« Et tu sais ce qu’on dit ? Qu’on aurait surpris Draco et Potter dans un placard à balai, les mains bien occupées. » « C’est totalement faux. » Pansy lança un regard ennuyé à Daphné qui lui racontait les derniers ragots de Poudlard depuis une bonne heure déjà et elle commençait sérieusement à saturer. Elle tournait la tête toutes les trois minutes vers la porte en attente de voir Draco, Blaise et Théo arrivaient d’elle ne savait où. Aujourd’hui, une sortie à Pré-Au-Lard avait été organisée et elle s’y était rendue avec ses amis, la petite bande habituelle à savoir elle, Draco, Blaise, Daphné, Théo, Millicent et Goyle pour refaire le stock chez HoneyDukes, se détendre entre amis et aussi pour effrayer les jeunes Poufsouffles. Néanmoins, après qu’ils soient passés par les boutiques les plus en vue de Pré-Au-Lard, Pansy et Daphné avaient voulu aller chez Gaychiffon et les garçons autre part – Pansy n’avait pas compris exactement où – et elle s’était rendue avec Millicent et Daphné dans la boutique de vêtements. Bon au début, Daphné avait été supportable. Sans doute parce qu’elle n’avait pas regardé les mêmes vêtements que Pansy et que oui, planter Millicent dans les cabines d’essayage pendant qu’elle tendait une robe rose affreuse qui la grossirait certainement encore plus qu’elle ne l’était déjà était assez drôle. Mais ensuite, alors qu’elles avaient rejoint les trois balais où elles devaient retrouver les garçons, Daphné avait commencé à parler des ragots de Poudlard. Et si Pansy était la reine des commérages, cela avait fini par l’agacer. Peut-être parce qu’elle n’avait pas envie de parler du futur quand le sien était aussi vague que de la fumée. Peut-être parce que la moitié des rumeurs dont Daphné parlait venaient d’elle ce qui était en clair un simple radotage. Ou encore parce que l’autre moitié était totalement aberrante. « Comment tu le sais ? » « Draco est mon meilleur ami Daphné. Je pense que s’il avait tripoté Potter, je le saurais. » « Peut-être qu’il ne te l’a pas dit parce qu’il savait que ce serait mal vu par nous. Rien que d’imaginer qu’il puisse quitter ma sœur. » « Oh arrêtes. A d’autres. Tu as presque pialé de joie quand tu l’as su. Bien qu’en fait tu rêves qu’il t’épouse toi. Ca n’arrivera pas. » « Parce que tu trouves ça logique qu’il se tape Potter ? » « Certainement plus logique que lui t’épousant. » La voix de Pansy était sèche, acérée et Daphné la fusilla du regard. La brune lui rendit son regard au centuple et l’autre Serpentard eut la décence de baisser les yeux. Pansy but une gorgée de sa bière au beurre alors que le silence s’installait à leur table. Elle réfléchissait vaguement aux endroits où Théo et les autres pouvaient être.

« Hé… » « Quoi Greengrass ? » Pansy était clairement exaspérée et était à deux doigts de l’envoyer se faire voir. « Ce n’est pas la copine de Draco ? Iris ou quelque chose comme ça ? » Pansy releva la tête et reconnut effectivement la « copine » de Draco. Elle ne pouvait pas saquer cette fille. Elle avait eu Draco à l’époque où Pansy le voulait désespérément, ce qu’elle avait extrêmement mal pris surtout vu la différence d’âge. Aujourd’hui, même si elle n’était plus amoureuse du blond, qu’elle était en couple avec Théo et épanouie – ou presque – Isis Gretchen restait toujours chez elle un sujet sensible et l’idée même que Draco puisse se confier à cette apothicaire pathétique plutôt qu’à elle la mettait hors d’elle. Elle la regarda s’installer tout en se demandant ce qu’elle faisait là. L’idée que Draco puisse s’arrêter pour lui parler la décida à se lever. « Bouge pas je reviens. » Elle attrapa son verre et alla s’asseoir à la table de la blonde sans même y être invitée, bien décidée à la chasser. « Tu t’es perdue en chemin ? Le Chemin de Traverse c’est pas exactement ici. » Elle lui fit un sourire ironique avant de reprendre. « Ou alors tu es venue recruter un nouveau coup, les troisièmes années c’est ton truc hein ? Plus le petit calibre ton truc c’est ça ? Je comprends t’en fais pas, tout le monde peut pas avoir des goûts de luxe. »

