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| | Pansy ϟ Be proud to be a bitch or you'll be fucked |  |
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 | Sujet: Pansy ϟ Be proud to be a bitch or you'll be fucked  Mer 7 Mar - 22:31 | |
| pansy parkinson  Pansy Prudence Parkison. Le nom complet de la jeune femme bien qu’elle n’utilise que très rarement son deuxième prénom, trop de p tue le p. Elle est née le 15 février 1980 dans le manoir Parkinson. Elle est de sang-pur. Ses amis la surnomment Pans’ mais soyez sûrs d’être appréciés de la jeune femme si vous ne voulez pas qu’elle vous envoie un sort. La brune a donc 18 ans et est en huitième année. Elle est orpheline et sort avec Théodore Nott bien que leur relation batte de l’aile en ce moment. C’est une jeune femme qui peut paraître vulgaire et elle l’est à l’oral tout du moins. Une vraie Serpentarde, elle est ambitieuse, froide, peste. Elle n’a pas de pitié pour ceux qui ne sont pas ses amis et elle n’hésite pas à humilier des personnes qu’elle n’aime pas. Elle est la reine des rumeurs et en lance beaucoup. Elle est préfète et est assez intransigeante dans son genre. Ceux qui la connaissent vraiment savent que sous son apparence arrogante se cache une jeune fille meurtrie par la guerre comme beaucoup de personnes.▬ Quelle est/était ta matière préférée à Poudlard ? Pourquoi ?
A bien y réfléchir, la jeune femme hésiterait entre deux matières. Les potions et la divination. Les potions parce qu’elle n’est pas mauvaise, que généralement Théo ou Draco sont ses partenaires et qu’ils l’empêchent de se tromper. Ce qu’elle adorait en potions était de voir Rogue rabaisser Granger mais maintenant ce cher Rogue est mort et la nouvelle professeure… est bien est haute en couleur mais ce n’est plus pareil. De ce fait la divination est sans doute sa matière préférée parce qu’elle n’a qu’à inventer n’importe quoi pour avoir une bonne note et aussi parce que voir Potter se faire prédire sa mort tous les trois quatre matins est hautement passionnant et divertissant.
▬ Et quelle est celle que tu détestes/détestais ? Pourquoi ?
La matière que Pansy déteste le plus ? La botanique sans hésiter. Sa moyenne n’a jamais dépassé le D de désespérant et c’est sans doute normal puisqu’une fois sur deux la brune refuse de toucher la plante. Il faut la comprendre. Sa manucure est parfaite et elle n’a pas envie de l’abîmer en plongeant ses doigts dans du terreau. Ses fringues valent une fortune et là encore, elle n’a juste pas envie de mettre une substance non lavable sur ses précieux vêtements. Surtout que généralement les plantes griffent, sont vénéneuses, mortelles et Pansy s’aime trop pour risquer sa vie pour une note. Elle se contente donc de fusiller la plante du regard, le plus loin possible de la plante en question et manquant de sauter ou de crier à chaque fois que le monstre s’approche d’elle.
▬ Quand et comment as-tu découvert tes pouvoirs magiques ?
La brune devait avoir trois quatre ans quand c’est arrivé. Elle était chez les Malfoy et essayait vainement d’attraper Draco mais ce dernier se planquait d’elle parce qu’elle lui faisait peur – et aujourd’hui elle se fout bien de sa gueule – néanmoins à cet âge là, Pansy ne trouvait pas ça du tout amusant de courir tout le manoir Malfoy pour trouver son idiot de meilleur ami. De ce fait, elle a fini par s’agacer et s’est mise à pleurer et à taper du pied pour qu’on lui ramène Draco et tout de suite. Capricieuse déjà oui. Néanmoins, personne ne venait et sa colère a pris des proportions inquiétantes pour une petite fille de son âge. Elle a fait exploser une vitre au final. Son père a payé pour les réparations et elle ne s’est pas fait gronder parce que faire une première démonstration de magie est toujours un événement qu’on célèbre chez les sangs-purs. Néanmoins, pour éviter de réparer toutes les vitres du manoir, Draco a eu interdiction de se cacher d’elle. Ca ne l’a pas vraiment dérangé, le blondinet un peu plus évidemment.
