Dix-huit heures. Le cours d’arithmancie se termina enfin, à mon plus grand soulagement. Pourtant, il s’agissait de l’une de mes matières favorites mais aujourd’hui, mon cœur était autre part, de même pour mes pensées. Je n’avais pas réussi à suivre convenablement les paroles du professeur à une seule seconde, bien trop occupée à penser au fait que j’allais rejoindre Ron d’ici quelques minutes, au lac. C’était tout à fait génial, voire divin. Surtout étant donné que lui et moi ne nous étions pas retrouvés réellement, seuls, depuis un bon bout de temps. Concentration qui n’avait pas échappé à l’œil expert du professeur mais qui n’avait pourtant rien dit. Je le remerciais intérieurement, car je n’imaginais pas la gêne dont j’aurais été prise si cela avait été le cas, avant de ranger mes affaires dans mon sac et de partir tout en saluant le professeur, d’une voix joviale trahissant presque mon excitation. Les couloirs grouillaient de monde et j’avais l’impression que le flux abondant d’élèves s’amplifiait au fur et à mesure que je continuais mon avancée vers le hall. On ne s’entendait même plus respirer ces temps-ci et toute personne normalement constituée rêvait de trouver un endroit calme pour pouvoir se retrouver seul, ou avec les personnes qui leur étaient proches. Et heureusement pour moi, je faisais parti de cette catégorie de personnes. En effet, je n’en espérais pas moins depuis un petit moment. La dernière fois, c’était avec Harry. Et aujourd’hui, c’était avec mon Weasley préféré. Un large sourire conquis s’étira sur mon visage et je sentis mon cœur s’affoler un peu plus qu’il ne l’était déjà, au risque de passer pour une folle. Je ne faisais même pas attention à tous ceux qui essayaient de bousculer les autres pour arriver plus vite dans leur salle commune, ou dans la Grande Salle pour ceux qui attendraient avec impatience le dîner. Je réussis tout de même à en interpeller un, tout en n’oubliant pas de lui rappeler les règles de base du civisme dans la vie en société. Je détestais les petits idiots qui se prenaient pour les rois et qui pensaient que tout leur était du. Et qui, donc, se permettaient de bousculer les autres et qui leur intimaient méchamment d’avancer plus vite. Je secouais la tête avant de remarquer que j’étais déjà arrivée dans le hall. Je sortis du château après avoir fait un petit détour aux cuisines pour pouvoir satisfaire l’estomac sur pattes de Ronald. L’extérieur changeait de l’intérieur du tout au tout. La population du parc se révélait être considérablement plus faible, voir quasiment inexistante par rapport à la surpopulation croissante de l’intérieur du château qui devait être actuellement entrain de s’occuper de leurs devoirs, chose que j’avais déjà faite. Je faisais mes devoirs en avance, pour être tranquille et surtout, parce que je détestais quand ça trainait. Après tout, j’aimais quand mes devoirs étaient parfaits et se retrouvaient avec un optimal. Mais, pour ce soir, je ferais une exception. Après tout, ça sera l’exception qui confirmera la règle, comme le diraient les moldus. Quoi qu’il en soit, une fois dehors, on pouvait confirmer qu’on respirait bien mieux quand on n’était pas prisonnier d’un flot de personnes ambulantes transpirantes, jacassant. Plus j’avançais, plus l’excitation se retrouvait moins seule, mêlée à une certaine appréhension. Et plus j’avais l’impression que j’allais mourir pendant le temps qui me séparait de mon lieu de destination. Pourtant, ce n’était pas comme si je ne connaissais pas Ron. Il était mon meilleur ami, mon petit copain, l’homme que j’aimais plus que tout au monde et avec qui j’allais fonder une famille, pour mon plus grand bonheur. Et j’en passe ! C’est avec ces pensées résumant ce que Ron était pour moi que j’arrivais au niveau d’une des rives du lac. Je me stoppai et observai les alentours à la recherche d’un point roux, à l’horizon. Et c’est là que je l’aperçus, non loin de moi. Je l’aurais reconnu entre milles. Ce grand dadais avec ses cheveux d’un roux flamboyant, assis là, m’attendant. Et pour là, je-ne-sais-combien-de-fois de la journée, mon rythme cardiaque s’accéléra bien plus qu’il ne l’avait fait auparavant dans la journée et le sourire s’étira encore un peu plus, si toute fois c’était possible. Cependant, quand je pris la direction nommée Weasley, mon sourire laissa place à un petit sourire gêné. Allez savoir pourquoi. Inspire, expire Hermione. Ce n’est pas la peine de stresser autant. Je m’installai à côté de lui, déposant mon sac à mes côtés et lui adressais un petit « Salut » adorable, tout en l’embrassant à la commissure des lèvres. « Je… J’ai pris des confiseries aux cuisines. » annonçais-je en un sourire tout en les sortant de mon sac de cours, avant de me retourner vers mon rouquin préféré et de remarquer que le petit Ron de première année était déjà bien loin.