Isis travaillait beaucoup c’est derniers temps, la demande en ingrédients pour potions mais aussi en potions déjà prête était de plus en plus forte! Oh bien sur, ce n’était pas pour déplaire à la jeune femme, au moins, elle ne manquait pas de travail et n’avait pas trop de temps pour penser. Oui, c’était ça, elle devait arrêter de penser, c’était tout ce dont elle avait besoin surtout après sa dernière rencontre avec certains jeunes de l’école de Poudlard. En effet, certains d’entre eux n’étaient pas franchement très agréables et Isis ne supportait pas le manque de respect qu’ils avaient envers elle lorsqu’ils venaient se servir dans sa boutique. Ces derniers temps, elle ne se sentait pas vraiment en forme et il ne fallait surtout pas essayer de l’embêter, elle risquerait de se mettre dans une colère noire. Isis n’avait aucune patience, et oui la vie n’est pas toujours rose.

Ce jour-là, Isis avait une livraison très spéciale à effectuer. Elle devait se rendre à Pré au Lard, dans un pub nommé Les Trois Balais, un endroit bondé, bruyant, chaleureux et enfumé lors des visites des élèves de Poudlard. Et malheureusement pour elle c’était un jour de visite. Elle s’en était rendu compte dès ses premiers pas dans Pré au Lard. Il y avait des élèves de partout qui criaient qui riaient et surtout qui ne faisaient que bousculer les gens sans même s’excuser. Ce n’était pas si compliqué que ça de s’excuser non? Bref, sa livraison ne serait pas si reposante que ça…

Arrivée dans la grande rue, Isis ne pouvait s’empêcher de longer les murs, afin de ne pas se faire bousculer par tout ces jeunes gens qui se croyaient tout permis. Elle fit tout d’abord un détour par le magasin de plume Scribenpenne, elle avait besoin de nouvelles plumes. Etant sur place autant en profiter pour effectuer ses achats au moins, elle n’aurait pas à supporter ce monde trop souvent. Et voilà, courses faites, elle serait tranquille pour un bon mois!

Poussant la porte des Trois Balais, Isis pénétra dans la salle déjà bondée de monde. Elle regarda rapidement autour d’elle, puis, elle se dirigea vers le bar ou se trouvait Madame Rosmerta. Elle semblait l’attendre avec impatience, ce qui paraissait normal puisqu’elle lui avait dit que c’était une commande urgente lors de sa venue il y a deux jours.

-Bonjour Madame Rosmerta, voici votre commande.

Isis lui tendit le sachet, récupérant par la même occasion l’argent que lui devait la femme. Puis elle se dirigea vers le fond de la salle et s’installa à une table, seule près de la cheminée. Alors qu’elle posait sa cape sur la chaise derrière elle, elle entendit des pas se dirigeant vers elle, puis un bruit de chaise tirée.

« Tu t’es perdue en chemin ? Le Chemin de Traverse ce n’est pas exactement ici. »

Isis fixa son regard sur la jeune fille en face d’elle… Pansy Parkinson, une amie de Draco, ou plutôt une jeune fille amoureuse de lui qui ne supportait pas ce qui c’était passé entre la jeune apothicaire et l’étudiant. Et oui, être amoureuse d’une personne qui n’en a que faire de vous, ça fait mal.

« Ou alors tu es venue recruter un nouveau coup, les troisièmes années c’est ton truc hein ? Plus le petit calibre ton truc c’est ça ? Je comprends t’en fais pas, tout le monde peut pas avoir des goûts de luxe. »

Isis laissa la jeune fille déverser son venin, ça ne valait pas vraiment la peine de répondre. Il était certain que tout ce qui poussait Pansy à se comporter de cette manière c’était cette histoire qui remontait à longtemps maintenant. Comment pouvait-elle lui en vouloir encore, surtout qu’elle n’avait rien à faire dans l’histoire et qu’Isis n’avait fait aucun mal à Draco…! C’est vrai quoi ils n’avaient fait que passer de très bons moments ensemble, et ils étaient tous consentant. Préférant rester calme, Isis posa ses deux mains sur la table.

