Sujet: LIBRE - Petit moment de réflexion... Sam 20 Oct - 18:13
Delilah Phœnix Hadley n'en pouvait plus de toute cette tension qui pesait sur sa vie toute entière. Depuis peu, elle a appris qu'elle avait été adoptée par la cousine de sa mère biologique. Avant cela, Delilah s'était toujours sentie une Hadley même si quelque chose en elle lui criait qu'elle ne l'était pas complètement. Il faut croire qu'elle l'avait toujours su. Lorsque la révélation a eu lieu, elle s'en est pris à sa mère adoptive et aujourd'hui elle regrette de lui avoir crié dessus car elle doute de pouvoir la revoir un jour. Ce sentiment d'incertitude la tue, la ronge de l'intérieur. Et si elle ne revoyait jamais cette femme qui lui a consacré sa vie alors qu'elle n'était pas obligée de le faire ? Delilah s'en voudrait toute sa vie si cette hypothèse s'avérait être réelle. Jamais elle ne s'en remettrait.
Comme à chaque fois qu'elle se sentait envahie par le désespoir, la jeune fille s'est rendue à la volière. A cette heure si matinale, personne ne devait y être. Lorsqu'elle y arriva, Delilah s'assit sur un des rares sièges disposés à cette effet. Elle pria pour que personne n'entre à son tour dans ce qu'elle considérait comme son sanctuaire. Puis elle se mit à écrire à sa mère. Comme si écrire l'aidait à relativiser à se sentir mieux. Elle ne pouvait bien-sûr pas envoyer ses lettres à la personne désirée mais les écrire lui donnait l'illusion de rester connectée à sa mère. Elle se perdait quelques fois à penser que si elle n'arrivait jamais à rentrer chez elle, elle les enverrait, ou elle trouverait un moyen pour que sa mère les reçoive. Tout en écrivant ces mots dont elle seule en avait le secret, Delilah sentit les larmes couler le long de ses joues. Elle continua d'écrire jusqu'à ce qu'un bruit se fasse entendre. Elle s'empressa alors d'essuyer les gouttes d'eau qui jonchaient ses joues. Et elle s'appliqua à continuer à écrire. Elle ne prit pas la peine de relever la tête pour voir qui pouvait venait prendre possession de la volière à une heure si peu commune. Même si les mots eurent du mal à sortir après l'arrivée de l'inconnu, Delilah, imperturbable, continua d'écrire tout ce qu'elle aurait voulu dire à sa mère. Dans sa chambre, dans un tiroir bien rangé, se trouvaient déjà une dizaine de ses lettres. Peut-être un jour trouveraient-elles leur destinataire...
Oh it's "Elena Sophia Abrahams"
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Sujet: Re: LIBRE - Petit moment de réflexion... Mer 14 Nov - 22:15
C’était son anniversaire, l’anniversaire de ma mère, je connaissais l’heure exacte de sa date de naissance. Oui c’était matinal, mais en l’envoyant à cette heure-ci j’étais certaine qu’elle la recevrait pile à l’heure. Je savais pertinemment qu’elle aimait que je lui fête son anniversaire à l’heure pile qu’elle était née, cela lui prouvait qu’elle était réellement la chose la plus importante à mes yeux. Je me levais et pris la lettre que j’avais écrite hier juste avant de me coucher. Je m’habillais en silence pour ne pas réveiller mes voisines de chambres lorsqu’une voie chuchota dans mon dos, me faisant sursauter et pousser un petit couinement par la même occasion. C’était fou, je détestais couiner, je ressemblais tellement à une petite souris lorsque je faisais ce bruit ridicule. « La mienne est dans mon tiroir » Cette voix, je l’aurais reconnue entre mille, mon cœur cessa de gambader comme un malade dans ma poitrine et je me retournais vers Lola. « D’accord » soufflais-je tout en me dirigeant vers sa table de chevet, mais ma meilleure amie et demi-sœur s’était déjà rendormie, ce qui me tira un sourire attendrit. J’ouvris le tiroir et trouvais aussitôt la lettre que ma brune préférée avait posée bien en évidence. Je lui jetais un dernier coup d’œil et sortie silencieusement. Le feu de la salle commune était allumé, certainement l’un des préfets qui l’avait entretenu pendant la nuit, nous étions fin septembre et le temps commencé à se refroidir. Nous avions vraiment besoin de ces flammes, mais ce ne serait certainement pas moi qui me lèverais toute la nuit pour attiser le feu, je préférais de loin dormir. Je sortie de la salle commune et resserrais ma veste autour de moi avant de franchir la grande porte. Le vent matinal ébouriffa mes cheveux et me fit frissonner au passage. Je me mis alors à courir pour me réchauffer, je détestais le froid, j’avais toujours préféré avoir trop chaud que trop froid. Je sais l’inverse aurait été plus plausible vu que lorsqu’on a froid on peut se couvrir alors que lorsqu’on a chaud et bien…il était un peu difficile de traîner nue dans les couloirs. J’arrivais au pied de la volière et grimpais les marches deux à deux, j’étais certaine qu’il n’y aurait personne à cette heure matinale. Pourtant, je me trompais. Lorsque j’arrivais, je vis une brune penchait sur une feuille. Elle écrivait une lettre, je n’eu aucun doute que c’était une serdaigle, ils étaient les seuls assez fou pour se lever aussi tôt, je le savais par expérience. Peter se levait toujours de bons matins et la moitié du temps, j’étais la première qu’il venait réveiller lorsque je n’avais pas passé la nuit ailleurs que dans ma chambre. « Salut » marmonnais-je doucement pour ne pas trop la déranger. Je me dirigeais vers la chouette de ma mère. Lux était une magnifique chouette blanche comme la neige, elle avait autrefois appartenu à ma mère, puis celle-ci me l’avait laissée lorsque j’avais fait mon entrée à Poudlard. Je donnais à l’oiseau les deux lettres et la caressais doucement. « C’est pour maman, dans une heure tu dois y être, je sais que tu peux le faire ma belle, tu le fais tous les ans, allez va si tu ne veux pas être en retard ». Je laissais la chouette s’envolait et restais près de la fenêtre la regardant s’éloigner.