Ron resta assit un long moment dans le sofa présent dans la salle commune des Gryffondor. Il adorait par-dessus tout cet endroit et avait même prit la peine d'allumer un feu, histoire de le contempler alors qu'il ne faisait absolument pas froid dehors ni à l’intérieur du château. Son regard azur se perdait donc dans les flammes jaunes et oranges du feu, il ne pouvait que songer à elle. Lui. Eux. Et leur avenir prometteur ensemble. De ce fait, il avait rendez-vous un peu plus tard ensemble et Ron savait déjà qu'il mourrait d'impatience de la retrouver mais surtout de pouvoir la voir de ses propres yeux. Hermione Granger était passée par plusieurs statuts dans son esprit mais jamais, par le caleçon de Merlin, le rouquin n'aurait songé qu'il dépendrait entièrement d'elle. Lors de leur rencontre en première année à Poudlard, il la trouvait insupportable et l'avait de ce fait surnommée comme Rogue, Miss-Je-Sais-Tout. Leur relation n'était pas très amicale. Cependant, elle avait finie par évoluer lors de leur troisième année puis Ron songea qu'il s'était certainement rendu compte de ses sentiments pour la jeune femme en quatrième année lorsqu'il l'avait vu au bal de Noël dans les bras de Viktor Krum mais il était alors encore trop borné pour l'avouer à qui que ce soit. Le seul qui ne fut pas dupe, fut Harry. Son meilleur ami le connaissait sur le bout des doigts et Ron pouvait en dire la même chose. Le souvenir de Lavander Brown traversa soudain son esprit. Il aurait pu gagner beaucoup plus de temps avec Hermione si jamais il n'était pas sorti avec cette fille trop gourde et collante à son goût. Si seulement il aurait été plus courageux, il aurait prit la peine de tout avouer à Hermione. Encore heureux qu'il se soit décidé à l'embrasser dans la Chambre des Secrets lors de la bataille finale contre Voldemort. De là, tout c'était déclenché. C'est comme-ci un engrenage venait d'enfin se réveiller et de se mettre en route. Ensuite, ceux du futur étaient arrivés et Ron avait pu découvrir qu'il ferait sa vie avec Hermione et qu'il aurait des enfants avec elle. Une grosse pendule sonna à côté de lui, le faisant sursauter. Il était temps qu'il se dirige vers le lac, lieu de rendez-vous qu'ils s'étaient fixé. Il se leva et sortit assez paresseusement de la salle commune assez anxieux à l'idée de retrouver Hermione. Après tout cela faisait assez longtemps qu'ils n'avaient pas eu de rendez-vous en tête à tête ou même des moments intimes... Il se dirigea alors vers le lac et trouva refuge vers un arbre ou il s'assit au pied de son tronc. L'ombre lui faisait du bien. Il se sentait serein et assez différent. Nerveux à l'idée de se retrouver en tête avec Hermione, accessoirement la fille dont il avait toujours été amoureux toute sa vie. Il se passa une main dans les cheveux et ferma les yeux. Quand soudain, il reconnu un parfum. Son parfum. Celui embaumait l'air et venait charrier les narines de Ron et accélérer les battements de son cœur. « Salut » Ron ouvrit les yeux et n'eut même pas le temps d'accentuer la moindre réaction faciale qu'il recevait déjà un baiser sur la commissure des lèvres de la part d'Hermione. Si il ne se connaissait pas aussi bien, il aurait pu parier trente Gallions qu'il était en train de rougir comme une tomate bien rouge. L'habitude n'enlevait jamais les réactions des premières fois et à chaque fois qu'Hermione le touchait ou l'embrassait, Ron sentait son sang ne faire qu'un tour dans ses veines. « Je… J’ai pris des confiseries aux cuisines. » Ron ne pu que sourire face à cette attention de la part d'Hermione. Elle savait parfaitement que Ron avait un péché mignon qui était la nourriture. Naturellement, elle avait voulu lui faire plaisir. Ron la trouvait si belle, si féminine et si différente de la première fois qu'elle était entrée dans le wagon du Poudlard Express où il était installé avec Harry. En somme, elle était tout simplement merveilleuse. « Tu... vas bien ? » Et voilà qu'il se mettait à balbutier maintenant. Il ne pu que respirer un bon coup avant de reprendre tranquillement. « Tu m'as manqué tu sais. Je n'aime pas passé autant de jour sans te voir. Juste te voir toi. Juste toi et moi. » Il lui sourit doucement en regardant ses yeux noisettes amoureusement. « Désolé il y trop de juste dans ma phrase. » Il lui sourit plus franchement alors.

Alors que je lui tendis le paquet de bonbons, je me perdis dans la contemplation de ses prunelles azures. Une paire d’yeux malicieux qui m’avaient fait tant rêver et qui j’espérais, un jour, me regarderaient de la même façon dont je le regardais lui. Et mon rêve s’est vu être réalisé, à mon plus grand plaisir. Je n’avais pas connaissance du pourquoi du comment j’étais tombé follement amoureuse de ce grand roux qui aux premiers abords, n’avaient vraiment rien pour me plaire, et pourquoi j’étais devenue aussi dépendante de lui, mais en tout cas, je savais que j’avais vraiment du mal à supporter d’être éloignée de lui et que je me plongeais encore plus dans les études du à ça. Un peu comme ces derniers temps, d’ailleurs. Je passais plus de temps dans mes bouquins et à la bibliothèque qu’à avoir une véritable vie sociale. Je me sentais plutôt seule, sans lui. Et même si les moments que je passais avec Harry ou Ginny me donnaient l’impression de ne plus être seule, c’était juste éphémère. Mais ce qui était sur, c’est que tout chez lui me faisait fondre, comme sa manie à manger vingt quatre heures sur vingt-quatre pouvait m’agacer au plus au point. Mon regard chocolat descendit un peu plus bas pour se stopper sur ses lèvres qui laissaient échapper un sourire. Sourire que je verrais chaque fois que je me lèverais et que je me coucherais, pour le restant de mes jours. Je souris