-Ecoute, j’ai le droit d’être ici comme tout le monde et je n’ai pas non plus de compte à te rendre. De plus je ne t’ai pas demandé de t’imposer à ma table. Donc, pour le bien de tous, il serait préférable que tu rejoignes ta bande de petits amis. Et pour ce qui est du reste, tu ne sais pas de quoi tu parles. Tu n’es qu’une petite impertinente jalouse de ne pas avoir eu ce que tu voulais!

Voilà, c’était dis, la vérité devait sortir un jour, et puis Pansy savait très bien que c’était parce qu’elle n’avait jamais obtenue ce qu’elle voulait qu’elle réagissait ainsi.

Spoiler:

« Ecoute, j’ai le droit d’être ici comme tout le monde et je n’ai pas non plus de compte à te rendre. De plus je ne t’ai pas demandé de t’imposer à ma table. Donc, pour le bien de tous, il serait préférable que tu rejoignes ta bande de petits amis. Et pour ce qui est du reste, tu ne sais pas de quoi tu parles. Tu n’es qu’une petite impertinente jalouse de ne pas avoir eu ce que tu voulais ! » Pansy la regarda et ricana légèrement. Putain mais qu’est-ce que Draco pouvait trouver à cette fille. « Ouh. J’ai peur. Une petite impertinente jalouse hein ? T’as tiré ton speech d’où ? 40 manières de se ridiculiser ? Apprendre à être un peu plus Serpentard en étant Poufsouffle ? Maman et non respectée ? Un truc sympa j’imagine. » Pansy jaugea la blonde du regard, gardant son rictus moqueur, pas décidée à partir parce que l’occasion de faire comprendre à la blonde de se tenir loin de Draco était enfin arrivée. Elle savait qu’ils se voyaient de temps en temps. Elle n’aimait pas que son meilleur ami lui dise sèchement que ça ne le regardait pas. Ca la faisait se sentir reléguer au second plan. Elle avait souffert en étant amoureuse de Draco. Aujourd’hui ce n’était plus le cas, elle avait réalisé que le blond n’était pas ce qu’elle recherchait, qu’il était juste comme un frère à ses yeux et elle tenait à lui à un point inimaginable. Mais celui qu’elle aimait, celui dont elle voulait porter les enfants, c’était Théodore. Et elle se trouvait bien dans le rôle de meilleure amie de l’héritier Malfoy. Mais elle n’aimait toujours pas qu’il la fasse se sentir moins importante alors qu’elle était toujours là pour lui et que s’il y avait quelqu’un de leur petite bande qui finirait par digérer le fait que plus tard il épouserait Potter, c’était bien elle. Draco lui devait. Il lui devait de mettre fin à son amitié avec la blonde en face d’elle. Et il ne le faisait pas. Et cela avait le don de la rendre folle de rage.

Surtout qu’à ses yeux, Isis n’avait rien de respectable. On disait de Pansy qu’elle s’habillait comme une catin, ce n’était pas faux. Ses vêtements étaient courts, vulgaires d’après McGonagall mais c’était de la poudre aux yeux. Elle n’était pas une marie couche toi là. Mais Gretchen elle, l’était. Pansy la savait sang-pur – oui elle avait fait ses petites recherches ou plutôt demandé à Millicent de les faire pour elle – et son comportement était tout sauf celui qu’une héritière devait avoir. Elle avait un statut misérable, apothicaire d’une boutique miséreuse, aucun mariage en vue pour perpétuer son sang et la pureté des sorciers. C’était bien le genre à s’envoyer en l’air avec un moldu se fichant de gâcher une lignée de sorciers. Pansy ne la voyait que très rarement dans des galas ce qui montrait à quel point elle ne faisait pas partie de la haute société. Et enfin, coucher avec un adolescent de treize ans, ça faisait moyen même si elle le savait – elle avait manqué de tuer Draco ce jour-là – son meilleur ami avait été clairement consentant, se vantant pendant une bonne semaine. Elle exécrait tout ce qu’était Isis qui se prenait pour une adulte responsable. A voir comment elle lui parlait, elle devait certainement penser que Pansy était toujours cette gamine de treize ans. Faux. Elle en avait dix-huit aujourd’hui et elle maniait à merveille rhétorique et piques blessantes. Elle se serait fait une joie de battre la blonde à coup d’insultes joliment tournées mais ce n’était pas équitable quand l’autre répondait « impertinente jalouse ». Elle avait quoi ? Cinquante ans ? Pansy lui offrait volontiers les jupons de Molly Weasley. Ca lui irait très bien. La brune se demandait sérieusement comment elle avait pu aller à Serpentard si à l’époque elle était cette même personne. Ou alors comment elle avait fait pour ne pas se faire dévorer toute crue.

