When i look into your eyes it's like watching the night sky .. [Evans]
Auteur
Message
Oh it's "Invité" Invité
Sujet: When i look into your eyes it's like watching the night sky .. [Evans] Lun 25 Juin - 20:14
.. or a beautiful sunrise
Je ne crois pas au destin, aux prédictions et à toutes ces choses futiles. Pour moi prédiction rime avec malédiction. Mais je suis parfois obliger d'avouer que certaines suites d'événements ne peuvent plus être considérées comme dû au hasard. Par exemple, n'est-ce pas étrange que je fasse tomber mon livre de sortilège au moment où il sonnait, et qu'alors que les élèves sortaient de la classe, je me baisse pour le ramasser ? Non, ce n'est pas étrange, pas pour le moment. Mais si justement, le professeur était minuscule, le plus petit de l'établissement, et de ce fait il ne m'ait pas vu et ait fermé la porte à double tour ? Si alors je vous dit que j'avais ma baguette dans mon sac, sac que Sirius avait emmené hors de la classe par gentillesse, et m'avait apparemment oublié puisqu'il n'était pas venu toquer à la lourde porte de bois. Le comble serait de rajouter que je n'avais plus parlé à l'élu de mon cœur depuis le tourbillon, et même encore depuis le soir où ayant beaucoup bu, je l'avais embrassé, et que justement, après avoir entendu un bruit dans la salle, je découvre qu'elle n'avait pas pu sortir non plus. Je crois qu'il est dur de renier un avenir décidé après ça. Après ça, et après un tourbillon dans le temps qui annonce ma mort imminente. Mais plutôt que de remuer de sombres pensées, je préférais essayer de me sortir de là, car je savais que passer deux heures avec une Lily toujours autant courroucée ne serait pas de tout repos. Je m'élançai vers la porte, et cognai dessus de toutes mes forces, agitant la poignée comme un forcené. Mais la cloison arrêtait les bruit comme un nuage de coton, la porte était mieux barricadée qu'une porte de prison et mes tentatives, certes un peu brutales, restèrent vaines Mes yeux parcoururent tout le périmètre de la salle de sortilège, avant de revenir, comme aimantés, malgré mes efforts pour éviter une confrontation face-à-face, se poser sur Lily. Je m'assit sur le rebord d'une table, à deux rangées d'elle, le livre déclencheur de la boule de neige dans la main droite, et étudiais ses traits avec avidité. Elle n'avait pas changé, toujours autant belle, droite et sûr. Je me rendis compte combien elle m'avait manqué, et combien ça faisait longtemps que je ne l'avais plus eu en face de moi. Je respirais lentement et finis par briser le silence qui devenait inquiétant.
- Pourquoi il ne t'as pas vu, toi ?
Je l'observais, m'empêchant de continuer. C'était une question test. Où elle me répondait et nous allions enfin mettre les choses au clairs, vider notre rancœur, ou surtout la sienne, et nos malheurs, ou elle ne répondait rien, m'ignorait superbement et nous risquions de passer un emprisonnement des plus longs ..