inconsciemment. « Tu… vas bien ? » Sa voix bredouillante me fit légèrement sursauter, et me fit surtout revenir à la réalité. « Je vais bien mieux depuis que je suis sorti de cours pour venir te rejoindre. Et toi, ça va depuis… la dernière fois ? » Je laissais ma phrase quasiment en suspend. A dire vrai, je ne me rappelais pas réellement de la dernière fois où nous avions échangé plus qu’un petit salut. J’avais l’impression que cela faisait une éternité que nous ne nous étions pas retrouvés, seuls en tête-à-tête, ce qui me gênait plutôt fortement, ne sachant pas quel comportement adopter. « Tu m’as manqué tu sais. Je n’aime pas passer autant de jour sans te voir. Juste te voir toi. Juste toi et moi. » Nos regards s’accrochèrent, et en un regard, j’essayais de lui faire passer tout l’amour que je ressentais pour lui. Son sourire me fit sourire. Si il souriait, je souriais. C’était contagieux vraisemblablement. « Désolé il y a trop de juste dans ma phrase » A l’annonce de sa phrase, j’eus un petit rire amusé. Ron avait le don de me mettre à l’aise, qu’importe la situation. Ronald n’était peut-être pas parfait, mais il avait hérité de nombreuses qualités que j’admirais. Il était drôle, ce que je n’étais pas. Le roux était aussi quelqu’un de courageux et qui n’était pas aussi stupide qu’il en donnait l’air ainsi que de nombreuses caractéristiques qui faisaient que l’avant dernier de la fratrie Weasley était unique et ne ressemblait en aucun cas à quelqu’un d’autre. « Tu m’as terriblement manquée toi aussi. Je pense exactement comme toi. Je déteste passer autant de temps sans te voir, sans pouvoir te parler.Tu sais, j’avais terriblement envie depuis longtemps de ce petit rendez-vous, rien que nous deux. » Je me sentais affreusement bien avec lui, et quand je n’étais pas avec lui, il obnubilait mes pensées. Un tendre sourire s’étira sur mes lèvres et j’attrapais avec douceur la main de Ronald. A ce moment-là, il n’y avait que lui, plus que lui. Loin de tout le monde. « Je me sens bien là, avec toi Ron, à l’abri de tous les regards. J’ai l’impression de revivre. » Mes propos dégoulinaient d’amour, et pourtant, ce n’était que la stricte vérité. Auparavant, j’aurais très certainement assurée que tout ça était irréel, que c’était bon que pour les films romantiques moldus où les acteurs n’étaient absolument pas crédibles, selon les films, dont je n’étais absolument pas fan. Mais, il fallait vivre la chose pour vraiment en prendre conscience. Prendre conscience que l’homme qu’on aimait tellement était notre moitié et que sans elle, on n’était finalement, plus grand-chose. J’étais persuadée qu’il devait entendre les battements tonitruants de mon cœur mais je m’en fichais complètement. Ce n’était finalement qu’un détail qu’il les entende.

Spoiler:

« Je vais bien mieux depuis que je suis sorti de cours pour venir te rejoindre. Et toi, ça va depuis… la dernière fois ? » Ron eut un grand sourire. Il adorait entendre la jeune femme parler même, si quelques temps auparavant c'était quelque chose qui l'insupportait. Il avait justement envie de toucher la jeune femme, de caresser son visage, ses cheveux et de plonger définitivement son regard dans celui de la jeune brune. « Tu m’as terriblement manquée toi aussi. Je pense exactement comme toi. Je déteste passer autant de temps sans te voir, sans pouvoir te parler.Tu sais, j’avais terriblement envie depuis longtemps de ce petit rendez-vous, rien que nous deux. » Un tendre sourire apparu sur ses lèvres et Ron sentit son cœur se serrer sous l'émotion. Elle était tellement belle, elle avait tellement changée. Elle était devenue plus femme, elle était devenue son Hermione. Soudain, dans un élan de tendresse, Hermione attrapa la main de Ron dans la sienne. Celui-ci lui sourit à son tour, heureux. Lui aussi en avait eu terriblement envie de ce petit rendez-vous rien que tous les deux. Il en avait eu envie depuis la dernière fois qu'il lui avait parlé très rapidement. Avec les événements de ces derniers temps, ils avaient bien besoin de se retrouver que tous les deux. Tous les deux rien qu'en tête à tête. « Je me sens bien là, avec toi Ron, à l’abri de tous les regards. J’ai l’impression de revivre. » Ron ne pu que lui sourire, ému mais cependant très peu habitué à ce que la brune lui en révèle autant sur ses sentiments. Mais cela lui plaisait énormément. Lui aussi se sentait bien avec elle. Il avait toujours était très amoureux d'elle et pour rien au moins il ne l'aurait échangé contre qui que ce soit d'autre. C'était elle et lui. Elle et lui contre tous les autres sorciers. Contre tous. Le rouquin échangea les rôles et serra la main de sa future-femme dans sa propre main, caressant le dos de celle-ci à l'aide son pouce. Il se sentait à sa place, assit là dans ce lac avec Hermione à ses côté. Il l'aimait et rien, pour le moment, ne pouvait gâcher sa joie et tout ce qui lui importait c'était qu'il l'aimait. « J'aurais l'air complétement stupide si jamais je te répondait moi aussi, n'est-ce pas ? » Il lui sourit, amusé. L'humour était toujours sa meilleure porte de sortie. « Sinon, comment s'est passée ta semaine, jusqu'à présent ? » Il caressait toujours le dos de sa main, savourant tous les moindres contact qu'il pouvait avoir avec elle. Soudain sa main droite bifurqua vers sa joue gauche et il la caressa très distraitement, sa bouche s'ouvrit alors, relatant les faits que Ron pensait sans qu'il ne veuille vraiment les lui révéler les jugeant un peu trop intime. « Je n'aime pas être loin de toi. C'est comme-ci j'avais du mal à respirer. » Il lui souriait toujours, se sentant très miraculeusement débordant d'amour pour elle. Jamais il n'aurait cru un grand mot de cette scène si on la lui avait décrite des années auparavant.

