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 IZAR ☼ I'm not who you think I am

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IZAR ☼ I'm not who you think I am Empty
MessageSujet: IZAR ☼ I'm not who you think I am   IZAR ☼ I'm not who you think I am Icon_minitimeJeu 12 Juil - 16:01

IZAR ☼ I'm not who you think I am Angry-blaine

Quand Julius se réveilla ce matin, la première chose qui le frappa fut le silence. Il était plutôt tôt mais à chaque fois qu’il émergeait d’une nuit de sommeil, il y avait toujours du bruit. Généralement produit par sa femme qui avait toujours eu des sommes agités aussi loin qu’il s’en souvienne. A une époque, ça aboutissait toujours à des heures de sexe torride. Aujourd’hui, quand elle lui donnait un coup en pleine nuit, il envisageait sérieusement d’aller émigrer dans une autre chambre de leur petit manoir. A une époque, quand sa femme partait quelques jours, il tentait toujours de la retenir parce qu’il adorait avoir sa présence à ses côtés. Quand elle lui avait annoncé il y a deux jours qu’avec sa sœur elle allait passer quelques jours dans une sorte de séminaire, il s’était retenu de sourire franchement face à la liberté qu’il allait enfin avoir. Ce qui en soit prouver deux choses. Que son mariage allait mal parce qu’il trouvait sa femme étouffante. Vraiment étouffante. Il se redressa dans son lit et jeta un tempus d’un geste vague. Huit heures et deux minutes. Aujourd’hui, il travaillait chez lui, il n’avait pas envie de se rendre au ministère pour se faire jauger du regard. Tout ce qu’il avait à faire n’était que paperasse qu’il avait embarqué la veille. Il se leva donc et alla profiter d’une longue douche chaude tout en se disant qu’il pourrait manger quelques cochonneries aujourd’hui plutôt que les plats que sa femme demandait aux elfes de préparer. Malgré son port hautain et sa froideur, Julius ne venait pas d’une famille de sang-pur, il était sang-mêlé et il y avait des manies qu’il avait bien du mal à perdre comme ne pas mettre ses pieds sur son bureau. C’était le prix quand on voulait épouser une sang-pur, se plier aux coutumes. Mais parfois ça lui pesait. Julius voulait une famille et de l’argent, les traditions, il s’en serait volontiers passé. Mais il aimait Laureen. Il l’aimait encore…

Son regard se posa sur la marque des ténèbres qui ornait son bras et il se dit qu’il avait peut-être mal joué en décidant de le rejoindre. Bien sûr, avant sa résurrection, il en avait entendu parler. De son projet tellement… parfait. Eradiquer les nés-moldus – Julius avait pris cela comme pour un éradiquer les moldus tout court – qui n’avaient pas leur place dans le monde magique. Il l’avait donc rejoint en âme et conscience mais il avait fini par regretter ce choix. Déjà, le sorcier était certes puissant mais toutes ses années à errer ont atteint son cerveau et de prêt. Julius aurait dû se retirer dès qu’il avait vu son obsession pour Harry Potter devenir dangereuse pour sa sécurité. Il ne l’avait pas fait, Merlin seul sait pourquoi mais il était certain que le Seigneur des ténèbres avait sous-estimé Harry Potter. C’était évident aux yeux de Julius que le gamin – même s’il n’avait que 17 ans – ne se laisserait pas faire. Il y avait trop en jeu. Pour connaître un tant soi peu la vie du garçon, il savait qu’il ne se serait pas rendu. Le Lord avait menacé sa famille, ses amis, avait tué des gens importants pour lui. Il était évident que le gamin ne se laisserait pas faire. Julius n’avait pas participé à la bataille finale par ce fait. Quand il avait vu son maître être si fou, il avait su que ça ne tournerait pas en sa faveur et avait empêché sa femme de s’y rendre. A partir de ce moment, toutes les décisions qu’il avait prises, c’était en fonction de sa famille. Il avait tenté de minimiser son implication avec quelques pots de vins et appuis extérieurs. D’un côté, ce n’était pas comme s’il voulait vraiment tuer des sorciers… Juste les moldus. Rien de plus.

Finalement, il sortit de la douche et alla s’habiller. Quand il descendit, son petit-déjeuner était prêt et quand il mordit dans une tartine, une saveur de cacahuète envahit sa bouche et il manqua de s’étouffer de surprise. C’était réellement flippant que les elfes sachent que c’était son pêcher mignon. C’était ce qu’il s’achetait quand il était petit avec ses maigres économies. C’était son réconfort. Mais sa femme trouvait ça trop… Petit monde. Il apprécia donc son repas et partit de bonne humeur travailler. Le fait était qu’on lui avait demandé de faire des comptes rendus de tous ses dossiers – on cherchait à l’avoir au moindre petit faux pas – et si c’était le travail des secrétaires il avait dû s’y plier. Néanmoins, il en était presque reconnaissant puisque ce travail lui permettrait efficacement de ne pas penser aux choses auxquelles il ne devait justement pas penser. Choses qui revenaient dans son esprit dès qu’il était seul et inoccupé. Et il ne passerait pas. Il se plongea dans un travail pendant une heure quand un elfe vient l’avertir que quelqu’un voulait le voir et que c’était important. Julius haussa un sourcil et se leva. Il traversa le hall et ouvrit la porte. La vision qu’il eut était clairement la dernière à laquelle il s’attendait. Aussitôt un froid mordant l’envahit et d’une voix glaciale, il s’adressa à son visiteur. « Rosier, qu’est-ce que tu fais chez moi ? »
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MessageSujet: Re: IZAR ☼ I'm not who you think I am   IZAR ☼ I'm not who you think I am Icon_minitimeVen 13 Juil - 9:17

Il y a des matins où on ferait mieux de ne pas se lever. Parce qu’il fait trop froid, parce qu’il y a un peu trop de vent ou encore parce que la chaleur d’un lit confortable et plus appréciable que la vue d’une rue sinistre. Enfin c’est ce que certaines personnes, bien trop débile pour apprécier les vrais plaisirs de la vie, vous répondrons. Personnellement j’ai toujours apprécié le froid, le petit matin, le vent… Toutes ces choses qui agasse le commun des mortels. La vie est trop courte pour que l’on passe son temps à rêvasser dans un lit confortable. L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt et ceux qui n’ont pas peur du vent.
Appuyé contre le mur d’une maison j’attends. Je laisse le vent souffler sur moi, dans mes boucles brunes, faire voler mon manteau noir … Et je me grille une cigarette. J’attends et j’étudie. Je commençais un peu à perdre mon temps à Poudlard. 3 semaines que j’étais revenu de Slovaquie et je n’avais rien. J’avais beau m’être cassé la tête à infiltrer cette école et d’être rentré en contact avec certains, tous se comportaient de façon étrange et n’avaient pu me renseigner.