Spoiler:
Je suis pas du tout contente ! Il était mieux mon premier Dit moi si tu veux que je changes quelque chose
#547D69
Oh it's "Invité" Invité
Sujet: Re: When i look into your eyes it's like watching the night sky .. [Evans] Mer 27 Juin - 17:55
« ... pas. Ce n'est pas parce que le nombre d'élève à triplé en un claquement de doigts que vous ne devez pas faire vos devoirs. La bibliothèque sera une précieuse alliée, allez-y faire un tour avant la prochaine leço.. » Les paroles du Professeur se noient dans le brouhaha. Chaises qui raclent le sol, bruissement de parchemins qu'on fourre hâtivement dans son sac avant de jeter celui-ci sur notre épaule et de sortir à grands pas de la salle, poussé par la faim qui nous tord le ventre. Penchée vers la table qui me fait face, je m'applique à noter tout ce qui est inscrit sur le tableau. Instinctivement mon regard papillonne entre le tableau et mon bout de parchemin posé sur la table. Alors que mon parchemin est presque rempli, mon regard croise celui du Professeur Flitwick, toujours aussi minuscule. A peine une fraction de secondes s'écoule avant qu'il ne tourne la tête avec rapidité et s'approche à grands pas de la porte pour sortir. Se retrouver dans une salle presque vide avec un fantôme resurgit du passé ça ne doit pas être amusant c'est certain. Avec un soupire, je fourre avec un peu trop d'énergie mon parchemin auparavant impeccable dans mon sac. Fichu papier. Je me lève d'un bon et tente d'être plus douce avec mon encrier et ma plume. Un soupire m'échappe. La crise de nerf est proche j'en suis certaine. Lily Evans réputée pour ne pas apprécier perdre ses moyens, celle qui trouve toujours une solution et relativise, celle qui ne broie pas du noir mais tente toujours d'amener un bout de soleil partout où elle va. Un petit rire s'échappe de mes lèvres. Un ramassis de belles paroles, rien d'autre. Le genre de mots qu'on prononce sans vraiment réfléchir pour vous flatter, vous faire sourire ou vous rassurer. Il est fréquent que je perds mes moyens ces derniers temps, que je m'inquiète et réfléchisse trop.D'épais et sombres nuages viennent voiler ma bonne humeur, faner mon sourire. Il me suffit de penser que je ne suis pas dans mon époque, qu'à l'heure actuelle je suis à des kilomètres de Poudlard sous terre allongée aux côtés de James Potter et que notre fils, lui est dans le château. Je ferme les yeux un bref instant et m'oblige à reprendre mon calme, à ne plus y penser, à me concentre sur mon estomac qui réclame de bons petits plats. Ma mère m'en a souvent parlé de ce phénomène lorsque je n'étais que Lily la fille juste un peu différente du quartier. Malgré la noirceur, le froid, les gros nuages, le soleil est toujours présent en nous. Il suffit d'y penser, fort fort fort et d'avancer. Se montrer fort. Prouver que je suis une vraie Gryffondor. Mon cœur reprend doucement un rythme normal, les battements se font plus réguliers. Avec une grande inspiration, je jette mon sac sur mon épaule, dans l'immédiat il faut que j'aille me nourrir, voilà tout. Un petit sourire se dessine même au coin de mes lèvres. Le soleil est partout. J'avance de quelques pas en direction de la porte étonnée qu'il n'y ait pas plus de bruit que ça. Le soleil est partout. Mon regard se pose sur James Potter, planté au milieu de la salle. Sans bouger il fixe la porte qui est fermée. Je ferme les yeux, serre les dents. Le soleil est partout.
e bruit sourd des poings de James qui martèlent la porte me font sursauter. Il tape, crie, secoue la poignée comme un fou, on pourrait presque croire avec ses habituels cheveux en bataille qu'il n'est qu'un pauvre fou échappé de Ste-Mangouste. Pourtant, je ne peux m'empêcher de me dire que ce garçon qui tente depuis bientôt une minute d'ouvrir une porte fermée à clé sera dans quelques années mon futur mari, le père de mon enfant. Qu'il ne pourra plus jamais éclater de rire comme il le fait toujours, se croire supérieure ou faire des farces avec Remus, Sirius et Peter. Je soupire « Elle est... » BAM. Il continue de s'acharner sur cette pauvre porte. « Cette porte est f... » J'ai beau retourner le problème dans tous les sens je ne vois pas comment sortir d'ici, je ne comprends même pas comment il se fait que je sois enfermée dans une salle de