J’étais heureuse et épanouie et cela avait l’air d’être réciproque. Un sourire fendait le beau visage masculin de Ronald, sourire qui ne faiblissait pas. Il en était de même pour moi. Depuis que j’étais sortie de classe, j’avais toujours ce sourire complètement amoureux collé au visage et qui s’amplifiait au fur et à mesure que le temps passait. Je me sentais complète et j’avais l’impression que rien ne pouvait nous atteindre, qu’on était plus fort que tous, comme invincibles. Et le plus important dans tout cela, c’était que nous nous aimions et que je l’aimais comme je n’avais jamais aimé personne auparavant. Le jeune Weasley échangea les rôles et serra ma main dans la sienne, tout en la caressant avec douceur. J’appréciais un maximum tous les contacts physiques que je pouvais avoir avec le rouquin. Contacts qui me faisaient toujours l’effet que je ressentais actuellement. Cette chaleur qui m’envahissait était tout simplement captivante et je savais que je ne pourrais plus jamais m’en passer et que je ne m’en lasserais en aucun cas. « J’aurais l’air complètement stupide si jamais je te répondais moi aussi, n’est ce pas ? » Je secouais la tête en guise de négation tandis que le roux affichait une mine amusée qui aurait pu faire fondre n’importe qui. « Sinon, comment s’est passé ta semaine, jusqu’à présent ? » Ma semaine ? A part passer mon temps entre les salles de cours et la bibliothèque et à sanctionner les quelques élèves perturbateurs, je ne pouvais pas dire que ma semaine avait été franchement riche en émotion. Je l’avais trouvé étrangement et affreusement banale, aussi incroyable que cela puisse paraître. Tous les évènements actuels perturbaient le château et le seul refuge que j’avais trouvé pour ne pas me faire atteindre de cette folie était les études. Je ne pouvais pas réellement m’en plaindre étant donné que les études me passionnaient. Et c’était une des raisons pour laquelle j’étais contente de me trouver ici, auprès de mon futur mari. Ainsi je pouvais décompresser. « Ma semaine ressemble étrangement à toutes les autres. Je passe la plupart de mon temps à réviser. Tu sais à quel point ça compte pour moi d’avoir mes ASPICS avec la meilleure note possible. Et la tienne ne s’est pas trop mal passée, j’espère ? » Soudainement, je sentis un autre contact s’établir, contact qui, je crus, aller me faire défaillir sur place. Dans un geste affectueux, Ron avait déposé sa main droite sur ma joue gauche afin de la caresser tendrement et distraitement. Mes joues prirent une teinte rosée, parfaitement attendrie par cette proximité, tandis que mon cœur s’emballait, encore. Ron ne lui donnait aucun répit et cela me plaisait énormément. Et je ne pus que continuer de sourire face à la suivante déclaration de mon petit ami : « Je n’aime pas être loin de toi. C’est comme si j’avais du mal à respirer. » Ces propos étaient réciproques. Etre loin de lui était une affreuse souffrance que j’essayais tant bien que mal d’étouffer par les études, chose qui fonctionnait plus ou moins. Il y avait ce poids qui comprimait sans arrêter nos poumons. Savoir comment il allait était une inquiétude qui ne cessait d’accroître au fil du temps. Et dans un élan d’affection profonde, je liais mes lèvres aux siennes pour un doux et tendre baiser qui signifiait très clairement que j’étais là désormais. Il était très clairement temps que j’arrête de me faire du souci pour la plupart du temps, pas grand-chose et que je profite sans limite de l’avenir prometteur qui me liait au gryffondor. Les yeux pétillants, je décidais de me décaler de ses lèvres exquises à contre cœur et d’ajouter, en un sourire malicieux : « Je ferais en sorte à ne pas être trop loin de toi alors. Je n’aimerais pas que tu meurs par ma faute. »

« Ma semaine ressemble étrangement à toutes les autres. Je passe la plupart de mon temps à réviser. Tu sais à quel point ça compte pour moi d’avoir mes ASPICS avec la meilleure note possible. Et la tienne ne s’est pas trop mal passée, j’espère ? » Ron hocha la tête. Toutes les semaines d'Hermione se ressemblaient et s'enchaînaient et le pire dans tout cela était que la jeune femme ne trouvait rien à leur reprocher et semblait même les apprécier alors que Ron aurait déjà littéralement briser un câble si jamais ses journées ne rimaient qu'à étudier. Et pourtant oui, Ron savait à quel point cela comptait pour Hermione d'avoir des notes excellentes car elle voulait à tout prix ses ASPICS. Chose rien de plus normal. Il acquiesça lorsqu'elle lui demanda pour sa journée. Oui, elle s'était plutôt bien passée, la preuve, il n'avait strictement rien fait et avait passé son temps à se pavaner et flâner dans tous les moindres recoins de la salle commune des Gryffondor tout en songeant au moment, à cet instant précis qu'il allait vivre avec sa belle. Il remarqua soudain la légère teinte rosée qu'avaient prit les joues d'Hermione au contact de sa main contre sa peau qu'il jugeait si douce. Il ne pu que sourire de toutes ses dents songeant au petit effet qu'il lui faisait. Elle n'était pas du tout insensible à son charme et cela plaisait énormément au rouquin. En même temps, elle ne serrait certainement pas avec lui si jamais son charme ne lui faisait aucun effet, non ? Ron perdit un peu l'équilibre lorsque dans un mouvement d'élan, Hermione prit possession de ses lèvres pour un baiser trop doux et chaste à son goût. Il adorait par-dessus tout lorsque c'était la femme de ses pensées qui prenait le dessus sans aucun complexe. Se jugeant maitre de la situation et contrôlant parfaitement tout, comme elle le faisait si souvent. Le rouquin ferma les yeux et profita de cet instant présent et au moment même ou elle retira ses lèvres des siennes, Ron se sentit seul bien qu'il ne l'était pas. Il avait définitivement besoin de la présence constante de la jeune femme à ses côtés pour se sentir entièrement complet. Ronald rouvrit les yeux et constata le petit sourire malicieux de la brune ce qui le fit sourire aussi. « Je ferais en sorte à ne pas être trop loin de toi alors. Je n’aimerais pas que tu meurs par ma faute. » Ron ne put alors empêcher un éclat de rire s'échapper de sa bouche. Décidément, la jeune femme était tout pour lui. « Et ce serait bien malheureux, n'est-ce pas, si je mourrais demain ? » Le grand sourire qu'affichait Ron ne pouvait que démontrer l'ironie dont il faisait preuve. Mourir demain ? Il n'en avait certainement pas l'intention. Pas avant d'avoir vécut tout ce qu'il avait à vivre surtout avec Hermione. Il savait aussi parfaitement que la jeune brune détestait lorsque Ron parlait de ce sujet là, sujet qui fâchait tellement. Celui-ci eut un sourire assez carnassier avant de s'en prendre à Hermione. Il se redressa sur ses genoux, posa délicatement une main dans le dos de son amoureuse tout en faisant en sorte qu'elle s'allonge sur celui-ci, puis il se positionna sur elle, tout en évitant soigneusement de l'écraser de tout son poids. « Si tu n'as rien d'autre à me raconter, je vais en profiter pour te dévorer littéralement avec mes baisers. Qu'en penses-tu ? » C'était un peu osé, mais avec le peu de temps qu'il passer ensemble, ils devaient bien en profiter.