Il était donc temps pour moi de sortir mon carnet d’adresse et de recruter du vrai monde. Parce que les gamins de Poudlard ça va bien 5 minutes mais au bout d’un moment c’est mieux de s’adresser à des adultes. Malheureusement, aujourd’hui, la moitié sont mort et l’autre en prison. Il faut donc retrouver les quelques personnes qui ont été assez malins pour ne pas se faire prendre. Et j’avais appris de source sûr que Julius faisait partit de ceux-là. Cela ne m’étonnait même pas. Un gars dans son genre n’allait pas se faire attraper bêtement. Ou même tuer bêtement. Il aimait la vie et sa petite famille. Berk. Si j’étais d’accord pour dire que j’appréciais Julius, je n’avais jamais compris son besoin de fonder une famille. Mais bon. C’était comme ça. Et puis il restait à mes yeux l’exterminateur de moldu. Celui qui avait rejoint le Lord pour sa haine envers les moldus. Ces sales rats sans pouvoir. D’ailleurs … En y repensant… Cela faisait un bout de temps que je n’en avais pas saigné un. Qui sait. Peut-être qu’après que Julius se sera joint à moi, nous pourrions en descendre quelques-uns en souvenir du bon vieux temps. C’est donc le sourire aux lèvres que j’avançai, cigarette à la bouche et main dans les poches, vers l’entrée de sa demeure. « Y en a qui se mettent bien. » Il fallait le reconnaitre, la baraque de Julius était plutôt sympa. Mais je n’étais pas spécialement fan du grand luxe. J’avais bien sûr hérité du manoir Rosier à la mort de ma très chère mère mais je n’y vivais quasiment jamais. Déjà parce qu’on s’attendait surement à m’y voir et ensuite parce que c’était bien trop grand et trop moche. Mes parents n’avaient vraiment aucun goût en matière de décoration.

Ne perdant pas de temps, une fois devant la porte, je fermai le poing afin de frapper et d’annoncer ma présence. Je ne fus pas surpris de voir un Elfe de Maison ouvrir la porte afin de m’identifier. Enlevant la cigarette de ma bouche je soufflai un nuage de fumée par le nez tout en détaillant rapidement la bête. Je déteste les elfes. Ils me répugnent, ce sont des larves, les esclaves des sorciers … Et je pense que si il n’existait pas des moldus, ils seraient les créatures les plus insignifiantes de la planète. « Annonce-moi à ton maître. C’est très important. » Sans dire un mot, la bestiole se plia sur elle-même – elle avait sûrement comprit que j’étais quelqu’un d’important – avant de disparaitre. J’en profitai pour tirer une dernière fois sur ma cigarette avant de l’écraser sur le mur et de la jeter dans la pelouse. Ça fera travailler ses elfes comme ça. Et puis d’un geste rapide je remontai les manches de mon manteau, mettant en évidence la marque des ténèbres, dont la pâleur me fit mal au cœur. Il était vraiment temps d’agir … « Rosier, qu’est-ce que tu fais chez moi ? »

La porte c’était ouverte et Julius était apparu devant moi. Oh je ne m’attendais pas à de chaleureuse retrouvaille mais le ton qu’il avait pris me fit froncer les sourcils. Pourquoi n’était-il pas content de me voir ? Avais-je fait quelque chose de mal depuis que l’on s’était vu ? Pourtant ça remontait à un long bout de temps vu qu’on m’avait plus ou moins mit à l’écart ces derniers temps… « Eh bien Corcoran, quel accueil. » Je lui adressai un petit sourire alors que je mettais un pied en avant pour gagner du terrain. J’espérais vraiment qu’il me fasse entrer. Peut-être même que sa moitié serait là et qu’elle me donnerait une bonne raison de la tuer … Après tout je n’ai pas besoin d’attendre son autorisation. On est "ami" après tout non ? Petit coup d’épaule et voilà, je suis dans le hall d’entrée. « Sympa ta baraque. » Ma main fit un petit tour dans mes cheveux afin de remettre un peu d’ordre dans mes boucles puis j’entrepris d’enlever mon manteau. Au passage j’attrape mon briquet et quelques trucs trainant dans mes poches pour les glisser dans celles de mon jean noir. Bon certes les moldus sont vraiment des personnages inutiles. Mais il faut avouer que la mode moldu est plutôt pas mal. « Je viens parler affaire avec toi, camarade. » D’un mouvement désintéressé je jetai mon manteau sur un elfe qui passait par là. « Comme tu le sais nous avons subi une grosse perte il y a peu. » Je ne le laissais pas parler. Je prenais mes aises comme si il m’avait gentiment invité à le faire. Et comme je l’avais fait plus tôt avec mon manteau, je remontai les manches de ma chemise couleur rouge sang. « Et je pense qu’il reste toutefois un espoir. » Je m'arrêtai là. Attendant sa réaction tout en restant sagement immobile, les bras légèrement ouvert comme si je venais de lui déposer un cadeau sur son sol bien trop propre.

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MessageSujet: Re: IZAR ☼ I'm not who you think I am   IZAR ☼ I'm not who you think I am Icon_minitimeVen 13 Juil - 11:42

Julius s’était figé devant sa porte d’entrée en reconnaissant l’ancien mangemort – ou vu son statut de hors-la-loi son statut de mangemort tout court – qui n’avait pas vraiment changé depuis la dernière fois qu’il l’avait vu. Une barbe de plusieurs jours tout au plus et ses boucles brunes ressemblaient plus à un nid de corbeaux que véritablement à des cheveux mis à part ça, il semblait plutôt en forme pour un fugitif. Ce qui fit penser à Julius qu’il devait être encore plus sur ses gardes. Il déglutit silencieusement mais ne cilla pas après avoir posé une question plutôt froide à l’autre homme, le regardant droit dans les yeux pour lui montrer que si un devait être en situation de pouvoir, ce serait certainement lui. En fixant les iris marron de l’autre, il y détecta une légère lueur de folie qui était plus prononcée que la dernière fois qu’il l’avait vue. Parce qu’après tout, Izar était fou. Vraiment fou. Un peu comme tous les disciples du seigneur des ténèbres à y repenser. Bellatrix Lestrange ne lui avait jamais autre chose qu’un sentiment d’horreur. Cette réflexion sur l’état mental d’Izar le fit se tendre un peu plus si possible. Etre en fuite aurait rendu n’importe qui un peu fou. Manque de nourriture, heures de sommeil réduites et autres choses. Quand on était désespéré, on avait plus rien à perdre et Julius avait clairement conscience de cela et de ce fait, son ancien… camarade était dangereux. Plus que jamais il remercia que son épouse soit absente quoique… La connaissant, elle aurait pu lui offrir le thé, elle aussi avait pris la marque. Bien qu’elle avait été déclarée comme « mise sous pression par son entourage » ce qu’il avait mal digéré. Elle avait été presque plus enthousiasme que lui. « Eh bien Corcoran, quel accueil. » Avant même que Julius n’ait pu dire quoique ce soit, Rosier mit un pied en avant et pénétra dans sa demeure. Le sang de l’ancien mangemort se figea presque dans ses veines et il se mit à fixer désespérément le parc qui entourait sa propriété, cherchant le moindre mouvement de ce qui pourrait s’avérer être un auror dissimulé en buisson ou autre stupidité du genre. Parce que Julius avait certes plu ou moins à se faire innocenter mais ce n’était pas pour autant qu’il n’était pas sous période probatoire. S’il avait eu envie de voyager, il aurait dû remettre ses plans à plus tard car il avait interdiction de quitter le pays. Côtoyer des mangemorts hors-la-loi, pas vraiment bon pour son image, même plus. C’était sur la liste des choses qu’il ne devait pas faire. Il pinça ses lèvres si bien qu’elles devinrent une mince ligne qu’on ne voyait presque plus et regarda l’autre mangemort faire comme chez soi. Ses yeux tombèrent sur sa marque des ténèbres, plus lugubre que jamais et il dut retenir un frisson. Il ne savait pas comment il avait pu accepter de se faire marquer comme du bétail.