« Et bien sûr que tu ne m’as pas demandé de m’imposer à ta table mais ça semble évident que je me sens confortable ici et je ne sais pas si j’ai envie de partir. Je crois que je vais même rester. J’espère que tu ne seras pas trop déçue en apprenant que les mineurs ne sont pas acceptés ici. Par contre, je suis presque sûre que tu pourras trouver tous les gosses à HoneyDuke. Ils dégustent des plumes en sucre et comme tu n’es pas trop exigeante, tu trouveras facilement quelque chose à sucer toi aussi, t’en fais pas pour ça. Les gosses à cet âge là, ils sautent sur tout même si c’est mauvais pour la santé. »

Spoiler:

Cette gamine était une vraie petite garce, non mais elle se prenait pour qui? Isis ne voyait pas les raisons de sa colère envers elle, c’est vrai quoi elle ne lui avait rien fait. De plus, elle osait se moquer d’elle, simplement pour une histoire qui avait eu lieu il y a 4 ans de cela… Bon il est vrai qu’aujourd’hui encore, elle voyait Draco, mais c’était simplement en tant qu’amis, ils discutaient se racontaient des choses rien de plus. De toute manière, jamais il n’y aurait eu plus que ce qui c’était passé entre eux. Isis n’était pas du tout amoureuse du jeune homme, même si il faut avouer qu’il avait un certain charme!

« Ouh. J’ai peur. Une petite impertinente jalouse hein ? T’as tiré ton speech d’où ? 40 manières de se ridiculiser ? Apprendre à être un peu plus Serpentard en étant Poufsouffle ? Maman et non respectée ? Un truc sympa j’imagine. »

La jeune fille, enfin plutôt Pansy, autant l’appeler par son prénom restait là sans bouger en ricanant. Isis la regardait toujours droit dans les yeux, elle n’avait pas peur d’elle et tout ce qui pouvait sortir de sa bouche ne l’effrayait en rien. Elle ne connaissait pas la vie d’Isis, elle ne savait pas qui elle était non plus!

-Si ça t’amuse de te donner en spectacle, vas-y continu! Ridiculise-toi, raconte ce que tu veux, fait comme les gamines de ton âge qui ne vivent que sur des rumeurs car elles n’ont rien d’autre à faire de leur misérable petite vie!

Isis savait que la jeune femme ne l’appréciait guère, mais elle n’en avait que faire. Pansy n’avait pas encore murie, elle n’était qu’une enfant qui ne connaissait pas encore la réalité de la vie. Croyait-elle que durant toute sa vie, ce serait facile, qu’elle aurait tout ce dont elle désirait, que jamais elle ne se retrouverait seule? Elle devait surement penser qu’Isis et sa boutique d’apothicaire faisait pitié, mais au contraire, c’était son endroit, sa vie et elle adorait son métier. Elle avait des personnes sur qui comptait et même si aujourd’hui encore elle était célibataire, c’était par choix. De plus elle ne voulait pas épouser le premier venu, il y avait quelques petites choses qu’elle ne pouvait pas négliger. Jamais elle n’avait eu de problèmes, elle était une jeune femme respectable qui restait discrète sur sa vie sentimentale tout comme dans son travail. De nos jours les langues de vipère comme Pansy était plutôt mal vue dans le monde sorcier!

