce qui parfois pouvait me porter préjudice, mais j'étais une personne qui savait rester sérieuse et dévouée dans ma tâche.

Assise sur le perron de la vaste demeure familiale je pensais à mes frères. Pierre était une personne douce, souriante qui avait le mot pour faire rire n'importe qui, même un gobelin ! Si si je vous assure. Il adorait tout ce qui touchait à la nature comme s'occuper de créatures magiques ou découvrir de nouvelles plantes. C'était une sorte d'explorateur en faite. Quant à Mistral c'était une vraie tempête ambulante. Impossible de rester en place, il avait tendance à être nerveux et vous disais vos quatre vérités en face sans se préoccuper de votre réaction. Il était franc et honnête. Il suivait la route de mon père en tant que magistrat, mais dans le fond je me demandais si c'était vraiment ce qu'il voulait faire. Pour moi Mistral était destiné à un autre métier. Aldric comme je l'avais dit plutôt était un Auror. Nous bossions ensemble au département et cela qui nous valait certaine friction à cause de nos fort caractère. Ils étaient ma famille et je l'ai aimait cela va sans dire. Quant à moi j'étais vu comme la fille à papa avec une tendance aux farces. J'avais hérité de la persévérance de notre famille qui était caractéristique chez chacun d'entre nous.