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 Can't Stop This Thing We Started | JULIUS

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MessageSujet: Can't Stop This Thing We Started | JULIUS   Can't Stop This Thing We Started | JULIUS Icon_minitimeMar 2 Oct - 17:39

Julius & Elijah



Nouveau weekend, nouvelle sortie à Pré-au-Lard. Et je pouvais me sentir bien chanceux que Snow ne veuille pas quitter son dortoir, douleur de mauvaises période du mois oblige. J’avais donc quelques jours de tranquillité devant moi. C’est pourquoi, avant de venir à Pré-au-Lard, j’avais envoyé un parchemin à un de mes amis pour qu’on puisse se retrouver ici. Le temps était même bien clément avec nous cette fois-ci, non comme la dernière fois que j’avais mis les pieds face à ce sentir. Où je n’avais pas su aller parce que Julius m’avait suivit. Mais cette fois-ci les choses seraient différentes. Aujourd’hui, je voulais juste décompresser. Quand on ne cessait plus de penser qu’à une chose, cet avenir, c’était à la longue une chose qui pouvait nous donner la migraine. Se prendre donc quelques heures, profiter du moment que je passerai avec un ami, ce n’était pas trop demandé.

J’écrasais la cigarette sur le banc quand je vis justement cet ami arriver au loin. Je lui avais donné rendez-vous ici, à l’écart de la foule. J’avais vu tout à l’heure des élèves de troisièmes années, toujours aussi tête brûlé à vouloir s’approcher de la Cabane Hurlante, mais ceux-ci s’étaient enfuit après qu’une fille avait hurlé, croyant avoir vu, soit disant, quelque chose bouger près d’une fenêtre. L’an dernier j’aurais pu trouver cela tout à fait ridicule, mais depuis quelques semaines, les rumeurs avaient redoublé en ce qui concernait ‘les fantômes’ de la Cabane Hurlante, comme s’ils avaient repris une activité. Je trouvais cela déjà plus intéressant, quand on voyait que ces bruits avaient repris après l’incident temporel… Peut être juste une coïncidence aussi. Et puis franchement, je n’en avais rien à faire de ce qui pouvait s’y passer. Il est vrai que je n’avais jamais essayé d’y mettre les pieds, non pas manque de courage, mais surtout par manque d’intérêt.

« Salut » « Tu es en retard » Je relevais les yeux sur Dayne pour finalement me lever du banc. C’était toujours pareil avec lui. « Désolé Marlène me retardait » ça je pouvais bien m’en douter que sa copine l’accable totalement. C’était comme Snow. A croire que les filles n’avaient que ça à faire. Je m’avançais de quelques pas vers le sentier en lui faisant signe de la tête pour me suivre. « C’est pas mieux d’aller louer une chambre ? » « A quoi bon ? » De un je n’avais pas à dépenser les peu de Mornilles que j’avais sur moi et de deux je refusais que qui que ce soit paie pour moi, même si c’était pour nous deux dans cette situation ci. Et puis Dayne n’avait pas à décider d’où on faisait quoi.

Après quelques pas, je m’arrêtais pour me retourner vers Dayne qui me suivait, d’un air incertain. Pour lui faire changer les idées, je le saisi par le bras pour le pousser, non sans brusquerie, contre un tronc d’arbre. C’était tout de même amusant qu’il craigne qu’on se fasse surprendre. De toute façon vu le peu de personne qui venaient par ici, il y avait peu de probabilité que ce soit justement maintenant que quelqu’un déciderait de venir. « Ce serait quand même mie-… » Fatigué de l’entendre parler, je le fis taire en l’embrassant, mes doigts s’attelant déjà à lui défaire le pantalon. On était pas là pour perdre notre temps non plus et s’il avait peur que quelqu’un vienne… « On a qu’a faire vite » lâchais-je entre deux baisers avant de reculer et de le forcer à se retourner. Je lui attrapais les cheveux pour tenir sa tête en arrière, goûtant à son cou. Ma main de libre glissa à l’intérieure du pantalon pour le caresser. Le sentant se durcir au fil de mes caresses, ses gémissements prirent aussi un peu d’ampleur. Trop à mon goût, mais étant déjà habitué à ce que Dayne soit très expressif, ce fut avec le sourire que je lui lâchai les cheveux pour recouvrir sa bouche et essayer de le faire taire. « On va t’entendre à des kilomètres », le taquinais-je amusé, sachant bien que ce n’était pas vrai, mais la sensibilité de Dayne avait toujours été pour moi un sujet de moquerie.