« Et ce serait bien malheureux, n’est ce pas, si je mourrais demain ? » Ma mine réjouie s’effaça rapidement pour laisser apparaître une expression indignée. Bien que je dénote parfaitement l’ironie dont Ron faisait transparaître dans ses propos, je ne pouvais m’empêcher de lui adresser un regard lourd et de froncer les sourcils. Bien évidemment que cela serait bien malheureux s’il mourait demain et que je serais très certainement devenue plus qu’une ombre, mais comment le Weasley pouvait oser parler de la mort en riant ? La guerre et le nombre de pertes étaient encore ancrés dans les esprits et je ne calculais plus le nombre de fois où pendant l’année dernière, nous avions faillis perdre la vie. Au souvenir de cette affreuse passe de notre vie, je réprimandais un frisson. Et lui, tout ce qu’il trouvait à faire c’était en parler comme si rien de tout cela ne s’était passé. « Ronald ! Je t’inderdis… » Mais avant même d’avoir pu le réprimander d’avoir dit ceci, j’aperçus le sourire carnassier du garçon et avant même d’avoir pu dire Quidditch, je me retrouvais sur le dos, la main de Ron en bas de celui-ci, avec le propriétaire de celle-ci allongé sur moi, évitant soigneusement de m’écraser de tout son poids. Cette proximité bien plus intime me fit totalement oublier le fait que je devais le sermonner et je me sentis rougir bien plus. Mon visage se détendit complètement et un sourire s’étira sur mes lèvres quand j’entendis la proposition de mon amoureux. « Si tu n'as rien d'autre à me raconter, je vais en profiter pour te dévorer littéralement avec mes baisers. Qu'en penses-tu ? » Ce que j’en pensais ? C’était, certes, quelque peu osé mais rien ne me ferait sentir plus complète que ceci, en y rajoutant, de surcroît, le fait que rien ne me faisait plus plaisir que cet instant seul à seul avec lui. Ma respiration s’accéléra et mes yeux se posèrent sur les lèvres charmantes du rouquin. Ces dernières me donnaient terriblement envie et je me mordis la lèvre inférieure comme pour m’empêcher de me jeter sur sa bouche qui me narguait incontestablement. C’était comme une drogue, une drogue passionnante de laquelle je pouvais ne point me passer. J’étais dépendante de Ronald Weasley, de ses manières qui pouvaient m’agacer, de son manque de tact légendaire, de son odeur divine ; de lui tout entier. Le pire dans tout ça, c’était qu’il nous avait fallu sept ans pour nous mettre ensemble alors que nous nous tournions autour, sans vraiment voir la réalité en face. J’étais atteinte d’une jalousie maladive à chaque fois qu’une fille bavait sur Ron d’un peu trop près. Et tout le monde, pourtant, s’était rendu compte de nos sentiments pour l’un l’autre. Sauf nous. C’était un véritable comble et je vénérais l’audace de mon petit ami pour m’avoir embrassé dans cette fichue Chambre des Secrets - et réciprocité - . Je remontais mes iris brunes pour les plonger dans celles azures de mon petit ami, et accessoirement meilleur ami, et lâchais, comme une supplication : « Par Merlin, abrèges mes souffrances. Je t’en supplie Ron. » Non. Cela ne ressemblait en rien à une imploration, puis qu’en vérité, cela en était une.

