I tried so hard, but it didn't matter. [Sirius]

Si je calculais bien, j'avais dormis 8 heures la nuit précédente, ce qui était un miracle. En ce moment, les événements scolaire s'enchainaient les un après les autres avec une rapidité vertigineuse. Je n'avais plus tellement de temps pour moi ou pour mes amis, et il était de même pour eux. Au lieu de passer du temps devant le feu de la salle commune a se raconter des bêtises en mangeant des gâteaux voles aux cuisines, nous étions tous plonges dans nos parchemins et nos paves de livre, grattant avec le bout de nos plumes des devoirs entiers, remplissant péniblement des centimétriques et des centimètres de parchemins. La seule consolation hors de toute cette surcharge de travail était les vacances qui approchaient. Mais entre les vacances, il y avait les examens, l'ultime étape avant le gros repos.

Des grognement, des bâillements, des bruits de draps froisses, voilà a quoi ressemblait les matins chez les filles de gryffondor. Les plus jeunes de premières années suppliaient leur amie de leur laisser quelques minutes de plus. Les plus âgées, elles, repliaient leur drap sans un mot ou somnolaient encore un peu, la tête enfouie dans les coussins moelleux. C’était presque solennelle comme moment. J'eu un sourire satisfait en posant mes pieds sur le parquet froid, repoussant la couverture rouge et dorée de mon lit. Les rayons du soleil tremblaient timidement derrière les rideaux a moities tirée du dortoir. Je jetais un coup d'oeil vers le lit des autres filles en m’étirant. Même si nous étions dimanche, une grosse journée de travail s’annonçait. Le lit de Kaelyn était vide, probablement était-elle déjà sous la douche. Tant pis, je la verrais plus tard. Pour le moment, je devais me préparer pour retrouver Sirius pour perfectionner – pour ne pas dire réussir un petit peu – le sortilège de patronus.

C’était une sorte de frustration personnelle de ne pas être au point pour son patronus, surtout lorsqu'on est en sixième année. Les examens approchaient, et le sortilège en question était loin d’être maitriser. Et puis, le patronus c'est comme une partie de soit même, quelque chose qui nous représente. Le fait que le miens ne soit pas formée veut peut-être dire que je ne me connais pas, que je ne suis pas qui je suis. Ou alors que j’étais tout simplement une grosse merde en sortilège, ce qui m’étonnerais beaucoup étant donner que je ne cartonnais que des O les un après les autres dans la matière.

Bref, je ne perdais pas espoir, un jour ou l'autre, je l'aurais mon patronus. Parfois je jalousais les autres en classes quand il parvenaient a faire jaillir un beau chat ou cheval de leur baguette. Moi je restais la, avec un mince filet argenté s’échappant du bout de ma baguette. C’était excitant d'essayer de deviner quel serait mon patronus, a quel animal on pourrait m'associer. Quelque chose de loyal, impulsif et imprévisible, je ne sas pas. Et pour m'aider a percer ce petit mystère, j'avais reçu de l'aide. Le fameux Sirius Black, après avoir vu mon incompétence face a ce sortilège, s'est proposer pour me donner des cours de sortilège supplémentaires. Très charmant de sa part. Je n'avais pas hésiter a accepter.

D'ailleurs, je devais aller retrouver Sirius dans la salle des sortilèges aujourd'hui. Ca faisait déjà quelques semaines que nous nous voyions régulièrement. Je m'habillais rapidement avant de rejoindre Kealyn dans la grande salle. Elle m'accueilla d'un hochement de tête, l'air endormie, le coude sur la table et la tete dans la main. Ses yeux étaient rives sur son livre de défense contre les forces du mal. Sa main valide faisait mécaniquement le parcours entre son assiette de bacon et sa bouche. Je m'assis et remplis mon assiette avant d'ouvrir le premier livre que je sorti de mon sac. Toujours les mêmes chapitres, les mêmes mots, qui devenaient des phrases, des paragraphes. Des tas de truc pas forcement utile et intéressant a apprendre pour des putain d'examens.

