Drizzle ne peut s’empêcher de lancer un regard noir aux deux Gryffondors qui n’arrêtent pas de la regarder tout en discutant à voix basse. Assisse dans un coin de la salle commune des Gryffondors, elle essaie de lire pour une nouvelle fois le Quidditch à travers les âges même si elle le connaît par cœur mais se sentir observer ainsi ne l’aide pas vraiment à se concentrer. Alors elle garde le livre ouvert devant elle et fait semblant de lire mais au fond, elle essaie de se calmer et ne pas aller faire d’esclandre parce qu’elle avoue qu’elle n’a pas vraiment envie d’attirer l’attention sur elle et être la folle du futur. Elle l’est déjà un peu à son époque, la différence c’est qu’en 2023 elle est populaire. Drizzle n’aurait pas parié sur le fait que les mœurs de 1998 soient identiques à celles de son temps. La blonde tente vainement de se replonger dans sa lecture mais elle ne peut empêcher ses pensées de vagabonder. Etre en 1998 pourrait lui offrir des tas d’opportunités comme revoir sa mère. Mais cette dernière n’est plus à Poudlard depuis longtemps et la blonde a soudain réalisé qu’elle ne sait pas ce qu’elle faisait en 1998 ni même après. C’est un peu comme une claque pour la jeune femme qui se rend compte qu’en ayant coupé les ponts avec son père, Daemon et elle s’étaient privés de leur mère une seconde fois car il n’y avait que leur paternel qui aurait pu leur raconter des choses sur leur maman. Mais Drizzle ne peut s’empêcher de ressentir une certaine haine pour son père alors c’est peut-être mieux ainsi. Qu’est-ce que ça changerait de toute façon de revoir sa mère ? Elle ne saurait même pas qu’elle est sa fille. « Excuse-moi ? » Drizzle relève la tête et se rend compte qu’une des filles de Gryffondors s’est rapprochée, beaucoup trop car elle envahit définitivement son espace personnel. Elle pince les lèvres. « Quoi ? » « On se demandait si tu connaissais nos enfants ? Je m’appelle Amanda Burke et je suis sûre que plus tard mes enfants seront à Gryffondor alors peut-être que… » « Est-ce que j’ai l’air d’un annuaire ? » Sa voix est sèche, agressive et l’autre Gryffondor se recule brusquement comme brûlée. Elle cligne des yeux plusieurs fois et Drizzle en profite pour se relever et quitter la salle commune tout en la basculant.

La blonde sait très bien ce qu’elles vont penser. C’est quoi son problème ? Parce que c’est vrai que Drizzle n’est pas quelqu’un de social, elle laisse cela à son frère. Elle est tout le contraire de social en fait. Elle est bagarreuse, peste, parfois méchante, elle est franche et met souvent les deux pieds dans le plat pour en étaler le plus possible et elle s’en contrefout. Beaucoup se demandent ce qu’elle fait à Gryffondor parce qu’en plus elle déteste le rouge. Cette couleur lui sort par les yeux. Sa meilleure amie est à Serpentard, c’est pour dire. Mais voilà, Drizzle n’a pas d’ambition, elle n’est pas assez intelligente pour être à Serdaigle et les Poufsouffles… Eh bien elle n’est pas vraiment sûre de savoir les qualités exceptionnelles qu’ils ont : la justice et la patience parait-il mais elle n’a certainement pas sa place chez les jaunes. En revanche elle est courageuse, téméraire, tête brûlée, ce que vous voulez alors elle est à sa place à Gryffondor même si elle n’est pas bruyante comme certains dont elle ne citera pas les noms. Tout en marchant, Drizzle pense que cela fait longtemps qu’elle n’a pas pu voir Alice en tête à tête. Il y a toujours du monde autour d’elles et quand elle dit du monde, elle pense aussi à son frère et à Calista. Il ne faut pas se méprendre, Drizzle les adore tous et ce petit groupe est un peu près son monde en entier – à peu près – mais ce qui l’unit à Alice, c’est différent. Elle la connaît depuis l’enfance, c’est sa meilleure amie depuis qu’elle porte des couches culottes, elle l’a vue perdre sa mère, elle l’a vue changer et pourtant elle est restée. Alors même si elle adore Calista, elle ne sera jamais aussi proche de la Serdaigle qu’elle l’est d’Alice. Quant à son frère… Eh bien parfois, les soirées filles c’est pas mal même si elle a souvent un avis masculin sur beaucoup de questions. De toute façon, dans ses souvenirs, ce matin Daemon lui a glissé qu’il avait un rendez-vous. Elle ne sait plus trop, elle n’est pas du matin et il le sait très bien. Peut-être vaut-il mieux qu’elle ne se souvienne pas de ce qu’il lui a dit, c’est certainement une connerie.