« Et bien sûr que tu ne m’as pas demandé de m’imposer à ta table mais ça semble évident que je me sens confortable ici et je ne sais pas si j’ai envie de partir. Je crois que je vais même rester. J’espère que tu ne seras pas trop déçue en apprenant que les mineurs ne sont pas acceptés ici. Par contre, je suis presque sûre que tu pourras trouver tous les gosses à HoneyDuke. Ils dégustent des plumes en sucre et comme tu n’es pas trop exigeante, tu trouveras facilement quelque chose à sucer toi aussi, t’en fais pas pour ça. Les gosses à cet âge là, ils sautent sur tout même si c’est mauvais pour la santé. »

Isis se mit à rire en entendant ces phrases sortirent de la bouche de la jeune femme. Alors comme ça elle se sentait bien assise en face d’elle. Levant sa chope à sa bouche, Isis termina sa bièraubeurre. Si ça ce n’était pas de la jalousie envers ce qui c’était passé entre Draco et elle, qu’est ce que c’était? Elle osait la prendre pour une marie couche toi là. Oh, il ne faudrait pas trop la taquiner car Isis avait tendance à partir au quart de tour. Mais elle savait aussi rester calme surtout lorsqu’elle se trouvait dans un endroit bondé de gosses! Elle qui ne voulait pas trop tarder ici parce que du travail l’attendait chez elle, c’était loupé…

-Et bien reste, si ça te fais plaisir, je t’invite même à rester assise là en face de moi. Si ça peu te faire plaisir et te rendre heureuse pour quelques minutes!

Isis se recula contre le dossier de sa chaise, croisant les jambes, elle regardait toujours Pansy, un petit sourire aux lèvres.

-Alors comme ça cette histoire entre Draco et moi t’est restée coincée en travers de la gorge! Si tu es jalouse du fait qu’il me parle, que nous nous voyons de temps en temps en tant qu’ami, je crois que je peux encore te considérer comme une petite gamine jalouse. Je pensais qu’en quatre ans, tu aurais un peu mûrie, mais ça n’a pas l’air d’être le cas… Tu ferais mieux de t’occuper de tes affaires plutôt que de celles des autres surtout lorsqu’elle ne te regarder pas. Tu n’es pas concernée Pansy!

Isis restait là, les bras croisés à regardait la jeune femme qui ne semblait pas appréciait tout ce qu’elle venait de dire.

Spoiler:

Isis ne comprenait toujours pas pourquoi Pansy en avait encore après elle. C’est vrai cette histoire avec Draco était finie depuis bien longtemps et aujourd’hui, ils étaient restés de très bons amis. Pour Draco, elle serait toujours là, et ce quoi qu’il arrive. Il pouvait compter sur elle n’importe quand, à n’importe quel moment du jour ou de la nuit et surtout pour quelque sujet que ce soit. Il avait besoin de personnes sur qui comptait surtout après ce qui venait de se passer avec la sublime défaite de Voldemort… Isis qui n’était pas une partisante de cet être plus détestable qu’autre chose était ravie de la vie qui s’offrait aujourd’hui à elle et qui sait peut-être à sa futur famille!

« Ok. Tu veux la faire comme ça ? On va la faire comme ça. Je ne suis pas jalouse. Le fait que t’aies défloré Draco, je m’en contrefous profondément. Tu l’as baisé la première, contente pour toi. Mais t’es pas le seul trou qu’il ait visité et je me fiche de avec qui il couche aujourd’hui. »

De nos jours, les jeunes gens son franchement plutôt désagréables, de plus ils se croient tout permis et croient aussi tout savoir mieux que tout le monde. Mais comment pouvait-elle osait parler ainsi, n’avait-elle donc aucune honte? Isis n’appréciait pas franchement ce genre de personne qui croyait tout savoir alors que ça n’était pas le cas. Enfin bon, on en revenait donc toujours au même sujet au final, cela devait vraiment la déranger puisqu’elle ne cessait pas d’en parler.