J'avais pas le courage de réviser, franchement. Je n'avais pas faim non plus. Alors je me relevais, et Kae' me glissa deux muffins dans mon sac. Elle n'aimait pas que je saute les petits déjeunes, ce que je faisait de plus en plus souvent. Il fallait que je retrouve Sirius. Je ne le voyais pas au bout de la table et déduit qu'il devait déjà être partis, ou pas encore lever. De toute manière, il fallait que j'y aille. Je serais en avance et tant mieux, j'aurais un peu de temps pour essayer le sortilège seule. Je savais des preuves a faire, qu'il fallait que je soit au niveau pour mon A.S.P.I.C l’année prochaine, si je voulais devenir aurore, c’était essentiel. Trop de choses étaient essentiel sans vraiment l’être dans se monde. Je suis certaine que je n'utiliserais pas toutes mes connaissances des examens une fois que je serais aurore. Ou pas. Tellement de normes et de règles et de principes dans cette société.. Ca devenait exaspérant.

Finalement, j'arrivais devant la salle. La porte n’était pas bloquée : les demandes d'emprunt de la salle se faisaient tellement fréquente de la part des élèves que les profs laissaient leur salles ouvertes. Ben ouais, les examens quoi. Je poussais doucement la porte et entra, suivit du grincement de cette dernière qui se refermait.

-Sirius ?

Pas de réponse. Il n’était pas encore la. Alors je sortis ma baguette, pris une profonde inspiration, me concentra et fit jaillir de ma baguette une lueur argentée. Non, rien a faire, ce n’était toujours pas plus puissant qu'un simple lumos.

Invité

Sirius ouvrit un oeil puis un autre en soupirant avant de les refermer tout de suite. Quelle horrible torture que de se lever en un si bon matin. Il n'avait envie de rien faire du tout. À part dormir et encore dormir bien sûr. Les premiers rayons du soleil traversait la fenêtre de son dortoir et un maudit rayon, un seul vint se poser sur son visage créant ainsi un fuseau luminaire orange-jaune derrière ses paupières. Il n'aimait pas du tout se réveiller très tôt que ce soit pour aller en cours ou autre. De ce fait, Sirius était un gros dormeur qui adorait ne rien faire. Il rajusta sa couverture jusqu'à son nez pour se cacher un peu du soleil. Quand soudain, une promesse qu'il avait fait un peu plus tôt à jeune sorcière de Gryffondor lui revint en mémoire. Maria. Il se leva d'un bon. Enfin du moins s'assit assez précipitamment sur son lit en poussant les couvertures qu'il venait juste de remonter jusqu'à son nez. Il lui avait promis de venir l'aider un peu avec son sortilège du Patronus. Maria était une jeune fille simple et jolie aux yeux de Sirius. Une fille qui ne se prenait pas la tête. Et malgré le fait qu'ils ne soient ni de la même époque ni de la même année -un an les séparaient- Sirius appréciait la jeune femme.

Un jour alors qui flânait comme à son habitude dans la salle commune tout en cherchant comme se divertir simplement, il avait remarqué la jeune femme qui essayait de pratiquer le sortilège du Patronus dans son coin. Ses efforts étaient réduis à néant, car une faible lumière telle un Lumos s'échappaient doucement du bout de sa baguette. La jeune femme avait alors pousser un son rageur, s'acharnant contre elle-même. Sirius fut alors prit d'un incroyable fou rire avant d'aller parler avec la demoiselle avec une mine compatissante. Il avait alors sortit sa propre baguette pour pratiquer son propre Patronus. Un énorme chien noir-argenté était alors sortit de sa baguette pour faire le tour des deux jeunes gens. La jeune fille avait alors regardé le maraudeur un air admiratif. Elle lui avait dit s'appeler Maria et alors Sirius, après lui avoir dit son propre prénom lui demanda si elle voulait de l'aide pour pratiquer ce sortilège sans vraiment savoir ce qui l'avait poussé à faire ça. Elle avait acceptée sans cacher sa joie. Sirius se leva lentement avant de se diriger vers la salle de bain. Une fois habillé et sa toilette fini il parti en direction de la Grande Salle. Si il ne déjeunait pas quelque chose, il était toujours d'une humeur massacrante. Il devait rejoindre Maria dans la salle des Sortilèges pour l'aider à s'entraîner avec ce sortilège et après un bref coup d'oeil rapide à une horloge noire qui se trouvait dans les parages, il sut qu'il était déjà en retard. Pas grave, qu'étaient cinq minutes dans toute une vie ? Il finit ce qu'il avait dans son assiette en songeant que James se demanderait sûrement avec Remus et Peter où est-ce qu'il avait bien pu passer. Il se leva et sortit de la grande salle non sans se passer la main dans les cheveux pour se les arranger un peu. Il se mit à rire devant son geste ridicule. Lorsqu'il arriva devant la salle des sortilèges, il sut que Maria était déjà là. Il pouvait voir un éclair d'argent filer en dessous de la grosse porte en chêne. Il ne prit même pas la peine de toquer et ouvrit la porte, un grand sourire sur le visage. La jeune femme était au milieu de la pièce, sa baguette à la main et cherchant désespérément à s'entraîner pour réussir.