Drizzle n’a pas la moindre idée d’où peut bien être sa meilleure amie. Leurs emplois du temps ont radicalement changé et elle a bien du mal à retenir le sien. Aussi, elle décide de faire simple et d’aller piquer un hibou de l’école pour aller envoyer un message à sa meilleure amie. Elle n’a pas de hibou personnel, il y avait celui de sa mère mais il est mort juste avant son entrée à Poudlard et elle a préféré prendre un rat. Le truc c’est que son frère a acheté son chat et que leurs animaux domestiques font un remix de Tom et Jerry. Malheureusement, son rat n’a clairement pas l’intelligence de la souris de dessin animé et si Drizzle ne lui sauvait pas la mise à chaque fois, le pauvre animal aurait été mangé depuis longtemps. Un sourire se dessine sur ses lèvres à cette pensée, son frère se moque à chaque fois de son pauvre animal et elle ne peut qu’en rire. Il fait bon dehors, c’est rare qu’il fasse encore aussi chaud en début septembre mais la preuve, des Serdaigle s’amusent près du lac. Elle contourne le château et emprunte l’escalier pour grimper jusqu’à la volière. Elle trouve un hibou disponible et après avoir gribouillé un petit mot, elle lui confie. Elle propose à Alice de se retrouver ce soir dans un coin du parc pour kidnapper en lui disant bien d’amener une couverture. Elle, elle s’occupe du repas. Tout en redescendant, elle lance un tempus. Le temps de tout préparer et d’aller retrouver Alice, il sera l’heure de manger, pile dans les temps. Elle se dirige lentement vers la cuisine et gratouille la poire. Après avoir demandé un pique-nique copieux, elle attend tranquillement et étudie la cuisine. Elle n’a pas vraiment changé mis à part que dans ses souvenirs, en 2023, il n’y a pas une petite elfe qui se traîne en pleurant à chaque pas qu’elle fait. Elle se demande ce qu’elle a puis finit par hausser les épaules, se foutant des problèmes de ses bestioles. Quand l’elfe revient avec un panier et une pelleté de révérences, Drizzle le remercie – révérence à nouveau – et part dans le coin du parc qui est leur coin, à leur petit groupe. Elle s’y installe et attend qu’Alice arrive pour qu’elles puissent discuter en tête à tête et certainement se raconter les trucs les plus débiles qu’elles aient vu cette semaine à cause des perturbations temporels et il y en a un tas. Cool, il a mis des bières au beurre.