▬ Quel est le métier que tu aimerais faire ou que tu exerces ?
En toute honnêteté, Pansy n’a aucune idée de ce qu’elle veut faire plus tard. Ce n’est pas comme si les matières enseignées à Poudlard provoquaient chez elle une véritable passion. Elle se sert de la magie parce que c’est pratique et qu’elle est une sorcière mais de là à dire qu’elle veut passer sa vie à métamorphoser des trucs ou à faire des potions c’est un peu poussé. Il est hors de question qu’elle travaille au ministère ou encore à Sainte-Mangouste parce qu’aider les gens la répugnent. Elle ne voit donc pas trop ce qu’elle peut faire, est-elle obligée de travailler ? Non. Elle va épouser Théo qui est riche et elle est riche alors elle peut bien se passer de choisir un métier. Néanmoins Pansy est une féministe, une femme indépendante qui tient à pouvoir subvenir à ses besoins, aussi ne pas travailler l’ennui un minimum. Parfois elle se dit qu’elle pourrait se diriger vers la mode parce que c’est un milieu qui la passionne. Peu importe ce qu’elle fera au final parce que ce sera aussi génial qu’elle l’est.
▬ Si tu devais choisir ton lieu préféré dans le monde magique, où serait-ce ? Pourquoi ?
Personne ne se moque mais si la brune devait choisir l’endroit qu’elle préfère dans le monde magique, ce serait un grand arbre majestueux et certainement quinquénaire. Un arbre qui se trouve en plein dans le parc qui entoure la propriété Malfoy où son meilleur ami a grandi, où elle a grandi plus que chez elle. Cet arbre, elle y a grimpé quand elle avait huit ans. Ce n’était pas son genre de monter dans un arbre, pas le genre d’une fille de sang-pur mais ce jour-là, elle l’avait fait. C’était même elle qui était l’instigatrice de cette idée. Avec Draco, ils étaient montés tout en haut et quand ils étaient arrivés, le paysage avait été à couper le souffle. Il l’est toujours. Quand on monte tout en haut, on a juste l’impression de pouvoir attraper la lune, de pouvoir dominer le monde, de pouvoir se jeter dans le vide et voler. Le vent qui bat le visage, les bruits des oiseaux qui vous bercent des plus belles mélodies, le bruissage des feuilles qui vous donnent des caresses maternelles. Ce spectacle est juste parfait. Pansy n’est ni poète ni portée sur la nature. Elle est plus vulgaire qu’autre chose et aura tendance à fusiller du regard un oiseau qui passe dans son champ de vision. Les belles choses pour elle sont faites de soie et de diamants mais quand elle est tout en haut de cet arbre, elle se rappelle d’un baiser innocent, de deux lèvres pressées les unes contre l’autre seulement par affection, elle se rappelle qu’à ce moment, le bonheur était pur et rayonnant. Elle se rappelle qu’elle se sentait forte, puissante, majestueuse, sorcière. Alors oui si, elle doit choisir son endroit préféré dans le monde magique, elle choisirait cet arbre où là-bas, elle a l’impression qu’elle pourrait sauter et voler.
▬ Qu'est-ce que préfères/préférais faire à Poudlard ?
Sentir tous les regards sur elle. C’est définitivement ce que Pansy préfère. Parce qu’en toute honnêteté, la brune est la princesse de Poudlard. Certes, on la critique facilement, certains la pensent triviale et vénale et c’est totalement vrai. Pansy est la première à la reconnaître, la première à en jouer. Elle se fiche d’être traitée de tous les noms parce que cela ne l’atteint pas. Aussi parce qu’elle sait ce qu’est la vengeance, taper où ça fait mal, c’est son truc. Aussi, ce qu’elle préfère, c’est se balader dans les couloirs de Poudlard, la tête haute et voir tous les regards tournés vers elle. Que ce soit de haine, de désir, d’amitié, elle s’en contrefiche, ce qu’elle veut c’est être le centre d’attention et c’est le cas. Les silences qui retentissent après qu’elle ait lâché une bombe sont les plus délicieux.