« Maria ? Ton sauveur est arrivé. »

La salle de sortilèges était une grande pièce spacieuse. Les pupitres étaient aligner le long des murs afin de libérer un maximum d'espace pour la pratique. Au fond de la salle, placée perpendiculairement a la ligne des pupitres se trouvais le bureau du professeur. Derrière ce bureau se trouvais le même tableau depuis la nuit des temps. Les élèves qui sortaient du passer se plaignaient tous du manque de changement de Poudlard. Apparemment, le grand sujet de discution des élèves du passes était le relooking de l’établissement.
Quand j'y pensais, c’était tout de même intriguant toute cette histoires de gens sortant du passer et du futur. Etant du présent, je ne savais toujours pas ou me mettre avec tous ces voyageurs temporelles. Mes parents ont débarquer du passes, ages de 22 ans, et cela m'avait suffisamment bouleversée. J’étais curieuse de les connaître un peu plus, même si je ne savais pas du tout comment m'y prendre. Je me retrouvais avec mes parents puissance deux, la version d'avant et la version maintenant. Horreur. Maintenant je me préparais au pire, c'est a dire si quelqu'un arrive du futur en m’annonçant qu'il/elle avait un lien avec moi. Je ne voulais pas tellement connaître mon futur, même si je mourrais de curiosité. Je préférais tuer l’excitation de la surprise en vivant ma vie plutôt que d'avoir un inconnu qui ne devait pas exister venir me déballer ma vie privée.
Sirius venait du passer. Ca devait être un choc pour lui de savoir qu'en ce temps présent, il était normalement retourner a l’état de poussière. La vie était tellement pleine de surprise, parfois des bons, parfois des mauvais, mais la plupart du temps, ça faisait peur.

Lui au moins arrivait a faire des patronus entier et puissant. Si un jour je devais me retrouver devant un Détraqueur, non seulement ce serait la panique totale, mais en plus (si je sortais de cette expérience vivante) je déprimerais totalement face a mon incapacité a produire un sortilèges appris en quatrième année.

« Maria ? Ton sauveur est arrivé. »

Je me retournais vers Sirius qui venait d'entrer, un sourire au lèvres. Mon sauveur, effectivement. Pour les examens et pour le self défense dans la vie de tous les jours. Bien que les chances de croiser un Detraqueur soit faible, a moins que je me retrouvais a Azkaban, on ne savait jamais ce qu'on risquait de rencontrer au coins de la rue. Je me rapprochais de lui, la baguette toujours en main. La mine déçue que j'affichais montrait a quel point mes efforts étaient vains. Je faisais pourtant tout ce qu'on me disait, évoquer toute la joie et tous les souvenirs heureux de ma vie. Peut-être que je n’étais pas assez stable emotionelement, je ne sais pas. Pourtant ma vie regorgeait de souvenir et de pensées qui illuminaient mes yeux de bonheur. Tous les moments avec mon père. Les vacances avec ma sœur. Ma première nuit avec Elliot. Et pourtant, rien de tout cela ne semblait être suffisamment puissant pour vaincre la terreur des detraqueurs.