Drizzle attend cinq minutes avant de finalement renoncer de fixer la direction du château pour voir sa meilleure amie arriver. Elle s’allonge dans l’arbre et sous les arbres, elle est sûre qu’on ne la voit pas. Elle a choisi un coin isolé où personne ne pourrait venir les déranger. Alicia saura où la trouver parce que c’est un peu leur endroit qu’elles ont commencé à occuper depuis leur troisième année. C’est ce qu’elles cherchaient à l’époque : un endroit où les chieurs ne viendraient pas les aborder. Et Drizzle est contente du lieu. A travers les branches des arbres, elle peut voir le ciel bleu profond qui surplombe Poudlard et c’est un spectacle dont elle ne se lasse pas. Alors, elle s’allonge par terre et compte les oiseaux. Elle se vide les pensées, oublie Ezechiel, oublie les chieurs du passé, oublie tout ce qui n’est pas Poudlard et ça fait du bien. C’est comme si elle se mettait en pause et parfois elle se dit qu’elle aimerait rester comme ça pour toujours. Malheureusement, ce n’est pas le cas. Alors qu’elle a déjà bu un quart de sa bière au beurre, elle sent une ombre au dessus de son visage qui la cache la vue et elle a à peine le temps de lever les yeux que la voix moqueuse de sa meilleure amie retentit. « Alors comme ça on traîne dehors le soir mademoiselle Grant ? » Rocksane eut un sourire ironique et se rassit tranquillement, enlevant un brin d’herbe de sa chevelure, ignorant presque la Serpentard. Puis, tout en fouillant dans le panier de pique-nique, elle lui répondit. « Dis-moi ce qui est le pire. Enfreindre le règlement ou se servir de son pouvoir de préfet pour enfreindre le règlement, hein ? » Elle lui lança une œillade moqueuse tout en lui tendant une bière au beurre. Elle cala la sienne contre le panier et s’adressa à la brune. « Passe-moi la couverture. » Elle l’attrapa au vol et se redressa à genoux pour l’étaler correctement. N’arrivant à rien au bout d’une minute, elle sortit sa baguette et lança un sort pour la rendre raide et chasser ainsi tous les plis. Satisfaite, elle se laissa tomber dessus, appuyant sa tête contre un arbre. « C’est sans doute un des derniers beaux jours de la saison alors je me suis dit qu’on devrait en profiter surtout qu’on a des tas de choses à raconter vu le temps de neuneus où on a atterri. Je n’ai pas pu faire un pas sans entendre le nom de Potter. Potter par-ci, Potter par-là. C’est bon il a survécu deux fois à l’avada, est-ce qu’on peut passer à autre chose ? Il y a tellement plus intéressant que la vie de Monsieur le sauveur. » Agacée, Drizzle se relève et commence à vider le panier de nourriture. Les elfes ont mis un peu de tout et leur travail – toujours parfait – apaise un peu sa colère contre Saint Potter. Elle pique quelques chips au passage avant de se rasseoir contre l’arbre. « Très bien je commence. » Drizzle sait que sa phrase est évasive mais qu’Alicia la comprendra parfaitement. C’était juste leur moment à elle où elles allaient parler de tout et de rien et certainement jouer les langues de vipères. « Avant-hier, un couple de Poufsouffle qui a bien dû mal à ne pas aller bouffer les amygdales de l’autre toutes les saintes minutes sont venus me demander, les yeux larmoyants, si je n’étais pas leur fille parce que soi disant je ressemblais à la grand-mère du type. Même si je déteste lancer des sorts, le sort cuisant était nécessaire. Tant de débilité me tue. Est-ce que j’ai sérieusement l’air d’avoir été pondue par des Poufsouffes, je te le demande. Plutôt mourir… »

Spoiler:

Alicia était arrivé à hauteur de son amie, dans leur coin. Elle adorait cet endroit plus que n'importe quel autre. Bon peut être pas autant que la bibliothèque mais presque. C'était là qu'elle passait tout son temps dans le futur, à raconter des trucs sur les autres avec ses amis, qu'elle travaillait ou lisait quand elle avait besoin d'être folle et là qu'elle réfléchissait à comment empoisonner la vie des plus jeunes. Elle n'était donc pas vraiment étonné du fait que Drizzle lui ait donné rendez-vous ici mais plus du fait que ce petit coin du parc n'avait pas du tout changé au cours du temps. En fit, Poudlard n'avait pas changé au cours du temps. cet endroit était intemporelle. Il était déjà ainsi dans son présent, déjà ainsi à cet époque et elle était persuadé que si elle posait la question à Peter, il lui dirait qu'il était également ainsi à son époque.