▬ Pour les élèves, indiquer votre moyenne dans les matières :
Potions : E - Métamorphose : A - Sortilèges : E - Histoire de la magie : E - DCFM : A - Astronomie : A - Botanique : D.
▬ Pour les troisièmes années et plus, indiquer vos deux options et vos moyennes dans ces matières :
Divination: E - Etude des runes : A.
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a) C’est le moment de la répartition. Ton nom vient d’être appelé et tu dois t’avancer jusqu’au tabouret sous le regard de tout le monde. Que ressens-tu ?
¤ Tu envisages presque de te précipiter sur le tabouret le plus vite possible pour être sûr qu’on ne te verra pas trop tellement tu es mort de peur.
¤ Tu t’avances lentement faisant de sorte qu’on voit ton meilleur profil, certain d’atterrir dans la maison de ton choix.
¤ Tu y vas normalement parce qu’après tout il faut bien passer par-là et surtout, tu aimeras bien pouvoir poser tes fesses quelque part.
¤ Tu es tellement excité de ton arrivé à Poudlard et pressé d’être réparti quand l’attente de ton nom, tu cries « c’est moi » et te dépêche d’aller jusqu’au tabouret manquant de te ramasser. Mais tu es le premier à en rire.
b) Tu vois des élèves de septième année embêter un première année, que fais-tu ?
¤ Tu cours les rejoindre et martyrise l’élève avec eux.
¤ Tu fais demi-tour aussitôt et pars le plus vite possible de peur qu’ils ne te voient.
¤ Tu ne réfléchis pas et fonces dans le tas même s’ils sont cinq et que tu es tout seul.
¤ Tu analyses la situation et cours chercher un professeur.
c) En cours tu es assis :
¤ Devant, en face du professeur, prêt à répondre à toutes les questions.
¤ Dans un coin sombre en espérant que la prof ne te remarque pas.
¤ Au milieu, prétendant écouter mais discutant avec un ami sous ta cape.
¤ Au fond de la classe, appuyé nonchalamment contre ta chaise, montrant clairement que tu n’écoutes pas mais qui osera te le reprocher ?
d) Au chemin de traverse, ta boutique préférée est :
¤ Fleury&Botts parce que tu adores les livres et que tu donnerais des mille et des cents pour un exemplaire unique.
¤ Dans une animalerie parce que tout est tellement… duveteux !
¤ Chez Weasley, farces pour sorciers facétieux pour trouver de quoi faire la blague de l’année !
¤ Chez Barjow et Beurk où tu es sûr(e) de trouver un objet bien que maléfique mais ça ne te dérange pas outre mesure.
e) Lors d’une soirée :
¤ Tu fais une entrée très remarquée tant tu brilles par ton élégance.
¤ Tu arrives le plus discrètement possible et cours rejoindre un coin sombre où personne ne te verra.
¤ Tu fais une entrée très aperçue car tes amis t’interpellent sans aucune discrétion dès qu’ils te voient
¤ Tu arrives normalement, vas parler à une connaissance et te sers un verre tout en te promettant de ne pas trop consommer.
f) Si un inconnu devait te décrire au premier regard, il dirait :
¤ Que tu as l’air gentil assis dans ton coin, tranquille.
¤ Que ton regard noir fait froid dans le dos et que tu ne donnes pas envie de parler.
¤ Que tu as l’air d’une personne très joyeuse qu’on doit adorer avoir pour amie.
¤ Le nez plongé dans tes bouquins, on ne sait pas quoi penser de toi mais tu as l’air amical et ouvert.
g) Comment décrirais-tu chaque maison dans l’ordre suivant : Serpentard, Gryffondor, Serdaigle, Poufsouffle ?