« Sympa ta baraque. » Julius ne répondit rien et regarda prendre ses aises comme s’ils étaient amis. Et en fait peut-être cela avait-il été le cas à une époque. Plus aujourd’hui. Depuis que Julius avait décidé de refuser à participer à la bataille finale, il se disait que depuis le début il faisait un peu tâche parmi les mangemorts. Certes, il était riche, avait un statut important dans la société et correspondait plutôt bien aux critères d’embauches mais… Déjà, il n’avait jamais considéré le seigneur des ténèbres comme son maître, son seigneur ou quoique ce soit d’autre. Il l’avait admiré certes mais de là à lui embrasser les pieds. Il avait pris la marque faute de choix et n’avait jamais cherché à grimper les échelons, restant dans la masse ce qui c’était révélé utile pour lui. Il n’avait aucune affection pour la torture. Certes il voulait se débarrasser des moldus mais bon un simple avada suffisait et on passait au suivant. Il n’était pas trop du genre à se salir les mains et on leur aurait donné des plats empoisonné que cela lui aurait amplement suffi. Les moldus étaient cruels, ils avaient brûlé les sorciers mais Julius refusait d’être aussi primaire qu’eux, de s’abaisser à leur rang. Il valait mieux que cela. Il n’avait jamais caché son aversion pour les moldus et c’était ainsi attiré la sympathie de mangemorts comme Izar. Mais il n’avait jamais dit tout ce qu’il pensait de la torture, du lord et autres joyeusetés du genre ce qui actuellement le mettait dans une situation embarrassante. « Je viens parler affaire avec toi, camarade. » Julius sut aussitôt de quoi il s’agissait mais attendit qu’il finisse de parler. « Comme tu le sais nous avons subi une grosse perte il y a peu. » Prévisible, pensa Julius. « Et je pense qu’il reste toutefois un espoir. » Julius haussa un sourcil se demanda ce qu’un gosse pouvait bien faire. Il n’avait même pas trente ans, à ses yeux, il sortait à peine des jupes de sa mère bien que son enfance n’avait pas dû ressembler à des câlins à tout va vu son comportement aujourd’hui. Julius se tenait toujours près de la porte qu’il se décidait à garder ouverte dans une invitation claire pour Izar à dégager de son hall d’entrée. Il jeta à nouveau un coup d’œil dehors. S’il y avait des aurors, ils seraient déjà intervenus non ? Et Izar était en fuite, il devait bien être assez futé pour ne pas se faire suivre par eux. Un instant, Julius pensa en fait à les prévenir, à jouer le citoyen modèle et à permettre l’arrestation d’un dangereux fugitif. Mais il n’en fit rien, il allait garder cette idée de côté et voir s’il ne pouvait pas juste mettre Rosier à la porte. « La chute du Seigneur des Ténèbres était prévisible Rosier. Il a sous-estimé Potter depuis le début et ça a été sa plus grande erreur. Le gosse avait trop à perdre pour se faire tuer. C’était évident que ça tournerait mal pour vous. » Il regarda le mangemort droit dans les yeux avant de reprendre. « C’est pourquoi je n’ai pas participé à la bataille finale et je comprends que vu ta situation les nouvelles du monde sorcier ne sont pas ta préoccupation la plus essentielle mais la Gazette a dressé un joli tableau de mon procès où j’ai été innocenté. » Julius se garda bien de lui dire qu’il y avait quelques conditions néanmoins. « Il n’y a donc aucune affaire que nous puissions traiter ensemble. Je te serais donc reconnaissant de partir. » Julius resta froid et impersonnel pendant tout son discours pour ne pas attiser la folie du brun un peu plus qu’il ne l’avait déjà fait en refusant de l’aider.
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MessageSujet: Re: IZAR ☼ I'm not who you think I am   IZAR ☼ I'm not who you think I am Icon_minitimeVen 13 Juil - 14:03

Nous étions à nous regarder, moi cherchant à comprendre ce qui clochait chez lui et lui à … Je ne sais pas quoi justement. Quelque chose clochait chez lui. Bon bien sûr j’avais toujours remarqué Corcoran était différent des autres Mangemorts que je côtoyais. J’avais vu depuis longtemps qu’il n’avait pas cette petite flamme, celle que j’avais dans le regard ou même que Bellatrix, la sale garce, avait. Cette flamme de passion qui représentait parfaitement notre adoration envers le Seigneur des Ténèbres. Mais là il y avait quelque chose de différent encore. Et je n’arrivais pas à mettre le doigt dessus. Les signes étaient pourtant clairs. Julius jetait des coups d’œil furtif dehors, il était froid, distant et légèrement crispé. Ma présence le dérangeait clairement. Qu’importe ! Une fois que je lui aurais exposé mon plan et ma vision des choses il sera tout de suite plus intéressé ! « La chute du Seigneur des Ténèbres était prévisible Rosier. Il a sous-estimé Potter depuis le début et ça a été sa plus grande erreur. Le gosse avait trop à perdre pour se faire tuer. C’était évident que ça tournerait mal pour vous. » J’inclinai légèrement la tête sur le côté en serrant la mâchoire. Premièrement je détestais que l’on m’appelle Rosier. Cela me rappelait mon père, partit bien vite heureusement, et sa femme, cette infâme et bien trop faible femme au foyer. Secondement, Julius parlait comme Rogue. C’est simple, j’avais l’impression d’avoir son sale visage de traite devant moi. Et il ne s’arrêta pas là. Plongeant son regard froid dans le mien il continua. « C’est pourquoi je n’ai pas participé à la bataille finale et je comprends que vu ta situation les nouvelles du monde sorcier ne sont pas ta préoccupation la plus essentielle mais la Gazette a dressé un joli tableau de mon procès où j’ai été innocenté. » Mouvement de recul. Procès, pas participé à la batail, innocenté. C’était quoi ces histoires ? C’est vrai qu’en y réfléchissant, je ne l’avais pas vu le peu de temps que j’avais passé sur le champ de batail. Très occupé par ma mission donnée par le Lord je n’avais eu le temps que d’y faire un tour avant d’être renvoyé là-bas par Léandre. Mais … Julius avait vraiment déserté ? Et il s’en était tiré ? Pourquoi personne ne lui avait fait payer cet affront ? Et puis c’était quoi cette histoire de procès ? Il avait donc été arrêté ! Ce sale traitre c’était fait attrapé et jugé avant d’être innocenté ! J’étais hors de moi. Il avait donc fini la queue entre les jambes, comme les Malfoy, à se repentir et à jouer le toutou pour le ministère tout ça parce qu’il avait trop peur de Azkaban ? Je ne comprenais décidément pas comment on pouvait s’abaisser à pareil chose. Je préférais nettement vivre dans une petite cellule (dont j’étais sûr de m’évader) plutôt que de me plier devant le Ministre et ses roquets.
Petit à petit la haine prenait procession de moi mais j’affichais toujours un visage neutre comme à mon habitude. C’est alors que Julius en rajouta une couche. « Il n’y a donc aucune affaire que nous puissions traiter ensemble. Je te serais donc reconnaissant de partir. » Ma main gauche était secouée de léger spasmes et je dû serrer le poing pour cacher ça. La droite vint caresser mes boucles brunes alors que je fixais un point invisible sur le sol. « Tu es en train de me dire que … » ma voix était très calme, sans intonation particulière. « Tu as retourné ta veste. » Lentement je relevai la tête pour le regarder dans les yeux. Si mon visage restait neutre, mes yeux eux étaient chargé de colère. Je sentais aussi que mon côté névrosé prenait légèrement le dessus. La porte était toujours ouverte et j’aurais très bien pu attraper mon manteau et rentrer chez moi mais non … Julius n’allait pas s’en tirer comme ça. Lui et ses remords, lui et son repenti, lui et sa petite famille parfaite. D’ailleurs n’y avait-il pas une Corcoran en ce moment à Serpentard ? Que penserait son chère Papa si elle était retrouvée vidée de son sang dans le Lac de Poudlard ? Je pense que j’aurais encore plus de plaisir à admirer cette étendue d’eau lorsqu’elle sera teintée de rouge. « Je ne partirai pas Julius. » Il m’énervait vraiment trop avec ses grands airs. Il n’avait jamais aimé le Lord, il n’avait jamais été un bon mangemort et maintenant que nous étions en pleine crise c’était encore pire. Lui et sa petite femme avait filé à l’anglaise sans payer l’addition ! De toute façon qu’est-ce qu’il allait faire ? Me mettre à la porte ? Vraiment ridicule… Il pouvait aussi appeler les Aurors. Oh oui, on pourrait se marrer un coup comme ça. Depuis le temps que je joue à cache-cache avec eux je suis devenu un maître dans ce domaine. J’étais encore jeune et en très bonne santé, ils pouvaient toujours essayer de m’avoir. Et puis, contrairement à grand nombre de sorcier, je n’avais pas peur d’Azkaban. « Tu ne vaux pas mieux que Rogue ou même que Lucius ! Je n’en reviens pas de ce que j’entends. » Tout en disant ça j’avais reculé un peu plus, comme pour m’éloigner d’une chose dont l’odeur serait comparable à celle dégageant d’un slip de Troll. « Tu ne mérites même pas d’être encore vivant ! Quand le Lord sera de retour je tâcherais bien de lui rapporter la manière dont tu as souillé la marque ! Toi et ta petite famille vous allez crever ! » Dis-je tout en pointant son avant-bras marqué, d’un doigt légèrement tremblant. J’avais l’impression de sentir la mienne brûler ma peau, comme si Lord Voldemort lui-même me poussait à agir. Comme si j’étais le bras qu’il ne pouvait avoir. C’était ça, j’étais le bras de Lord Voldemort, il m’avait choisi MOI, Izar, pour remettre de l’équilibre dans ses affaires le temps qu’il se remette de son combat avec ce sale morveux de Potter. D’un mouvement rapide et agile le sortais ma baguette et je la pointai vers Julius.
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MessageSujet: Re: IZAR ☼ I'm not who you think I am   IZAR ☼ I'm not who you think I am Icon_minitimeVen 13 Juil - 15:31