« Dis-moi ce qui est le pire. Enfreindre le règlement ou se servir de son pouvoir de préfet pour enfreindre le règlement, hein ? » La jeune Grant tira Alicia des ses méditations. cette dernière rigola d'ailleurs à la phrase de son amie avant de répliquer, le sourire aux lèvres. « C'est pas pareil. Avoir du pouvoir et ne pas en abuser, ça sert absolument à rien. Et t'inquiète, la Préfète - qui est soit-dit en passant super sexy, très intelligente et plus drôle tu meurt - est, paraît-il, très sympa alors, t'as pas de soucis à te faire. » « Passe-moi la couverture. » D'un simple geste, la jeune Dewitt-Butaker jeta la couverture à la Gryffondor et, une fois tout mis en place, s'installa à l'instar de son amie. « C’est sans doute un des derniers beaux jours de la saison alors je me suis dit qu’on devrait en profiter surtout qu’on a des tas de choses à raconter vu le temps de neuneus où on a atterri. Je n’ai pas pu faire un pas sans entendre le nom de Potter. Potter par-ci, Potter par-là. C’est bon il a survécu deux fois à l’avada, est-ce qu’on peut passer à autre chose ? Il y a tellement plus intéressant que la vie de Monsieur le sauveur. » La brune eu un rire sans joie lorsqu'elle entendue Drizzle parler de Potter. C'était un des avantages d'être à Serpentard à cet époque. Tu étais sur d'être avec des gens n'appréciant guère le balafré binoclard orphelin et autre qualificatifs. « C'en ai presque pathétique l'amour qu'ils lui portent. Ok il est le survivant mais de la à en faire le symbole de la révolte, faut arrêter à un moment. Il a 17 ans, survécu deux fois au sortilège vert et ça y est il est arrivé ? Tu parles. C'est pas non plus comme si il avait inventé un truc ou qu'il savait faire des choses extraordinaire, il vit, c'est tout. Wouhaw. » Elle savait que parler avec sa meilleure amie l'aiderait à déballer tout ce qu'elle avait sur le coeur depuis qu'elle avait débarqué chez les fous.

Drizzle commença à sortir la nourriture du panier et, tout de suite, Alicia sentit la faim, déjà pourtant omniprésente, apparaître. « Très bien je commence. Avant-hier, un couple de Poufsouffle qui a bien dû mal à ne pas aller bouffer les amygdales de l’autre toutes les saintes minutes sont venus me demander, les yeux larmoyants, si je n’étais pas leur fille parce que soi disant je ressemblais à la grand-mère du type. Même si je déteste lancer des sorts, le sort cuisant était nécessaire. Tant de débilité me tue. Est-ce que j’ai sérieusement l’air d’avoir été pondue par des Poufsouffes, je te le demande. Plutôt mourir… » La Préfète-En-Chef explosa de rire à la fin du récit de Drizzle. C'était sérieux ? Des Poufsouffles pensaient réellement que Drizzle Grant, la fille la plus génial de monde selon Alicia, puisse être leur fille ? Le bonne blague. « Alors ça c'est la meilleure. T'as gagné je crois bien. Remarque, je suis allé à Pré-Au-Lard la dernière fois et, quand je suis allé chez Gaichiffon, y a un homme plutôt pas mal mais qui avait l'air un peu fou, qui m'a fixé. C'était genre trop flippant. Et après j'ai remarqué un chat à côté de lui. Le chat c'était le portrait craché de Salt. Je sais pas si je t'en ai déjà parlé. C'est un chat qui passe son temps devant ma maison. »

Spoiler:

Si Drizzle s’entend si bien avec Alicia et accessoirement Calista, c’est certainement parce qu’aucune d’entre elles ne supporte Potter. Ca ne pourrait pas marcher autrement. Rien que le nom donne des boutons à la rouge. Le seul Potter qu’elle peut supporter – qu’elle adore même mais pour rien au monde elle ne prononcerait ce mot là à voix haute en parlant de lui – c’est Albus Severus Potter. Et seulement parce qu’il n’a pas la grosse tête. Les autres – son frère et sa sœur – sont deux idiots arrogants qu’elle aimerait frapper jusqu’à ce que leur tête dégonfle. Ce qui prendrait environ autant de temps que démonter Poudlard brique par brique à main nu. Les Potter-Malfoy sont pour la plupart des inconnus puisqu’étant tous plus jeune qu’elle et mis à part Remus Potter-Malfoy, aucun n’est dans sa maison. Et mis à part qu’il porte un nom de mort, elle n’a rien à lui reprocher. Une autre chose qu’elle abhorrait chez les Potter : cette manie de donner des noms de morts à ses gosses. C’était leur pourrir la vie à ce stade. Bon, elle aussi porte le nom de sa mère qui est décédée. Mais contrairement à eux, c’est son deuxième prénom et on lui a donné après le décès de sa mère, rien à voir. Drizzle est convaincue que le premier qui l’appelle Ivy recevrait son poing en pleine figure, quitte à s’éclater une phalange sous le coup. Bref, rassurée sur la haine mutuelle qu’elle porte aux Potter comme Alicia, elle entreprend de lui parler de ses stupides Poufsouffles qui lui ont donné des envies de meurtres. Après cela, elle repioche dans les chips parce qu’elle a faim. Son frère lui dit souvent qu’elle pourrait manger pour trois, pire que lui et la blonde avoue facilement avoir l’appétit d’un garçon en pleine adolescence mais le point positif, c’est qu’elle peut manger tout ce qu’elle veut, elle ne grossit pas. Sans doute avec toutes les calories qu’elle dépense au Quidditch. Et celles avec son prof de DCFM… « Alors ça c'est la meilleure. T'as gagné je crois bien. Remarque, je suis allée à Pré-Au-Lard la dernière fois et, quand je suis allée chez Gaichiffon, y a un homme plutôt pas mal mais qui avait l'air un peu fou, qui m'a fixé. C'était genre trop flippant. Et après j'ai remarqué un chat à côté de lui. Le chat c'était le portrait craché de Salt. Je sais pas si je t'en ai déjà parlé. C'est un chat qui passe son temps devant ma maison. » Drizzle hausse un sourcil tout en se callant un peu plus contre l’arbre dans son dos. « Si tu m’as déjà parlé de ce chat… Je crois. Si, je l’ai même vu une fois, tu sais pendant les vacances de Noël que j’avais passé chez toi, on avait envoyé une boule de neige sur lui par accident si je me souviens bien. Ca fait quoi deux ans ? » Tout en essayant de se remémorer lesdites vacances, Drizzle pense que son amie aime définitivement donner des noms de nourritures aux animaux qui l’entourent. Pepper son hibou, Sugar son adorable mygale et maintenant ce chat. Elle pense heureusement qu’elle n’a pas fait comme elle parce qu’appeler son rat cheese ou encore milk en aurait fait encore plus une proie pour le chat de son frère. « Mais c’est sans doute une coïncidence parce que si c’était le même, ton Salt aurait plus de 30 ans. Je veux bien que ça ait neuf vies un chat mais de là vivre 30 ans, c’est un tiers de notre vie bientôt. Tu lui as parlé ? Au type bien sûr. » Elle attrape sa bière au beurre et en boit une gorgée. « Je lui aurais parlé. S’il était mignon je l’aurais fait. Même s’il était bizarre. Mais les gars mignons ont le droit d’être bizarre. C’est la règle. Tant que tu es canon genre comme nous, tu peux faire tout ce que tu veux. Et si tu es bizarre et moche, le mieux c’est de sauter de la tour d’astronomie… »