Classe avec James Potter -le garçon le plus insupportable de tout l'Univers, Rusard inclus- alors qu'avant de s'en aller, les deux petits yeux sombres du Professeur se sont posés sur moi. Les tambourinements contre la porte ne cesse pas, James me prouve à l'instant même qu'il est totalement dépourvu d'intelligence ou qu'il ne sait pas ce que le mot fermé veut dire. « POTTER ! » Les coups cesse, je pousse un petit soupire de soulagement. Lentement, James se tourne et son regard croise pour la première fois le mien. La ressemblance avec Harry est telle que j'en ai le souffle coupé. Le ventre noué, je m'oblige pourtant à continuer d'un ton sec et sur. « Cette porte est fermée. Tu peux t'amuser toute la matinée et dépenser toute ton énergie si tu y tiens elle ne s'ouvrira pas... » Ses yeux ne me lâchent plus mais par défi - ou poussée par un côté sadomasochiste peut-être -après tout, mes tendances suicidaires doivent bien venir de quelque part- je ne baisse pas le regard moi non plus, malgré la gène qui m'envahit doucement. Me sentir gênée devant lui est tout nouveau, je suis généralement celle qui hurle en premier, les mains posées sur les hanches alors qu'il essaie de m'impressionner en sortant toutes sortes de phrases pour me complimenter ou de surnoms plus ridicules les uns que les autres, puis il fini par hurler lui aussi. Pourtant, je ne peux m'empêcher de penser à notre avenir commun, à tout ce que nous allons partager et cette pensée me fait presque rougir, presque. Les souvenirs de la nuit passée avant ce bon dans le futur n'aident pas, il faut l'avouer. Lui ivre, totalement ivre et bloqué dans le couloir en pleine nuit. Miss Teigne qui nous poursuit alors que j'essaie avec bien de la peine de le ramener à son dortoir et d'assurer mon rôle de préfète, ce baiser échangé puis cette énième baffe. Nous nous étions plus trouvés face à face depuis et il ne m'avait absolument pas manqué... « Pourquoi il ne t'as pas vu, toi ? » Sa voix, son regard pénétrant. Je pose les armes et détourne finalement le regard ne pouvant plus endurer pareille souffrance. Ils se ressemblent tant... Même cheveux, même traits. Ma gorge ce noue et je décide de l'ignorer lui et sa fichue question à deux noises. Comment pourrais-je le savoir ? Mon regard balaye la classe à la recherche d'une idée quelconque pour nous sortir de là et pour m'empêcher de croire que quelqu'un veut ma mort prématurée ou souhaite me rendre complètement folle à lier. Je passe ma main dans ma longue chevelure et la pose sur mon sac. Mon sac... Je baisse les yeux. Quelle idiote ! Trop occupée à chercher mon fichu soleil, je n'ai pas pensé une seule seconde que j'avais mes affaires avec moi donc, ma baguette. Je relève les yeux tout sourire et plonge la main dans mon sac. « Venir en cours d'Enchantements sans baguette c'est un peu bête... Heureusement, certaines personnes y pensent ! On va pouvoir sortir de là sans que tu ne te casses la main et ne finisse à l'Infirmerie Po... » Je me mords la lèvre. Mon dieu, ma baguette n'est pas dans mon sac. Mon regard croise celui de James et je me souviens d'une Alice toute stressée ce matin, qui me hurle de ne surtout pas oublier ma baguette. Stupide fille ! Ma main retombe mollement contre mon corps et je m'affale sur la chaise avec un soupire. Trente secondes à peine s'écoulent durant lesquelles je joue avec mes cheveux lorsque je relève subitement la tête et le voit toujours assis sur sa table. Il m'observe. Avec un soupire je lâche la mèche qui me passionnait tant puis hausse les épaules. « Il m'a vue, mais lorsqu'il a croisé mon regard il s'est empressé de ramasser ses affaires et de s'éloigner de moi. Ça doit être horrible je suppose... de voir des personnes qui dans notre époque ne sont... » Je me stoppe net dans ma phrase, ma main se porte à ma bouche. Horrifiée, je détourne le regard et m'approche de l'une des vitres, celle qui nous offre une vue plongeante sur le Parc. On m'a toujours dit que j'ai la langue bien pendue, je ne m'étais jamais pensée capable de commettre une bourde pareille une fois dans ma vie. Parler de notre mort avec James... et puis quoi encore ? Ma main se pose contre la fenêtre froide. Je pousse un petit soupire, tourner sept fois ma langue dans ma bouche, ça devient urgent...