« Non tu vois ce qui m’emmerde, c’est que t’en as strictement rien à foutre de Draco. Tu te dis son amie ? Mais sérieusement qu’est-ce qui va pas chez toi ? Il avait treize ans. Tu sais que les relations avec les mineurs sont interdites, est-ce que t’as seulement réfléchi à ce qui aurait pu se passer si ça s’était su ? Bien sûr, toi tu ne penses qu’à toi. Ou alors tu ne penses pas tout court. Je ne suis pas sourde tu sais. Moi aussi j’étais là durant toute cette merde. La guerre ça te rappelle quelque chose ? J’en ai assez entendu pour savoir où Nott Senior se procuraient certaines potions. Tu dois t’en rappeler de lui. Grand, avec un air fou et pervers, peut-être que t’as couché avec lui ? »

Mais ce n’est pas vrai, elle ne peut donc pas se mêler de ces fesses, Draco avait peut-être treize ans, mais entre deux personnes consentantes, Isis ne voyait pas le problème… Et puis, ça ne la regardait en pas du tout, qu’elle gamine gonflante elle était.

-Cette histoire avec Draco ne s’est pas sue, alors je ne vois pas pourquoi je réfléchirais à ce qui ce serait passé dans le cas contraire! Il savait très bien ce qu’il voulait et ce qu’il faisait, alors mêle-toi de ce qui te regarde! Car tu as beau dire que tu t’en fou, que tu ne ressens rien pour lui, ce n’est pas ce que tu montres! Tu reviens constamment sur le même sujet, tu n’as donc rien de plus intéressant à faire que de venir me rabâcher les mêmes choses?

Pansy était vraiment une jeune femme qu’Isis aurait apprécié de ne plus croiser après la défaite de Voldemort, malheureusement la jeune femme était encore là… Bref, il fallait faire avec même si ce moment qu’elle avait espéré passer seule à pouvoir penser à rien, n’aurait finalement pas lieu.

-Bon tu sembles savoir des choses que j’ignore, alors je vais répondre à tes insinuations qui n’ont pas lieu d’être. La guerre qui vient de ce produire est quelque chose qui malgré tout ce qui c’est passé me rend très heureuse. Voldemort à enfin disparu de notre monde, et je me sens beaucoup plus heureuse qu’avant et malgré les différentes pertes que le monde des sorciers à subit. Pour ce qui est de Mr Nott, je ne vois pas du tout de quoi tu parles, je ne fabrique et ne vend que des potions autorisées par le ministère de la magie. Je n’ai rien à me reprocher à ce sujet, mais bon tu peux bien croire ce que tu veux, je m’en contrefiche!

Cette Pansy était vraiment spéciale, prête à inventer tout et n’importe quoi au sujet de gens qu’elle ne connaissait ni en noir ni en blanc. Isis se leva, paya son verre en laissant quelques pièces sur la table, tout en regardant la jeune fille droit dans les yeux.

-Bon je vais te laisser rejoindre tes amies, qui sans toi on l’air complètement perdue, mais sache que la vie en dehors de Poudlard ne marche pas comme tu sembles le croire. Il faut vraiment que tu arrête de te prendre pour ce que tu n’es pas Pansy! Essayer de se rendre intéressante de cette manière, ce n’est pas franchement digne d’une jeune fille de bonne famille…

Sur ces derniers mots, Isis alla saluer Madame Rosmerta avant de quitter l’endroit sans se retourner un seul instant. Pansy devait certainement la suivre du regard. La porte claqua derrière Isis.