Quand Julius pratiqua sa première démonstration de magie, c’était pour se défendre de son père moldu qui tentait de le frapper. Il l’assomma avec une chaise. Après cet événement, son père ne leva plus la main sur lui pendant plusieurs jours et Julius savait très bien malgré ses sept ans que son père avait peur de ses démonstrations magiques. Néanmoins un soir où il était encore plus saoul que d’habitude – c’était plutôt rare parce que dans ces cas là ça frôlait presque le coma éthylique mais c’était toujours violent pour lui – il s’en était pris à son fils et malgré toute sa volonté, aucune démonstration de magie n’était arrivée. Après cela, son père avait recommencé à le ruer de coup régulièrement et Julius semblait – était – incapable de se défendre. Quand enfin il eut sa baguette, tout changea pour lui et un sentiment de sécurité s’empara de lui pour ne plus le quitter. Son père comprit la première fois qu’il le menaça de sa baguette qu’il ne pourrait plus s’en prendre en lui et se contenta simplement de boire. Julius avait sa baguette en permanence sur lui. A l’âge de ses vingt ans, il s’était offert un étui en cuir qui se nouait sur l’avant bras, en un coup, il pouvait l’avoir en main. Là, en cet instant, après avoir énoncé à Izar qu’il ne voulait plus être mêlé à ses affaires de mangemorts, tout son corps était tendu dans la certitude de devoir pointer sa baguette dans la seconde qui suivait et pour la première fois, Julius aurait pu être reconnaissant envers son père car sans ses coups à répétition, il n’aurait pas eu de si bons réflexes. Bizarrement, Izar semblait sous le choc comme si ce qu’il venait de lui dire était aussi logique que s’il lui avait avoué être en réalité un monstre à quatre têtes. Ce type avait décidément besoin de se faire enfermer. « Tu es en train de me dire que … » Ah, l’information montait lentement au cerveau pensa Julius avec ironie. « Tu as retourné ta veste. » Julius n’aurait pas vraiment appelé ça ainsi parce qu’il n’en était pas au point de lécher les bottes du ministre ou de qui que ce soit d’autre. Mais pour lui, la situation était claire. Son camp avait perdu, il n’allait pas décider d’aller passer des années en prison en affirmant que Vous-Savez-Qui reviendrait parce qu’il était bel bien mort. Il avait une femme – qui lui donnait des migraines – une fille – qu’il aimait même si elle lui donnait du fil à retordre – et d’autres problèmes qui venaient du futur mais qui n’étaient pas horrible au point de vouloir aller tenir compagnie à Lucius Malfoy en prison. Alors non, il n’avait pas retourné sa veste, il s’était juste adapté. Mais quand Izar releva un regard de pur haine vers lui, il se dit que c’était inutile d’expliquer son point de vue et qu’en plus il n’en avait pas envie. « Je ne partirai pas Julius. » Evidemment.

La porte d’entrée claqua brusquement alors que Julius sentait l’air frais être soudainement coupé par le panneau de bois. Il fixa l’autre homme d’un air froid alors qu’il cherchait un moyen de prévenir le ministère de la présence d’un indésirable chez lui. Il lui avait une chance de partir mais Julius n’était pas un homme des plus patients ou alors qui avait une patience qui était vite mis à rude épreuve et s’il ne léchait pas les bottes du ministère, il ne voyait pas où serait le mal de faire son devoir de « citoyen ». « Tu ne vaux pas mieux que Rogue ou même que Lucius ! Je n’en reviens pas de ce que j’entends. » Julius resta impassible parce que, que pouvait-il bien répondre à ça ? Bien qu’il notait une légère différence entre Rogue et Malfoy. La première étant que l’un était mort et l’autre en vie. « Tu ne mérites même pas d’être encore vivant ! Quand le Lord sera de retour je tâcherais bien de lui rapporter la manière dont tu as souillé la marque ! Toi et ta petite famille vous allez crever ! » En moins de dix secondes, Julius s’était rapproché d’Izar et enfonça le bout de sa baguette dans son cou. C’était la chose à laquelle Julius tenait le plus : sa famille. Il avait sacrifié beaucoup de choses pour l’avoir, ça avait toujours été son rêve et si parfois tout n’allait pas pour le mieux, ça ne l’empêchait de l’aimer plus que sa propre vie. « Si tu touches à un seul cheveu de ma famille, je te retrouve et je te torturais jusqu’à ce tu me supplies de m’achever et seulement là je t’achèverais avant de te laisser pourrir au milieu d’un bled moldu où ta précieuse marque sera souillée. » Il enfonça sa baguette dans sa gorge un peu plus pour lui faire comprendre que la menace était réelle. Puis il s’éloigna de quelques pas et fit un signe en direction d’un couloir sur la gauche. Il ne laisserait pas Izar devenir une menace pour sa femme ou sa fille et cette fois sa résolution de le livrer se fit plus prononcée. « Après toi. » déclara-t-il ironiquement.
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MessageSujet: Re: IZAR ☼ I'm not who you think I am   IZAR ☼ I'm not who you think I am Icon_minitimeLun 16 Juil - 15:41