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« Par Merlin, abrèges mes souffrances. Je t’en supplie Ron. » Le sang de Ron ne fit qu'un tour dans ses veines. La bouche d'Hermione s'était encore emparée de la sienne et il ne savait même plus où ils se trouvaient ni qui il était. Seul comptait Hermione, son odeur, ses cheveux, sa présence uniquement le complétait pleinement. Il aimait cette fille. Oui, il l’aimait comme personne d'autre. Il l'adorait tout simplement et si c'était possible il l'idolâtrerait encore plus. Allongé, là par terre tout contre l'amour de toute sa vie, Ron se sentait bien mais aussi très fiévreux. Hermione Granger ne pouvait imaginer à quel point son charme et sa fantaisie avaient d'effet sur Ronald Weasley. Elle le rendait fou et il ne savait plus vraiment comment réagir avec elle, sachant pertinemment qu'à chaque fois qu'il s'approchait trop, il avait milles et unes pensés qui lui trottaient dans le tête, plus torrides les unes que les autres. Il venait alors à son tour de s'emparer de la bouche de la jeune femme dans un baiser qui se voulait assez sensuel. Oui, il aimait cette femme et il le lui ferait savoir toute sa vie, peu importe ce qui traverserait son chemin ou le sien. Il commença alors à parsemer son cou de petits baisers, baisant avec ses lèvres le moindre centimètre de peau qu'elles pouvaient t'atteindre. Hermione sentait bon. Hermione avait la peau douce. Hermione était parfaite. Sa main qui n'était pas retenue sous le dos de la jeune femme était venue se nicher dans la chevelure brune de sa moitié. Oui sa moitié, car c'est ce qu'elle était et ce depuis maintenant sept longues années. Il avait enroulés ses doigts dans les bouclettes de la jeune femme, respirant en même temps l'odeur dont elles faisaient preuve. Son shampooing était pour Ron, comme un véritable aphrodisiaque. Le rouquin la considérait comme sa drogue et avec elle, il voyait des arcs-en-ciel et tout plein d'étoiles. Il se rendit soudain compte qu'il avait l'impression de rêver éveillé et qu'il était entièrement dépendant d'elle. Pour lui, ses lèvres avaient un goût de miel et il l'aimait comme elle était avec ses qualités et ses défauts de miss-je-sais-tout. Et comme Merlin ne se trompe pas, il la préférait entièrement nue qu'avec sa robe de sorcier sur le dos. Il voulait plus que tout que les minutes deviennent des heures tandis qu'il les passaient avec son Hermione. Pourtant, la réalité lui revint comme une grosse claque en pleine figure alors que sa main, qui était jusque là coincé sous le dos de la jeune femme, s'était libérée pour descendre assez langoureusement vers sa jambe à travers sa jupe plissée. Ils se trouvaient dans un lieu publique et n'avait surtout pas envie que quelqu'un les surprennes en pleine action ou autre. Surtout pas envie que quelqu'un d'autre profite du spectacle et ne se rince l’œil avec Hermione. Cette pensée le fit frissonner et d'un commun accord avec sa conscience il mit fin au baiser, tentant tant bien que mal de retrouver sa respiration. Elle le rendait fou et par la même occasion lui coupait le souffle. Il la fixa alors de ses yeux bleus. Elle avait les joues rouges et les lèvres pleines et gonflées par leur baiser. Le jeune homme ne pouvait que la trouver adorable. Il se redressa alors sur un coude et l'observa tout en ancrant son regard dans le sien et en tentant aussi de cacher la petite bosse qui avait commencer à se former dans son pantalon et qui commençait à devenir douloureuse. « Nous ne pouvons vraiment pas rester là. C'est un endroit intime mais pas comme je le voudrais. » Il lui fit alors un grand sourire certain qu'elle avait compris le sous-entendus dont il faisait preuve. Il se rapprocha et lui déposa un bref baiser sur les lèvres, murmurant en même temps tout contre celles-ci: « Tu me rends fou. Pire que fou même, dingue. Dingue et amoureux. » Ce n'était qu'un murmure mais en même temps il n'était adressé qu'à celle qu'il aimait.

Le baiser qui nous lia une nouvelle fois, me chavira totalement. A cet instant précis, je ne pensais plus qu’aux lèvres parfaites que je possédais et à leur possesseur. Ronald Weasley allait finir par me rendre complètement folle, exhaustivement accro à lui ; si ce n’était pas déjà fait. Oui, j’étais totalement éprise de lui, et ce, depuis une éternité. Contrairement à ce que je pouvais dire des années auparavant. Je l’aimais comme personne, capable de donner ma propre vie pour sauver la sienne. Et j’étais persuadée que l’amour à outrance que je ressentais actuellement pour ce grand dadais roux qui faisait battre mon cœur, ne faiblirait pas qu’importe les épreuves que notre couple devra traverser. Un de mes bras s’enroula autour du cou de l’homme de ma vie tandis que ce dernier avait commencé à s’attaquer à mon cou. Ces multiples baisers qu’il me déposait sur la moindre parcelle de peau de mon cou me firent frissonner. De surcroît, l’odeur ensorcelante de mon futur mari s’amusait à me titiller les narines, odeur qui imprégnait ses vêtements et qui embaumait agréablement l’air. J’étais tellement bien, et tout ce que je souhaitais était que rien ne vienne troubler ce moment que je jugeais exquis et que ce moment dure le plus longtemps possible. Ronald ne savait pas à quel point je l’aimais et je voulais lui démontrer pour le restant de mes jours, lui donner cette affection incommensurable qui m’unissait à lui depuis maintenant sept ans et qui avait énormément évolué depuis la première fois que je l’avais aperçu. Malgré ses défauts qui contrastaient parfaitement avec ses nombreuses qualités, je le trouvais parfait. Ma seconde main s’était déposée sur le torse du jeune homme qui avait de nouveau lié ses lèvres sucrées et délicieuses si attirantes aux miennes. Si je devais définir le paradis, je dirais très certainement Ronald et ses embrassades. Un seul de ses baisers pouvait me couper le souffle et me rendre, simultanément, dingue. Soudain, sa main qui était jusque là coincé sous mon dos, glissa de manière voluptueuse vers ma jambe qui fit derechef parcourir un nouveau frisson dans le reste de mon corps pendant que je me consacrais, les yeux clos, aux lippes de Ron, tentant de