Retirant ma main de son pantalon, je lui saisi le col de sa chemise pour le tirer hors de son épaule, ayant ainsi accès à sa peau pour y déposer quelques baisers. Lâchant son habit et voulant surtout passer aux choses sérieuses, je pris un côté de son pantalon pour l’abaisser un peu, lui faisant juste comprendre de se bouger un peu aussi pour retirer tout ce superflu. Ne voulant pas perdre de temps, je baissai ma main sur mon pantalon pour commencer à y défaire également les boutons.

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MessageSujet: Re: Can't Stop This Thing We Started | JULIUS   Can't Stop This Thing We Started | JULIUS Icon_minitimeMer 3 Oct - 19:23

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Julius avait beaucoup réfléchi cette semaine à ce que signifiait le mot « adultère ». Il avait été forcé d’admettre, bon gré mal gré, qu’il répondait désormais à cette caractéristique. Il était un homme adultère et bizarrement, il ne le vivait pas trop mal. Pire que ça, il avait l’impression de reproduire le chemin cliché et stéréotypé que tout homme empruntait en suivant ce chemin. Ca avait commencé par le déni. Parce que non, il ne pensait pas à Elijah toutes les heures. Peut-être toutes les deux heures. Ou alors toutes les deux minutes. D’un côté, on ne pouvait pas le blâmer parce qu’Elijah était partout autour de lui et ce n’était définitivement pas sa faute. Il était dans son bureau là où il l’avait embrassé et où il lui avait répondu. Il était dans la salle à manger entre sa femme et lui. Il était dans son cou quand il se rasait et que ses yeux se posaient là où Elijah avait enfoui son visage. Il était dans sa penderie, où l’odeur de cigarette s’était déposée sur la chemise qu’il portait la deuxième fois où il l’avait embrassé – et non il n’avait pas interdit aux elfes de la laver il avait juste dit qu’il le ferait lui-même et c’était en réalité revenir à ne jamais le faire. Il était sur son manteau où reposait autrefois une écharpe qui n’était désormais plus en sa possession. Elijah était dans chaque pore de son existence et ce n’était pas sa faute. Ce n’était pas du déni. Mais ils s’étaient embrassés. Deux fois.

Alors Julius en était arrivé à la consternation et surtout à l’acception. Il devait bien reconnaître qu’il était devenu un homme adultère parce qu’il avait embrassé Elijah. Même s’il ne voulait pas, il l’avait fait. Et le fait de penser en permanence au Serdaigle ne le rendait que plus coupable. Salazar, il s’était caressé en pensant à lui. Deux fois. Encore. Il avait mis un pied dans le plat et même s’il le retirait, ça laisserait des traces. Il devait donc assumer et accepter l’évidence que maintenant il y avait quelqu’un d’autre que Laureen. Même s’il ne voulait pas être gay. Ni même apprécier Elijah. Ou envisager de l’apprécier. Ou penser à devenir gay en couchant avec lui. Ne pas penser à coucher avec lui. Bref, il ne savait pas ce qu’il voulait ni même ce que ça devait être mais il l’avait alors il ferait avec. Etait donc arrivée la troisième étape.

Soudain, il était devenu plus attentif et attentionné avec sa femme. La vague de culpabilité qui l’avait assailli avait été dévastatrice. Ca avait commencé le soir du départ d’Elijah. Il repensait aux événements de l’après-midi et déprimait gentiment dans son coin quand sa femme était arrivée. Elle le connaissait, elle savait que quelque chose n’allait pas tout simplement. Mais elle avait cru qu’il regrettait tout simplement son geste violent envers elle. Et elle l’avait rassuré, elle savait à quoi il avait pensé et elle savait trouver les mots pour le faire se sentir mieux. Sauf que ça ne l’avait pas aidé. Il s’était tout simplement trouvé monstrueux d’avoir trompé cette femme qui l’aimait, d’avoir pensé qu’un peu d’argent la calmerait et qu’elle se moquait de lui. Non, elle l’aimait et il la trompait. C’était affreux. Alors, il avait décidé d’être plus présent, de redevenir le mari attentionnait. Il avait réalisé le soir même que c’était un moyen de se faire pardonner, une façon de dire « je te trompe mais pour me faire pardonner je t’écouterais au lieu de fuir tes discussions qui généralement ne m’intéressent pas. » Ce n’était pas sensé le faire se sentir mieux. Mais il s’était habitué. Evidemment. Il trouvait pathétique que l’être humain s’adapte si facilement à son environnement, surtout dans ce genre de cas.