Possible que je me sois laissé emporter un peu trop vite. Mais rien ‘n’allait en ce moment. Personne ne comprenait ce qu’il se passait, j’étais seul, dans ce vaste monde remplit de gens stupide et moi seul détenait la vérité. Je n’avais pas n’importe qui devant, j’aurais dû me méfier, le menacer de la sorte était à la fois une chose totalement stupide et dangereuse. Habituellement je gardais mon calme, mais là … J’étais perdu ! Moi qui m’attendais à trouver un flopé de gens prêt à rejoindre ma cause je me retrouvais seul. Les gens avaient perdu la foi … Julius le premier. « Si tu touches à un seul cheveu de ma famille, je te retrouve et je te torturais jusqu’à ce tu me supplies de m’achever et seulement là je t’achèverais avant de te laisser pourrir au milieu d’un bled moldu où ta précieuse marque sera souillée. » Aie. C’est qu’il n’y va pas de main morte ce con. Le bout de sa baguette planté dans ma gorge … C’est assez désagréable. Mais douloureux. Et je ne peux m’empêcher de sourire légèrement. La souffrance c’est assez drôle d’un certain sens. Ressentit typiquement humain comparable à certain sentiment, présent dans la vie de tous et pourtant … Pourtant on la fuit. Mais moi la douleur je l’accueil en amie. Elle fait partit intégrante de mon âme… Ce qui me permet de la surmonter et de pouvoir agir. Sauf que … Sauf que là je suis en position de faiblesse. Premièrement parce que je suis fatigué. Je n’ai pas passé une nuit tranquille depuis bientôt 3 mois, entre mes missions dans le nord de l’Europe et maintenant celle-là, et ma fuite, je ne dors plus beaucoup. Je réfléchis, je me parle un peu, histoire de faire la conversation, je passe du temps dehors à observer les gens … Mais le sommeil me fuit, il ne vient jamais. Alors oui, je deviens un peu plus faible et je fatigue. En suite Julius est nettement plus grand que moi, plus âgé aussi. Et j’ai touché un point extrêmement sensible qui l’a rendu furieux et donc d’autant plus dangereux. Et pour finir, c’est Julius qui tient la baguette, pas moi. J’ai bien envie d’essayer de le calmer mais, comme je l’ai dit, je ne suis pas en position de le faire. Heureusement pour moi, Corcoran se calme tout seul et prend du recul. Moi je recule d’un pas aussi et je passe la main sur ma chemise comme pour enlever les plis, le sourire toujours aux lèvres. Comme quoi la famille de Julius l’a rendu bien trop faible. Même pas capable de me tuer alors qu’il en a eu mille fois l’occasion. Si j’avais été lui je n’aurais pas hésité une seule seconde. « Après toi. » m’avait-il lancé après avoir lancé un signe vers le couloir de gauche. Et même si je n’avais pas aimé le ton qu’il avait pris je me décidais à desserrer le poing tout en gardant bien sûr ma baguette à la main. Que voulait-il qu’on fasse là-bas ? Peut-être que sa charmante épouse allait me servir des cookies… Avant de me poignarder dans le dos… Ça va peut-être sympa. « Je vois que tu sors enfin un peu les crocs Julius. Ça fait plaisir. » Je hausse les sourcils rapidement avant de lui tourner le dos pour m’avancer dans les couloirs. Il pense me tenir. Mais j’ai bien l’impression qu’il me sous estime. Stupide personnage. N’a-t-il pas encore compris que je ne suis pas devenu Mangemort par hasard ? Que si je suis arrivé aussi haut c’était pour une bonne raison. Lord Voldemort m’aurait pas donné autant d’importance si je n’avais pas quelques atouts. Et je me suis préparé avant de venir. Pas complètement stupide le Izar. Toujours prévoir une issue de secours, un des rares conseils utiles que m’ait donné Yaxley. Aussi c’est pourquoi j’avance dans le couloir, sans trop m’inquiéter de Julius, dans mon dos, capable de m’assommer à tout moment.
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MessageSujet: Re: IZAR ☼ I'm not who you think I am   IZAR ☼ I'm not who you think I am Icon_minitimeMar 17 Juil - 16:09

« Je vois que tu sors enfin un peu les crocs Julius. Ça fait plaisir. » Julius ne répondit pas et se contenta de regarder le mangemort d’un regard glacial. S’il n’avait pas vraiment le profil pour être mangemort, ce n’était pas pour autant qu’il était un enfant de cœur et s’il avait dû blesser Izar, il l’aurait fait volontiers. Après tout ce n’était pas compliqué de clamer la légitime défense. Il regarda le brun partir et il le suivit, le poing toujours refermé sur sa baguette au cas où l’autre se retournerait pour l’attaquer. Même s’il était en position de force, l’autre lui tournant le dos, il ne relâcherait pas sa garde pour autant. Ce serait une erreur de débutant et la dernière chose qu’était Julius, c’était bien un débutant. D’un geste négligeant, il fit signe à l’elfe qui était resté là durant toute la discussion de les suivre et le petit être se mit en marche aussitôt, couinant pour montrer qu’il avait compris. Il le trouva pathétique – pour changer – mais ne dit rien et pinçant des lèvres quand la bestiole manqua de trébucher sur le manteau qu’il tenait toujours. Julius se dit que ça ne semblait pas vraiment tourner en sa faveur que le brun ait enlevé son manteau, cela faisait plus visite amicale qu’autre chose. D’un autre côté, c’était dans ce but qu’était venu le mangemort et Julius l’avait juste déçu. Il suffirait de dire cela aux aurors et d’être prêt à le jurer sous véritaserum parce que c’était la vérité tout simplement. Même si Izar ouvrait la marche, avec la baguette pointée toujours dans le dos de l’autre, c’était Julius qui commandait et d’une voix froide il lui ordonna de prendre à gauche. Deux intersections plus tard – où ils prirent respectivement deux fois à droite – Julius ouvrait la pièce de ce qui s’avérait être un bureau tout simple, un secondaire qui était là pour les invités s’ils avaient besoin de travailler. Les lieux étaient d’une grande sobriété. Le bureau en bois d’if un peu craquelé – Laureen avait voulu embellir la pièce avec un énorme bureau taillé dans un bois cher ce que Julius avait aussitôt refusé il n’allait pas dépenser une fortune dans une pièce qui servait une fois pas an – était dépourvu de toute objet. Le fauteuil n’était pas des plus confortables et les étagères étaient dotées de quelques vieux livres qu’il avait fallu stocker quelque part. « Prends tes aises. » déclara ironiquement Julius. Il se tourna vers l’elfe et lui lança un regard si froid que l’elfe sut aussitôt que s’il ne faisait pas ce qu’on lui demandait, il allait amèrement le regretter. « Tu restes là, tu le surveilles, il ne bouge pas compris ? » L’elfe acquiesça vivement et Julius jeta un regard froid à Izar. Il sortit de la pièce et se dirigea vers son bureau personnel où il comptait contacter les aurors. Il se demanda si l’elfe pourrait lutter contre le mangemort et décida que oui. Après tout, beaucoup de monde avaient entendu parler de Lucius Malfoy, mis à terre par un elfe. Il rejoignit vite son bureau et se dirigea vers la cheminée. Attrapant de la poudre, il avança sa tête dans l’antre et lança la communication. « Bureau des aurors. » Une tête apparut rapidement, celle d’une jeune stagiaire qui avait l’air de regarder autour d’elle si elle ne trouvait pas un responsable. Il fallait qu’il se tape une incapable quand il essayait de faire son devoir. « Que puis-je faire pour vous ? » « Il y a un mangemort recherché chez moi, je veux parler à votre responsable immédiatement. » Elle écarquilla les yeux et hocha la tête, s’éloignant. Il attendit à peine une minute avant qu’un auror qu’il connaissait – il avait été à son procès – n’apparaisse. « Corcoran ? Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? » « Izar Rosier est chez moi. » Il lui fallut bien cinq minutes pour donner tous les détails à l’auror et répondre à ses questions. Ce dernier finit par se laisser convaincre et demanda à Julius d’occuper Rosier jusqu’à ce qu’ils rassemblent les troupes et arrivent. L’homme accepta sèchement tout en se disant qu’on n’aurait jamais demandé cela à un civil. Mais lui était un ancien mangemort, toujours marqué alors pas grave si sa fille se retrouvait orpheline de père hein ? Il ne dit rien et finit par retourner dans la pièce où Izar l’attendait en se demandant comment il allait garder secret la future arrivée des mangemorts. Parce qu’il était hors de question qu’il laisse ce fou s’échapper et voguait en liberté alors qu’il pourrait blesser sa fille. Et Julius savait que désormais il n’aurait de repos que quand le brun aurait reçu le baiser du détraqueur.
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MessageSujet: Re: IZAR ☼ I'm not who you think I am   IZAR ☼ I'm not who you think I am Icon_minitimeMer 18 Juil - 15:09