La encore, nous étions au premier stade de l'apprentissage. Sirius n'avait pas encore trouver (ou peut-etre n'avait-il pas chercher) d'epouvantard pour imiter un detraqueur. Et si même a vide je ne parvenait pas loin, alors je ne devais même pas imaginer affronter véritablement une de ces affreuses et sinistres créatures.

-On commence ? Proposais-je.

J'avais toujours hâte de commencer, presque avide de savoir et d'entrainement.

Invité

« On commence ? »

Sirius vit Maria se retourner vers lui, un sourire sur le visage. Ce sourire n'arrivait pourtant pas à masquer sa tristesse. Il la vit s'avancer vers lui, la baguette en main, signe qu'elle avait essayée de pratiquer encore et encore ce sortilège, en vain. Sirius n'avait jamais vraiment aidé personne dans le domaine magique avec des sortilèges ou autre. Il n'avait aucune notion de professeur et se demandait bien comment est-ce qu'il allait lui apprendre à manier avec une grande facilité un sortilège d'une telle puissance. Il lui était, cependant, déjà arriver d'aider un autre adolescent sorcier de son âge avec la magie. Peter, à vrai dire. Lorsqu'ils avaient décidés -James et lui- à devenir des Animagi, ils avaient voulu entraîner Peter avec eux, pour pas qu'il ne se sente exclu de leur groupe. En apprenant ainsi à se transformer en animaux, ils pouvaient à leur guise pénétrer dans la Cabane Hurlante lorsque Remus devait obligatoirement se changer en loup-garou lors des nuits de pleine lune. Il s'avança dans la pièce en se frottant les mains. Il ne savait pas vraiment par quoi commencer. Il s'avança doucement dans la pièce en regardant tout autour de lui, la pièce n'était pas très grande et même s'il connaissait par coeur pour y avoir passé beaucoup d'heure à dormir, ne rien faire et chahuter avec les autres maraudeurs, il redoutait toujours de voir le professeur Flitwick s'avancer vers lui pour réprimander, sachant très bien qu'il ne se trouvait pas là du tout. Il posa son regard vers Maria, qui le regardait, impatiente. Il ne sut par quoi commencer. Déjà de un il fallait la rassurer sur ses aptitudes. Lui dire, avant toute choses, qu'elle y arriverait, car elle en était tout à fait capable. Il fallait juste un peu de concentration, de la volonté et surtout y croire. Sirius se sourit à lui-même. Il avait beau penser toutes ces belles paroles, il n'y croyait pas un seul instant. Pour lui, il fallait faire les choses, bien ou mal, il fallait les faire et c'était comme ça. Lorsqu'il avait un but précis, il avait l'habitude de foncer pour l'atteindre, même si nombreuses étaient les objections qui se mettaient en travers de son chemin. Il ne croyait en rien. Cela faisait longtemps que sa bonne fée, étoile ou Ange gardien, l'avait abandonné. Mais ce n'était pas parce que lui n'y croyait pas et qu'il était hyper pessimiste dans la vie de tous les jours, qu'il devait décourager pour autant Maria. Il savait hors et déjà que la jeune femme pouvait y arriver. Il lui suffisait juste un peu de bonne volonté, le reste suivrait son cours normal. Il l'observa longtemps, se demandant quelle pouvait bien être sa faille dans la manière de s'exercer.

« Alors Maria ? Qu'est-ce ça donne aujourd'hui ? Toujours rien, hein... M'ouais, ce n'est rien, on va faire différemment. »

Il s'était mit à fixer le sol, le vide. Songeant lui-même à ses propres propos. Comment faire différemment ? Il prit appuie sur une table avant de s'assoir d'un geste souple dessus, assez éloigné de la jeune femme pour qu'elle puisse exercer le sortilège en paix. Elle devait songer à un souvenir heureux qu'elle avait en mémoire. Lorsqu'il pratiquait le sortilège du Patronus, Sirius songeait toujours à des moments avec ses meilleurs amis. Des moments qu'il adorait par-dessus tout. Ces moments le remplissait à chaque fois de joie. Il se demanda quels furent ceux de Maria, si elle en avait bien sûr. Cependant, il ne pu s'empêcher de le lui demander.