Parce qu’il tentait indirectement de se faire pardonner, cela expliquait pourquoi il se trouvait à Poudlard. Sa femme voulait du thé (il ignorait qu’on en vendait chez Pieddodu) il était donc allé en chercher. Ressortant presque traumatisé de tout ce rose et ses dentelles, il remercia Salazar de ne pas avoir croisé sa fille. En fait il remercia Salazar d’avoir invité les menstruations qui empêchaient aujourd’hui son bébé de quitter Poudlard – même si généralement il préférait ne pas savoir. Le paquet bien en main, il marchait en direction de la zone de transplanage pour rentrer chez lui, ne comptant pas s’attarder plus qu’ici. Il avait froid au cou mais n’avait pas pris d’autre écharpe. Il pesta à voix basse alors que le visage d’Elijah avec son écharpe s’imposait à lui. Il s’arrêta en beau milieu de la rue et reprit sur lui-même pour chasser la présence parasite du Serdaigle dans sa vie. Il allait le rendre dingue. Peut-être était-ce le but qu’il recherchait. Son regard se posa sur une petite ruelle menant à un sentier perdu près de la cabane hurlante où Elijah et lui avaient eu une rencontre plutôt… tumultueuse. Presque involontairement, il s’y dirigea. Il s’arrêta en plein chemin se trouvant tout simplement ridicule. Il allait faire demi-tour quand il entendit la voix d’Elijah, cet Elijah même qui occupait toutes ses pensées. Il se stoppa une demi-seconde avant de réaliser avec effroi qu’il délirait à ce point sur la personne de l’adolescent. Mais un gémissement d’un autre timbre de voix le rassura sur le fait qu’il ne devait ni fou ni obsédé. Elijah était là. A quelques mètres. Avec quelqu’un. Qui gémissait ? Se dirigeant vers l’endroit d’où provenaient les voix avant même de l’avoir réalisé, Julius en fit tomber le thé. Devant lui se dressait le portrait le plus écœurant et existant qui lui ait été donné de voir. Elijah embrassait le cou d’un garçon qui devait avoir son âge, une main affairée entre ses cuisses dénudées et lui-même en train d’essayer de déboutonner son pantalon. D’abord, il resta pantois, n’en revenant pas qu’il ose faire ça en pleine nature. Puis l’idée qu’un jour il désire faire cela avec lui en pleine nature l’enflamma. Il s’imagina à la place de l’autre garçon bien que dans l’histoire, c’était lui qui plaquait Elijah contre l’arbre et le faisait gémir de façon si indécente avant de le… Il en frémit et reporta son attention sur le brun. Il avait presque fini de déboutonner son pantalon et il réalisa ce qu’il s’apprêtait à faire. Il allait coucher avec un autre homme.

Et ce fut là que Julius entra dans la quatrième étape de l’homme adultère. Le besoin de possession, la jalousie croissante à l’idée qu’il voie quelqu’un d’autre que lui. Et Julius était quelqu’un d’affreusement jaloux et possessif. Il sentit la colère monter en lui, particulièrement contre Elijah qui voulait coucher avec lui, qui lui parlait de famille mais qui retournait le premier venu contre un mur. Et en plus il portait l’écharpe qu’il lui avait volée ! Le plus le logique aurait été de faire demi-tour ou alors à intervenir sèchement. Certainement pas à faire valoir son droit sur cette écharpe. En quelques pas il était sr le garçon et le tirait fortement par le tissu de ladite écharpe, se fichant que la sensation d’étranglement soit agréable ou pas en plein coït. Il ramena le brun contre lui et passa stupidement son bras autour de sa taille. « C’est à moi. » Et Merlin il parlait de l’écharpe même si n’importe qui aurait interprété cela autrement à savoir qu’il revendiquait ses droits sur Elijah. Il vit l’autre étudiant se retourner, étonné et gêné d’être si déshabillé. Il réalisa aussi qu’il avait un Elijah pressé contre lui, presque sans pantalon alors qu’il était visiblement à l’étroit dans le sien. Et honnêtement Julius n’était pas un homme vulgaire ni un homme irréfléchi. Mais putain de merde de jalousie.
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MessageSujet: Re: Can't Stop This Thing We Started | JULIUS   Can't Stop This Thing We Started | JULIUS Icon_minitimeJeu 4 Oct - 14:42