Lentement, je glisse ma main libre dans ma poche droite. Ma main gauche tenant bien sûr ma baguette magique. Mes doigts caressent le tissu avant d’entrer en contact avec ce que je cherche. Une petite fiole contenant une poudre très sensible. Avec tendresse je caresse le verre. Voilà ma porte de sortit. Pour le reste, tout se trouve dans mon manteau qui est, heureusement, toujours dans les bras de ce stupide Elfe de maison. Elfe qui nous colle aux pattes d’ailleurs. Combien de temps il va nous stalker ainsi d’ailleurs ? N’a-t-il pas autre chose à faire ? Bon certes j’ai besoin de lui mais sa vue me donne la nausée. Si je n’étais pas aussi concentré à garder le contrôle, il serait déjà mort. Les Elfes ont peut-être un grand pouvoir mais ce n’est pas pour autant que j’ai peur d’eux. Ils ne font pas le poids face à des VRAIS sorciers, sinon, cela ferait bien longtemps qu’ils auraient quitté leur statut d’esclave. Nous avons un elfe rattaché à la famille Rosier aussi, Elfe dont je suis le propriétaire à présent. Mais je ne m’en soucie guère. Je ne sais même pas par quel nom il répond ou même à quoi il ressemble. Tout ce que je souhaite c’est qu’il reste gentiment au manoir et qu’il ne touche à rien. « Prends tes aises » Je jette un coup d’œil à mon ‘hôte’ et sans rien dire je m’avance vers le bureau qui, malgré son apparence simple, était d’une certaine qualité. Il ne s’emmerde pas le Julius. Il se met bien avec son bureau classieux, dans son petit manoir parfait, avec son sale Elfe, sa femme et sa stupide garce de fille (Hs : M’en veut pas <3). J’aurais pu être jaloux si la simple idée de famille ne me donnait pas des envies de suicide… Je me dirige alors vers la bibliothèque tandis ce que Julius disparait en fermant la porte derrière lui. Voilà qu’il me laisse avec son laquait. De la main gauche je caresse la tranche des livres, faisant semblant de m’y intéresser. De l’autre je prends entre mes doigts la fiole que je sors et dissimule dans mon poing. Ça commence à puer sévèrement pour moi. Julius qui sort et qui me met sous la surveillance de son elfe de maison… Ça ne signifie rien de bon ! Surtout qu’il doit être sous surveillance en ce moment. Un mangemort comme lui qui se repent doit forcément avoir certaine règles à suivre. J’étais d’ailleurs étonné de ne pas avoir vu la cavalerie débarquer, Sebastian en tête avec son sourire satisfait aux lèvres, comme si il était sûr de me chopper enfin. Le naïf.
Après ma rapide inspection des livres je me tourne vers l’Elfe qui a planté ses immenses yeux globuleux sur moi. Il prend son rôle très à cœur et me suit du regard en bon chien de garde. Je fais comme si il n’était pas là et je continue mon inspection. J’étudie la pièce dans les moindres détails, on ne sait jamais. Le fauteuil, le bureau, la bibliothèque, la fenêtre, tout doit rentrer dans ma tête. Chaque coins ou meubles, tout, et c’était simple vu le peu de chose qui composait la pièce. Analyser l’endroit où je me trouve est quelque chose que je fais à chaque fois. On ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve alors autant avancer avec prudence.
Je fini par m’asseoir sur le fauteuil, toujours sous le regard de l’elfe. Qu’est ce qu’il trafiquait le Julius ? J’en avais marre d’attendre, je m’ennuyais et je n’avais pas que ça à faire. Et ce satané Elfe qui ne cessait de me fixer ! J’avais bien envie de lui balancer un sort ou deux histoire de le calmer… Mais. Mais Julius arriva au moment où j’allais perdre patience. Eh bien ce n’était pas trop tôt. A mon habitude je ne dis rien. Je l’observe entrer dans la pièce, le visage toujours aussi fermé. Apparemment il ne s’est toujours pas remit de ma petite ‘blague’. Je me lève alors après avoir fait disparaitre ma fiole dans ma manche. Je fais tournoyer ma baguette entre mes doigts tout en me mettant contre la fenêtre. Je suis déçu. Doublement déçu même. Je m’attendais à ce que Julius m’accueil à bras ouvert et qu’il me rejoigne dans ma cause. Mais non, première déception. Et là je m’attendais à ce qu’il m’apporte un verre. Il sait pourtant que j’aime les boissons alcoolisé non ? Et puis c’est le minimum qu’il pourrait faire tout de même. Mais non, deuxième déception. Sa femme est au courant au moins qu’il reçoit mal ses invités ? « Et sinon. Ta femme va bien ? » Parce que elle je l’aimais bien. Elle était un peu moins … Enfin un peu plus … Bref elle était mieux que Julius. Presque comme lui mais mieux. Peut-être qu’elle voudra bien me rejoindre…
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MessageSujet: Re: IZAR ☼ I'm not who you think I am   IZAR ☼ I'm not who you think I am Icon_minitimeMer 18 Juil - 17:35