donner un peu plus de fougue à notre baiser. Toutefois, je fus prise au dépourvu car le rouquin stoppa notre embrassade. Lui lançant un regard interrogateur, les joues rougies, je ne compris pas immédiatement son geste, voulant absolument regoûter à ma nouvelle addiction. Seulement, je revins rapidement à la réalité et remarquai, comme Ron avait du le remarquer bien avant moi que nous étions dans un lieu public et que quelqu’un pouvait surgir à tout instant. « Nous ne pouvons vraiment pas rester là. C’est un endroit intime mais pas comme je le voudrais. » Le grand sourire du garçon me fit fondre et je ne pris même pas le temps de réfléchir ou ni même de penser que j’hochais déjà la tête, consciente du sous-entendu fait, lui faisant aveuglement confiance. Il déposa un bref baiser sur mes lèvres, qui me fit sourire tandis que son souffle caressait ma bouche, tout en susurrant : « Tu me rends fou. Pire que fou même, dingue. Dingue et amoureux. » Je sentis mon cœur se gonfler de bonheur sous l’émotion. Ronald était peut-être réputé pour être l’homme le plus maladroit avec les mots mais il s’améliorait de jour en jour et prenait un peu plus d’assurance chaque fois. « Je pourrais en dire tout autant de toi, à un point que tu ne peux même pas imaginer. » Je l’embrassais amoureusement et brièvement avant de déclarer, souriante : « On y va ? J’ai envie de profiter de chaque minute avant l’heure du dîner. » Je le repoussais gentiment, sans réelles difficultés malgré la carrure de ce bel homme étant donné que ma moitié se laissait faire, avant de me lever tout en remettant quelques peu en ordre ma crinière brune et en dépoussiérant mon uniforme, ainsi qu’en remettant mon sac sur l’épaule. Repositionnant mon regard chocolat dans celui azur du Weasley, j’affirmai : « Je te suis. »

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« Je pourrais en dire tout autant de toi, à un point que tu ne peux même pas imaginer. » Ron arqua un sourcil. Ah oui ? Alors il la rendait dingue. Dingue et amoureuse ? Il sentit son cœur se gonfler sous le coup de l'émotion. Il se demanda à cet instant même comment est-ce que c'était possible d'aimer à un point inimaginable une fille comme Hermione. Celle-ci l'embrassa de nouveau avant de lui demander tout en souriant : « On y va ? J’ai envie de profiter de chaque minute avant l’heure du dîner. » Oui lui aussi en avait très envie, très envie d'être seul avec Hermione et très envie aussi de lui faire pleins de choses qu'il n'arriverait certainement pas à décrire avec cohérence. La jeune femme se releva tout en remettant quelques peu en ordre sa crinière brune et en dépoussiérant son uniforme, ainsi qu’en remettant son sac sur l’épaule avant de replonger son regard dans celui du rouquin. « Je te suis. » Oh oui, ils devaient se dépêcher pour pouvoir profiter de chaque instants avant le diner et seul Merlin savait parfaitement que le Weasley ne voulait pas perdre un seul repas de la journée. Il adorait la jeune brune mais il adorait aussi manger ! Il lui sourit sincèrement avant de se relever à son tour puis de lui tendre sa main. Le contact de la peau douce de la jeune femme lui fit quelque peu frisonner de plaisir. Il l'entraîna vers l’intérieur du château. Ils passèrent ainsi main dans la main devant plusieurs personnes qui leur lancèrent des regards intéressés. Bien évidemment presque tous pour ne pas dire tout le monde savaient parfaitement qui ils étaient et ce qu'ils avaient fait. Les voir ensemble en réjouissaient certain et en rendaient jaloux d'autres. Il arrivèrent devant le grand escalier de marbre près de la grande salle quand Ron se stoppa net et se tourna vers sa belle. Elle le regarda intriguée puis, songeant que son expression était trop adorable, il se baissa et rapprocha son visage du sien pour déposer ses lèvres contre les siennes sans se soucier s'il y avait des personnes autour d'eux. Il s'en fichait des autres pour tout dire et il ne se souciait que d'Hermione en vérité. Alors qu'il l'embrassait des pensées loin d'être très catholiques lui venaient à l'esprit. Comment arrivait-il à pouvoir songer à lui enlever ses vêtements dans un endroits bondé en général ? Il se recula un peu trop brusquement tout en se giflant mentalement. Ronald Weasley pouvait être un pervers de première catégorie lorsqu'il le voulait. Il lui prit la main et l'entraîna avec lui dans sa course folle. Il avait juste très envie de se retrouver avec elle, seuls à seuls sans personne pour les embêter et leur salle commune ne serait pas l'endroit idéale. Ni son dortoir, ni le sien. De toute manière Ron ne pouvait pas pénétrer dans le dortoir des filles et il n'avait jamais eu l'idée d'essayer. L'envie oui, l'idée de réellement le faire non. Il n'était pas assez courageux pour se faire humilier si simplement. L'idée d'emmener Hermione dans une salle de classe désinfectée pour la déshabiller entièrement lui parut malsain. Il songea que l'envie d'étudier deviendrait plus forte chez la jeune fille que l'envie de faire quoique ce soit avec lui. Il réprima un sourire alors qu'ils grimpaient les marches du grand escalier. Il ne lui restait plus qu'une bonne option: La Salle sur Demande. Oh oui, c'était une excellente idée. Pourvu que sa moitié ne l'accepte aussi. Ils s’arrêtèrent dans un couloir du quatrième étage et Ron se retourna vers Hermione. Il la regarda et son cœur se gonfla lorsqu'il constata qu'elle était toute essoufflée et qu'elle avait les yeux brillants. « J'avais...Hum, je veux dire je songeais à aller dans la Salle sur Demande, je ne sais pas si ... » Il allait ajouter qu'il ne savait pas si cela lui conviendrait sachant qu'elle comprendrait en un quart de tour ses intentions. Ron était du genre à tourner autour du pot et cela Hermione le savait très bien. Il se reprit. « Enfin, c'est comme tu veux, tu sais. Je ne te t'oblige à rien. On peux faire ce que tu veux enfaite. » Il soupira. Il s'y prenait comme un pied et il le savait très bien. Il préférait largement lorsque c'était Hermione qui prenait les rênes. « Ce n'est qu'une idée après tout.. » Il s'embrouillait très légèrement et c'est donc en rougissant qu'il plongea son regard dans le sien.