Julius & Elijah



Rapidement je déboutonnais les boutons du pantalon un à un. Arrivé au dernier, je fus prêt à baisser le dis pantalon quand tout à coup je dû le lâcher pour porter mes main à l’écharpe autour de mon cou qui s’y serra subitement. Je pestai, le temps de quelques secondes en sentant un bras se poser autour de ma taille. Avais-je été si occupé par me moquer de Dayne, où même par l’empressement de l’avoir, que je n’aies pas entendu arriver quelqu’un ? Ce n’était pas le peur des conséquences qui me submergea, mais une colère contre moi-même. Une colère qui changea de destinataire quand je réalisai à qui appartenait cette voix. « C’est à moi. » Mon regard croisa un moment celui blême de Dayne, avant de m’agiter pour me défaire de l’emprise de Julius et le repoussant derrière moi. « Bordel, qu’est-ce que tu fou là ? » Je tournai la tête vers Julius, le regard mécontent, tout en réajustant l’écharpe et surtout la défaire un peu. Je sentis toujours une légère douleur autour de mon cou. Qu’est-ce qui lui prenait de réclamer cette fichu écharpe maintenant ? Au lieu de s’énerver sur le fait la situation en déballant des arguments pour Snow… non juste cette écharpe, que je n’étais clairement pas prêt à lui rendre. « T’as perdu ton droit de la récupérer le jour où je suis parti avec », lâchais-je en gardant une main sur la dite écharpe, voulant éviter qu’il fasse quoi que ce soit pour la récupérer. Je n’avais jamais donné quelconque valeur à un objet, vu le peu que j’avais, mais cette écharpe était certainement ce que j’avais aujourd’hui de plus précieux. Je savais que c’était niais à souhait, mais je m’en préoccupais guère.

L’énervement ne se calmant pas pour autant, je retournai la tête vers Dayne en sentant qu’il était toujours là. Il avait pensé à remonter son pantalon, mais restais planté là comme un idiot. « T’attends quoi là ? Allez dégage » J’étais peut être dur, mais m’en foutais bien, même si Dayne ne voudrait plus rien à voir à faire avec moi après ça. Je n’avais pas non plus à lui dire de se taire sur ce qui venait d’arriver, car vu son air de benêt, il était le premier à nier ce qui venait de se produire.

Le regardant s’en aller, je reposais les yeux sur Julius. Je n’appréciais pas l’attitude qu’il venait d’avoir, malgré qu’au fond de moi, ça me plaisais qu’il soit également mécontent. Parce que ce n’était certainement pas cette écharpe le problème. S’il avait voulu la récupérer il avait eu le temps de me la redemander maintes fois auparavant. « Tu t’explique, c’est quoi ton problème ? T’as que ça à foutre de venir et penser me trouver ici ? » Pour quelle raison était il là, si ce n’était pas à cause de la fois où on s’était retrouvé tous les deux devant le sentier. Alors il pourrait bien sûr le nier, mais je savais que ce serait tout simplement un mensonge pour ne pas paraître totalement désabusé par la situation.

Pour ma part ce fut, volontairement, que j’oubliai de toucher à mon pantalon qui restait indécemment pendu sur mes hanches, dévoilant le début du caleçon que je portais en dessous. Et finalement ce n’était peut être pas une si mauvaise chose finalement que Julius soit là… face à ce qu’il venait de voir, je pourrais savoir s’il pourrait être un peu jaloux et non pas, seulement, en colère.

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MessageSujet: Re: Can't Stop This Thing We Started | JULIUS   Can't Stop This Thing We Started | JULIUS Icon_minitimeSam 6 Oct - 16:05