¤ Ambitieux, bruyants, érudits, justes.
¤ Arrogants, cools, trop sérieux, gentils.
¤ Brillants, suicidaires, fréquentables, inutiles.
¤ Effrayants, courageux, intelligents, patients. | → Prénom ou pseudo : Emma Ventury
→ Age : 18 ans
→ Présence sur le forum : Sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre parce que super admin 
→ Comment as-tu connu DAMN IT HOGWARTS ? Je l'administre
→ Comment le trouves-tu ? Magnifique 
→ Autres choses à faire partager : 
→ Crédits : (c) Young&Useless, Pepperland, Flesh Couture, Stellaire.
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Dernière édition par Pansy Parkinson le Dim 27 Mai - 11:54, édité 17 fois |
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| | Sujet: Re: Pansy ϟ Be proud to be a bitch or you'll be fucked Mer 7 Mar - 22:31 | |
| « le bonheur ne tient qu'à un fil » Quand Pansy arrive dans la grande salle, elle a cet air triomphant sur le visage qui montre qu’elle a obtenu ce qu’elle veut. Le déjeuner a commencé depuis dix minutes, aussi est-elle en retard et les regards se tournent vers elle. Elle en sourit et marche d’un pas de princesse jusqu’à sa table. Elle s’assied entre Draco et Théo, le bras de ce dernier vient aussitôt entourer sa taille et il l’embrasse doucement. Elle sent son cœur bondir dans sa poitrine et appuie un peu plus contre ses lèvres pour sentir la chaleur de son petit-ami. A chaque fois qu’elle l’embrasse, c’est magique, parfait et elle manque de s’envoler au septième ciel. Elle l’aime et si chez les autres, elle trouve l’amour con et guimauve, chez elle c’est comme boire du nectar à même le fruit et c’est terriblement bon. Elle est convaincue que quand on a trouvé le bon, tout est forcément magique avec lui. Et le premier qui ose dire le contraire, elle lui envoie Crabbe ou Goyle pour lui carrer un doigt dans le cul jusqu’à ce qu’il admette avoir tort et elle raison. Quand elle s’éloigne de Théo, elle tombe sur Blaise qui les regarde avec une moue mi-amusée, mi-contrariée. « Tu es tellement fascinante Pans’. Comment peux-tu être cette fille qui lâche une centaine de vulgarité en une heure et une guimauve quand t’es avec Nott ? » « Je t’emmerde Blaise. » « Tu vois ! Tu es un total mystère à mes yeux. » Cette dernière lui jette un regard noir et finalement commence à se servir en pommes de terre et salade avec peut-être une tranche de viande. Peut-être. Théo ne dit rien, ce n’est pas le genre de personne qui ouvre la bouche pour rien dire ou remettre Blaise à sa place parce que ça ne sert à rien. Elle sent le regard Draco sur elle et elle sourit parce qu’elle sait exactement à quoi le blond pense bien qu’il ne le dira pas à haute voix. Trop peu Serpentard. C’était assez étonnant le contraste qu’il y avait entre ce qu’ils étaient réellement et ce qu’ils montraient. Draco qui passait pour un connard fini, un fils à papa pourri gâté mais qui au fond avait peur de son père et qui tenait à ses proches bien plus qu’il ne le montrait. Elle qui se comportait comme une catin vulgaire la plupart du temps, méchante et arrogante mais qui était définitivement amoureuse d’un homme avec qui elle partagerait toute sa vie, elle en était certaine. Théo lui, c’était un peu différent parce que, bien sûr il n’était pas pro Voldemort, mais était solitaire et assez introverti si bien que personne ne s’offusquait qu’il ne parle pas beaucoup. Il n’y avait que quand ils étaient en parfaite intimité qu’il se laissait totalement aller et parlait de tout et rien, l’emmerdait, la regardait comme si elle était la plus belle chose au monde. Et puis Blaise… Oui mais non, Blaise était un crétin fini, grande gueule qui parlait pour pas grand-chose et qui était le seul à faire le fou, à tenir tête à Draco et à la draguer sans recevoir un regard noir de Théo. Blaise avait une mère affreuse mais qui n’avait rien à faire avec Voldemort alors il pouvait se dire neutre. Pour l’instant…