Spoiler:
I won't give up on us C'était parfait t'inquiètes pas J’espère que ça te vas... (c'est un peu un pavé insipide..) n'hésites pas non plus! #FC7F3C
Oh it's "Invité" Invité
Sujet: Re: When i look into your eyes it's like watching the night sky .. [Evans] Mar 3 Juil - 19:05
Spoiler:
Tu me feras pas ça hein xDD
La rousse soutint mon regard un instant encore, avant de lâchement éviter ma question en me rabrouant d'une habituel reproche, reproche encore une fois infondée ; si en temps normal je la laissais passer sans l'écouter véritablement ou plutôt en faisant mine de pas être atteint, conscient qu'elle ne savait pas ce qu'elle disait, la voir ainsi se ridiculiser alors qu'elle s'apercevait être dans le même était que moi me fit me réinteresser à la discussion pendant qu'un sourire railleur s'étirait sur mes lèvres. Ses joues rosirent légèrement, et elle attrapa une mèche de ses long cheveux entre ses doigts fins, l'enroulant et la déroulant inlassablement. Il n'y avait pas à dire, et je savais que personne ne me contredirait, mais ainsi, elle était terriblement sexy, et je ne pus empêcher mes pensées de s'envoler dans des rêveries ayant pour lieu la salle de sortilège. M'imaginer Lily et moi m'était devenu hebdomadaire, même journalier, et le fait de la savoir inaccessible alimentait ses fantasmes. Je fermais les yeux, me mordant les lèvres pour reposer les pieds sur terre, me concentrant sur le moment présent au moment où Lily acceptait enfin de me répondre :
- Il m'a vue, mais lorsqu'il a croisé mon regard il s'est empressé de ramasser ses affaires et de s'éloigner de moi. Ça doit être horrible je suppose... de voir des personnes qui dans notre époque ne sont...
Elle s'interrompit, laissant un instant ses yeux dans les miens, le regard terrifié d'un animal pris au piège, comprenant automatiquement ce que je pensais, avant de détourner la tête et de se diriger vers la fenêtre, où elle restait immobile. Seul un léger tremblement de ses épaules la différenciait d'une statue. Pourquoi parlait-elle de ça ? De notre fin, si proche. De notre avenir qui nous effrayait tant. La réponse était simple, parce que cette idée la hantait autant que moi, la tenait éveillée jusqu'aux heures les plus noires de la nuit, lui coupait l'appétit, lui retenait son rire au fond de sa gorge. Mes mains se crispèrent sur la table par réflexe, et je clignais des yeux plusieurs fois, ne sachant vraiment comment réagir. Je n'en parlais pas, à personne. Depuis que Gabriel m'avait dit combien ça lui faisait plaisir de connaître son grand-père, duquel il ne connaissait que sa tombe dans son époque, je cachais mes tracas d'un sourire éclatant, noyait mes peurs dans l'alcool, poussait mon équipe de Quidditch jusqu'à ses derniers retranchement, et vivait au jour le jour. Sans jamais évoquer mon futur. Peu savait la vérité, et la seule fois où j'avais eu une sérieuse discussion là-dessus, j'avais fini dans les bras de mon meilleur ami, en se réconfortant mutuellement. Je n'avais pas envie de répondre, j'avais juste envie de sortir de la salle, d'attraper mon balai et de sentir le vent dans mes cheveux. Mais ce serait lâche. Lâche d'aandonner Lily à sa tristesse et à ses peurs. Lâche de fuir ce que je redoutais. Lâche de m'esquiver alors qu'elle comme moi savions que parler était le meilleur remède. Peut être même que la rousse avait inconsciemment fait exprès de lancer le sujet, son subconscient demandant d'être libérer de cet étau de peur et de douleur qui lui faisait mal. Je m'éloignais d'elle, construisant mes barrières, et après avoir compris que c'était la seule chose à faire, toussait un peu avant de lâcher :
- C'était un bon acte. La meilleur chose à faire.Il ne faut pas qu'on aie de reggret. Tu sais bien que ni toi ni moi ne nous serions défilé et aurions abandonné notre ... enfant ...
Mon ton s’éteignait en crescendo, mon dernier mot n'étant plus qu'un faible murmure qui ne fût certainement pas intercepté, mais plutôt deviné. Je fouillais fébrilement dans ma poche arrière, sortant mon paquet de cigarette et le petit sachet que j'avais acheté à Finnick le matin même, content de ne pas l'avoir mis dans mon sac. Je roulais le papier après l'avoir humidifié avec ma salive et sortait enfin mon briquet, allumant le bout du joint d'un geste qui dénonçait l'habitude, et inhalais avec délectation. Je pris le temps de souffler toute la fumée, le visage tourné vers le plafond, avant de m'adresser à la Gryffondor, totalement sûr de la réponse négative qui allait s'ensuivre :
- T'en veux ?
Je ne précisais pas plus, sachant qu'elle saurait immédiatement de quoi je parlais, compte tenu de l'odeur qui se répandait dans toute la pièce.
Oh it's "Contenu sponsorisé"
Sujet: Re: When i look into your eyes it's like watching the night sky .. [Evans]
When i look into your eyes it's like watching the night sky .. [Evans]