My messenger you will be. [Lennon]

ΩMy Messenger
You Will
BeΩ

Depuis trois semaines, voir plus, je n’arrêtais pas de penser a mes parents, Shailene et Thomas. Ils me hantaient, et cela me perturbais d'autant plus que je ne savais pas comment je devais me comporter avec eux. J’avais beau retourner la question et la situation dans tous les sens, demander a ma soeur et a mes proches, j'ignorais toujours si ces deux jeunes amants du passes avaient besoin de savoir que leurs deux filles sont leurs élèves. Pour le moment, peu de gens savait que ceux deux voyageurs temporelles étaient mes parents: j’évitais que l'information se repende jusqu’à devenir une rumeur.

Avec Lina on essayait de garder un oeil sur eux, pour être sur que personne ne leur dise rien de troublant, pour être certains que tous allaient pour le mieux, mais surtout pour être convaincu de toujours exister. Si le passe avait été laisse au passe et que rien avait été changer, alors Shailene et Thomas auraient passer du statu d'amant discret a mari-femme, et Maria Elizabeth Jones et sa soeur seront née. Sauf que la, vu les circonstances, toutes choses indésirable pouvait arriver, et Shailene pourrait ne plus rester Shailene et Thomas pourrait ne plus être l'amant de Shailene.

En sommes, j'avais sur ma conscience et sur mes épaules la responsabilité de voir mes parents s'en sortir sans peine de ce voyage temporelle afin d’être sur d'exister.

Il me fallait donc un max d'information sur mes parents du passes, leur comportement, leurs relations, afin de pouvoir essayer d'insister et m'assurer que leur amour soit réelle et durable. Même si je les observais au maximum, cela ne me permettait pas de récolter suffisamment de tuyaux sur mes chers, tendres et compliques parents. Peut-être que je ne devrais pas me prendre la tete autant, mais je ne pouvais pas m'en empêcher. Et puis j’étais le genre de fille a prendre facilement les choses aux sérieux, puis quand j'avais quelque chose sur le cœur, j'arrivais très difficilement a m'en séparer.

Au lieu de rester inactive dans ma salle commune et ne rien faire que de broyer du stress, je décidais de sortir, quitter le petit fauteuil dans lequel je m’étais confortablement installée et faire quelque chose de plus amusant. Lina devait encore être entrain de flirter avec son mec-que-j'aime-pas et les autres étaient.. ben, occupes. J'avais plus ou moins beaucoup de temps libre pour moi, et je décidais d'aller me promener au bord du lac. Peut-être que je croiserais un ami par la, et on verra bien.
Le flot d’élèves dans les couloirs étaient toujours aussi impressionnant, a n'importe quelle heure de la journée. C’était toujours cette marrée d'uniforme noir et de claquement de pied sur les dalles froides du château qu'on croisait inévitablement. Et ce courant avait doubler de débit depuis que des visiteurs du passes et du futur avaient débarquer. Je me frayais difficilement un chemin, rebroussant la direction des autres élèves avant de finalement arriver devant la Grande Salle.

J’hésitais encore a entrer, ne voyant aucune utilité a faire cela. Mes devoirs essentiels étaient fait, et...

Et Lennon se trouvait dans la salle. Tout d'un coup, il me semblait trouver la clef, la solution a mon problème. Pourquoi ? Parce que Lennon, c’était elle, cette fille d'un an de plus que moi (enfin non, techniquement, elle avait plus de 10 ans de plus. Oui oui, vous avez compris, elle vient du passer), qui etait d'une timidité et d'une discrétion extreme qu'elle passait pour inoffensive et inaperçue partout. J'avais a nombreuses reprises remarquer a quelle point ses yeux et ses oreilles étaient grand ouvert, bien que ses levres restes clos et ne laissent que rarement échapper les moindres paroles. Si quelqu'un voulait tirer quelques tuyaux sur un ragot a Poudlard, c'est vers elle que je devais aller, ce que j'avais déjà fait a quelques reprises a propos de mes parents.

Il fallait que je lui parle, encore. J'avais laisser passer quelques semaines depuis la dernière fois que le lui avait parler, et je ne lui avait pas demander toutes les informations que je voulais. A chaque fois que quelqu'un l'approchait, ses joues piquaient une couleur si rouge qu'on pouvait s’étonner qu'elle ne se transformait pas en fruit. Lennon était super chou comme fille, elle avait un charme indéniable, et je me sentais toujours gênée de lui parler tellement j'avais l'impression de la mettre mal a l'aise, de la brusquer. Mais hélas, aujourd'hui je ne pouvais pas m'en empêcher. J’avançais vers la table ou elle etait assise, me retenant pour ne pas courir.

« Lennooooon ! » J'arrivais encore avec ma bonne humeur, chantant presque son nom, attirant son attention. « Tu vas bien ? Je ne te dérange pas ? » C’était la dernière des choses que je voulais faire. Au fond de moi, je respectais tellement cette fille si secrète, et elle paraissait si douce que j'aurais presque envie de la comparer a une adorable enfant. Mais ce serait une insulte, Lennon était tout de même dotée d'une maturité et d'une intelligence digne de sa personne. Je lui adressais un sourire, espérant qu'elle ne se mettrait pas dans tous ces états avec ma venue.