Comme toujours depuis leur arrivée dans cette époque, c’est-à-dire, il y a un mois, Ella n’arrivait pas à dormir. Elle ne cessait de réfléchir dans son coin, à ses parents, à ses amis, tous ceux à qui elle tenait qui étaient restés dans leurs temps. Si seulement Draco et Harry avaient eu le temps pour les accompagner à la gare, ils seraient ici, avec elle. Mais leur travail leur prenait trop de temps, si bien qu’ils avaient plutôt chargés Chris de le faire. Elladora avait été déçue, mais n’avait rien dit, elle n’était plus une enfant. Au final, elle se disait qu’elle aurait dû protester et exiger qu’ils viennent. Ils devaient être morts d’inquiétude pour leurs enfants qui avaient tous disparus. Les gens de leur époque savaient-ils ce qui leur était arrivé ? George s’était-il aperçut de la disparition de la montre et averti tout le monde ? Elle n’en avait absolument aucune idée et cela la frustrée. Ces parents allaient-ils venir les chercher en personne à l’aide d’une seconde montre que George avait créé ? Tant de questions sans réponses qui l’empêchaient de trouver le sommeil. C’était vraiment frustrant. Ella soupira et se leva finalement de son lit. Elle regarda ses camarades de chambres dormir profondément, ils avaient bien de la chance. Elle prit sa robe de chambre couleur argent et l’enfila par-dessus son pyjama vert émeraude. C’était son père Draco qui lui avait offert l’ensemble pour la féliciter d’être la première serpentarde de la famille. Elle en avait été touchée, mais si elle avait atterri à Gryffondor ou poufsouffle cela aurait-il était pareil ? Sans doute que non. Elle enfila ses pantoufles, elles aussi argentées, ouvrit doucement la porte pour ne pas réveiller ses camarades et alla jusqu’à la salle commune. Elle frissonna, la pièce commençait à se refroidir, le feu n’étant pas entretenu. Elle prit une buche et la lança dans le feu et partie de la salle. Elle se retrouva dans le hall à ne pas savoir quoi faire. Elle jeta un œil vers la grande porte, mais repoussa l’ide aussi sec, elle ne pouvait pas faire sans se faire prendre, elle se contenta donc de monter les escaliers en priant pour ne pas tomber sur Rusard, de toute façon si c’était le cas, il serait facile de lui échapper, il n’avait plus vingt ans le pauvre homme. Elle grimpa au premier étage et se rendit à la salle des armures. Elle aimait cette salle, elle ne savait pas pourquoi, elle imaginait les armures s’animait et aider à combattre pendant la guerre au château. Elle était persuadée que parmi-elles, elle était en sécurité. Elle se planta devant l’une d’elle et l’admira. Elle brillait à la lueur de la lune, c’était dans ses moments là qu’Ella se rendait vraiment compte à quel point elle vivait dans la magie. Elle fit ainsi le tour de la salle en détaillant chaque armure, essayant de trouver des différences avec les autres.

Tenebris aimait le passé. Pourquoi ? Et bien tout simplement parce qu'elle pouvait espionner Potter de loin et chercher ses faiblesses. En plus, à cette époque, il était beaucoup plus jeune qu'elle et par conséquent, elle était donc plus puissante que lui, ce qui lui donnait un avantage.
Pour le moment, Tenebris se tenait à carreau, n'ayant pas vraiment envie que tout le monde sache ses intentions. Elle éxecutait donc son travail de Préfète en Chef, par cette belle nuit, un mois après son arrivée à cette époque.
La brunette arpentait les couloirs du château en silence, à la recherche du moindre petit bruit qui laisserait présager qu'un élève n'était pas dans son dortoir par cette nuit. Et pour le moment, tout était calme, ce qui lassait d'ailleurs la Verte et Argent. Elle descendit donc au premier étage, se rapprochant ainsi par la même occasion de sa salle commune, au cas où elle pourrait aller se coucher. Mais un bruit de porte qu'on ouvre la tira de ses pensées et un sourire machiavélique naquit sur ses lèvres : elle tenait enfin quelqu'un...
A pas de loup, elle s'approcha donc de la première porte qu'elle trouva légèrement entrebaillée. Il y'avait quelqu'un dans la salle des armures. Sans bruits, elle s'engouffra dans la pièce silencieuse, cherchant du regard l'élève pris en flagrant délit. Et bien que cette élève lui fasse dos, Tenebris pût reconnaitre la chevelure blonde de son ennemie de toujours : Potter Malefoy.
Alors que le silence emplissait l'air et que la blonde observait les armures, la brune prit alors la parole, sur un ton mielleux :
-Alors comme ca on sort en exploration nocturne ?

Tenebris détestait Elladora. Tout simplemet car elle ne faisait pas partie de son groupe et qu'en plus elle refusait de le faire. Elle tenait vraiment trop de Potter et Tenebris se demandait sérieusement parfois ce que faisait cette gamine à Serpentard alors que sa place aurait été à Gryffondor... Mais c'est une toute autre histoire...
Fière donc de voir qu'elle avait fait peur à sa camarade de classe et ennemie, Tenebris la jaugea donc du regard, sa baguette à la main, prête à se défendre au cas où la gamine de Potter lui lancerait un sortilège. Mais au lieu de cela, la blonde resta calme, annonçant qu'elle ne pouvait pas dormir, qu'elle n'avait rien fait de mal, qu'elle n'était pas dans un couloir interdit et que McGonagall prendrait certainement sa défense. La brunette ne pût s'empêcher de rire d'une manière sarcastique, en lançant froidement :
-La question n'est pas de savoir si tu as fais du bruit et si tu es dans un endroit interdit quelconque. Quand à McGo, elle n'est pas là pour décider de ta sanction. En fait, la seule présente c'est moi, la préfète-en-chef...
Oui, la préfète-en-chef la plus méchante de toute l'histoire de Poudlard après son père d'ailleurs... Elle fixa dons son ennemie qui s'avançait vers elle, lui disant qu'elle devait la laisser passer pour qu'elle aille se coucher. Mais Tenebris n'en avait pas finit avec elle, puisqu'elle reprit, sur un ton cassant :
-Ca ne sert à rien que tu retournes te coucher si tu n'as pas envie de dormir... Reste plutôt ici, avec moi...
Oui, forcément, ca n'incitait pas à rester trop longtemps. Mais Tenebris n'en avait que faire. Bien lancée, la gamine reprit, toujours avec autant de froideur :
-Et puis, peu importe le fait que tu ne sois pas dans une partie interdite du château et que tu ne fasses pas de bruit... Le couvre feu est passé depuis longtemps... Reflechissons à ta punition...