«Pour commencer, quel est le souvenir le plus heureux que tu choisis à chaque fois ?»

« Alors Maria ? Qu'est-ce ça donne aujourd'hui ? Toujours rien, hein... M'ouais, ce n'est rien, on va faire différemment. »

Non, ça n’avançait pas. Ca n'avait pas avancer pendant deux ans et je ne voyais pas pourquoi ça devait être le cas maintenant. C’était marrant comment Sirius me parlait comme si j’étais une gamine. Du genre a poser une question et y répondre soit même. Ca ne me gênait pas, surtout venant de la part de Sirius. Il avait été suffisamment patient et gentil d'avoir accepter de m'aider, je n'allais pas non plus faire du chichi. Et puis j’étais curieuse de voir comment Sirius allait s'y prendre ''différemment''. Jusqu'aujourd'hui, il avait toujours utiliser les mêmes méthodes que celles qui nous était enseignée en classe. Disons qu'il n’était pas professeur professionnel et je ne pouvais pas le blâmer de ne pas être créatif au sujet de l'enseignement.

«Pour commencer, quel est le souvenir le plus heureux que tu choisis à chaque fois ?»

C’était la question que je craignais et que j’espérais qu'on n'allait jamais me la poser. D'abord parce que c’était personnelle et je ne voulais pas en parler. J'ai toujours été assez secrète et gardait facilement mes pensées pour moi. Ma vie n’était pas quelque chose que je dévoilais facilement de tout cœur. Et puis, je ne connaissais pas vraiment la réponse a cette question. Mes souvenirs variaient a chaque fois entre la famille, les amis et Elliot. Mais je ne pouvais pas le dire pour ce dernier, c’était mon secret. Tout le monde avait des secrets, il n'y avait pas de mal a ça. J’étais persuadée que Sirius lui même gardait quelque chose qu'il ne pouvait ou ne voulait pas partager avec les autres. C’était notre droit. Et mes souvenirs, je les avais plus ou moins tous essayer. Aucun n'avait vraiment fonctionner, comme si je ne les pensais pas suffisamment fort ou que mes souvenirs n’étaient pas si heureux que ca.
Sirius, lui, ne devait pas manquer de souvenirs. Vu sa bande d'amis, tout ce qu'il a vecu et le genre de garçon qu'il était, il devait pouvoir s'amuser plus que trop souvent. A chaque fois que je le croisais, il était souriant, mort de rire, occuper dans ses blagues. Le genre de type joyeux. Sa cravate desserre et sa chemise déboutonnée vers le haut marquait une certaine négligence physique, et pourtant il parvenait a garder son élégance et sa classe. Sirius, dans le passer comme au présent, etait un gars populaire que tout le monde appréciait.

« Je pense a mes amis. A tous les bons moments qu'on a passer. »

C’était vague, comme réponse, mais suffisante. Je priais pour qu'il n'insiste pas a entrer dans les détails, parce que dans ce cas la, je ne saurais vraiment pas quoi répondre. Sirius et moi ne nous connaissions pas suffisamment bien pour etre au courant de ce qui arrive a l'autre. Je doutes meme que Sirius connaisse vraiment mes amis. Il était du passer, nous étions du présent, et bien que le ministère et tout le monde faisait son possible, l’intégration et la mémorisation des noms et des visages était une tache difficile.

« Et toi ? »

Deux mots, deux simples mots qui suffisaient a faire changer le cours de la conversation, renvoyer la balle dans le camp opposer et faire oublier a son interlocuteur le fil de la discutions. Au moins maintenant il me répondra lui et omettra de me demander de preciser ma reponse. Je savais que le choix du souvenir etait crucial lors du sortilège du patronus mais je ne tenais pas du tout a déballer ma vie. Sirius avait bien fait de preciser le ''pour commencer''. Le reste devait encore venir.

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