Julius sentait la colère – totalement hors de contrôle – faire battre le sang dans ses tempes et sentir Elijah si proche de lui ne l’aidait pas à reprendre ses esprits. Entre le désir, l’ébahissement, la frustration, la jalousie, la colère, l’envie, ses pensées ressemblaient à un combat totalement anarchique où seuls des piques de douleur en ressortait, le sang frappant trop fort dans sa tête. Il eut un flash de lui et Elijah dans une position similaire sur le même chemin à Pré-Au-Lard et il se dit que ça allait devenir une foutue habitude d’avoir Elijah dans ses bras tout en lui en voulant tellement au point de penser que lui en mettre une ne serait en rien stupide. Exception faite que la dernière fois c’était Elijah qui avait été le responsable de ce rapprochement que Julius avait tenté de fuir le plus possible. Et là, même pas deux semaines plus tard, c’était lui qui le serrait contre sa personne comme s’il avait peur qu’il lui échappe. Mais quel était son problème sérieusement ? Fichue histoire d’adultère, fichu mariage, il aurait dû envisager de devenir ermite à la sortie de Poudlard. Ses pensées devenaient de plus en plus aléatoires et il manqua de trébucher quand Elijah le repoussa violemment. Il sentit le froid de ce début d’octobre le happer trop brutalement et la colère qui lui brouillait l’esprit le faisait voir flou si bien qu’il tituba un peu avant de retrouver son équilibre. Il lui fallait quelques secondes pour que sa vue se réhabitue à la luminosité du décor et que le froid soit un peu moins mordant. Quelques secondes de calme avant qu’une vague de colère noie tout. « Bordel, qu’est-ce que tu fous là ? » Julius se sentit encore plus irrité en entendant la colère dans la voix d’Elijah. C’était lui qui venait de voir son futur mari s’apprêter à se taper le premier venu, pas l’inverse pensa-t-il avec hargne. C’était comme cela qu’il comptait le conquérir ? En allant voir ailleurs. Il avait l’air d’y tenir drôlement à sa future famille vu le temps qu’il mettait à sauter quelqu’un d’autre. Julius se sentait blessé, incompris, perdu, volé. Le désir d’Elijah était rafraichissant et que quelqu’un d’autre y ait le droit lui donnait l’impression que ce qu’il considérait comme précieux – bien que véritablement chiant à gérer – ne l’était pas tant que ça. « T’as perdu ton droit de la récupérer le jour où je suis parti avec » Julius eut envie de lui crier qu’il se fichait de l’écharpe mais se contenta de serrer les points parce que d’un c’était contradictoire avec qu’il avait dit avant – et c’était cette seule excuse bancale qui lui permettait d’avoir l’honneur à peu près sauf – de deux l’autre étudiant était toujours là et de trois Elijah avait vraiment l’air d’y tenir à ce bout de tissu ce qui le réconfortait un minimum. Mais pas assez pour faire taire ce monstre de jalousie qui grognait, qui n’avait qu’une envie : hurler. Et Julius le voulait aussi, il n’avait pas le droit de lui faire ça, il n’avait pas le droit de s’installer dans ses pensées, de semer le bazar dans sa vie et à côté de voir un autre. Il. N’avait. Pas. Le. Droit. A son grand soulagement, Elijah demanda au moins à l’autre de partir. « T’attends quoi là ? Allez dégage » Maintenant Julius pouvait se lâcher s’il le désirait, il ne se donnerait pas en spectacle. Et surtout – bien qu’il doutât que ce fut le cas – ce gosse n’irait pas répéter ce qu’il avait vu Julius Corcoran faire une crise de jalousie. Il ne pensait pas qu’il sache qui il était de toute façon. Cette pensée lui enleva un poids. Il reporta son attention sur Elijah qui en fit de même « Tu t’expliques, c’est quoi ton problème ? T’as que ça à foutre de venir et penser me trouver ici ? » Julius sentit ses derniers nerfs lâcher et il attrapa le garçon par le col, le poussant brutalement contre l’arbre juste derrière eux. Il se força à ne pas penser que cet arbre aurait pu alimenter ses fantasmes pour des mois, qu’il avait failli eu être le lieu de débauche d’Elijah et d’un autre que lui tout en essayant d’oublier que contre son bassin, il ne sentait nullement le jean mais le caleçon – dont le tissu était bien plus fin que le pantalon – du garçon. Ces sens affluaient dans toutes les directions et il ne chercha même pas à se calmer ou à tenter de contenir sa colère sous un masque de froideur qu’il portait habituellement. Elijah aurait pu se vanter de pouvoir toucher le vrai Julius en quelques secondes. « J’en n’ai aucune foutue idée de ce que je fais là mais c’est de ta faute. Ta faute à toi. Avec tout ton baratin, tes allusions perverses, tes mots sur notre future et ô combien belle famille. Tes baisers qui me rendent fou. Tu m’allumes et ensuite tu vas voir ailleurs, mais tu te prends pour qui ? T’as pas le droit de foutre le bordel dans ma vie et ensuite de faire ça. Je te l’interdis compris ? » Dans quelques heures, jours ou semaines peut-être Julius regretterait définitivement ces mots qui en disaient trop, qui en montraient sur ses sentiments et il aurait bien dû mal à se le pardonner même si la jalousie était un sentiment humain et totalement incontrôlable. Au moins n’aurait-il pas embrasser le brun sur le coup de la colère alors qu’il en rêvait désespérément.
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MessageSujet: Re: Can't Stop This Thing We Started | JULIUS   Can't Stop This Thing We Started | JULIUS Icon_minitimeVen 12 Oct - 12:37