Quand Julius revint, il était un peu tendu mais il n’en montra rien parce qu’Izar s’en serait aussitôt rendu compte. Ce qu’il ne voulait pas. Pas que Julius voulait simplifier la vie aux aurors, loin de là mais il ne digérait toujours pas la menace proférée envers sa famille et c’était désormais comme si on avait allumé une alarme chez l’ancien mangemort. A cause de son « changement de camp » - bon disons que Julius était passé au neutre – ils s’étaient mis à dos de dangereux personnages du genre Rosier qui allaient chercher à se venger, à chercher des responsables et à accuser les traitres à savoir lui. A proprement parler, Julius se considérait plus comme une personne intelligente qu’un traitre mais il n’était pas sûr que des hommes désespérés en fuite et légèrement fous voient les choses comme cela. Dans tous les cas, Izar le voyait définitivement comme quelqu’un qui avait laissé tomber leur cause et il était certain que s’il avait une occasion de blesser Julius ou sa famille, il le ferait. Il ne pouvait donc pas tout faire rater. Occuper le mangemort était désormais sa tâche principale. Néanmoins, il fallait le faire avec une subtilité. Y aller avec le dos de la cuillère en proposant finalement de rallier sa cause allait lui faire perdre toute crédibilité. Il ne devait surtout pas éveiller les doutes du mangemorts sans quoi l’autre s’enfuirait. Son absence avait déjà dû amener son lot de questions où il avait été. Il aurait au moins dû revenir avec une excuse valable ou quelque chose comme… Un verre d’alcool, il ne savait pas si Rosier aimait cela ou pas, ne s’en rappelait plus, ne voulait pas s’encombrer l’esprit de détails si triviaux mais bon, c’était la moindre des choses. « Et sinon. Ta femme va bien ? » Julius le regarda de travers. Le sujet de sa famille allait devenir tabou avec Rosier s’il ne voulait pas se recevoir un doloris sur le champ. Rien que d’imaginer ce que la phrase sous-entendait, ce qu’il imaginait lui donner la nausée. « Bien. » Julius se contenta d’être froid, ne disant pas qu’elle n’était pas là, ne disant pas où elle était. Il n’aurait évidemment pas dit qu’ils avaient des problèmes, qu’Izar n’aille pas s’imaginer que sa femme faisait plus allégeance au Seigneur des Ténèbres que lui parce que dans un sens c’était vrai. Et que c’était en réalité la raison du froid dans le couple. Laureen était issue d’une famille de sang-pur, les intérêts du lord comptaient certainement encore plus pour elle.

Julius chassa ses pensées dérangeantes, il avait encore quelques minutes à tuer avant que les aurors arrivent. Il pointa sa baguette qu’il tenait toujours vers le bureau et fit apparaître un whisky et deux verres qu’il remplit à tour à tour en poussant un vers le mangemort, il n’avait pas l’attention de boire mais s’il pouvait faire croire à une sorte de trêve histoire de baisser la garde l’homme, ça ne serait pas de refus. « Je suppose que tu en as besoin. » Sa voix était toujours froide, faisant passer son geste par un simple trait de politesse ou de pitié, clairement pas de sympathie. « Ca fait trois mois que t’es en fuite non ? Trois mois que ton cher maître est mort. Ce ne sert à rien de courir après une renaissance ou un nouveau mage noir, le temps est passé. Grandis un peu. » Sa voix était monocorde, dénuée de sentiments, fataliste parce que oui, Vous-Savez-Qui était mort. Il n’y avait plus de traces de lui. C’était vrai que d’un certain côté, au début le doute avait été semé. Et si c’était comme il y a dix-sept ans. Quand on croyait que le mage noir avait disparu bien qu’en fait, seul son enveloppe charnelle avait été détruite. Et si son âme errait encore ? Julius s’était lui-même interrogé. Mais au final, Potter avait accordé une interview longue mais efficace au Chicaneur et les choses s’étaient révélées définitives. Julius savait que ce qu’il venait de dire aller agacer le mangemort mais c’était pour combler le silence. Néanmoins, il n’eut plus à attendre plus longtemps, il entendit plusieurs « pops » significatifs de personnes ayant transplané. Les aurors étaient enfin arrivés. Julius pointa aussitôt sa baguette vers le mangemort pour éviter toute fuite de sa part. Il n’avait pas fait tous ses efforts pour rien. Rosier serait arrêté aujourd’hui point final. « Croire qu’il reviendra fait de toi un idiot Rosier. Tu deviens le porteur d’une cause désespérée et ça fait de toi la personne la plus destinée à mourir rapidement. Et crois-moi, ça ne me dérangera pas le moins du monde. »
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MessageSujet: Re: IZAR ☼ I'm not who you think I am   IZAR ☼ I'm not who you think I am Icon_minitimeVen 20 Juil - 15:33

« Bien » Bien. En fait… Je n’en avais rien à faire de sa femme. Et pour être franc, j’étais petit à petit en train de me demander ce que je foutais là. Julius ne voulait pas de mon offre, il souhaitait donc mourir, lui et sa petite famille, très bien. Mais bon. Je n’étais pas stupide. Julius était agressif et dangereux. Moi j’étais seul et affaibli. Je n’allais donc pas lui régler son compte aujourd’hui. Je m’apprêtais donc à rentrer dans ma petite planque quand il sortit sa baguette, en une fraction de seconde je me redressais, décollant mon mur de la fenêtre tout en serrant mon poing. Fausse alerte. Corcoran venait de faire apparaitre une bouteille contenant un liquide ambré ainsi que deux verres. Tiens. Il s’était enfin souvenu que quand on était polie on offrait un verre à ses invités. « Je suppose que tu en as besoin. » me dit-il après avoir poussé un verre dans ma direction. J’hoche lentement la tête et sans le quitter des yeux j’attrape mon verre. Je n’hésite même pas avant de porter le liquide à mes lèvres. Je ne dis jamais non à un verre, qu’importe qui me l’offre ou ce qu’il a mis dedans. Je connais un peu l’homme que j’ai en face de moi et ça m’étonnerais grandement qu’il s’abaisse à pareil chose. C’est un homme d’action, un « diplomate » qui plus est. Il n’est pas du genre à mettre un truc dans mon verre pour ensuite me livrer aux Aurors. En même temps je ne m’attendais pas à sa trahison… Alors que je me délecte du whisky qu’il vient de m’offrir, et je sais reconnaitre les bons alcools et celui-là … C’est vraiment du bon, Julius me parle de ma cavale. Et oui trois mois déjà. Ça fait bizarre en y repensant. Parce qu’en vérité j’ai passé un mois coupé de tous, dans un désert glacé, persuadé que tout allait pour le mieux, que la bataille de Poudlard c’était bien passé…un mois entier à attendre les ordres comme un bon chien de garde. Un mois avant que je ne comprenne que les choses c’étaient mal passé. « Grandis un peu. » Je me tourne vers Julius, piqué au vif. Grandis un peu. On me l’a jamais sorti celle-là. J’ai toujours dû me débrouiller seul, mon enfance n’était rien, quelques années ridicule passé dans les jupes de ma mère et puis, très vite, je dû grandir justement. Devenir un homme. Mon père mort, ma mère méprisable, un mentor complètement dépassé parce qu’il avait devant lui, un maître absent… Grandir. Non je n’avais pas à grandir. Julius était un ignorant. Il était aveugle ! Il ne voyait pas ce que moi j’avais vu deux mois auparavant. Le Seigneur des Ténèbres était bel et bien encore en vie. Planqué quelque part, attendant ses serviteurs, moi entre autre, attendant que l’on lui montre que nous sommes encore là pour lui, nous Mangemort fidèles prêt à donner notre sang, notre vie pour lui. Ce qu’a fait ce rat de Queudever j’aurais très bien pu le faire ! Si on m’en avait parlé, si on m’avait demandé… C’est sûr que Julius lui … Mais bon. Je tente tout de même de rester calme. Sirotant mon whisky, un léger sourire aux lèvres. Ses remarques ne m’atteindront pas. J’ai bien trop de contrôle pour ça. Survivre dans le cercle des mangemorts à mon âge fut un très bon entraînement. Et pourtant, je n’étais pas le seul à m’être engagé jeune. Les Lestrange par exemple étaient tout juste sorti de l’école lorsqu’on leur imposa la marque.
Toujours dans mes pensées je fais un pas en arrière. En acceptant le verre de l’autre j’avais dû m’éloigner de la fenêtre, or c’était un coin bien agréable et sécurisant pour moi. J’en venais à me dire que Julius ne me ferait rien et qu’il me laisserait partir. Il me sous estimait grandement après tout.* Il ne se doutait pas que je … Je redresse la tête. Julius pointe sa baguette sur moi. « Croire qu’il reviendra fait de toi un idiot Rosier. Tu deviens le porteur d’une cause désespérée et ça fait de toi la personne la plus destinée à mourir rapidement. Et crois-moi, ça ne me dérangera pas le moins du monde. » Le fils de goule. Il a appelé les Aurors finalement. L’enflure. Le sale rat. Les Aurors arrivent. Ils déboulent dans la pièce, je lève les bras en signe de capitulation, j’ouvre même les mains laissant tomber verre de ce si bon whisky, que je n’ai pas eu le temps de finir, baguette et … fiole. Le temps semble s’être figé, mon regard plus sombre et dément que jamais se plante dans celui de Julius. Je sens que les premiers sorts vont partir alors je souris doucement, en direction du traître et … La fiole est tombée au sol. J’ai juste le temps de me jeter sous le bureau qu’il y a une légère détonation. Tant pis pour ma baguette… De toute façon ce n’est pas la mienne. Ça fait longtemps qu’elle m’a été confisquée par les Aurors. Alors du coup je dois me contenter de ce que je trouve. Elles ne sont pas toujours très obéissantes mais j’en change régulièrement alors à force … On s’y fait. Tout ça pour dire que je n’ai aucun remord alors que ma baguette est surement en train d’exploser. Je roule sous le bureau et en même temps je me transforme. J’entends les Aurors hurler dans tous les sens pour se mettre d’accord. Des sortilèges partent mais je n’y fais pas gaffe. Me voilà métamorphosé. Ça fait déjà plusieurs années que j’ai commencé à étudier l’animagie. Je n’ai jamais vu une chose aussi dur à apprendre mais comme j’ai eu pas mal de temps libre … j’ai appris à m’y faire. Enfin ce n’est que depuis récemment que je maîtrise cet art… Mais lorsque je dû choisir mon animal je n’ai pas hésité longtemps. Je serais un chat, assez petit pour se faufiler partout, assez agile et rapide pour fuir, assez commun pour passer inaperçue. Certes je grillais un peu ma couverture mais bon… soyons honnête. Les chats noirs, on en trouve à tous les coins de rue.
Dans la pièce c’est la pagaille. Il y a de la fumée partout, les gens hurlent mais je n’écoute pas. Je ne perds pas de temps et je saute sur le bureau. Je sens une légère douleur dans mes pattes, j’ai surement dû être touché par l’explosion, ou par un sort … Quelque chose dans le genre. Enfin… Ce n’est pas vraiment le moment de s’arrêter pour s’inquiéter des petites blessures. Un autre bon sur le côté et je sors par la fenêtre, maintenant ouverte, ou plutôt explosée. Je tombe dans le jardin et là je me mets à cavaler. Pas question de rester dans ce No Izar Land. Je regrette de ne pas pouvoir rester plus longtemps pour régler son compte à Julius, en plus j’ai laissé mon manteau là-bas… J’y ai laissé mes cigarettes, mon briquet et … deux trois trucs auxquels je tenais. Faudra que j’essaye de les récupérer … Un jour.