« Alors, elle s’est mise à chialer et à appeler sa mère comme tu l’avais prévu ? » Pansy hoche la tête tout en grignotant une feuille de salade avant de se tourner vers Draco qui vient de poser la question. Elle se cale un peu mieux contre son petit-ami et sourit, un sourire cruel qui fait frissonner la moitié des Poufsouffles. « Elle en aurait pissé dans sa culotte. C’était à se tordre de rire. On la reprendra pas de ci-tôt. » « Combien que dans la journée on reçoit la visite de Potter grand défendeur de la veuve et l’orphelin qui va nous dire qu’on est des connards sans cœur, blabla blabla ? » Pansy rigole suivit de Draco et Blaise. Théo sourit et des personnes comme Daphné Greengrass ou Goyle se permettent de lâcher un rire mais ils se reçoivent un regard noir parce que ça ne les regarde pas. Blaise, Draco et elle, c’est la saint-trinité de Serpentard, ensemble pour toujours et à jamais. Théo lui ne participe pas vraiment aux complots, il les écoute, les aiguille quand le tout devient trop tordu et surtout trop casse-gueule et on le respecte parce qu’il est un de leur proche mais ce n’est pas le Serpentard le plus machiavélique et Pansy sait très bien qu’il ne pourrait pas tenir les Serpentards d’une main de fer comme Draco le fait. Elle s’en fiche, elle l’aime comme il est, elle ne veut pas un chef autoritaire, elle veut un homme qui l’aime. Bref. Quand Draco, Blaise et elle parlent ensemble sans avoir invité personne d’autre à se joindre à la conversation, c’est qu’elle est privée et que même si tout le monde peut l’entendre, la politesse est de faire comme si de rien n’était. C’est un moyen de faire se sentir inférieur aux autres. Même les septièmes années ou les sixième n’osent rien leur dire pourtant ils ne sont qu’en cinquième année. Ca ne change rien, ce sont eux les préfets – Draco et elle – et ils font la loi. Ce qu’elle fait bien comprendre à Daphné qui replonge dans son repas. Idiote pense-t-elle. « Je crois que c’est Granger qui va venir nous faire la morale. » Pansy renifle. « Qu’elle vienne, elle va vite comprendre comment je vois les choses. » Draco sourit et elle sent la pression de la main de Théo s’affermir autour de sa taille. Parce que tout cette histoire c’est à cause de Théo. Indirectement du moins. Une gryffondor de cinquième année avait fait des avances à son petit-ami toute la semaine, osant dire qu’elle n’était pas fidèle vu son comportement de putain. Pansy lui avait fait comprendre sa douleur. La brune est jalouse et possessive, elle saute presque de son siège dès que quelqu’un est trop caressant avec son petit-ami, tout sexe confondu. Théo ne dit généralement rien excepté la fois où la brune était partie au quart de tour à cause d’un garçon. La verte et argent tenait à préciser qu’il a fait son coming-out et est donc bien gay ! Parfois, Pansy entend dire qu’elle porte la culotte dans leur couple mais c’est totalement faux. Théo est aussi possessif et il ne faut pas croire que Goyle et Crabbe vont refaire le portrait d’un type, c’est forcément sur ordre de Draco ou si c’est le cas, quelqu’un lui a soufflé l’idée. Théo est bien plus fort qu’elle, c’est toujours lui qui la rassure, qui l’aide à supporter les insultes quand elles sont trop blessantes, qui sait si bien l’embrasser… Le silence s’installe et chacun mange perdu dans ses pensées.