On est trop mignons *w*


Ronald attrapa ma main, un sourire au visage et il m’entraîna sans plus attendre vers l’intérieur du château. Ainsi, nous passâmes devant de nombreuses personnes qui nous lançaient des regards curieux, sans que je ne puisse placer un nom sur la plupart des visages qui venaient soit du passé, soit du futur. Tous savaient ce que notre trio avait accompli et tous, plus ou moins, avaient déjà entendu parler des deux meilleurs amis rouge et or qui passaient leur temps à se disputer alors qu’ils nourrissaient des sentiments l’un pour l’autre. C’était donc, sans grande surprise majeure, que certains visages s’éclairaient, heureux que le rouquin et moi nous sommes – enfin – trouvés. Une fois à l’intérieur, Ron s’arrêta brusquement devant le grand escalier de marbre qui menait aux étages supérieurs du château. Celui-ci se retourna alors que je lui lançais un regard intrigué, sous les regards des passants qui allaient et qui venaient. Passants que j’oubliais aussitôt lorsque les lèvres de mon amour rencontrèrent de nouveau les miennes, à ma plus grande satisfaction. Très franchement, peu m’importaient des personnes qui assistaient à cette scène et des propos des langues de vipères qui en découleraient. Tout ce qui comptait à mes yeux, c’était Ronald Weasley, lui seul. Son recul un peu trop brusque ne fit qu’accentuer mon intrigue qui s’évapora tout aussitôt alors que le Gryffondor m’entrainait derechef à travers toute l’académie. Nous passâmes ainsi dans de nombreux couloirs, les tableaux et les salles de classes défilant sous nos yeux. Je m’essoufflai rapidement. J’étais tout sauf la plus grande sportive de tous les temps, laissant intentionnellement le Quidditch aux personnes douées dans ce domaine, au bénéfice de mon statut de Miss-Je-Sais-Tout que j’entretenais depuis ma première année ici. Statut qui n’avait pas réellement plus à mes deux meilleurs amis lors de mes premiers mois ici et qui les agacent toujours autant. L’entrainement intellectuel est, selon moi, le sport le plus bénéfique. Même un gobelin serait plus sportif, physiquement parlant, que moi. Quoi qu’il en soit, lorsque nous nous stoppâmes dans l’un des couloirs du quatrième étage, je remerciais intérieurement Ron d’avoir pris la décision d’arrêter de courir dans les quatre coins du collège. Ainsi, je pouvais reprendre mon souffle. « J’avais… Hum, je veux dire je songeais à aller dans la Salle sur Demande, je ne sais pas si… » J’haussais un sourcil. Ron tournait bien évidemment autour du pot. Il avait toujours été comme cela et l’impression de confiance qui émanait de lui, quelques instants plus tôt, semblait être redevenue au point mort. L’idée de me retrouver réellement seule dans cette salle, loin de tous, me parût extrêmement plaisante. De cette façon, l’image d’un Weasley torse-nu, mes petites mains se baladant timidement sur le torse de ce dernier et toutes autres idées peu catholiques me traversèrent l’esprit. Secouant imperceptiblement la tête, je ne me serais jamais cru capable d’avoir des idées comme celles-ci, auparavant. Cependant, Ron était souvent la source de mes rêveries. « Enfin c’est comme tu veux. Je ne t’oblige à rien. On peut faire ce que tu veux en fait. » Un sourire au coin s’afficha sur mon visage, tandis que Ronald tentait, sans succès, d’exposer clairement ses propos et de ne pas s’embrouiller. « Ce n’est qu’une idée après tout.. » Les joues du jeune homme prirent une teinte écrevisse, ce que je trouvais franchement adorable. Il était si attentionné, pensant d’abord à mon confort et plaisir personnel, au défaut du sien, ce qui ne faisant que renforcer l’adoration que j’éprouvais pour lui. « Rassures-toi. Tout ce qui peut te faire plaisir me fait plaisir. Donc ton idée me va parfaitement ! », Répondis-je avec une moue attendrie, les yeux brillants. « Allez viens. » J’attrapais la main du rouquin et l’embarquais, à mon tour, dans les dédales de couloirs puis dans les escaliers qui n’en faisaient qu’à leur tête – et dont je connaissais toute l’histoire. – destination le septième étage, et plus précisément la Salle sur Demande. Passant devant le portrait de la Grosse Dame qui s’essayait encore, après moult tentatives désastreuses, au chant ; puis croisant Sir Nicholas, le fantôme de la tour Gryffondor, ou plus communément appelé Nick-Quasi-Sans-Tête, nous arrivâmes rapidement devant la Pièce Va-Et-Vient, salle que bien des élèves n’ont toujours pas découverte lorsqu’ils quittent l’école. Cette salle est remplie de souvenirs, témoin de nombreuses choses comme le rassemblement de l’AD lors de notre cinquième année. Bien sûr, je n’étais pas naïve ni même stupide, je ne me doutais bien de ce qui allait découler dans cette salle, qui serait de nouveau témoin de tout autre chose. Comme le voulait le protocole, je passais trois fois devant le mur vierge tout en pensant très fort à ma demande. Ainsi, quelques minutes après, la porte de cette salle fantastique était bien là, présente. Lançant un regard complice à mon futur mari, je pénétrais dans les lieux, suivie de près par Ronald. Sans surprise, la pièce avait tenue promesse à sa réputation et le résultat demeurait toujours époustouflant. Ainsi, une pièce chaleureuse avait fait son apparition, meublée d’un large canapé aux teintes chaudes qui paressait confortable et de toutes autres choses qui faisait que je m’extasiais toujours devant la capacité magique de cet endroit. Me retournant vers le garçon auquel je lançais un regard conquis, je déposais mon sac et lui demandais : « L’endroit te plaît, j’espère ? » Nous avions enfin notre véritable moment d’intimité, loin du brouhaha continuel des couloirs.

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