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MessageSujet: Re: IZAR ☼ I'm not who you think I am   IZAR ☼ I'm not who you think I am Icon_minitimeSam 8 Sep - 9:57

Julius tenait Izar en joue avec sa baguette, un léger sourire satisfait sur le visage alors qu’il entendait les aurors débarquaient dans la maison. Il leur avait indiqué le chemin et un autre elfe avait dû les renseigner tout au pire. Il espérait simplement qu’ils ne dérangeraient pas grand-chose ou ne casseraient rien. Sinon sa femme en ferait une maladie. Finalement, ils débarquèrent dans la pièce et lancèrent les phrases typiques des aurors. Julius se recula d’un coup, baissant sa baguette, se rangeant dans un coin près de la porte pour ne pas déranger les aurors le temps qu’ils fassent leur travail, s’apprêtant à devoir répondre à d’autres questions une fois le mangemort arrêtait. Néanmoins, il fronça les sourcils quand l’autre leva les mains en signe de reddition. Le temps qu’il avait passé avec Izar lui avait montré tout sauf un homme prêt à se rendre sans opposer de résistance. Il laissa tomba sa baguette – étrange – le verre de whisky – Julius grimaça parce que c’était un fichu verre en cristal qui coûtait cher – et autre chose qui ressemblait à une fiole mais qu’il n’avait pas remarqué, qu’est-ce que c’était ? Ce ne fut que quand elle éclata au sol en même temps qu’une inquiétante explosion retentit qu’il comprit qu’Izar était plus rusé qu’il n’en avait l’air. Il se camoufla derrière la porte et lança un rapide protego si bien qu’il ressortit indemne de l’explosion. Les aurors eux totalement déconcertés lançaient des sorts à tout va, s’écrasant les uns les autres. C’était la cohue totale et le chef de la bande tentait tant bien que mal de rassembler ses effectifs. Quels idiots, pensa Julius. Une fois la fumée disparue – le bureau avait rendu l’âme – il remarqua un chaton filer à toute vitesse par la fenêtre. Il fronça les sourcils et ce ne fut qu’en réalisant qu’Izar avait disparu qu’il fit le lien. Un auror le fit aussi – depuis Sirius Black ils étaient rôdés – et ils se lancèrent à sa poursuite. Néanmoins, Julius sut qu’il était trop tard et qu’à moins d’attraper tous les chats du quartier, Izar avait de nouveau disparu dans la nature.

Julius était occupé à redresser la pièce pour tenter d’éviter la crise de sa femme quand les aurors revinrent, bredouilles évidemment. « Vous avez touché à la pièce ? Vous vous rendez compte que vous avez pu effacer des indices importants » s’emporta l’auror. Julius le toisa d’un regard froid. « Quels indices ? Il n’y a rien ici à part de la poussière parce qu’il avait une potion ou une poudre explosive qu’il a utilisé. Et non je ne lui ai pas fourni. Je n’avais pas vu qu’il l’avait. Mon elfe dit qu’il a récupéré son manteau pendant que je vous appeler, il a dû faire les fonds de poche, voilà tout. Et pour comment il s’est échappé, c’est évident. C’était un animagus. Et non je ne le savais pas. Pour avoir côtoyé cet homme, je sais que ce genre de cartes, il les garde secrètes pour l’effet surprise, vous voyez ? » L’homme se contenta de serrer les dents, il n’avait rien à dire, il avait merdé et même si Julius était certain qu’il aurait voulu l’embarquer, il ne pouvait pas. Julius ne le mentait pas et le véritasérum l’aurait prouvé. « Maintenant je pense que vous devriez lancer des effectifs à sa poursuite parce que c’est un homme qui se venge et je suis sur sa ligne de mire. Ma femme et ma fille sont peut-être en danger. Alors faites votre boulot ou alors je n’hésiterais pas à vous foutre un procès cul. » Julius crut entendre un sale mangemort sifflé mais il ne releva pas. Il se contenta de demander à son elfe de raccompagner ses messieurs à la porte et continua de nettoyer un peu avant de s’attaquer au plus difficile. Envoyer un hibou à sa femme. Qui répondrait certainement via une beuglante…

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