C’est Théo qui reprend la parole et cela étant rare chez lui, Pansy se tend aussitôt. « Qu’est-ce qui se passe à la table des profs, ils sont agités depuis tout à l’heure ? » En effet, le courrier a été distribué un peu plus tôt et depuis ils sont sur les nerfs. La brune les observe un instant avant de se lasser. Elle les ignore et recommence à manger. Au moment où elle va se servir une tranche de viande, un coup de coude de Draco dans les côtes la fait sursauter. « Si tu me sors un truc sur ma ligne Dray, je te castre, compris ? » « Pans’… Le vieux fou s’amène. » Elle se retourne et se retrouve en face d’une vieille barbe blanche et d’une robe de sorcier de qualité où elle peut presque deviner un ventre bedonnant. Elle retient une grimace et relève la tête pour tomber sur un regard embêté, presque triste, caché par des lunettes en demi-lune. Elle a beau ne pas l’aimer, elle le trouve impressionnant comme personne. « Miss Parkinson, venez avec moi, je dois vous parler de quelque chose » La brune sait aussitôt que quelque chose ne va pas. Elle sent le regard inquiet de Blaise et Draco et elle sent l’hésitation chez Théo qui finit par la lâcher. Dumbledore lui indique la porte sur le côté, le couloir réservé aux professeurs et elle s’y dirige. Du coin de l’œil, elle voit le directeur la suivre ainsi que McGonagall et Rogue. Pas bon pense-t-elle. Pas bon du tout. La porte s’ouvre d’un coup quand elle arrive dessus et elle pénètre dans le couloir suivi des autres professeurs. Un peu déçue de voir que ce n’est qu’un couloir comme les autres, elle finit par se tourner vers les professeurs. Elle peut voir une expression presque triste sur le visage de Rogue et elle commence définitivement à flipper. « Qu’est-ce qu’il y a ? » Dumbledore et McGonagall se retournent vers son directeur de maison qui inspire et se lance. « Miss Parkinson, un corps a été retrouvé plutôt dans la matinée. Il semblerait que ce soit votre père. On pense qu’il a été assassiné par le Seigneur des ténèbres. La marque flottait. » Pansy regrette d’avoir mis des talons, parce que ses jambes de la supportent plus et elle est bien trop haute pour arriver à tenir debout. Elle titube jusqu’au mur, son cerveau semble s’être arrêté, le mot « mort » résonne dans sa tête. Non… « Non… Ce n’est pas possible mon père… Vous savez très bien qu’il… » Elle lance un regard à Rogue qui comprend très bien ce qu’elle veut dire. Le père Parkison était un mangemort oui. « Je sais Miss mais ça ne change rien à ses yeux, il n’a pas d’alliés. » « Miss Parkinson, vous n’avez plus de parents à ce jour et nous aimerions savoir si votre père avait prévu cette situation, qui se chargerait de votre tutelle. Sinon, un de nos professeurs peut se porter garant de vous et vous protéger, de quelque situation quoique ce soit. » « Mon père ne peut pas être mort ! » Elle s’écroule par terre, les larmes s’échappent sur ses joues, laissant de grandes trainées noires, son mascara coulant aussi. Elle suffoque bientôt et ses sanglots déchirent sa poitrine. Son père ne peut pas être mort. McGonagall se penche et pose une main réconfortante sur son épaule. « Ne me touchez pas », crache-t-elle. Elle se sent perdue, elle a peur, elle ne comprend pas et elle a mal. Tellement mal. Elle murmure le nom de Théo en litanie et elle entend vaguement une porte s’ouvrir alors qu’elle ramène ses genoux contre sa poitrine dans une tentative vaine de se protéger d’une douleur qu’elle n’arrivera pas à gérer. Soudain elle sent des bras forts la soulever et elle s’accroche désespérément au cou de son petit-ami. Il lui murmure des mots doux à l’oreille et elle l’entend parler mais ne comprends pas tout. Elle pleure. Parce qu’elle réalise. Son père est mort. Elle est orpheline. Son père est mort…
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