Pansy appréciait toujours ces moments. Ces moments où grâce à des arguments bien placés, elle avait le contrôle sur l’autre. Où elle voyait l’autre gigotait sur sa chaise et imaginait la sueur qui lui coulait dans le dos parce que d’un geste, elle pouvait faire de sa vie un enfer. Oui, Pansy était un maître chanteur accompli et elle adorait cela. Et même si elle n’aimait pas les moldus, elle était d’accord avec celui qui avait dit savoir, c’est pouvoir. Néanmoins, soit Isis était aussi un maître dans l’art de dissimuler ses émotions, soit elle était assez conne pour ne pas comprendre que Pansy était celle qui avait en ce moment les rennes de leur conversation et aussi de la tranquillité d’Isis. « Cette histoire avec Draco ne s’est pas su, alors je ne vois pas pourquoi je réfléchirais à ce qui ce serait passé dans le cas contraire ! Il savait très bien ce qu’il voulait et ce qu’il faisait, alors mêle-toi de ce qui te regarde ! Car tu as beau dire que tu t’en fous, que tu ne ressens rien pour lui, ce n’est pas ce que tu montres ! Tu reviens constamment sur le même sujet, tu n’as donc rien de plus intéressant à faire que de venir me rabâcher les mêmes choses ? » Pansy eut un sourire mi-amusé mi-agacé, se retenant de lui répondre, attendant qu’elle en vienne à la partie où elle essayait de nier ce qu’elle affirmait. Mais pour sa défense, Pansy tenait à dire que déjà elle n’avait jamais dit qu’elle n’avait pas de sentiments pour Draco. Elle en avait. Elle l’aimait comme son frère, il était son meilleur ami, elle ne lui était pas indifférente. Cette fille ne savait-elle donc pas qu’il y avait du gris entre le blanc et le noir ? Merlin, qu’est-ce que Draco pouvait bien lui trouver ? Et d’ailleurs en parlant de consentement, elle était prête à le remettre en cause. Quand on proposait du sexe à un homme, il ne pensait plus qu’avec son sexe, ça ne voulait pas qu’il était pleinement conscient de ce qu’il faisait. Il suffisait de regarder Blaise. Il avait pensé avec sa queue et se retrouvait marié à une belette rouquine qui écrivait des poèmes à deux noises. « Bon tu sembles savoir des choses que j’ignore, alors je vais répondre à tes insinuations qui n’ont pas lieu d’être. La guerre qui vient de ce produire est quelque chose qui malgré tout ce qui c’est passé me rend très heureuse. Voldemort a enfin disparu de notre monde, et je me sens beaucoup plus heureuse qu’avant et malgré les différentes pertes que le monde des sorciers a subies. Pour ce qui est de Mr Nott, je ne vois pas du tout de quoi tu parles, je ne fabrique et ne vend que des potions autorisées par le ministère de la magie. Je n’ai rien à me reprocher à ce sujet, mais bon tu peux bien croire ce que tu veux, je m’en contrefiche ! » Pansy manqua de s’étouffa. Alors là c’était le bouquet. Parce que vendre des potions à des mangemorts légalement reconnus, donc leur venir en ordre, ce n’était pas un crime ça peut-être ? Nott était un criminel, un putain de criminel la preuve étant, Théo n’avait pas été inculpé pour le meurtre de ce dernier. Ca lui avait même sauvé les fesses – bien que cela soit plutôt honteux. Elle avait vendu des potions à un violeur ! Et elle faisait comme si ce n’était rien. Cette fille venait définitivement de passer sur sa liste noire. « Bon je vais te laisser rejoindre tes amies, qui sans toi on l’air complètement perdue, mais sache que la vie en dehors de Poudlard ne marche pas comme tu sembles le croire. Il faut vraiment que tu arrête de te prendre pour ce que tu n’es pas Pansy! Essayer de se rendre intéressante de cette manière, ce n’est pas franchement digne d’une jeune fille de bonne famille… » Et avant que Pansy puisse répliquer – certainement par un sort – la blonde était déjà partie. La Serpentarde resta à la table interdite, les paroles coincées en travers de la gorge. Cette fille allait regretter tout ce qu’elle lui avait dit. Elle allait définitivement souffrir. Comment osait-elle lui parler ainsi ? Elle pensait qu’elle ne savait rien ? Elle n’était pas sûre qu’Isis se soit retrouvée coller contre un mur sans défense pendant que le père de son petit-ami essayait d’abuser d’elle. Elle savait très bien comme c’était en dehors de Poudlard. Plus que bien, trop bien. Et ce n’était nullement pour faire son intéressante qu’elle faisait ça, de cette attention elle n’en voulait pas. Elle voulait protéger Draco nuance. Quant à sa famille, elle n’avait plus de parents alors qu’est-ce que ça pouvait faire ? Pansy ferma les yeux et compta jusqu’à cinq, le temps de ravaler ses larmes. Un, deux, trois, quatre… « Pansy ? Alors ? Elle a eu sa dose ? » « Dégage Daphné. » Elle se leva brusquement à son tour et sortit du bar au moment où les garçons arrivaient. Elle passa devant eux sans leur adresser un mot et prit la direction de Poudlard. Elle savait que Théo la rattraperait et cette idée lui réchauffa un minimum le cœur.