julius & elijah

Je n’étais pas sûr du tout sur le fait que c’était une bonne chose que Julius débarque ici. Malgré le fait que sa colère pouvait être tout à fait justifiée. Que cela soit pour une jalousie naissante, où alors pour le simple fait de ce qu’il avait vu, où aurait pu voir s’il était arrivé seulement une minute plus tard. Et cette perspective là, ne m’enchanta pas du tout. Alors oui j’étais moi-même en colère, non pas seulement contre Julius, mais surtout contre moi. Je n’avais tout simplement pas envisagé que Julius puisse revenir ici. Et avec cette colère, je ne pus donc pas m’empêcher de lui répliquer, de savoir pourquoi diable il était là. A savoir pourquoi ce triple idiot était venu et avait faillit voir quelque chose que jamais je n’aurais voulu qu’il voit.

Mais naturellement ma colère ne calma pas celle de Julius. J’avais au contraire l’impression qu’il l’était encore plus que les dernières fois. Et je me demandais pourquoi je le mettais toujours en colère. Ce n’était pas ce que je voulais. Le taquiner, bien sûr, le pousser dans ses derniers retranchements, également, mais pas de le mettre réellement en colère.

Julius me poussa contre l’arbre derrière moi. Probablement le même où j’étais avec Dayne il y à peine deux minutes. Je saisissais le poignet de Julius, sans le quitter des yeux. Il avait besoin d’évacuer sa colère, je le comprenais. « J’en n’ai aucune foutue idée de ce que je fais là mais c’est de ta faute. Ta faute à toi. Avec tout ton baratin, tes allusions perverses, tes mots sur notre future et ô combien belle famille. Tes baisers qui me rendent fou. Tu m’allumes et ensuite tu vas voir ailleurs, mais tu te prends pour qui ? T’as pas le droit de foutre le bordel dans ma vie et ensuite de faire ça. Je te l’interdis compris ? » Ma main se resserra sur le poignet. Comment pouvait-il encore penser que notre futur était des foutaises ? J’avais certes chamboulé la vie de Julius, mais c’était nécessaire. C’était pour nous deux, pour Mulan aussi. Mais je refusais qu’il me juge sur le fait de ce qu’il avait vu aujourd’hui.

Ma main de libre saisit à son tour le col de Julius, pour le rapprocher, par refus qu’il s’en aille, par énervement. « Qu’est-ce que tu pensais ? Que j’allais rentrer dans les ordres en attendant que tu veuille bien me baiser ? », lâchais-je furieux. « Pourquoi Julius ? », demandais-je fortement, avant de poursuivre. « Combien de temps ? Une semaine ? Un mois ? Un an ? J’en sais rien, bordel ! » Je reposais mon bien contre le tronc de l’arbre, m’y aidant pour m’en décoller, mais surtout pour pivoter et pousser à mon tour Julius contre celui-ci. J’avais lâché son poignet pour saisir le manteau de Julius des deux mains. « Pourquoi je le ferais, quand toi tu peux baiser ta femme, l’embrasser tout les jours, te réveiller à ses côtés tout les matins, quand c’est avec moi que tu devrais faire tout ça ?! » J’enchainais plus fort après une courte inspiration. « Pourquoi ? » Mes mains se serrèrent sur son col, le poussant à nouveau contre l’arbre. « Pourquoi je devrais lâcher la seule chose qui me fait sentir en vie, aussi éphémère soit il, quand tu n’es pas à mes côtés ? Dit le moi »

J’inspirai longuement, je sentais mon cœur battre rapidement dans ma poitrine. Je desserrais légèrement mon emprise sur Julius. Je réalisais les mots que je venais de dire, sans même que j’y réfléchisse. C’était sorti, et c’est après coup que je comprenais leur sens. Je ne voulais jamais me l’avouer jusqu’à maintenant, parce que je ne voudrais jamais être dépendant de quelqu’un. Et pourtant c’était déjà fait. C’était aux côtés de Julius, que je me sentais bien, même quand j’étais en colère. Mais le pire était le questionnement de mes mots. Parce que malgré leur vérité, je savais que Julius avait juste besoin de le demander et je l’attendrais.

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